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30 décembre 2013

Découvertes archéologiques dissimulées (3/3)

Troisième partie


(...)


Le compte-rendu de M. Kinkaid

M. Kinkaid a été le premier enfant blanc à naître dans l'Idaho et il a été explorateur et chasseur toute sa vie, il est au service de l'institut Smithsonian depuis trente ans. Même racontée brièvement, son récit semble fabuleux, presque caricatural.

"J'avais d'abord l'impression que la caverne était presque inaccessible. L'entrée se trouve à 450 mètres en partant du pied de la paroi à pic du canyon. Elle est située sur un territoire du gouvernement et aucun visiteur n'y sera autorisé sous peine de poursuites pour violation de propriété. Les scientifiques souhaitent travailler au calme, sans peur d'être dérangés dans leurs découvertes par des curieux ou des chasseurs de reliques. Tout déplacement ici serait infructueux, les visiteurs seront éconduits. L'histoire de la découverte de la caverne a été publiée, mais la voici en quelques paragraphes : je descendais le Colorado en bateau, seul, à la recherche de minéraux.

J'ai vu sur la paroi est des taches dans la formation sédimentaire à environ 600 mètres au-dessus du lit de la rivière. Il n'y avait pas de piste à cet endroit, mais j'ai réussi à grimper avec beaucoup de difficulté. Au-dessus d'une corniche invisible depuis la rivière, il y avait l'entrée d'une grotte. Sur 25 mètres, des marches menaient depuis le niveau de la rivière vers cette entrée, à l'époque où la grotte était habitée. Quand j'ai vu des marques au burin sur la paroi de l'entrée, mon intérêt s'est éveillé, j'ai armé mon fusil et suis entré.


29 décembre 2013

Découvertes archéologiques dissimulées (2/3)

Deuxième partie


(...)


En 1952, dans le but de discréditer cette étrange collection qui gagnait une certaine célébrité, l'archéologue américain Charles DiPeso prétendit avoir examiné minutieusement pendant quatre heures les 32.000 pièces de la maison de Julsrud. Dans un livre à paraître longtemps retardé par la continuation de son enquête, le chercheur en archéologie John H. Tierney, qui a fait des conférences sur ce cas pendant des dizaines d'années, souligne que pour faire cela, DiPeso devait avoir examiné sans interruption 133 pièces par minute pendant quatre heures, alors qu'en réalité il aurait fallu des semaines simplement pour faire le tri des pièces et les mettre dans un ordre correct pour une évaluation valable.

Tierney, qui a collaboré avec le Pr Hapgood, William N. Russel et d'autres enquêteurs, accuse le Smithsonian et autres autorités archéologiques d'avoir mené une campagne de désinformation sur les découvertes. Le Smithsonian avait, dès le début de la controverse, rejeté la collection entière d'Acambaro comme étant un canular élaboré. Aussi, se servant du FOIA (Freedom of Information Act, loi de la liberté d'information) Tierney a découvert que pratiquement la totalité des dossiers du Smithsonian concernant Julsrud avait disparu.

Après deux expéditions sur le site en 1955 et 1968, le Pr Charles Hapgood, professeur d'histoire et d'anthropologie à l'université du New Hampshire, a archivé les résultats de son enquête de 18 ans dans un livre à petit tirage intitulé Mystère à Acambaro. Hapgood était au départ sceptique tout en ayant l'esprit ouvert concernant la collection, mais il se mit à y croire après sa première visite en 1955, époque à laquelle il fut témoin de l'exhumation des objets et il dicta même aux chercheurs les endroits où creuser.

28 décembre 2013

Découvertes archéologiques dissimulées (1/3)

Par des autorités archéologiques, comme la célèbre Institution Smithsonian, gérée par le gouvernement fédéral américain. L'appellation de cet organisme, basé à Washington, vient du nom du généreux donateur britannique James Smithson qui aurait légué au 19ème siècle plus de 500.000 dollars aux États-Unis d'Amérique. Il est curieux que ce Smith n'ait jamais mis les pieds là-bas...

Le site internet du Smithsonian est ICI.

Bref, on pourrait donner à cet article (édité en 3 parties) de David Childress  (né en 1957 en France, vit aux US, auteur de nombreux livres comme "la technologie des dieux"), qui révèle la présence possible de populations égyptiennes en Arizona, le sous-titre de "Smithsoniangate".

Première partie

Dissimulations archéologiques ?


Par David Hatcher Childress

Qui contrôle le passé, contrôle le futur. Qui contrôle le présent, contrôle le passé.
George Orwell, 1984

Nous avons presque tous en mémoire la dernière scène du film populaire sur les aventures archéologiques d'Indiana Jones, Les Aventuriers de l'Arche Perdue, où un important artefact historique, l'Arche d'Alliance du temple de Jérusalem est enfermée dans une caisse et placée dans un gigantesque entrepôt, invisible pour toujours, empêchant ainsi toute réécriture des livres d'histoire et toute remise en question des cours donnés par les professeurs d'histoire sur les quarante années précédentes.

Bien que le film soit une fiction, la scène pendant laquelle l'ancienne relique est enterrée dans l'entrepôt est désagréablement proche de la réalité pour de nombreux spécialistes de la recherche. Pour ceux qui enquêtent sur les allégations de dissimulations archéologiques, il existe des indications perturbantes sur le fait que l'institut archéologique le plus important des USA, l'Institut Smithsonian, agence fédérale indépendante, aurait sérieusement supprimé certaines découvertes archéologiques américaines les plus intéressantes et les plus importantes.

Le Vatican a été longtemps accusé de conserver des artefacts et d'anciens livres dans ses vastes sous-sols sans permettre au monde extérieur d'y accéder. Ces trésors secrets, de nature souvent controversée sur le plan historique ou religieux, auraient été supprimés par l'Église catholique parce qu'ils pouvaient nuire à la crédibilité de l'église ou mettre peut-être en doute leurs textes officiels. Il y a malheureusement des preuves que quelque chose de très semblable se soit produit avec l'Institut Smithsonian.

Le Smithsonian a été créé en 1829 lorsqu'un britannique excentrique, du nom de James Smithson, mourut en laissant 515.169 $ pour créer une institution "en vue d'un accroissement de la connaissance et de sa diffusion parmi les hommes". Des preuves indiquent, hélas, que le Smithsonian s'est montré depuis un siècle plus actif à supprimer la connaissance...qu'à la diffuser.