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15 décembre 2015

Les 4 étapes de notre vie selon Carl Gustav Jung



Les 4 étapes de notre vie


Par le site El11even.com

Traduit par Hélios




"Sans plus de préparation, nous parvenons à l'étape de l'après-midi de la vie. Pire encore, nous franchissons cette étape avec la fausse croyance que nos vérités et idéaux nous serviront comme ils l'ont fait jusqu'à présent. Mais il est impossible de vivre l'après-midi de la vie selon le programme du matin de la vie, car ce qui était grand le matin sera petit le soir et ce qui était vrai le matin, sera devenu un mensonge le soir". Carl Gustav Jung

Selon le psychologue suisse Carl Gustav Jung, il existe 4 archétypes, quatre étapes que nous traversons pendant notre vie et ces étapes sont :



1. L'étape de l'athlète (le sauvage)
À cette étape, nous nous préoccupons surtout de notre apparence, de ce à quoi ressemble notre corps. Durant cette étape, nous pourrions rester des heures à regarder et admirer notre reflet dans le miroir. Notre corps, notre apparence sont les choses les plus importantes à nos yeux, rien d'autre ne compte.



2. L'étape du guerrier (l'aventurier)
Pendant cette période, notre principale souci est de partir à la conquête du monde, de faire de notre mieux, d'être le meilleur et de parvenir à l'excellence, de faire ce que font les guerriers et d'agir comme agissent les guerriers. C'est une étape pendant laquelle nous pensons continuellement aux moyens d'avoir plus que tout le monde, une étape de comparaison, de vaincre ceux autour de nous afin de nous sentir meilleurs parce que nous avons réalisé davantage, parce que nous sommes des guerriers, des braves.



3. L'étape de la communication (l'enseignant)
À cette époque, à ce stade de votre vie, vous réalisez que ce qui a été fait jusqu'ici ne suffit pas à vous contenter, à vous rendre heureux… vous cherchez maintenant les moyens de faire une différence dans le monde, les moyens de servir ceux qui vous entourent. Votre préoccupation est de commencer à donner. Vous réalisez maintenant que dorénavant votre poursuite de l'argent, du pouvoir, des possessions, etc. continueront d'apparaitre dans votre vie, mais vous ne leur attribuez plus la même valeur qu'auparavant, vous n'êtes plus attaché à ces choses, parce que vous êtes maintenant dans une étape différente de votre vie, où vous savez qu'il existe autre chose. Vous les recevez, vous les acceptez et vous en êtes reconnaissant, mais vous êtes prêt à vous en détacher n'importe quand. Vous cherchez des moyens pour arrêter de penser à vous, à la manière de recevoir et à commencer à vous concentrer sur une vie de service. Tout ce qui vous importe à ce stade est le don. Vous savez maintenant que donner c'est recevoir et que c'est le moment de stopper l'égoïsme et de penser aux façons d'aider ceux dans le besoin, de quitter ce monde en étant meilleur que lorsque vous y êtes entré.



4. L'étape spirituelle (le sage)
Selon Jung, ce sera la dernière étape de votre vie, une étape où nous réalisons qu'aucune de ces trois étapes ne représente réellement qui nous sommes et ce que nous sommes. Nous comprenons que nous sommes plus que notre corps, plus que nos possessions, plus que nos amis, notre pays et ainsi de suite. Nous en venons à réaliser que nous sommes des êtres divins, des êtres spirituels ayant une expérience humaine et non pas des humains ayant une expérience spirituelle.

Nous savons maintenant que ce n'est pas notre foyer et que nous ne sommes pas ce que nous pensons être. Nous sommes dans ce monde mais pas de ce monde. Nous pouvons désormais nous observer à partir d'une autre perspective. Nous pouvons renoncer à notre propre esprit, à notre corps et saisir qui nous sommes vraiment, voir les choses telles qu'elles sont. Nous devenons l'observateur de notre vie. Nous réalisons que nous ne sommes pas celui que nous remarquons mais l'observateur de ce que nous remarquons.

Il y a 2500 ans, Lao Tseu tentait de nous enseigner la manière de comprendre cette dernière étape de vie, cette étape spirituelle : "Pouvez-vous faire machine arrière en pensée et ainsi saisir toutes choses ? Donner la vie et la nourrir, avoir sans posséder, agir sans attentes, diriger sans essayer de contrôler : voici la vertu suprême".

09 juin 2014

Par delà le bien et le mal

Paraphrasant le titre de l'une des œuvres de Frédéric Nietzsche, un texte de Joël Labruyère publié sur Nova Polis.

Il faut nous déconditionner de nos préjugés sur la nature du bien et du mal.

On voudrait que le mal soit banni du monde mais c’est l’une des faces de la réalité. Le mal ou les « ténèbres » existent éternellement en tant que pôle indifférencié de l’énergie universelle. Sans le Mal, le Bien ne pourrait avoir d’existence réelle. Sans l’Ombre, il n’y a pas de Lumière.

Les Ténèbres constituent la partie la plus secrète de l’Univers, où vivent des hiérarchies d’êtres dont la fonction est de s’opposer aux hiérarchies lumineuses afin de les aider à se sublimer par la lutte. La guerre entre les forces de la lumière et les forces de l’ombre est un jeu cosmique où chacun doit assumer son rôle en combattant sans réserve son partenaire opposé. Refuser cette lutte, c’est stériliser la vie. Donc, au plan universel, le Bien est l’accomplissement d’une sainte dialectique, une lutte éternelle entre deux principes opposés comme deux amants terribles.

Dans le monde manifesté, le bien et le mal sont des forces relatives en équilibre. Si l’on appuie d’un côté, on renforce l’autre afin que l'équilibre soit maintenu. La recherche du bien au plan terrestre accroît le mal dans la même proportion. L’humanité se croit du côté du bien, mais elle obéit aveuglément aux ordres du mal. Elle ne peut pas faire autrement.

Lorsqu’elle idéalise le bien terrestre, l’humanité ouvre la porte à un mal accru, comme dans le domaine scientifique où l’amélioration des conditions physiques crée un appel compensatoire pour de nouveaux malheurs.
Selon le code biblique, le Bien est un processus d’harmonie formelle, alors que le Mal est une énergie puissante et obscure qui apparaît déstructurante, donc inharmonieuse à nos yeux. Il n’y a pas de Bien absolu dans l’ordre terrestre, car le Bien supérieur se changerait en un mal terrifiant s’il libérait, dans un ordre terrestre qui lui est étranger, sa véritable puissance. On dit que Dieu est un feu dévorant, et cette analogie est expressive. On parle de « colère divine ». Dans le Livre de Job, Satan est présenté comme un serviteur de Dieu dont la fonction est d’éprouver la résistance de la conscience morale. Il agit donc pour renforcer le bien.


30 janvier 2014

Idées fausses sur l'évolution



État d'esprit et idées fausses sur l'évolution


Par Julian Wash


7 janvier 2014










Chers Humains,


Je souhaite aujourd'hui vous faire reprendre conscience d'un aspect de la condition humaine qui a été mal étiqueté, mal interprété et mal défini par le milieu académique et par ceux qui prônent un principe simpliste du développement humain.

L'aspect dont je parle a été étiqueté "évolution". Vous pouvez être assurés que les paragraphes à suivre ne dénigreront ni les cours de génétique, ni les débats d'anthropologie ni les considérations religieuses.

Est-ce qu'on ne se sent pas déjà un peu mieux ?


L'évolution est une idée fausse


Les Humains excellent à voir des tendances, faire des graphiques et à s'engager dans des analyses prédictives logiques et linéaires. Ce n'est pas difficile pour l'Humain – en fait, c'est un peu trop facile pour eux ; et là réside ce que je considère comme une partie du problème. Les gens veulent trop souvent emprunter des routes linéaires quand ils tentent d'expliquer les mystères plus abstraits de l'univers – comme d'où ils viennent – ou bien vers où ils se dirigent. Quand elle est motivée par une intention et un agenda particuliers, la tendance est de simplement passer sous silence d'énormes anomalies et d'inventer des termes comme "chaînon manquant" ou "manque de données" pour cacher temporairement les incohérences. Il est beaucoup plus facile de combler les lacunes quand les investigations se heurtent à un mur.


19 janvier 2014

Wilhelm Reich, savant exclus (3/3)

Troisième partie

(...)
ACCUMULATEUR POUR ORANUR

Les années qui suivirent, les patients de Reich rapportaient que l'accumulateur d'orgone était une aide pour le traitement de nombreux types de troubles, comme l'arthrite et surtout le cancer. Il n'a jamais prétendu que c'était un traitement contre le cancer, mais il acquit quelque part la réputation de s'en être vanté.

Il déménagea de New York pour rejoindre une petite communauté rurale, à Rangeley dans le Maine et il mit en place un institut qu'il appela Orgonon. Au cours des années 40, il faisait ses recherches sur l'orgone tout en les mettant en pratique et en publiant son propre journal, Le Journal International de l'Économie du Sexe et de la Recherche sur l'Orgone.

Reich parla aussi de la découverte d'une force motrice – il prétendait qu'une énergie suffisante se rassemblait dans l'accumulateur d'orgone pour faire fonctionner un moteur électrique de la taille d'une orange. Les plans pour le moteur ne furent jamais publiés parce qu'il disait que l'humanité n'y était pas prête. Comme pour tous les phénomènes avec l'orgone, comme dans l'accumulateur, le moteur à orgone variait avec le temps. Le musée Wilhelm Reich possède aujourd'hui un film du moteur.

La saga à l'institut Orgonon prit un tour effrayant quand en 1951 Reich tenta de mettre une petite quantité de matériau radioactif – du radium – dans un accumulateur à orgone. Son hypothèse était que la puissante orgone balaierait les mauvais effets des radiations nucléaires. Il avait tort. Une force inconnue, différente et plus puissante que le matériau radioactif lui-même, fut prise de folie.

La réaction d'une zone fortement chargée d'orgone et ensuite exposée à la radioactivité engendra une catastrophe locale ; "l'expérience d'Oranur" de Reich contamina son laboratoire, tua des souris qui étaient dans le laboratoire pour des expériences et rendit tout le monde très malade à l'institut, dont Reich, qui s'évanouit plusieurs fois dans l'atmosphère malsaine causée par l'expérience.

17 janvier 2014

Qui parle ? L'ego ou l'âme ?


Un article d'un blog qui s'inspire des enseignements de "Ghis" (ex-Ghyslaine Lanctôt) regroupés sous le nom de "Personnacratia" (http://www.personocratia.com/) Les citations de "Mère" dans le texte font allusion à celle qui fut la disciple de Sri Aurobindo.

Comment savoir si c'est mon âme ou mon ego qui parle ?




14 janvier 2014
Par Rhiame

En personnacratia, nous parlons de réaliser un transfert de pouvoir de l'ego vers l'âme afin de créer le changement de conscience auquel on aspire. Mais comment savoir si c'est l'âme ou l'ego qui parle ? Comme c'est une question récurrente, j'ai pensé qu'il était temps d'écrire un article là-dessus et de partager avec vous quelques outils simples pour vous aider à développer votre discernement.


Différencier l'ego de l'âme est souvent délicat. D'abord, comme très peu de gens ont eu un contact direct avec leur âme, nous ne connaissons donc pas grand-chose sur la manière dont ils la vivent. Ensuite, une bonne dose de confusion est perpétuée intentionnellement par la religion, la spiritualité et la science pour s'assurer qu'on ne se connecte pas à notre âme. En réalité, si les gens le faisaient, ils se libéreraient de toute domination et cela marquerait la fin du monde d'illusion dans lequel nous vivons actuellement.



D'un autre côté, il existe un personnage que nous connaissons intimement – il est le seul à guider notre vie depuis des millénaires. Je l'appelle M. Ego [Note de l'auteur : Je définis volontairement l'ego comme représentant le principe masculin (avoir) et l'âme comme le principe féminin (être)]. Il est le seul à pouvoir être facilement identifié. Quand nous savons que c'est l'ego qui parle, par déduction nous savons que ce n'est pas l'âme.


Wilhelm Reich, savant exclus (2/3)

Deuxième partie

(...)
APATRIDE

Malgré de telles expériences, Reich garda toute sa vie une honnêteté intellectuelle, peu en importaient les conséquences. Sans aucune erreur de sa part, une grande partie de sa vision d'une révolution sexuelle – en vue d'aider les gens à devenir matures – se perdit avec les événements de la société de l'époque. Il s'opposait à la pornographie, en insistant sur les éléments perverses et destructeurs pour les enfants.

Le biographe David Boadella disait que Reich souhaitait abattre les barrières en vue de la 
"ré-émergence d'une sexualité vraiment personnalisée qui pourrait approfondir et enrichir la vie des gens si pleinement que les 'trips' vers une élévation de conscience par des drogues deviendraient ...sans objet..."

En étudiant la relation entre la sexualité et l'angoisse, Reich le psychanalyste mit au point une théorie qui envisageait l'orgasme en termes d'un accroissement de tension électrique de surface suivi d'une diminution. Ce champ d'étude le conduisit à s'intéresser aux mouvements plasmatiques des animaux unicellulaires. Ces derniers suivaient aussi les rythmes d'avancée vers le monde et de retrait.

Au cours du dernier mois de cette année-là, le ministre danois de la justice refusa de renouveler le permis de séjour de Reich, en raison de psychiatres qui n'étaient pas d'accord avec les écrits non-orthodoxes de Reich. Il déménagea pour la Suède en traversant le détroit de Malmo et beaucoup de ses étudiants danois commencèrent à faire régulièrement la traversée pour le rejoindre. Mais deux psychiatres de Copenhague contactèrent leurs confrères suédois et les polices suédoise et danoise coopérèrent pour garder un œil sur Reich et ses étudiants. La police de la ville fouilla sa maison de Malmo sans mandat. Aucune charge ne fut déposée contre Reich ou ses étudiants, mais de nouveau son permis de séjour ne fut pas renouvelé. Sur le conseil d'un ami, Reich retourna au Danemark, en tant qu'immigrant illégal cette fois.

Wilhelm Reich, savant exclus (1/3)

Article en trois parties rédigé par Jeane Manning, auteur du livre "Energie libre et technologies" et co-auteur avec le Dr Nick Begich du célèbre livre "Les anges ne jouent pas de cette HAARP"(édités chez Louise Courteau). 

Reich a dérangé toute sa vie et ses travaux ont été brûlés. Pourquoi ?


Première partie


Un scientifique de caractère – Wilhelm Reich




par Jeane Manning

Les employés fédéraux travaillèrent avec ardeur après avoir reçu l'ordre de détruire le travail d'un scientifique, le Dr Wilhelm Reich, dans son laboratoire de l'état du Maine. L'ordre du tribunal délivré en 1956 disait que les matériaux de construction qui protégeaient "l'accumulateur d'orgone" pouvaient être épargnés, mais les employés déchiquetèrent si bien les panneaux isolants de Celotex qu'ils finirent à la poubelle.

Plus au sud à New York, on obligea les associés de Reich, les Dr Michael Silvert et Victor Sobey, à charger un gros camion des écrits stockés à l'Institut Orgone. La cargaison déchargea les documents dans un incinérateur du bas Manhattan, selon l'ordre d'autodafé de la FDA (Food and Drug Administration).

L'Union américaine pour les Libertés Civiles intervint trop tard avec un communiqué de presse disant que l'ordre du tribunal était une violation de la liberté d'expression parce que un seul des livres brûlés pouvait être considéré promouvoir ou expliquer l'accumulateur d'orgone controversé. (L'orgone est le nom que Reich donna à la force de vie qui, selon ses découvertes, résidait au cœur et autour de tous les organismes vivants, y compris la terre)

Un extrait du communiqué de presse disait,

"C'est une sérieuse remise en cause de la liberté de la presse, un principe de libre pensée sur laquelle se base notre gouvernement démocratique, quand une agence du gouvernement profite d'une injonction sauvage pour contrecarrer la dissémination de la connaissance aussi excentrique ou impopulaire que cette connaissance puisse être".

LES MÉDIAS ONT REGARDÉ AILLEURS

Aucun grand journal n'a repris le communiqué de presse. De plus, six scientifiques et enseignants envoyèrent à tous les grands journaux d'Angleterre une lettre de protestation pour l'autodafé et la condamnation de Reich. Tous les journaux gardèrent le silence à ce sujet.

Qu'en était-il vraiment de la suppression du travail scientifique de Reich ?

12 janvier 2014

Le "sang des dieux"


Il y a un truc qui cloche concernant la survie spontanée de l'espèce humaine. Je m'explique. Notre cerveau a deux missions principales, premièrement nous donner envie de nous reproduire et nous garder en vie. C'est le cerveau "archaïque" (ou "reptilien") qui gère cette survie. Mais il y a un cas et un seul où les deux parents deviennent sans le vouloir les meurtriers de leur enfant, même si toutes les conditions sont parfaites par ailleurs. C'est celui où le sang de la mère est rhésus négatif et celui du bébé rhésus positif, le facteur rhésus + étant apporté par le père, qu'on appelle "maladie hémolytique du nouveau-né". Aujourd'hui la science connaît bien ce problème et sait y faire face. Mais avant, combien de bébés mouraient à la naissance ? La nature aurait-elle donc autorisé ce "bug" (qui ne s'accorde pas avec une perpétuation de l'espèce) ou cela se produit-il malgré elle ? Pourquoi l'existence de ce rhésus négatif, qui ne touche qu'une petite partie de la population mondiale (15 % environ) et d'où vient-il ? Cet article pose beaucoup de questions et tente de dégager une hypothèse, même si elle semble farfelue.


Le sang des dieux



Article de Mabel Royce (1976)

Êtes-vous rhésus négatif ? Si oui, vous pourriez être le descendant d'anciens astronautes !

Il y a environ un an et demi, ma sœur Bonnie et moi avons discuté de certaines caractéristiques inhabituelles de notre famille. Bonnie faisait face au problème de la maladie hémolytique des nouveaux-nés.

Elle a un sang 0 rhésus négatif. Une des questions que nous nous sommes posées était pourquoi cette maladie hémolytique se produisait.

Pourquoi, notre famille au sang rhésus négatif a-t-elle un QI aussi élevé (135-140 en moyenne) ? Pourquoi tant d'expériences médiumniques ? Pourquoi ce besoin pressant de comprendre ?" Quelle est la raison de notre précocité ou de la taille de notre tête et de nos yeux ? Pourquoi avons-nous toujours senti que nous étions "différents" des autres. Et qu'il y a tant d'autres choses qui nous mettent à part.

Nous avons été élevés à l'église, mais nous n'avons jamais reçu de réponses aux questions que nous nous posions. Pourquoi d'autres ne posent-ils pas les mêmes questions ? Nous ne sommes pas satisfaits de la réponse "c'est comme ça". D'autres gens se posent-ils les mêmes questions ? Puis nous avons entendu parler de la possibilité d'anciens astronautes et les pièces ont commencé à se mettre en place.

07 janvier 2014

L'illumination, c'est quoi en réalité ?

Remettre les pendules à l'heure...



L'illumination : c'est quoi en réalité ?


Par Elina St-Onge
2 janvier 2014



On dirait que "l'illumination" est un endroit très très lointain – qui nous demande de lutter et de souffrir pour nous en rapprocher. Il semblerait que pour emprunter sérieusement ce "chemin vers l'illumination", nous ayons besoin de porter les bons vêtements, d'acheter les bons cristaux, de porter les bons pendentifs, de payer pour les bons stages et de suivre les bons exercices. En se basant sur ces idées, une personne illuminée devrait ressembler à ça :




L'illumination est devenue la nouvelle "terre promise" de la spiritualité, l'état garantissant la paix, le bonheur, la joie et l'accomplissement de tous les désirs. Elle est souvent décrite comme une vie de "gourou", où les gens vont lever les yeux vers vous et vous considérer comme "meilleur" et "plus sage" qu'eux. Pour l'énoncer simplement, l'illumination peut carrément devenir un obstacle à l'illumination.



Pourquoi ? Parce que l'illumination n'a rien à voir avec l'ajout de quoi que ce soit à vous-même qui puisse vous rendre plus grand et meilleur, c'est en fait un processus de soustraction. Enlevez toutes les histoires qui parlent d'être "spirituel", "illuminé", "meilleur" ou toute identité miroitante que vous avez à l'esprit et là vous obtiendrez : l'état d'illumination.



"Jetez toute cette liste si vous souhaitez l'illumination. Ce n'est qu'une mixture de l'intellect qui vous dépouille de la paix qui est déjà en vous" – Mooji

Le mot illumination lui-même peut prêter à confusion, car il est souvent interprété et transmis comme un état d'être "suprême" qui semble tellement hors de portée de la personne "moyenne". Mais en vérité, l'illumination n'est rien de plus et rien de moins qu'un état naturel. Il se trouve au cœur de chacun de nous tous. Il EST nous. La question que nous devrions nous poser n'est pas comment nous pouvons devenir meilleur, plus grand, plus sage et plus quelque chose que nous sommes naturellement... mais quelles identités, histoires, bagages et idées nous possédons qui vont dans le sens de qui nous sommes naturellement.



Cela a-t-il du sens d'essayer d'agir naturellement ? "Essayer" "agir"...tous deux sont des formes de simulacres qui contredisent en fait la vraie signification de "naturel". Les lapins essaient-ils d'agir comme des lapins ? Les oiseaux tentent-ils d'être des oiseaux ? Non...ils le sont simplement. Ils n'ont pas à le "faire"ou même à y penser – cela se fait tout naturellement ! Alors pourquoi nous, devrions-nous ? Pourquoi insister pour "essayer" d'être qui nous sommes déjà ?





"Même une pierre, et plus facilement une fleur ou un oiseau, pourraient vous montrer le chemin du retour à la Source, vers vous-même. Quand vous le regardez ou l'empruntez et le laisser être sans lui imposer un mot du registre mental, un sentiment d'émerveillement s'élève en vous. Son essence se communique silencieusement à vous et vous renvoie le reflet de votre propre essence" – Eckart Tolle



Si vous souhaitez connaître un "raccourci pour l'illumination" (sarcasme), première chose : arrêtez de vouloir être illuminé. Arrêtez de vouloir "tuer" l'ego. Et arrêtez d'être si "spirituel". Je ne veux pas avoir l'air condescendant, mais nous sommes déjà des êtres spirituels – celui qui "essaie d'être spirituel" est quelqu'un qui a oublié. Au lieu de résister à l'ego parce qu'on est "supposé être spirituel", soyez un espace qui observe autant l'ego que l'idée d'un "être spirituel". Cet espace est qui vous êtes.



Cela ne vous paraît-il pas plus normal d'être simplement qui vous êtes à chaque instant ? Même si nous ne sommes "pas complètement là", il n'est pas demandé de tracer une grande croix rouge sur une carte et de se concentrer sur une destination. Avoir un œil sur le but n'est pas différent d'avoir un œil sur le chemin. Se battre, agir, tenter, repousser, tirer, se précipiter...quand vous laissez aller tout ça pendant un moment et faites quelques respirations profondes, vous réalisez que cette bagarre intérieure n'est que l'interférence du mental qui cache deux vérités évidentes :



  1. Vous êtes déjà ce que vous cherchez
  2. Nous nous occupons du voyage et non de la destination



En réalité, nous obtenons tout ce qui nous est nécessaire pour notre évolution. Pas besoin d'essayer de contrôler notre itinéraire – les leçons indispensables viendront d'elles-mêmes, notre boussole interne fonctionnera toujours. Notre travail est simplement d'observer, d'être dans l'instant et de se réjouir du voyage. Oh, et juste un dernier rappel...vous n'avez pas besoin d'essayer de faire ces choses. Elles se produisent déjà. Il y a juste à y prêter attention.


Source de l'article

Traduit par Hélios

04 janvier 2014

Télépathie et autres phénomènes vus par Rupert Sheldrake


Ce n'est qu'après avoir lu l'idée des "champs morphiques" de Sheldrake que j'ai compris comment un banc de poissons ou des oiseaux en vol étaient capables d'exécuter tous ensemble un déplacement instantané...Ici il aborde entre autres la télépathie, tant chez les animaux que chez les humains. Capacité innée et précieuse qui peut nous aider à nous relier et communiquer.

Expansion de l'esprit : champs psychiques dans et hors de notre cerveau




Par Rupert Sheldrake
27 décembre 2013

Nous avons été éduqués à croire que le mental réside dans notre tête, que l'activité mentale n'est rien d'autre qu'une activité cérébrale. Je suggère à la place que notre esprit s'étend loin au-delà de notre cerveau ; il s'étire par des champs psychiques qui nous relient à notre environnement et les uns avec les autres.

Les champs psychiques prennent racine dans le cerveau, exactement comme les champs magnétiques autour d'aimants ont leur origine dans les aimants eux-mêmes, ou comme les champs de transmission autour des téléphones mobiles proviennent des téléphones et de leurs activités électriques internes. De même que les champs magnétiques s'expansent autour des aimants et des champs électromagnétiques autour des téléphones mobiles, de même les champs psychiques s'étendent autour du cerveau.

Les champs psychiques aident à expliquer la télépathie, le sentiment d'être observé et autres capacités répandues mais inexpliquées. Par-dessus tout, les champs psychiques sous-tendent la perception normale. Ils jouent une part essentielle dans la vision.

02 janvier 2014

Allégorie de la Caverne de Platon et temps actuels

Les philosophes de l'antiquité ont décrit il y a plus de 2000 ans une situation qui perdure toujours, car l'homme est toujours prisonnier de ses croyances et de la peur. Il est toujours ligoté dans sa caverne intérieure, en compagnie de ses semblables, n'ayant pas pris conscience de ses pouvoirs. 

Merci à Brigitte pour le lien de cet article.


"La république" de Platon décrit parfaitement la société d'aujourd'hui



Par Julian Websdale

2 septembre 2013


La République (en grec Πολιτεία, Politeia) est un dialogue socratique, écrit par Platon aux environs de 380 avant notre ère, qui discute de la définition de la justice, de l'ordre et des caractéristiques d'un état-cité juste et de l'homme vertueux. C'est l’œuvre la plus connue de Platon et elle s'est révélée être l'un des ouvrages de philosophie et de théorie politique le plus influent au plan intellectuel et historique. Dans ce livre, Socrate en compagnie de divers athéniens et étrangers débattent de la signification de la justice et examinent si oui ou non l'homme honnête est plus heureux que l'homme malhonnête en envisageant oralement la création d'une série de cités différentes, s'achevant par une cité (Kallipolis) gouvernée par des rois-philosophes ; et en examinant la nature des régimes qui existent. Les participants discutent aussi de la théorie des formes, de l'immortalité de l'âme et du rôle du philosophe et du poète dans la société.


Dans La République, Platon décrit quatre types de gouvernement – la monarchie, l'oligarchie, la tyrannie et la démocratie. L'allégorie de la Caverne discute de la mentalité humaine et du monde politique, de notre façon de penser et d'être. On trouve quatre types de gens dans la caverne, bien que nulle part dans le texte les personnages ne soient clairement dénombrés. Il y a dans la caverne des ravisseurs et des prisonniers. Les prisonniers de la caverne sont sous contrôle et ne connaissent rien d'autre que la vie de la caverne, encore pire, ils ne connaissent qu'une seule paroi de la caverne. Les ravisseurs se servent d'un feu pour projeter des ombres sur la paroi devant laquelle se trouvent les prisonniers pour que la réalité fabriquée les garde captifs et les distrait. Parmi les prisonniers, certains sont enchaînés et d'autres sont libres de leurs mouvements. Les enchaînés sont maintenus en place et ne peuvent regarder que droit devant eux, ils sont ainsi convaincus de la réalité et de l'importance des ombres. Les non-enchaînés sont si subjugués par les images et convaincus de la réalité et de l'importance des ombres qu'ils n'ont pas besoin de chaînes. Ce sont les ombres qui les retiennent comme un éléphant qu'on retient par une simple ficelle. Les enchaînés et les non-enchaînés ne prêtent pas d'intérêt à leur existence actuelle en tant que prisonniers de la caverne. Ils ne sont pas conscients, pas plus d'eux-mêmes que de leur environnement, ni de leurs ravisseurs, ils ne sont conscients et concernés que par les ombres.


Les ravisseurs gardent les prisonniers grâce aux ombres, en tant que distractions. Il y a les prisonniers enchaînés, les prisonniers libres et les ravisseurs qui s'en occupent. Le quatrième personnage de l'allégorie, la quatrième partie qui se distingue de l'ensemble, est représentée par un prisonnier affranchi. Le prisonnier affranchi, après avoir passé sa vie entière dans la caverne, se retrouve en surface et il est d'abord ébloui par la lumière du soleil puis commence à voir. Il ne voit d'abord que des ombres, c'est ce qu'il avait l'habitude de voir, il voit ensuite des reflets, puis les objets qui chassent l'ombre et enfin la totalité de son environnement, lui-même, les autres, les étoiles et le soleil. Le prisonnier libéré apprend à connaître le soleil et tout ce qui dépend de lui. Il étudie les principes de base de la réalité et le fait que le soleil est la réelle lumière, que le feu des ravisseurs ne l'est pas. Le prisonnier affranchi apprend les conditions basiques de la réalité et des choses représentées par les ombres des ravisseurs. Il devient conscient et en déduit sa place dans le monde. Il réalise qu'il a été trompé toute sa vie et que tous ceux qu'il a toujours connus dans la caverne sont emprisonnés et ont aussi été trompés. Et il a le devoir d'y retourner.


Après réflexion, le prisonnier libéré revient et tente d'informer les captifs de leur situation pour les en libérer. Les captifs enchaînés et non enchaînés se moquent du prisonnier libéré car il n'arrive plus à voir dans la sombre caverne, ses yeux s'étant accoutumés à la lumière du jour. Finalement ils veulent éliminer le prisonnier libéré parce qu'il leur révèle leur malheureuse situation, bouleverse leur status quo, bien qu'il soit la cause de leur captivité. Les ravisseurs contrôleurs cherchent bien sûr à l'éliminer, lui ou quiconque remet en question et révéle le système de la caverne tel qu'il est. Les trois types de personnages qui sont forcés d'éliminer le quatrième, le prisonnier libéré, celui qui cherche à libérer les captifs et à leur montrer la vraie lumière en s'opposant au contrôle de la caverne, reflètent la manière dont les institutions de contrôle fonctionnent.


Les symboles du monde politique actuel sont assez faciles à reconnaître et le pouvoir du prisonnier libéré ou du rebelle honnête est reconnu dans le monde. L'une des plus importantes interprétations de l'Allégorie de la Caverne concerne l'individu au sein de la caverne – une caverne que les gens bâtissent autour d'eux. Les ombres représentent une indication mensongère qui semble réelle – c'est la peur. Le monde extérieur se sert souvent de feux et d'ombres pour engendrer la peur, mais la peur qu'on se crée tout seul fonctionne aussi. Une majorité de gens se rejoue le scénario des ombres pour maintenir en eux un status quo et ne pas avoir à affronter les réalités intérieures et extérieures. Ils possèdent leur propre cavernes personnelles où ils sont contrôlés par des indications mensongères qui semblent réelles. Le prisonnier libéré et le rebelle vertueux ont du pouvoir dans le monde et ils peuvent nous faire sortir de nos cavernes vers la lumière. Les ombres sont très symboliques d'une réalité consensuelle, programmée et renforcée en permanence par les médias dominants, que la plupart des gens pensent crédibles. En suivant son intuition, on se comporte d'une manière impossible à comprendre par les esprits conditionnés et emprisonnés de notre entourage. Ils doivent trouver une justification à nos paroles et à notre comportement en déclarant que nous sommes "fous", "dangereux" ou "délirants", et peuvent nous traiter avec mépris. Nous sommes en fait réellement différents en envisageant la réalité d'un autre point d'observation. Faisons ce que notre cœur nous dit intuitivement, car c'est la Conscience qui s'exprime – la Voix Silencieuse. Suivons-là et partons à l'aventure.


Julian Websdale est un chercheur indépendant, spécialiste du domaine de la science ésotérique et de la métaphysique.

Traduit par Hélios

10 décembre 2013

La voix intérieure

Un bel exemple de la découverte de cette petite voix grâce à l'histoire de Carly. Grand merci à Brigitte pour le lien.



Une adolescente emmurée dans le corps d'une autiste découvre sa petite voix intérieure




6 août 2009

Par Alan B. Goldberg et Lauren Putrino

Son doigt fait du surplace au-dessus du clavier, parfois pendant des heures, avant de commencer à taper avec beaucoup d'application :

"Vous ne savez pas à quoi ressemble ce que je suis, quand il est impossible de s'asseoir tranquillement parce que les jambes semblent en feu ou avoir la sensation qu'une centaine de fourmis vous rampent sur les bras".

Quelque chose d'extraordinaire est arrivé à Carly Fleishmann, 14 ans, atteinte d'un autisme grave, taxée un jour de déficiente mentale irrécupérable parce qu'elle était incapable de parler.



"C'est difficile d'être autiste parce que personne ne me comprend. On me regarde et on suppose que je suis stupide parce que je n'arrive pas à parler".


08 décembre 2013

L'esprit au-dessus de tout



Dans les commentaires sur "La photo du jour", Brigitte a fourni un lien (ICI) sur l'utilisation des micro-ondes dans le contrôle des populations. Après ma réaction d'effroi sur ce que cela impliquait, Brigitte a ajouté :

"Hélios : apprendre à PLIER LEURS ONDES, jusqu'au dernier moment. Ne pas renoncer un seul instant. Ne pas être effrayé. C'est ce qu'ils attendent, être effrayé c'est nous rendre PRÉDICTIBLES exactement comme ils veulent. Exactement ce dont ils ont besoin pour pouvoir nous éliminer.

Veux-tu que je t'envoie en contrepoids une traduction intéressante, qui montre notre pouvoir en plus avec des images bien claires ?
Ce n'est pas de la Connaissance qu'on meurt, c'est de l'ignorance."

Ayant acquiescé à sa proposition, j'ai traduit l'article en question. Je tiens à préciser que son auteur présente des démonstrations extrêmes et qu'il ne faut pas en déduire qu'on ne peut forger sa résistance aux forces de l'ombre que grâce à ce genre d'expériences.

Mais nous sommes bien équipés des facultés nécessaires, ainsi que le dit Brigitte :


"Si les facultés des Humains sont utilisées en négatif par des manipulateurs, c'est parce qu'elles font partie de notre équipement de base. Mais on nous a fait oublier que nous avions le pouvoir de les manifester dans le sens positif, et surtout de les manifester de notre propre initiative. Dans le sens qui nous bénéficie à notre vie et à notre espèce. Je raccorde ce fait aux "personnalités multiples", non celles fabriquées sous la torture officielle MK Ultra ou autre torture non officielle, mais celles qui peuvent simplement être les différents niveaux d'où nous avons la capacité de nous placer pour percevoir et décrypter le monde, comme autant de points de vue différents le long de la rampe d'une caméra panoramique."

Voilà l'article qui, je le répète, donne des exemples extrêmes.

L'esprit au-dessus de tout


Par Jeff Wells, 21 juin 2006


Il se peut que j'ai lu trop de livres humoristiques ou trop de livres qui devraient être humoristiques. Ou peut-être beaucoup de littérature non romanesque qui décrit un monde que la plupart des gens supposent fantastique. Mais je réfléchissais dernièrement au fait que savoir ne peut suffire pour identifier l'étrangeté et la dangerosité de ce que nous vivons actuellement et la malignité des dirigeants de cette époque. Sinon nous nous dirigeons de nouveau vers la période du "D'abord ils sont venus pour les communistes"*. Peut-être même avec en plus l'insulte qu'ils ne s'ennuieraient même pas à venir pour nous, car tant que nous ne progressons pas au-delà de l'analyse et du diagnostic, notre monde virtuel se conforme au leur et nous restons des colosses aux pieds d'argile. 

04 décembre 2013

VOUS AVEZ DIT IMPOSSIBLE ?...


VOUS AVEZ DIT IMPOSSIBLE ?......


par Jack Williams 

26 novembre 2013

Dans un univers apparemment infini aux possibilités illimitées, tout doit être possible.

L'humanité est cependant restée enfermée dans une boîte artificielle aux possibilités limitées appelée Matrice.

Beaucoup d'âmes bien intentionnées ne font leurs recherches que dans les limites artificielles de la boîte matricielle, considérant tout ce qui se trouve à l'extérieur comme impossible.

Je pense que ces chercheurs ont été programmés depuis longtemps par la Matrice elle-même, afin d'écarter toute idée qui semble venir de l’extérieur. La matrice continuera de cette manière à supprimer l'humanité, sans se soucier des chercheurs conspirationnistes, comme cela se passe depuis d'innombrables siècles.

Les recherches conspirationnistes ont cependant été longtemps entravées par l'ampleur du contrôle de la matrice sur la vie humaine." "Comment cela a-t-il été possible ?" se demandent-ils.

La meilleure explication à cela, selon moi, est que "La Matrice y a beaucoup contribué". Cet article traite de la nature de cette aide, même si certains pensent qu'elle est impossible.

07 novembre 2013

Libre-arbitre/karma et incinération

Après l'article du BBB concernant le karma, voici ce qu'en dit Joël Labruyère. Il donne aussi son point de vue sur l'incinération du corps. (extrait de la revue Undercover n° 19)


LIBRE-ARBITRE ET KARMA

Question : « Depuis longtemps je réfléchis sur le libre arbitre. Certains auteurs disent que c’est le grand privilège des terriens d’avoir un libre-arbitre et d’autres que nous n’en avons pas, étant tributaires de notre karma, et autres raisons dont je n’ai plus souvenance.



Quand je regarde autour de moi, je pense que nous allons là l’on veut nous faire aller. Qui ? Pourquoi ? Je n’en sais rien. Le chemin détourné que nous ne devions ou ne voulions pas prendre et que nous prenons quand même, n’est pas de notre volonté (mais le destin ?). Dans ce cas la vie n’a aucun sens. Nos faits, gestes et pensées ne dépendent pas de nous. Nous ne sommes responsables de rien.



On dit que les pensées sont créatrices. Si elles l’étaient vraiment, il y aurait le chaos sur terre. Ce que l’on souhaite très fort, se réalise. C’est oublier que nous sommes enchevêtrés les uns dans les autres, ce qui est bien pour moi ne les sera pas pour autrui, nous sommes liés. Nous avançons en pensant être libre. Je ne le crois pas.



J’aimerais aussi poser une autre question. Que penser de l’incinération des corps ? Est-il mieux de se faire enterrer ; qu’est-ce que l’âme ou l’esprit ont à craindre ? »

On peut essayer de clarifier le problème du libre-arbitre, sachant que les philosophes s’y sont cassés les dents.

Karma est un mot sanskrit qui signifie « faire ». Les romains utilisaient le mot fatum que l’on traduit par « destin ». Donc, fatum et karma c’est l’acte accompli.. Cela recouvre tous les actes de la destinée. Une fois l’acte commis, le karma se met en action de manière irréversible, ce qui implique des effets auxquels l’auteur ne pourra plus se soustraire. C’est pourquoi on assimile les effets du karma - les actes dont on est la cause - à la justice immanente.

Il serait déraisonnable de s’opposer à la Justice Universelle ou de considérer ses décrets injustes. Il faut donc faire face aux conséquences de nos actes car la leçon que le karma nous enseigne n’a qu’un but : nous remettre sur la voie de l’harmonie avec l’univers. Notre destin nous place dans des circonstances idéales pour nous apprendre à nous diriger vers la vérité.

Tout ce que nous avons fait (fatum/karma), non seulement depuis notre naissance, mais également depuis l’origine du monde, s’inscrit dans une région de notre âme. 

16 septembre 2013

Troubles de la vision et cécité spirituelle

Ou une manière de démontrer que les yeux sont bien les fenêtres de l'âme. Leurs vitres de plus en plus obscurcies par la perte de contact avec notre âme et la fatigue visuelle provoquée par la civilisation technologique expliqueraient-elles le port de plus en plus répandu des lunettes ?



Restaurer sa vision supérieure* : comment l'âme unifie les sens pour former une vision saine




* Vision supérieure : en anglais, "I-sight", jeu de mots phonétique entre eyesight (la vision oculaire) et highsight (vision supérieure, spirituelle). Merci à Eyael pour son aide.



1er mai 2009

Par Doug Marsh


Une bonne partie de la médecine ne s'occupe strictement que du corps, tout en niant – ou du moins en reléguant largement à l'arrière-plan – l'âme. Ce point de vue est particulièrement répandu dans le traitement conventionnel des problèmes de vision où la vue fonctionnerait comme un appareil photo qui crée une image plus ou moins nette. Ce genre d'approche unilatérale entraîne une notion bancale de la réalité. Le port de lunettes est si courant dans notre culture qu'on en est venu à les considérer comme une extension de l'anatomie humaine. Les gens qui voient clairement avec leurs propres yeux deviennent une denrée de plus en plus rare.

Ces dernières années, la recherche d'une nouvelle approche dans le traitement de la vision a entraîné un bond technologique avec l'arrivée de la chirurgie de réfraction oculaire, connue aussi comme chirurgie laser, procédure devenue populaire. Cette technique ramène d'une certaine façon à la conception de départ de mère Nature, permettant sans problème et avec une apparence naturelle 20/20 de vision (ou un chiffre très proche). Selon les professionnels, cette issue n'implique qu'un risque minime et procure un fort taux de satisfaction au patient. Malgré tout, les cas de plus en plus de patients avec des suites négatives – qui vont de symptômes chroniques préoccupants à des complications invalidantes et même une vision qui se dégrade – occupent le devant de la scène dans les médias et sur internet. Quelques cas se sont tragiquement terminés par un suicide. Le tollé a poussé la FDA (Federal Drug Administration) à auditionner publiquement l'année dernière des déclarations de patients. Le jury de la FDA a répété que la chirurgie laser, comme toute chirurgie, possède ses risques mais présente des antécédents excellents dans l'ensemble. Néanmoins, par mesure de précaution, il a recommandé aux professionnels d'améliorer les méthodes de dépistage et de faire davantage d'examens post-opératoires. (Chose intéressante, la femme médecin qui présidait le jury de la FDA porte des lunettes. Bien qu'elle réalise régulièrement des chirurgies au laser, elle choisit de ne pas subir elle-même la procédure, donnant comme raison qu'elle préfère éviter le moindre risque.)


12 septembre 2013

La Loi de l'Attraction est la version new-âge de la surveillance policière

Une petite remise des pendules à l'heure par Jon Rappoport.



La Loi de l'Attraction est la version New-Âge de la surveillance policière


8 septembre 2013 par Jon Rappoport

La prétendue loi de l'attraction : les semblables s'attirent.

Si vous pensez à des résultats positifs, c'est ce que vous obtenez. Si vous pensez à des résultats négatifs, ce sont ceux-là que vous aurez.

Pensées positives = des choses positives vous arrivent. Pensées négatives = des choses négatives vous arrivent.

Quelques prophètes du New-Âge vont même jusqu'à dire que : nous entrons dans une ère toute nouvelle, dans laquelle tout ce que vous pensez va se manifester instantanément dans le monde, les pensées négatives sont dangereuses ; seuls ceux qui se sont purifiés au point de penser exclusivement en positif accéderont au paradis. Les autres resteront derrière à souffrir.

Tout d'abord, faire la police de vos pensées est comme essayer d'attraper chaque goutte de pluie d'un orage. C'est carrément impossible. Donc la tâche démentielle de purifier ses pensées est depuis le début mission impossible.

Plus important, la manifestation de résultats et de réalités dans le monde ne consiste pas à "avoir de bonnes pensées". Ni à essayer d'éviter les "mauvaises pensées".

Les pensées sont des pensées. Elles arrivent sous toutes les formes et dimensions. Vous pouvez programmer un robot pour qu'il ne pense qu'en "bonnes pensées", mais l'humain est tout à fait différent.

La loi de l'attraction est une formulation PASSIVE.

Sur les 2456 trilliards de pensées que vous pouvez avoir ou expérimenter, les seules qui comptent sont celles que vous formulez et choisissez vous-même pour mener vers une ACTION. Les autres n'ont aucune importance. Elles sont hors de propos. Elles ne produisent rien.

Mais quand les gens se cramponnent à la loi de l'attraction comme à un radeau de sauvetage, ils mettent en jeu un état de surveillance policière dans leur esprit. Qui est comme une NSA (National State Agency) de leur activité mentale.

Et comme la NSA, leur effort d'espionnage global cible une activité vide de sens.

La conscience est libre. Jouer au policier avec elle est de l'auto-sabotage.

"Je suis un flic qui fait sa ronde. Mon territoire est mon propre esprit. Je m'assure que seuls les gentils survivent. J'aplatis les méchants". On n'est pas loin d'un MK ULTRA que l'on s'auto-infligerait. Et cela ne coûte pas un sou au gouvernement. Les gens le font d'eux-mêmes.

Sur l'autre versant, une vie créatrice est une entreprise permanente, intense, palpitante de l'intellect, du corps, de l'âme et de l'imagination. Il n'y a pas de recette. Il n'y a pas de système pré-défini.

Comparer ses effets de manifestation dans le monde à la loi de l'attraction est comme comparer l'ardeur du soleil avec une ampoule de 10 watts.

La loi d'attraction, au départ, c'est prêter attention à une minuscule forêt d'énergies crépitantes. C'est essayer de négocier entre les bonnes et les mauvaises petites crépitations – aucune d'elles n'étant réellement bonne ou mauvaise ou importante.

La première action de la conscience est la CRÉATION. Par cet effort, si toutes les crépitations jouent un quelconque rôle, c'est d'être transmuté en un pur combustible pour le feu.



Traduction par le BBB.

11 septembre 2013

Joël Labruyère : l'autorité et la liberté

Suite aux très nombreux commentaires sur le précédent article sur Joël Labruyère, je réitère avec un autre article de lui trouvé sur le blog de Bouddhanar. Bonne lecture et bon débat !


L'autorité et la liberté
L’autorité est l’agent le plus destructeur sur cette planète. L’autorité est destructrice. L’autorité politique, scientifique, religieuse, économique, etc. L'autorité politique est destructrice car elle oriente les choix funestes des masses dont elle stimule les instincts. La masse, dont nous faisons partie, est soumise aveuglément aux autorités. Elle y trouve la sécurité. Nous acceptons d'être coiffés par des autorités parce cela nous déresponsabilise. Imaginez un instant que vous êtes entièrement responsable individuellement de tout ce qui arrive. Cela devrait vous faire bondir hors de votre passivité car vous disposeriez d'une énorme énergie, d'une volonté neuve et d'une grande vivacité. Mais puisqu'il y a des docteurs, des savants et des sauveurs, à quoi bon se fatiguer ?

Les autorités terrestres ne sont pas reliées à la sagesse universelle, mais elles sont mues par l’instinct de conservation de leurs privilèges et de leurs statuts - par cynisme ou par ignorance. Les autorités contrôlent la conscience des masses, lesquelles en retour, font pression sur les autorités pour qu’elles donnent satisfaction à leurs instincts basiques – du pain et des jeux. La politique mondiale est fondée sur ce mécanisme depuis le début de la période historique. Les autorités accompagnent l’instinct des masses qui est uniquement tourné vers la sécurité matérielle à court terme. La politique est donc assez simple : il suffit de chevaucher le dragon des masses humaines en comblant son désir de sécurité et de distraction.

Dans une civilisation matérialiste, la connivence entre l’autorité et la masse devient particulièrement destructrice car il n’y a pas de borne à la double avidité en présence. La prise en compte de la nature et des règnes vivants n'a pas sa place. L’élite veut des privilèges et plus de pouvoir, et la masse ne désire que la sécurité physique agrémentée d’espérance en des jours meilleurs. L’élite dispense alors généreusement des promesses de verts pâturages, tandis que le troupeau qui se sent bien gardé, ronronne de satisfaction.
Il y a un consensus qui interdit aux deux forces de se refréner mutuellement puisqu’il n’y a plus d’élément équilibrant quand l’illusion du progrès physique est la seule norme. 

Pour lire la suite, allez ICI.


J'ajoute une photo qu'Eyael a traduit (C'est Jack Nicholson):



06 septembre 2013

La question de la réincarnation (2)


Comprendre ce que veut dire se réincarner


Depuis sa réintroduction dans la conscience occidentale, la réincarnation a pourtant subi une transformation. Ce n'est plus la roue des "cycles de vie" sans fin enseignée par les hindous et les bouddhistes, mais une "école d'éducation évoluée" conçue pour nous amener à de toujours plus grands niveaux d'éveil spirituel. C'est pourquoi quand un hindou ou un bouddhiste et leurs homologues réincarnationnistes occidentaux parlent du sujet, ils semblent parler deux langages différents. C'est d'une certaine façon là que s'installe la confusion.

Pour l'hindou, l'âme est fondamentalement coincée dans un cycle éternel de renaissances qui ne peut jamais être rompu en raison du besoin continuel d'équilibrer son karma. En effet, avec toute incarnation charnelle, la personnalité humaine – sous-produit de l'âme sous-jacente qui lui a donné naissance – accumule une dose de mauvais karma qui doit être éliminé pour restaurer son équilibre. Une partie de ce karma peut être éliminé dans la vie sous forme de bonnes actions, mais c'est rarement suffisant pour éliminer la dette entière, dont on tient compte dans la vie suivante avec l'âme qui accepte une incarnation qui peut être plus difficile et permet donc à la dette karmique d'être éliminée.

En de rares occasions, la vie peut être si exemplaire que la personne peut naître dans une situation plus évoluée (ou dans une caste différente dans le parler hindou) mais la règle veut que le mauvais karma a tendance à peser plus lourd que le bon karma et, en s'accumulant constamment au fil des vies, il s'ajoute à la dette croissante qui reste à équilibrer et ainsi perpétue le cycle des renaissances. (Bien sûr, si quelqu'un accumule trop de mauvais karma, il peut ne pas renaître en tant que personne, mais peut revenir sous la forme d'un animal ou même dans certains enseignements, en tant qu'objet inanimé tel qu'une pierre. Cette croyance s'appelle "transmigration de l'âme" et est aussi un élément majeur des enseignements de l'hindouisme).


05 septembre 2013

La question de la réincarnation (1)


Voici la première partie, la suite sera publiée demain.



Une âme, plusieurs corps : la question de la réincarnation


Par J. Allan Danelek (25 décembre 2010)

Que se passe-t-il quand nous mourons ? C'est une question que tout le monde finit par se poser à un moment ou un autre de la vie. Elle transcende les frontières raciales, sociales, politiques, économiques et sexuelles, en en faisant une question commune à tous les êtres humains, que cela nous plaise ou non.

Pourtant depuis les centaines de milliers d'années que les premiers hommes et les premières femmes réfléchissent à leur condition de mortel, la réponse nous échappe toujours. Qu'arrive-t-il quand nous mourons ? Que deviennent notre âme, notre esprit, notre personnalité – notre essence profonde ? À ce sujet, possédons-nous même ce qu'on appelle une âme, ou est-ce une illusion que nous avons créée pour nous donner un sens de permanence et l'espoir d'une immortalité ?

Le rationaliste répond à cette interrogation en prétendant qu'en n'étant rien de plus qu'une collection de cellules et que nos cerveaux ne sont que de simples organes enfermés au cœur d'un squelette, rien ne peut se produire quand nous mourons. L'essentiel, la personnalité, l'esprit – l'âme – ou quel que soit le nom que nous souhaitons donner à la conscience, cessent d'exister, ne donnant à notre passage sur cette planète pas d'autre signification que celle que nous choisissons de lui donner pendant notre bref séjour ici. C'est bien sûr la position d'un athée, ce qui rend l'athéisme, à mon avis, si confortable. Il ne demande rien parce qu'il n'offre rien, ce qui me semble un échange équitable.

Pour la plupart des gens, cependant, cette réponse est insatisfaisante. Elle suggère que nous sommes un peu plus qu'un grand accident cosmique et que par conséquent notre vie n'a pas de finalité, nous obligeant à contempler une existence sans signification dans un univers qui, malgré toute sa beauté et sa splendeur, n'a pas plus d'importance ou de pérennité ultime – qu'une fleur s'épanouissant brièvement au printemps pour juste se faner et mourir après quelques courtes journées de vie.