Surtout, n'allez pas vous faire tester, quel que soit le test ! Tous les cas positifs ne servent qu'à prétexter une deuxième impossible vague.
Par Yves Rasir, rédacteur en chef du magazine Néosanté.
Newsletter n° 376
Tester, tester et encore tester. Depuis des mois, c’est le mantra
qu’on nous matraque dans les tympans du matin au soir. Pour contrôler
la pseudo-pandémie et son soi-disant rebond, il faudrait absolument
opérer un dépistage massif de la population. En Belgique comme ailleurs,
les autorités mettent le turbo et espèrent arriver prochainement à
tester 70.000 personnes par jour, en recrutant à la hâte 300 « testeurs »
prestement formés au maniement de l’écouvillon. Car c’est bien
évidemment la technique PCR (Polymerase Chain Reaction ) qui est mise
en avant, au détriment du test sérologique consistant à prélever une
goutte de sang. Certes, ce n’est pas moi qui vais critiquer ce choix.
La détection d’anticorps dans le liquide sanguin n’a aucune espèce
d’intérêt puisqu’elle indique seulement qu’un individu a rencontré UN
coronavirus, dont on sait que la famille est nombreuse et dont quatre
membres au moins, dixit l’infectiologue Didier Raoult, provoquent chaque
année des rhumes et des syndromes grippaux. De plus, le test
sérologique ne permet pas de dater la rencontre avec le système
immunitaire, lequel peut continuer à réagir à l’antigène viral pendant
des plombes. Pour mesurer la circulation actuelle du virus couronné, ce
n’est donc pas la bonne méthode. Enfin, faut-il rappeler que certains
tests de ce type suscitent énormément de fausses réponses positives ?
Celui du SIDA peut réagir à des dizaines d’autres maladies, comme la
tuberculose et le paludisme, et même à l’état de grossesse. C‘est ainsi
qu’a été construit le mythe complet du sida en Afrique. Pour autant, ce
n’est pas moi non plus qui vais vanter le dépistage par PCR. Voici les 4
raisons majeures pour lesquelles il me paraît sage de s’en méfier et
s’en défier.
1) La PCR, c’est du pipeau
Au risque de me répéter (mais il faut bien le faire puisqu’aucun
autre média n’ose le dire), cette méthode de biologie moléculaire «
révolutionnaire » a été décriée par son inventeur lui-même, le Prix
Nobel 1993 de chimie Kary Mullis. Décédé il y a tout juste un an, ce
dernier contestait que la réaction en chaîne par polymérase puisse
servir à détecter une infection virale et à en mesurer la gravité.
Basée sur l’amplification de séquences génétiques, ce test peut
faussement réagir à la présence d’impuretés et de débris protéiques.
Quand bien même serait-elle fiable, cette technique sophistiquée ne
permet nullement d’établir un lien de causalité entre une particule
virale et la maladie qu’on lui impute. C’est pourquoi Kary Mullis
avait adhéré au groupe scientifique des « repenseurs du sida » et
préfacé le livre du rétrovirologue Peter Duesberg (« L’invention du
virus du sida »). Membre et président de cette association savante, le
canadien David Crowe a étudié l’épidémie de SRAS en 2003 et il analysait
depuis janvier celle de COVID-19. Pour lui, il était clair qu’on était
face à une mystification – le « nouveau » coronavirus n’a même pas été
isolé et purifié dans les règles de l’art – fondée sur l’illusion que la
PCR est un outil diagnostique valable. C’était l’objet de son long
article que nous avons traduit et publié dans la revue Néosanté du mois
de juin. Je parle de lui à l’imparfait car je dois malheureusement vous
faire part d’une triste nouvelle : David Crowe est décédé début juillet
d’un cancer fulgurant. Son projet de livre sur le « mythe infectieux »
restera donc inachevé et ne lui survivront que les textes, vidéos et
documents audio rassemblés sur son blog éponyme. Malgré la maladie qui progressait, il avait encore mis à jour le 6 juin son analyse des failles dans la théorie pandémique.
Si vous maitrisez l’anglais, prenez la peine d’en lire les 50 pages
car elles sont démystifiantes à souhait. Bien qu’elle nous peine
énormément, la disparition brutale de David Crowe est contrebalancée
par une nouvelle réjouissante : le livre « Virus Mania » vient d’être
réédité aux États-Unis et sera bientôt disponible en Europe. Écrit en
2007 par un journaliste et un médecin interniste allemands, cet
ouvrage explique lumineusement comment l’industrie pharmaceutique
invente continuellement de nouvelles épidémies infectieuses (vache
folle, grippe aviaire, cancer utérin, hépatite C…) qui n’en sont pas.
La nouvelle édition est augmentée d’un volumineux chapitre consacré au
COVID dans lequel Torsten Engelbrecht, le journaliste médical, dézingue
à son tour la grande arnaque de la PCR. Pour vous faire une idée du
bouquin, allez lire l’article (en anglais) où
son co-auteur résume ses griefs envers le testing génomique. Traduction
d’un passage édifiant: « Ainsi, les auteurs de quatre des principaux
articles du début 2020 affirmant la découverte d’un nouveau coronavirus
admettent qu’ils n’avaient aucune preuve que l’origine du génome du
virus était des particules de type viral ou des débris cellulaires, purs
ou impurs, ou des particules de toute nature. En d’autres termes,
l’existence de l’ARN du SRAS-Cov-2 est basée sur la foi et non sur les
faits.(…)“Les méthodes modernes de détection de virus comme la réaction
en chaîne par polymérase ne disent pas grand-chose ou rien sur la façon
dont un virus se multiplie, quels animaux le portent, ou comment il rend
les gens malades. C’est comme essayer de dire si quelqu’un a mauvaise
haleine en regardant son empreinte digitale.” L’usage de la PCR, estime
Torsten Engelbrecht, est « scientifiquement dénué de sens ». C’est
pourtant avec ce sable qu’a été bâti le gigantesque mensonge pandémique !
2) Tout dépistage fait des ravages
Même en admettant que la PCR mesure la présence d’un virus entier et
spécifique – ce qui n’est pas prouvé – , sa fiabilité est loin d’être
acquise. On nous dit généralement qu’elle est « très bonne » ou «
excellente » mais rien n’est moins sûr. Il suffit que les réactifs
soient de mauvaise qualité, que la procédure ne soit pas suivie à la
lettre ou qu’il survienne une infime contamination extérieure durant le
prélèvement ou l’analyse pour fausser le résultat et générer des « faux
positifs ». Capitale, cette falsification involontaire ! En période
estivale, il y a en effet beaucoup plus de chance de tester une
population vierge de tout visiteur viral. Avec seulement 1% de faux
positifs – estimation très basse – , on obtient ainsi 1% de contaminés
alors qu’il y en a en réalité 0%. Si vous testez 1.000 personnes qui
n’ont rien, vous aurez déjà 10 individus faussement infectés. Si vous
testez un pays de 10 millions d’habitants indemnes, celui-ci comptera
quand même 100.000 « cas confirmés » considérés comme des victimes en
puissance. Voilà comment on fabrique une épidémie fantôme ! Si ce
n’était qu’une illusion sans conséquence, on se contenterait d’en rire
jaune. Or ce tour de magie est potentiellement dramatique car le
dépistage de masse aboutit toujours à du « surtraitement » iatrogénique.
Dans la revue Néosanté, nous avons maintes fois dénoncé ce phénomène à
propos du cancer. En dépistant très largement avec un appareillage de
plus en plus performant, la médecine détecte des tas de minuscules
tumeurs qui n’auraient pas fait parler d’elles ou qui auraient disparu
spontanément. Chaque année, dans le monde, on irradie, empoisonne par
chimio ou mutile inutilement des millions de personnes. Des millions de
poitrines, de prostates ou de thyroïdes sont réséquées par scalpel sans
que l’espérance de vie globale des cancéreux ne soit améliorée. Rien à
voir avec le COVID ? Bien au contraire : dans le contexte narratif d’une
pandémie terrifiante, une multitude de gens vaguement grippés a été
hospitalisée sans être « filtrée » par le médecin traitant. Et dans les
hôpitaux, par psychose du virus, on a usé et abusé de l’intubation.
Hier, on m’a transmis les chiffres d’un hôpital bruxellois où 80% des
patients mis sur respirateur artificiel sont décédés. Il n’y a pas de
deuxième vague de cet ordre mais le dépistage massif apporte
inéluctablement son lot d’issues fatales. C’est un scandale en soi.
3) Les cas confirmés, on s’en bat les c…
Sorry pour la vulgarité, mais j’en ai vraiment ma claque que les
experts et les médias qui en sont les perroquets nous assènent
quotidiennement le chiffre des « cas » comme s’il s’agissait de malades
ou de moribonds en sursis. Le test est positif, et alors ? De toute
évidence, les courbes de l’évolution pathologique (admissions à
l’hôpital occupations de lits en soins intensifs, décès) ne suivent
plus du tout celle de l’infection. Elle s’en écartent même de plus en
plus, avec un taux d’asymptomatiques qui flirte avec le maximum. Comment
se fait-il que cette réalité aveuglante ne pousse pas à alléger les
mesures sanitaires liberticides au lieu de mener à leur renforcement ?
Il y a trois semaines, alors qu’il alarmait sur un frémissement de
rebond, le journal Le Suaire (alias Le Soir) a écrit textuellement que «
Les contaminés d’aujourd’hui sont les hospitalisés de demain et les
morts d’après-demain (ou plutôt les morts trois semaines plus tard) ».
Nous y sommes, trois semaines plus tard, et ils sont où, les monceaux
de cadavres ? Vendredi dernier, la porte-parole du comité de crise a
annoncé aux Belges que la situation actuelle n’avait rien de comparable
avec celle du pic épidémique mais a averti que « le virus restait aussi
dangereux qu’en mars ». Ah bon, alors comment se fait-il que cette
particule féroce circule toujours autant sans faire de dégâts ? Ils vont
bien sûr nous dire – non sans se contredire magistralement – que
l’ennemi a probablement perdu en agressivité avec l’arrivée de l’été.
Il faudrait toutefois aller expliquer ça aux quelques gars qui sont
quand même en train d’agoniser dans les hostos. On va également nous
répondre que c’est normal car les testés positifs sont principalement
des jeunes. Mais justement, bande de myopes, il crève les yeux que les
personnes en bonne santé ont très peu à craindre de l’agent infectieux.
Dans certains clubs sportifs professionnels, on teste à rythme
bi-hebdomadaire et les « cas confirmés » sont de plus en plus nombreux,
notamment dans les équipes de foot. Or tous ces footballeurs demeurent
en pleine forme et ne manifestent aucun signe clinique. À propos, des
nouvelles de Novak Djokovic ? Si le champion de tennis avait eu, ne
fût-ce qu’un pet de fièvre, les journaleux qui l’ont lynché se seraient
fait une joie de ressortir la corde. Cet avant-dernier numéro du Corona
Circus, avant l’apothéose vaccinale, je le trouve évidemment
lamentable. Mais d’un autre côté, je suis très content que la
disproportion entre la montagne de contaminations et la souris des
somatisations soit désormais éclatante. Avec une telle majorité de «
porteurs sains », la théorie du germe ne tient plus debout et tout le
monde peut voir que l’empereur Pasteur est totalement à poil : sans
terrain défaillant, aucun microbe ne fait le poids ! Finalement, c’est
la seule raison pour laquelle j’irais bien me faire tester, avec
l’espoir secret d’être déclaré positif et de creuser encore l’écart
chiffré entre malades et présumés infectés. Mais comme ce gouffre
abyssal n’a pas besoin de moi pour apparaître au grand jour, je vais
m’abstenir de participer à la campagne de dépistage. Pour peu que le
thermomètre portatif me gratifie d’un soupçon de température en cette
période caniculaire, les testeurs fous seraient fichus de me
comptabiliser parmi les malades. Je vous invite également à ne pas
contribuer à cette bouffonnerie. L’augmentation des cas, pour le dire
plus poliment, on s’en tamponne !
4) L’ écouvillon mérite la suspicion
En parlant de tampon, savez-vous qu’il suffirait de glisser un bout
d’ouate ou un petit coton-tige dans les narines pour prélever l’ADN
viral ? C’était comme ça qu’on faisait pour dépister la grippe il y a à
peine dix ans. Le long bâton appelé écouvillon n’est apparu que dans la
foulée – tiens, tiens, comme c’est curieux – de la pseudo-pandémie de
grippe A/H1N1 en 2009. C’est seulement depuis que les modélisateurs
zinzins agitent l’épouvantail d’un cataclysme coronaviral que
l’enfoncement du Q-Tip (c’est le nom barbare de l’instrument) dans les
fosses nasales a été recommandé. Admettons qu’il faille aller au fond du
nez pour augmenter la sensibilité de la PCR, mais ce geste intrusif
est-il vraiment anodin ? Selon les témoignages de mon entourage soumis
au dépistage, c’est très désagréable, souvent douloureux et parfois
suivi de saignements. Sur internet, je lis aussi que la douleur peut
persister plusieurs jours et s’accompagner de maux de tête, voire –
tiens, tiens, comme c’est à nouveau bizarre – de perte d’odorat. Mais
s’il y avait pire encore ? Sur la toile, une vidéo a beaucoup circulé
qui évoque des dommages possible à la barrière hémato-encéphalique
(BHE), cette cloison faite de nerfs et d’os qui sépare le cerveau du
reste du corps. Quand je l’ai visionnée, j’ai haussé les épaules : il
est très excessif d’insinuer que l’écouvillon puisse transpercer une
digue aussi solide. Néanmoins, je ne suis pas vraiment rassuré par les
articles de « fact cheking » qui ont fleuri pour torpiller la «
fake-news ». Certes, la BHE est un tissu rigide peu susceptible d’être
perforé. Cependant, ce n’est pas du tout une barrière hermétique
bloquant tout passage. Elle protège tant bien que mal l’encéphale contre
des molécules toxiques telles que les pesticides et les métaux lourds
mais elle s’ouvre pour laisser passer l’oxygène et les nutriments
essentiels au cerveau. Depuis quelques années, on sait aussi qu’elle
autorise l’entrée de virus et de bactéries. Sa porosité à géométrie
variable relève d’un mécanisme complexe encore très mal compris par la
science. Et si la BHE, à défaut d’être percée, était fragilisée par
l’écouvillonnage ? Et si ce frottis tournoyant et insistant permettait à
des particules indésirables d’entrer par effraction dans le cerveau ?
Et si la rudesse de ce protocole transmettait un message électrique
délétère via les nerfs ? À mon sens, on ne peut pas exclure que cette
technique non dénuée de brutalité soit d’une réelle nocivité. L’histoire
de la médecine est pleine d’inventions abandonnées pour leurs dangers
après avoir été banalisées. Perso, je soupçonne que l’écouvillon a été
adopté pour faire croire que les « nouveaux virus émergents »
nécessitaient une procédure de détection spéciale et relativement
traumatisante. Je me demande également si certains départs de COVID ne
découlent pas de ce traumatisme lorsqu’il est accompagné d’angoisse.
Bref, je me pose des questions et il n’est pas question que le bidule
pénètre profondément mon intimité nasale. C’est déjà de la
médicalisation à outrance et je déteste ça.