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23 novembre 2017

La mort de Jules Bonnot, un hoax à la française ...

Jules Bonnot, vous savez, celui de la bande à Bonnot, les premiers à utiliser des automobiles pour commettre leurs méfaits ...

Nous partons comme presque toujours de la fiche Wikipédia et jetons un coup d'oeil aux photos de Jules Bonnot proposées sur la page. nous comparerons ce que nous voyons avec les informations données par le Figaro du 29 avril 1912 , le lendemain de la mort de l'anarchiste, ou supposé tel.
La toute première à  avoir attiré mon attention est celle du cadavre  de Bonnot :




Oh, le joli petit trou bien rond sous le sein gauche ! Voilà une balle d'un  calibre d'au moins 16 mm qui perfore une poitrine sans déchirer le moindre muscle ou parcelle de peau, et sans provoquer de saignement ? Tout en laissant une trace bien trop noire, bien plus en tout cas que la déchirure au bras droit ?
L'éclairage est assez curieux également : clairement une  source à la verticale du corps. Mais alors pourquoi la partie droite du visage n'est elle pas aussi bien éclairée que l'épaule droite ? Pourquoi les ombres des épaules, qui ne devraient pas être sous une telle lumière sont elles si prononcées aux épaules et si peu aux clavicules ? Idem entre la poitrine et le bras gauche par rapport au côté opposé ?

le Figaro nous apprend que Bonnot reçut suite à des tirs à balles à bout portant onze blessures dont trois au visage.  Ces onze blessures ont ici miraculeusement disparu.

Si nous comparons ce visage au portait de Bonnot reporté sur sa fiche de police, nous obtenons ceci :



Agrandissez un peu l'image et observez que :
l'implantation des cheveux ne colle pas : le cadavre n'a pas cette avancée au milieu du crâne, et le Figaro nous dit que Bonnot, selon les témoins, avait les cheveux frisés en crinière, on le surnommait " le petit frisé".
ses sourcils sont plus épais,
ses paupières inférieures ne  présentent pas ce petit rebond qu'on voit chez Bonnot,
la forme du lobe de son oreille droite est différente, plus charnue et les deux oreilles sont moins décollées,
il n' a pas le grain de beauté sur la joue droite,
l'arête du nez est plus fine, la base présente un petit repli vers la bouche absent chez Bonnot et les narines sont plus fines,
le creux de la moustache est imberbe, rempli chez Bonnot,
le menton est plus prononcé que celui de Bonnot, parfaitement plat et davantage prognathe.

Bon ben voilà, les indicateurs de falsifications habituels sont là, poursuivons ...

27 octobre 2017

Filiation d'Eugène Delacroix

Nous connaissons tous le nom du peintre Eugène Delacroix.

Probablement parce que nous avons tous eu entre les mains son portrait. C'était ça :




Mais la plupart d'entre nous est incapable de citer une de ses oeuvres, ou bien l'époque de sa vie.


Allez un bref rappel : né en 1798, mort en 1863 à Paris. Considéré comme le père du romantisme en peinture, il est le principal commanditaire de l'état dès ses quarante ans.

Ses oeuvres les plus connnues :

la mort de Sardanapale :




et :  femmes d'Alger dans leur appartement :




et bien sûr la Liberté conduisant le peuple, figurant sur le billet de cent francs ci dessus.

20 septembre 2017

Rois de France, croisades et Templiers selon Miles Mathis (3ème partie)

Partie 1 ICI
Partie 2 ICI

(...)


Mais revenons à la cinquième croisade. Il y a autre chose qui n'a ni queue ni tête. Quand les croisés assiégèrent Damiette, au nord-est de l’Égypte, on nous dit qu'ils ont pris la célèbre tour à l'extérieur de la cité, mais qu'ils n'ont pu prendre la ville elle-même. Malgré cela, le sultan Al-Kamil offrit d'échanger Jérusalem contre Damiette. Vachement généreux de sa part, sachant que les croisés n'avaient même pas pris Damiette. Néanmoins, ces croisés refusèrent. Comment pouvaient-ils refuser quand le point central de la croisade était de prendre Jérusalem ? On la leur offrait sur un plateau en échange de quelque chose qu'ils n'avaient même pas (et qu'ils n'auraient peut-être pu garder), alors sur quelles bases pouvaient-ils refuser ? Leur chef Pélage aurait dû être excommunié et ensuite écartelé par ses propres troupes. On nous dit à la place que ces troupes ont suivi Pélage dans une attaque contre Le Caire. À nouveau en plein été ! Personne apparemment dans l'armée croisée n'a réalisé que le Nil était en crue l'été et ils furent piégés et annihilés. De nouveau, non crédible. Toute personne de l'ancien monde âgée de plus de 10 ans savait que le Nil allait de nouveau déborder en été. Même les idiots du village d'Islande et de Mongolie le savaient.


OK, alors intéressons-nous aux Chevaliers du Temple. Le premier indice que nous avons sur Wiki est le suivant :
Des membres non-combattants de l'ordre organisèrent une large infrastructure économique à travers la chrétienté, développant des techniques financières innovantes qui constituèrent une première ébauche de banque…
Hum… Banque, dites-vous ? Qui d'autre connaissons-nous qui étaient banquiers ?

Ils admettent aussi que les Templiers étaient en lien étroit avec les croisades. Je viens de vous montrer que les croisades étaient un ancien projet juif, démarré par les empereurs byzantins de la maison de Komnène. Nous devrions donc nous demander si les Templiers faisaient partie de ce projet. Vous me direz que les Templiers furent dissous sur l'instigation de Philippe IV [Le Bel] de France et du pape Clément V travaillant de concert, mais nous devrions mettre un autre point d'interrogation pour cette histoire et y revenir. Comme les hommes de Philippe avaient kidnappé le précédent pape Boniface quelques années plus tôt, il n'y a aucune raison sensée pour que le nouveau pape Clément accorde quelque faveur à Philippe.

Avant de commencer, souvenez-vous que les Templiers étaient en fait nommés "Pauvres soldat-chevaliers du Christ et du Temple de Salomon". Le mot Templier vient du nom du temple de Salomon. Ne trouvez-vous pas curieux de les voir faire ouvertement référence au temple de Salomon ? Les chrétiens seraient-ils davantage enclins, ou … disons… que les Juifs à le faire ? Le temple était l'endroit abritant l'Arche d'Alliance et l'Arche contenait les tables originales des Dix Commandements et le bâton d'Aaron. La plupart des chrétiens se fichaient complètement du bâton d'Aaron. Il est curieux aussi que le roi de Jérusalem ait fait installer son Templum Domini [le "temple du Seigneur"] sur le Dôme du Rocher où existait un temple juif. Notez que le roi ne le nommait pas temple du Christ ou temple de Jésus. Juste Templum Domini, et 'Domini' pouvait désigner n'importe quel seigneur – chrétien, juif ou autre.

18 septembre 2017

Rois de France, croisades et Templiers selon Miles Mathis (2ème partie)

La première partie est ICI.


(...)


Mais revenons à Guillaume le Conquérant, le petit-fils de Judith de Bretagne :


Il y a de quoi rigoler quand on voit qu'ils publient toujours ça comme Guillaume le Conquérant. Ils n'ont pas peur de montrer son air juif, car ils n'ont aucun respect pour votre intelligence. Je suis simplement surpris qu'ils ne publient pas de portraits de lui avec une kippa.

Mais suivons une autre lignée. La mère de Marie de Montferrat se nommait Isabelle Ière de Jérusalem. Elle était la fille de Marie Comnène, elle-même fille de Marie Taronitissa [ou Taronitès], "descendante des anciens rois d'Arménie". Tenez bon. L'Arménie avait été récupérée par l'empire byzantin, mais l'Arménie n'était pas en soi chrétienne. Ces anciens rois arméniens étaient donc turcs ou arabes (ou juifs) et notre première idée – étant donnée la formulation – est qu'ils étaient du califat Omeyyade. C'est curieux, car selon l'histoire qu'on nous sert, la raison des croisades était de combattre les Arabes, non de faire alliance avec eux. Malgré tout, étant donnée l'ampleur de l'histoire que nous déroulons, mon idée est que Marie Taronitissa n'était pas du tout arménienne. Elle pouvait être originaire d'Arménie, mais il est plus probable qu'elle était juive, nous donnant une autre lignée d'infiltration. L'Arménie possédait une importante population juive, même du temps du califat, car l'histoire officielle admet que les califes toléraient très bien les Juifs à l'époque.

Notez aussi le nom Comnène. Nous l'avons déjà vu plus haut, orthographié avec un "K". Komnène. Les récits officiels se soucient-ils de relier ces deux noms ? Non, pour autant que je sache. Souvenez-vous, ils nous disaient que les Komnène de Byzance étaient grecs (ou Romains ou Aroumains ou Valaques). Maintenant ils nous disent que Comnène est arménien. Vous voyez pourquoi je pense qu'on nous mène comme d'habitude en bateau en nous parlant de tout sauf des Juifs.

16 septembre 2017

Rois de France, croisades et Templiers selon Miles Mathis (1ère partie)


Où nous retrouvons Miles Mathis "Le Hardi" qui nous fait l'honneur de s'intéresser encore une fois à l'histoire de France, qu'il réétudie à sa sauce comme vous vous en doutez. Apprêtez-vous à en apprendre de belles sur les rois de France, les Templiers et les croisades. Et aussi à vous immerger dans les  généalogies, qui comme le dit Miles en fin d'article sont "un puissant outil" pour dévoiler les mensonges de l'histoire officielle.

L'article original en anglais est un PDF de 25 pages, la publication se fera donc en trois parties (tous les deux jours). Mes annotations sont en bleu entre crochets comme d'habitude.


Philippe III le Hardi et les croisades




Par Miles Mathis le Hardi (23 août 2017)

Traduit par Hélios


Comme à l'accoutumée, ce n'est que mon opinion, fruit d'une recherche personnelle.


Nous avons vu lors de précédents articles que l'histoire dans son ensemble est une imposture, fabriquée ou révisée par les familles dirigeantes dans leur propre intérêt. Dans la plupart des cas, j'ai pu démontrer qu'en lieu et place d'une totale fiction, nous avons un palimpseste : une réécriture de l'histoire réelle, avec des éléments plus ou moins importants de l'histoire réelle dissimulés derrière la version actuelle. Ce qui permet, avec beaucoup de travail, de recréer la vraie histoire en dégageant les mensonges et ajouts ultérieurs. Un œil aguerri décèlera la vérité à travers les couches de tromperie. Souvenez-vous du conte 'La princesse et le petit pois'. Tout comme elle pouvait sentir le pois à travers plusieurs matelas, je peux repérer la vérité à travers la pile de mensonges.

Il faut reconnaître que plus on retourne dans le passé, plus cela devient ardu. On n'a que peu d'indices et donc moins de vérité à laquelle s'accrocher. Mais comme la formulation globale de tromperie est restée plus ou moins la même au fil des siècles, nous pouvons utiliser nos connaissances des supercheries récentes pour décoder les anciennes. Les pièces du puzzle sont moindres mais elles s'assemblent de la même manière générale. Les mêmes personnes racontent les mêmes mensonges de base, ce qui permet à l'enquêteur de reconstruire le sujet avec de moins en moins d'indices.

12 août 2017

guerre de 14/18 : dix contre vérités démystifiées.

En suite à un commentaire sur le blog relatif à la grippe espagnole de 1916/1917, j'ai eu envie de vous faire prendre connaissance de cette excellente vidéo qui remet les pendules à l'heure en ce qui concerne ce conflit.

Voici les 10 points abordés :

- La victoire de la Marne est un miracle,
- Les taxis de la Marne n'ont pas servi à grand chose,
- Les troupes coloniales françaises ont servi de chair à canon,
- Verdun n'est pas une bataille stratégiquement majeure,
- la bataille de la Somme est une affaire strictement britannique,
- les mutineries ont paralysé l'armée française toute l'année 1917,
- les stratèges français ont été surclassés par leurs homologues allemands,
- le char d'assaut moderne est une invention britannique,
- la victoire finale fut assurée par les troupes américaines,
- la France a favorisé l'émergence du Nazisme en étant trop sévère lors du Traité de Versailles.

La réponse à ces 10 questionnements  est la même : FAUX ...






02 janvier 2017

De la Bastille à l'égyptomanie, complément d'enquête

Un complément d'enquête effectué par Valuebreak, suite à l'article de Miles Mathis sur la Révolution Française. Qu'est devenu au fil des âges le site où se trouvait la Bastille ? 



De la Bastille à l’égyptomanie

Par Valuebreak
18 décembre 2016

Dans la deuxième partie de l'article sur la Révolution Française révisée par Miles Mathis, nous avons vu son opinion sur la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789.

Je vous propose de (re)découvrir ce qu’il est advenu d’icelle, entre cette date et le mois de juillet 1840, selon l’histoire officielle. J’en profiterai bien sûr pour soulever quelques bizarreries, impossibilités ou manipulations flagrantes (figurant en violet dans le texte).

Commençons par le démontage de la Bastille, en faisant au préalable un petit retour en arrière.

En 1782, un nommé Simon Henri Nicolas Linguet, au sortir d’un emprisonnement de 18 mois dans la forteresse, se réfugia en Angleterre, et écrivit dans son journal nommé Les Annales ses « Mémoires sur la Bastille » qu'il illustra au début de 1783 avec cette estampe qui anticipe la destruction de la Bastille tout en glorifiant Louis XVI.

Le « Soyez libre : Vivez » sous l'estampe est une citation de Voltaire dans sa tragédie Alzire, Voltaire dont la dépouille fut transférée au Panthéon le 11 juillet 1791. Ces mémoires sur la Bastille, un pamphlet contre le Roi, auront un succès considérable, ce qui suppose tout un réseau de distribution parfaitement au point. Les media mainstream de l’époque auront donc préparé pendant plusieurs années l’opinion à la future destruction d’un symbole royal.

19 décembre 2016

La Révolution Française vue par Miles Mathis (3/3)

Partie 1
Partie 2

(...)
Malheureusement (ou heureusement selon de quel côté on se trouve), les capitalistes sont allés trop loin et trop vite. C'est toujours le cas. Au début des années 1790 ils tentèrent de déraciner le christianisme en créant une semaine de 10 jours [le fameux calendrier républicain] pour que les gens ne sachent plus quand on était dimanche ou un jour saint. Des festivités civiles ont remplacé les fêtes religieuses. Un Culte de la Raison, à la fois athée et anthropocentrique, fut créé pour remplacer le christianisme. Cela répugna tellement au peuple que la manœuvre échoua massivement. Même si les gens "normaux" ne s'étaient pas beaucoup impliqués dans la Révolution – fabriquée du début à la fin – ils furent très impliqués dans la contre-Révolution. [Voyez la guerre de Vendée où les paysans se révoltèrent contre la Révolution. Ce soulèvement fut écrasé par un génocide à Paris contre le peuple de France. Cela ne s'est pas produit uniquement en Vendée, mais dans toute la France. Cela montre l'état d'esprit des capitalistes envers le petit peuple ou tiers état. Le même genre de chose se produisit un siècle plus tard en Russie quand une révolution "pour le peuple" contraignit le peuple sous la menace des armes.] Malgré les brutales répressions des capitalistes, cette contre-Révolution en faveur de l'Église fut si réussie qu'elle conduisit au rétablissement final de la monarchie. Ce fut la principale raison expliquant que la Révolution n'a pas "pris" immédiatement ou complètement, même si ce n'est pas ce qu'on vous apprend d'habitude.
Le calendrier républicain

Ce n'est pas ce qu'on m'a enseigné. Je ne sais pas ce qu'on enseigne en France, mais le peu qu'on nous enseigne dans les pays anglophones est résolument pro-révolutionnaire. Cela ne dépasse guère le Liberté Égalité Fraternité et l'habituel battage autour. Mais je pense que vous vous rendez compte qu'ils essaient toujours désespérément de vous vendre le Culte de la Raison et qu'ils échouent encore. Je suis scientifique et non chrétien, je trouve pourtant que le Culte de la Raison est répugnant et transparent. Je ne veux rien avoir affaire avec… mais pas parce que j'ai quoique ce soit contre la raison. Je suis entièrement pour la raison et la logique, ce qui est mon fil conducteur dans ces articles. Non, ce qui me dégoûte, ce sont ceux qui incitent à ce Culte de la Raison et la raison pour laquelle ils y incitent. Ils vous vendent un Culte de la Raison parce qu'ils se fichent complètement de votre édification ou de la Raison. Ils vous le vendent pour pouvoir mieux vous contrôler et presser le citron jusqu'à la dernière goutte. Pour ce faire il était nécessaire d'inverser toutes les anciennes vérités et les anciens faits, ce à quoi ils sont près d'arriver comme nous l'avons vu. Ils ont fait passer tous ces bâtards tels Voltaire, Montesquieu, Paine, Jefferson et des milliers d'autres comme de grands penseurs quand ils étaient tous en fait les pions des capitalistes. Pour être honnête, je n'ai jamais su quoi penser de Jefferson jusqu'à ce que le retrouve impliqué dans la Révolution Française. L'histoire américaine qu'on m'a enseignée à l'école était bien plus "expurgée" que cette histoire de Révolution Française que je lis maintenant, ou bien j'étais trop jeune pour comprendre. J'ai compris depuis.

17 décembre 2016

La Révolution Française vue par Miles Mathis (2/3)

La partie 1 est ICI.

(...)


Mais quittons La Fayette pour retourner à la convocation des États-Généraux en 1789. Le premier voyant rouge s'allume quand on nous apprend que "la suggestion de convoquer les États-Généraux provenait de l'Assemblée des Notables". Cela n'a aucun sens. Pourquoi ? Parce que les États-Généraux comprenait le tiers état ou gens du peuple. Il y avait trois états, vous le savez, le premier étant le clergé, et le second la noblesse. L'Assemblée des Notables se composait des deux premiers. Pourquoi donc suggérer d'introduire le tiers état dans l'affaire ? En fait, on se serait attendu à ce qu'ils fassent ce qui était en leur pouvoir pour résoudre le problème sans inclure le tiers état. Si vous appartenez aux deux premiers états, vous savez que la règle numéro un est de ne jamais, jamais ouvrir la porte au républicanisme. Et sommes-nous pourtant censés croire que les deux premiers états ont simplement envoyé une invitation au troisième pour qu'il vienne les aider à résoudre leurs problèmes financiers ? Que pensaient-ils qu'il se passerait : que les roturiers allaient arriver et seraient volontaires pour payer de nouveaux impôts ? Pensaient-ils que le tiers état allait venir avec des sacs remplis d'argent qu'ils verseraient directement au trésor public ?

Non, la seule raison d'inviter le tiers état à participer était de l'utiliser comme pion contre l'aristocratie et l'église. Comme ni le premier, ni le second état ne voulait les inviter, nous sommes obligés de supposer que quelqu'un d'autre les a invités. Je vous ai montré que ce quelqu'un d'autre était les financiers. Ces gars ont découvert des siècles plus tôt que le meilleur moyen de solidifier leur propre pouvoir était de créer un conflit interne. Et le meilleur moyen pour créer un conflit interne était d'inventer des problèmes monétaires apparemment insolubles et d'inciter chacun à culpabiliser tous les autres. Les financiers iraient se cacher dans l'ombre jusqu'à ce que le dernier homme tombe et prendraient ensuite le contrôle de l'épave.

15 décembre 2016

La Révolution Française vue par Miles Mathis (1/3)


Ici, Miles Mathis s'est attaqué à l'un des épisodes les plus connus de l'Histoire de France, qu'on commémore en fanfare depuis 227 ans. Je parle bien sûr de la Révolution Française d'où provient le joli cliché "Liberté-Égalité-Fraternité".

Si vous allez au bout des trois parties, vous aurez quelques surprises, en particulier à propos de Louis XVI. Mais je n'en dirai pas plus et vous laisse découvrir le décodage... façon Mathis, de ces tortueux événements.

(J'ai ajouté quelques photos ne figurant pas dans l'article original.)
 

La Révolution Française



Par Miles Mathis (1er mai 2016)

Traduit par Hélios (et révisé par Valuebreak)


Comme toutes les autres fois, c'est mon opinion personnelle, fruit d'une recherche privée.

Depuis la récente publication de mon copieux article sur Napoléon, nous savons quoi chercher ici : l'indication que la Révolution Française n'était pas une révolution républicaine, mais un coup d'état contre l'aristocratie et l'Église fomenté par des financiers, camouflé derrière des façades et des histoires républicaines.

Vous direz qu'en ma qualité de chercheur, je devrais commencer cette quête sans idées préconçues. Mais étant donné ce qu'on sait de l'Histoire depuis la Renaissance, ce ne serait pas "objectif", ce serait juste stupide. En l'absence de preuve on ne fait pas de supposition. Mais quand un tas de preuves s'accumule, on doit supposer que toute nouvelle question qui ressemble à une question déjà connue recevra le même type de réponse.

Comme à l'accoutumée, je partirai de Wikipédia, m'en servant pour indiquer comment on cherche à nous égarer. Nous ferons ensuite le lien avec d'autres sources.

Il ne faut pas beaucoup de temps pour trouver une confirmation de cette thèse, car nous retombons comme par hasard sur Loménie de Brienne. Pour régler la crise financière, Louis XVI convoqua en 1787 l'Assemblée des Notables. Elle était présidée par Brienne, il était archevêque à l'époque et deviendra plus tard cardinal. Non seulement il présidait cette Assemblée, mais il remplaça bientôt Calonne au poste de Contrôleur Général des Finances de France. Il fit dissoudre l'Assemblée quelques mois plus tard, pour s'assurer qu'elle n'apporterait pas de réponse au problème.

Loménie de Brienne

Qui était ce Loménie de Brienne ? Bien, Brienne est un indice, même si on ne vous l'a jamais dit. Le "de" nous dit qu'il était de la ville de Brienne et qu'il n'y avait rien d'important à Brienne sauf le château dont nous avons parlé dans mon précédent article sur Napoléon. Ce dernier ira y faire des études plus tard. Ce que nous avons trouvé par ailleurs, c'est que ce Brienne-le-Château était le repaire d'éminents crypto-juifs en France, en lien avec les trônes de Suède et de Pologne (par le biais de la famille Vasa – souvenez-vous, on va bientôt y revenir), les académies militaires et bien d'autres choses. Nous pouvons donc supposer que ce Loménie de Brienne en était un également. En faveur de cette supposition, nous avons beaucoup de difficultés à obtenir une quelconque information sur la première partie de vie ou la généalogie de ce monsieur. Comme pour tous ces gens de Brienne, les biographies ont été minutieusement expurgées, afin de nous dire seulement ce qu'on veut nous faire savoir.

10 décembre 2016

La modification de l'Histoire

Avez-vous déjà entendu parler de Messieurs Anatoly Fomenko et Gleb Nosovsky ?
Bon, d'accord, ce sont des Russes. Ils ont travaillé sur ce qu'ils appellent la "Nouvelle Chronologie".

Voici comment ils définissent cette notion :

"La Nouvelle Chronologie est une théorie de l'académicien russe Anatoli Fomenko, affirmant que la chronologie universellement admise des faits historiques — initiée par Joseph Juste Scaliger — est incorrecte. Elle se fonde pour cela sur les mathématiques par le calcul de la répartition quantitative dans le temps des citations de faits historiques dans les sources écrites de différentes époques. Une autre partie de l'analyse repose sur l'étude des ressemblances entre les toponymes de différentes langues. Cette théorie se fonde sur les idées de Nikolai Alexandrovich Morozov.

Selon Anatoli Fomenko, l'histoire antique ne serait qu'une vaste invention des Jésuites aux XVIIème et XVIIIème siècles. Le point de départ de cette théorie est l'idée que des textes ont été mal interprétés par les historiens : certains textes (exemple : les croisades et la guerre de Troie) sont considérés comme se rapportant à des périodes différentes, alors qu'ils parleraient du même sujet, mais rédigés par des auteurs différents et dans des langues différentes, avec toutes les modifications que cela entraîne (comme le nom des villes) : c'est ce qui aurait contribué à étendre l'histoire.

Anatoli Fomenko affirme que toutes les histoires prétendument anciennes de Grèce, Rome, Égypte, Chine ne sont que des réécritures tardives, effectuées à la Renaissance à partir du récit d’événements survenus en réalité au Moyen Âge », résume l’archéologue Jean-Loïc Le Quellec.

François de Sarre est l'un des premiers Français à relayer ces thèses en France. Il proposera une nouvelle chronologie dite « récentiste » qui sera publiée sur internet dans une première version en 2005. Son livre Mais où est donc passé le Moyen Âge ? - Le récentisme (corrigé, mis à jour et complété) sera par la suite édité chez Hades en juin 2013.

Voici une première vidéo (55 minutes) présentant leur théorie sur la modification de l'histoire :



Mais ils ont également fait des recherches sur des lieux ponctuels comme Stonehenge, par exemple. J'ai fait une traduction en juillet 2013 intitulée "Le Stonehenge actuel est un faux" qui faisait une première approche de cette affaire en révélant que des travaux importants avaient été faits au début du XXème siècle sur le site en en modifiant l'aspect.

Les auteurs russes nous donnent d'autres informations intéressantes avec cette vidéo (25 minutes) :



Il existe bien d'autres films sur le sujet du récentisme avec les mêmes auteurs russes, à voir sur cette chaîne Youtube.

02 décembre 2016

Le canular de Thanksgiving


Cette tradition extrêmement populaire et vivace aux États-Unis (et dans quelques autres pays) qui nous concerne indirectement en tant qu'européens est en fait une manière de remercier Dieu et les bonnes grâces accordées aux récoltes. Elle remonterait à l'implantation dans le Massachusetts d'une communauté fuyant l'Europe sur le Mayflower en 1621. Ce jour de célébration a été officialisé par le président Abraham Lincoln en 1861. Il est fixé tous les ans le quatrième jeudi de novembre et a donc eu lieu cette année le 24.

Thanksgiving est une fête culinaire très appréciée dans tous les foyers américains. Ce jour-là, qui précède maintenant le célèbre "Black Friday" (soldes monstres dans les magasins), les américains mangent traditionnellement une dinde (45 millions environ sont sacrifiées à cette occasion) accompagnée de plusieurs plats et ensuite ils (les hommes) regardent un match de football américain à la télé. 


Repas traditionnel de Thanksgiving

Mais cette journée commémorative qui fêtera bientôt ses 400 ans (Trump aura cet honneur) correspond-elle vraiment à la réalité historique ? C'est ce que nous allons voir avec Richard Maybury…
(Les photos proviennent d'internet et ne figurent pas dans l'article)


Le grand canular de Thanksgiving



Traduit par Hélios

Chaque année à cette époque, on enseigne à tous les élèves américains le récit officiel de Thanksgiving, et les journaux, la radio, la télé et les magazines y consacrent énormément de temps et d'espace. C'est tout plein de couleurs et fascinant.

C'est aussi très trompeur. Cette histoire officielle n'a aucun rapport avec ce qui s'est réellement passé. C'est un conte de fées, un ramassis édulcoré et aseptisé de demi-vérités qui détournent l'attention sur la vraie signification de Thanksgiving.

L'histoire officielle dit que des Pèlerins arrivent en Amérique à bord du Mayflower et établissent une colonie à Plymouth pendant l'hiver 1620-21. Le premier hiver est rude et la moitié des colons meurent. Mais les survivants sont de robustes travailleurs pleins de ténacité et ils apprennent de nouvelles techniques agricoles grâce aux Indiens. La récolte de 1621 est abondante. Les pèlerins organisent une célébration et rendent grâce à Dieu. Ils sont reconnaissants pour le nouveau et merveilleux pays de Cocagne dont Il les a gratifiés.
Une image d'Épinal du premier Thanksgiving (tableau de Jean Léon Gérome Ferris)
 L'histoire officielle dit ensuite que les Pèlerins vivent plus ou moins heureux après, commémorant chaque année le premier Thanksgiving. D'autres colonies implantées plus tôt vivent aussi des temps difficiles au début, mais elles prospèrent bientôt et adoptent l'annuelle tradition de remerciements pour ce nouveau pays prospère nommé Amérique.

Le problème avec cette histoire officielle est que la récolte de 1621 ne fut pas abondante et que les colons n'ont pas travaillé dur. 1621 fut une année de famine et bon nombre de colons ont été un tas de voleurs paresseux.

Dans son livre Histoire de la colonie de Plymouth, le nouveau gouverneur local, William Bradford, rapporte que les colons furent affamés pendant des années parce qu'ils refusaient de travailler dans les champs. Ils préféraient de loin voler la nourriture. Il dit que la colonie était un lieu de "corruption", de "chaos et de grogne". Les récoltes était faibles car "une bonne partie était chapardée jour et nuit, avant même qu'elle soit mangeable."

Lors de la fête des moissons de 1621 et 1622, "tous eurent le ventre bien rempli", mais seulement brièvement. La situation prédominante durant ces années n'était pas l'abondance qu'affirme le récit officiel, mais la famine et la mort. Le premier "Thanksgiving" ressembla plus au dernier repas de condamnés qu'à une célébration.

Mais les années suivantes quelque chose changea. La récolte de 1623 fut différente. Soudain, "remplaçant la famine, Dieu les gratifia alors d'abondance", écrivait Bradford, "et la face des choses fut changée, réjouissant le cœur de tous ces gens qui se mirent à bénir Dieu". Par la suite, notait-il, "aucun manque ou famine ne fut parmi eux à partir de ce jour". En fait, il y eut une telle production de nourriture en 1624 que les colons purent commencer à exporter du maïs.

Que s'est-il passé ? Après la pauvre récolte de 1622, écrit Bradford, "ils en vinrent à se demander comment faire pousser autant de maïs que possible pour obtenir une meilleure récolte". Ils commencèrent à remettre en question la structure de leur organisation économique.

Elle exigeait que "tous les profits et bénéfices obtenus par le commerce, la circulation des biens, le transport, le travail, la pêche ou tout autre moyen" soient placés dans un stock commun de la colonie et que "toutes les personnes faisant partie de cette colonie prélèvent viande, boissons, habits et toutes les autres provisions dans ce stock commun". Chacun devait mettre dans le stock commun tout ce qu'il pouvait et ne prendre que ce qu'il lui était nécessaire".

Cette formule, depuis le "chacun selon ses capacités" jusqu'au "chacun selon ses besoins" fut une forme primitive de socialisme et c'est pourquoi les Pèlerins mouraient de faim. Bradford écrit que "les jeunes hommes les plus capables et taillés pour le travail et le service" se plaignaient de devoir "passer leur temps et dépenser leur énergie à travailler pour les épouses et les enfants des autres hommes". De même, "un homme costaud, ou aux multiples talents, n'obtenait pas plus de victuailles et de vêtements en partage qu'un homme chétif". Ainsi, les jeunes et les costauds refusaient de travailler et la quantité totale de nourriture produite ne suffisait jamais.

Pour remédier à cette situation, Bradford abolit le socialisme en 1623. Il attribua à chaque ménage une parcelle de terre et leur dit qu'ils pouvaient garder ce qu'ils produisaient ou le vendre s'ils le jugeaient bon. En d'autres mots, il remplaça le socialisme par l'économie de marché et ce fut la fin des famines.

Plusieurs groupes de colons arrivés plus tôt implantèrent des états socialistes, tous avec les mêmes terribles résultats. À Jamestown, établi en 1607, sur le nombre total de colons arrivés, moins de la moitié allait survivre à leur première année en Amérique. Seul un cinquième des hommes accomplissait les travaux, les quatre autres cinquièmes choisissant d'être des parasites. Pendant l'hiver 1609-10, nommé "Temps de la famine", la population passa de 500 à 60 personnes. La colonie de Jamestown fut convertie ensuite en une sorte de libre-marché et les résultats furent tout aussi spectaculaires que ceux de Plymouth.

30 novembre 2016

L'arrivée au pouvoir d'Hitler et les débuts du nazisme (4 et fin)

Voilà la quatrième et dernière partie de ce très long article de Miles Mathis.
Traduit par Hélios et Valuebreak


La farce continue, quand on nous dit qu'après avoir prétendument obtenu la citoyenneté en 1932, Hitler s'est immédiatement présenté aux élections présidentielles contre Hindenburg. Transférons de nouveau cette histoire aux US. Vous êtes citoyen mexicain qui vient juste de passer son test de citoyenneté. Pour le célébrer, vous décidez d'être candidat à la présidentielle. Brillant, d'accord ? Non, impossible. Pour se présenter à la présidentielle, vous devez être un citoyen né dans le pays : un citoyen de naissance. Voyez le brouhaha sur le certificat de naissance d'Obama. Je ne connais pas les règles qui étaient d'usage en Allemagne à l'époque, mais je suppose que pour se présenter comme président de l'Allemagne, vous devriez être citoyen depuis plus que l'unique mois de citoyenneté d'Hitler. Mais cela n'a pas vraiment d'importance, parce qu'Hitler aurait dû être inéligible s'il se présentait à une quelconque fonction pour au moins deux autres raisons. La première, c'est qu'en tant que félon condamné à cinq ans de prison, il n'aurait pas eu le droit de vote et donc de postuler. En Allemagne, postuler est déterminé par votre droit de vote. Si vous ne pouvez voter, vous ne pouvez postuler. La deuxième raison, c'est qu'en tant que traître, il aurait eu définitivement l'interdiction de voter et de postuler. Rappelez-vous, ils admettent qu'Hitler a été jugé et condamné pour haute trahison. La condamnation pour cette offense a toujours été spéciale et l'est toujours. Voyez la section sur le système électoral en Allemagne où il est dit que ceux condamnés pour trahison en Allemagne sont exclus des élections et donc de concourir pour une fonction. [Ici encore, le Wiki anglais est bien plus complet, car ces informations ne figurent pas sur son homologue français].

(…) Nous avons le même problème avec Eugene Debs, quand on nous dit qu'il s'est présenté en 1918 comme président depuis la prison, bien qu'ayant été condamné pour sédition et que son droit de vote lui a été enlevé à vie. Encore une fois, c'est logiquement impossible. Debs a été poursuivi pour dix inculpations pour sédition et plusieurs de ses actes tombent sous le coup du "prêter main-forte à l'ennemi". 
 
(…) Mais revenons à Hitler. Nous avons encore d'autres problèmes avec sa candidature aux présidentielles de 1932, car on nous dit qu'il fit un discours pour le Club de l'Industrie de Düsseldorf pour démarrer sa campagne, ce qui lui gagna le soutien de nombreux très grands industriels. On vient juste de nous dire qu'il a gagné la citoyenneté le 25 février 1932. Le discours a été prononcé le 27 janvier 1932. Donc au moment de ce fameux discours, Hitler n'était pas citoyen allemand et ne pouvait être candidat. Je suppose que les industriels de l'audience ont négligé ce petit problème.

28 novembre 2016

L'arrivée au pouvoir d'Hitler et les débuts du nazisme (3)

Dans cette troisième partie, nous retrouvons l'habileté de Miles Mathis à décoder les photos truquées. 

Partie 1
Partie 2

Traduit par Hélios et Valuebreak.

Dietrich von Hülsen-Häseler
Nous devons nous arrêter là-dessus parce que ça débouche sur quelques histoires intéressantes.

Dans les premières années du 20ème siècle, les gens de l'époque nommaient le climat à la cour du Kaiser "byzantinisme", car l'atmosphère y était pleine de factionalisme [division au sein d'un mouvement politique en petites unités semant le trouble], d'intrigues et d'obséquiosité envers l'empereur. Le cas peut-être le plus célèbre se produisit en 1908 quand le général Dietrich von Hülsen-Häseler, chef du cabinet militaire secret de l'empereur, dansa devant Guillaume et sa cour vêtu d'un tutu rose tout en envoyant des baisers au Kaiser et il se sentit tellement humilié ensuite par ce qu'on l'avait obligé à faire qu'il mourut sur-le-champ d'une crise cardiaque.

Ne soyez pas distrait par le tutu rose. Notez le "cabinet militaire secret". Von Hülsen-Häseler était chef des services secrets royaux. On peut penser à lui comme le J.Edgar Hoover [directeur du FBI de 1924 à 1972] de son époque et lieu. Ce von Hülsen-Häseler, un général quatre étoiles, était l'oncle du comte Georg von Hülsen-Häseler du théâtre prussien et les deux furent accusés de "perversité". 
 
Voici donc le cercle où évoluait Dietrich Eckart. Étrange, ensuite, n'est-ce pas de le retrouver quelques années plus tard à la tête du Parti Ouvrier et mentor d'Hitler ? Eckart était un auteur dramatique millionnaire avec des liens au Renseignement et à l'empereur et nous sommes pourtant supposés penser qu'il est devenu chef du Parti Ouvrier ? Des choses qu'on espère vous faire avaler !

26 novembre 2016

L'arrivée au pouvoir d'Hitler et les débuts du nazisme (2)

Partie 1 ICI.


Vous devez aussi vous rappeler que ce Kaiser Guillaume était le cousin du roi George V d'Angleterre, WWI se faisait en réalité en famille. La reine Victoria était la grand-mère de Guillaume. Pour quoi combattaient-ils ? Il est difficile de fournir une réponse à cette question. On nous dit que c'est parce qu'un serbe a assassiné un archiduc en Autriche, mais était-ce une raison pour envoyer des millions d'hommes à la mort ? L'archiduc Ferdinand était juste un autre aristocrate "allemand", de la branche des Habsbourg et non des Saxe ou des Hohenzollern. Ces guerres nous sont présentées sous de faux prétextes mais que cachent-elles ? Vous le savez déjà aussi. Souvenez-vous du livre de Smedley Butler, La guerre, un racket ? Butler était un général de division américain, à la tête de la marine. Le livre est sorti en 1935, de quelle guerre parle-t-il donc ? De la première, bien sûr. Que voulait-il dire par racket ? Extrait du livre :
Un racket est, à mon avis, décrit au mieux comme quelque chose qui n'est pas ce qu'il paraît à une majorité de gens. Seul un petit groupe dans la confidence sait de quoi il retourne. Le racket est pratiqué au bénéfice d'un groupe restreint aux dépens de la multitude. Grâce aux guerres, quelques personnes gagnent d'immenses fortunes.
Si vous ne souhaitez pas suivre ma ligne de raisonnement ici, vous pouvez lire le livre de Butler, qui dit à peu près la même chose que moi. Ces guerres n'ont pas été complètement truquées mais elles ont été fabriquées. Butler ne nous dit pas spécifiquement comment elles sont fabriquées, mais j'essaierai de le faire ici. Nous tenterons de voir les réels événements à travers le voile.

24 novembre 2016

L'arrivée au pouvoir d'Hitler et les débuts du nazisme (1)


Cette fois-ci Miles Mathis s'est attaqué à un gros morceau : l'arrivée au pouvoir d'Hitler et les débuts du nazisme, symbolisés par le Putsch de la Brasserie en 1923, l'un des mythes fondateurs du régime nazi. Mathis déroule le fil des événements pour nous montrer combien les écrits officiels ont tenté de déguiser ce qui s'est vraiment passé. Quelques décryptages de photos accompagneront bien sûr le texte.

Comme c'est un gros pavé, je le publierai comme d'habitude en plusieurs fois. Une nouvelle fois, merci à Valuebreak pour avoir participé à cette traduction.


Le Putsch de la Brasserie
 


Par Miles Mathis (février 2016)

Traduit par Hélios et Valuebreak

Comme à l'accoutumée, ce n'est que mon opinion, reposant sur une recherche personnelle.

Le putsch de la Brasserie est une tentative de coup d'état manquée menée par Hitler en 1923 à Munich. Je montrerai que – dans la lignée de nombreux événements du 20ème siècle ce fut une imposture. 
 
Nous pouvons dire sans trop d'effort que ce fut une imposture, car le récit est incohérent. Si nous allons lire sur Wikipédia l'intox grand public, le premier indice est de faire très tôt allusion au marxisme. On nous dit qu'Hitler et les autres révolutionnaires étaient en colère contre les conséquences de la Première Guerre Mondiale [J'utiliserai le terme anglo-saxon pour en parler, WWI], convaincus que l'armée allemande avait été trahie par ses chefs. Nous laisserons en suspens pour l'instant la question de cette éventuelle trahison, car elle n'a rien à voir avec l'indice. L'indice est de nous dire que les révolutionnaires se pensaient trahis par les marxistes – les soi-disant Criminels de Novembre. Allez consulter la page Wikipédia sur le mythe du "coup de poignard dans le dos" pour approfondir ce sujet. Ce qui vous conduira à la Révolution allemande de 1918, qui est en soi un curieux événement.

04 novembre 2016

Le médium juif d'Hitler

On sait qu'Hitler avait un penchant pour l'ésotérisme et l'occulte. Hanussen, le mage d'Hitler comme on l'appelait, d'origine juive, est né curieusement la même année que le dictateur (1889).

Erik Jan Hanussen : le médium juif 
d'Hitler


Par Richard B. Spence
Traduit par Hélios

Le matin du 7 avril 1933, au sud de Berlin, des ouvriers firent par hasard une macabre découverte. Au bord de la route reliant la capitale allemande à la petite ville de Baruth gisait le cadavre d'un homme en tenue de soirée criblé de balles. Il avait été exécuté de deux balles dans la tête. Il était par ailleurs difficile d'en dire plus. Le cadavre était rongé par les vers et des animaux lui avaient dévoré une partie du visage, le rendant pratiquement non-identifiable. Une enquête menée par Hermann Albrecht de la police criminelle de Berlin détermina rapidement que le mort s'appelait Erik Jan Hanussen, personnage bien connu à Berlin comme astrologue et pour ses dons de voyance, qui avait été porté disparu deux semaines plus tôt.

Il importait maintenant de savoir qui avait tué Hanussen et pourquoi. Il semble que le mort avait beaucoup d'ennemis. Des rivaux dans le domaine de la médiumnité, d'anciens employés aigris, des partenaires rejetées, des maris trompés, des victimes de chantage et des membres de la pègre, tous ces gens avaient de bonnes raisons de le voir mort. Albrecht, conclut, sagement peut-être, que le médium "s'était fait avoir" par des gangsters de Berlin. Le dossier fut classé sans suite.

03 octobre 2016

L'élection présidentielle américaine de 2016 : une totale imposture

Le 8 novembre prochain sera élu pour 4 ans le successeur d'Obama. Avec ce que nous explique Vigilant Citizen pour les USA, on peut en déduire qu'il est quasiment certain que ceux qui tirent en coulisse les ficelles de la politique mondiale ont déjà désigné celui qui sera élu en France en 2017. Donc voter ou non n'est pas la question... c'est de toutes façons une mascarade.



Élections USA : voilà pourquoi le 
duel Trump - Clinton est une totale
 mascarade




Par Vigilant Citizen
Traduit par Hélios


D'un côté : un milliardaire accusé de racisme et de xénophobie. De l'autre : une marionnette complètement vendue à l'élite mondiale. Et au centre, des électeurs qui se demandent pourquoi leur démocratie les oblige à choisir entre deux terribles options.

On me demande parfois pourquoi mes articles traitent surtout de culture populaire alors que je pourrais me concentrer sur de "plus importantes" questions comme l'élection présidentielle. Pour répondre en bref : les élections présidentielles ne sont pas importantes. Au risque de paraître un vieux cynique : le jeu est truqué. Peu importe qui est au pouvoir, c'est le même agenda qui se poursuit et cet agenda est mis en place par des gens qui évitent comme la peste tout ce qui s'apparente à un processus démocratique. Les élections présidentielles ne sont ainsi qu'un grand guignol géant destiné à une audience gigantesque. Pendant que les masses s'hypnotisent sur les folles contorsions des marionnettes, combien de gens prêteront attention à ceux qui tirent les ficelles ? Que ce soient des Démocrates ou des Républicains à la Maison Blanche, c'est le même gouvernement de l'ombre qui fait avancer en coulisse une politique préparée par l'élite mondiale.
 
Les élections présidentielles, accompagnées de leur cirque médiatique, ne sont pas un "processus démocratique". Elle constituent une façade de peu de substance, voire aucune. Certaines questions ont droit à une discussion, alors que d'autres sont totalement ignorées. L'élection de cette année ne déroge pas à la règle. L'agenda est déjà programmé et les candidats jouent chacun leur rôle. Même s'ils semblent s'opposer radicalement sur divers sujets, les candidats font en fait partie de la même équipe.
Les Clinton invités au mariage de Trump en 2005

16 septembre 2016

Les origines secrètes de la Première Guerre Mondiale (2/2)

Deuxième partie de l'article de Gerry Docherty et Jim Macgregor.

(...)


L'arme de propagande de l'Élite Secrète : la presse



Le contrôle de la politique n'a jamais été un problème, pas plus que celui de la presse. Lord Northcliffe, le baron de la presse le plus puissant, fut d'une contribution très valable pour l'Élite Secrète en encourageant les calomnies envers l'Allemagne et en préparant la nation à une éventuelle guerre. Propriétaire du Times et du Daily Mail [deux journaux existant toujours aujourd'hui], il lui fut possible de créer l'impression que l'Allemagne était l'ennemie à abattre. Article après article, le message du danger allemand pour l'empire britannique, pour les produits britanniques, pour la sécurité nationale britannique, allait être répété encore et encore. Tous les journaux ne suivirent pas, mais la presse de l'aile droite fut particulièrement virulente. Une grande et influente section de la presse britannique travailla pour cet agenda enragé conçu pour empoisonner les esprits de la nation. Il faisait partie d'une directive de propagande soutenant à fond la première guerre mondiale et ce pendant toute sa durée. Si le Times était leur base intellectuelle, les quotidiens populaires répandirent comme parole d'évangile une haine anti-germanique parmi les classes laborieuses. Entre 1905 et 1914, des récits d'espionnage et des articles anti-allemands frisèrent la démence dans une tentative scandaleuse de générer peur et ressentiment.




L'exploitation des colonies pour la chair à canon



Sir Alfred Milner se mit à l'écrasante tâche de préparer l'empire à la guerre. La Grande-Bretagne possédait une petite force expéditionnaire hautement entraînée, mais l'empire restait une vaste source inexploitée avec plus de six millions d'hommes en âge de faire la guerre. Milner savait que lorsque la guerre arriverait, il devait être certain que l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada se tiennent aux côtés de la Grande-Bretagne. Une conférence coloniale fut organisée à Londres en 1907 pour rassembler l'empire autour de l'Union Jack [le drapeau du Royaume-Uni]. Le premier ministre australien, Alfred Deakin, fut la première cible de Milner. Ils partagèrent une tribune au Queen's Hall pendant laquelle Milner loua Deakin et l'engagement de l'Australie pour l'empire et il insista sur les liens raciaux et la loyauté qui liaient les deux nations. Ils adoptèrent un plan pour définir un territoire militaire aligné avec l'armée britannique réorganisée afin que l'Australie puisse être intégrée "en cas d'urgence". Ce qui conduisit à la réorganisation complète des forces australiennes et néo-zélandaises.

14 septembre 2016

Les origines secrètes de la Première Guerre Mondiale (1/2)

Voilà cent ans, l'Europe était le théâtre d'heures très sombres.

Voici un article (publié en deux parties) traduit de l'anglais, qui présente un livre publié en 2013 par deux auteurs britanniques, Hidden History: The Secret Origins of the First World War (Histoire cachée : Les origines secrètes de la Première Guerre Mondiale).

Le livre dénonce les mensonges qu'on lit dans les livres d'histoire sur les réels auteurs de la "Grande Guerre", cette horrible boucherie qui a tué des millions d'hommes.

J'émaille le texte de quelques photos d'époque, trouvées sur le site "Vintage everyday".


Les origines secrètes de la Première Guerre Mondiale


Par Gerry Docherty et Jim Macgregor



Traduit par Hélios

L'histoire de la Première Guerre Mondiale est un mensonge délibérément monté de toutes pièces. Nous ne parlons pas ici du sacrifice, de l'héroïsme, de l'horrible gâchis de vies humaines ou de la misère qui s'ensuivit. Non, tout cela a réellement existé, mais la vérité sur la manière dont tout a commencé et comment la guerre a été sans nécessité et délibérément prolongée au-delà de 1915 s'avère une dissimulation parfaitement réussie depuis un siècle. Un récit soigneusement falsifié a été créé pour cacher le fait que c'est la Grande-Bretagne et non l'Allemagne, qui fut la responsable de la guerre. Si la vérité avait fait surface après 1918, les conséquences pour l'Establishment britannique auraient été cataclysmiques.


Les vainqueurs se sont partagés les dépouilles et leurs verdicts ont alimenté les récits officiels. À Versailles en 1919, la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis ont prétendu que l'Allemagne avait planifié la guerre, l'avait déclenchée délibérément et qu'elle avait rejeté toutes les propositions des Alliés en vue d'une conciliation et d'une médiation. Des millions de documents furent détruits, cachés ou falsifiés pour justifier ce verdict. L'Allemagne a protesté à juste raison qu'elle s'était engagée dans la guerre à cause de l'agression russe. Les délégués allemands à Versailles, sous la menace d'une occupation, d'un démembrement et d'une famine, n'eurent aucun autre choix que d'accepter la responsabilité et d'énormes réparations. Comme l'a écrit The Economist, le Traité de Versailles, avec la rudesse de ses clauses, fut le crime final qui allait assurer une deuxième guerre.