jeudi 30 juin 2011
Eolien offshore : Areva signe une nouvelle alliance
Areva s'allie avec le géant énergétique espagnol Iberdrola, le numéro un mondial de l'éolien offshore. Le groupe nucléaire français espère grâce à cette collaboration remporter la totalité de l'appel d'offres du gouvernement pour la construction de parcs éoliens en mer. Le groupe, qui s'est allié à GDF-Suez et Vinci pour obtenir une première partie de l'appel d'offre, a annoncé la nouvelle ce mercredi sur son site Internet.
Areva et Iberdrola visent donc les deux dernières zones retenues dans l'appel d'offres du gouvernement : Saint-Brieuc et Saint-Nazaire. Les trois autres parcs seront installés à Dieppe-Le Tréport et Fécamp Seine-Maritime, et à Courseulles-sur-Mer dans le Calvados. L'accord passé fera du groupe français le fournisseur exclusif des turbines de 5 MW installées dans les parcs offshore développés par Iberdrola Renovables. "Areva est pleinement impliqué dans le développement d’une filière industrielle en France en apportant son expérience dans la fabrication d’éoliennes de 5 MW. Le partenariat avec Iberdrola, un acteur majeur dans les énergies renouvelables, constitue une étape clé pour le développement de nos activités en Europe et une opportunité exceptionnelle de croissance économique et industrielle pour le groupe", se félicite le président d’Areva Renouvelables.
Le projet du gouvernement vise d'ici à 2020, un objectif de 6.000 MW de puissance éolienne offshore produite par 1.200 turbines. Au total, l'appel d'offre s'élève à environ 10 milliards d'euros. Le cahier des charges de cet appel devrait être publié en juillet, avec deux mois de retard sur le calendrier fixé.
SOURCE
Menace d'inondation nucléaire
Désaccord sur le risque d'inondation à la centrale de Fessenheim
COLMAR (Reuters) - Le Conseil général du Haut-Rhin a demandé jeudi à EDF de mettre sa centrale de Fessenheim à l'abri d'un risque d'inondation mais l'entreprise publique juge l'événement trop improbable pour en tenir compte.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) doit rendre dans les prochains jours son avis, dont elle a déjà dit qu'il serait sans doute positif, quant au maintien en activité pour dix années de plus du réacteur numéro 1 de la centrale de Fessenheim.
Une étude du service Environnement du département estime que les "diguettes" qui entourent la plus ancienne centrale de France, mise en service en 1977, pourraient être submergées en cas de rupture de la digue du Rhin et que le niveau de l'eau pourrait atteindre un mètre autour du site.
"Le Conseil Général souhaite que les préconisations de ses services techniques soient pleinement prises en compte par EDF, et l'Autorité de l'ASN, seule autorité habilitée à exiger des renforcements de la sécurité", a déclaré le département dans un communiqué publié en fonction de cette étude.
Georges Walter, le directeur du service environnement du département, a reconnu que la probabilité était "très faible" en présentant à Colmar son étude hydraulique devant la Commission locale d'information et de surveillance de la centrale nucléaire (Clis) qui l'avait commandée.
"Mais l'Etat français a considéré que, tant que le risque n'était pas de zéro, il fallait tenir compte de la vulnérabilité de ce qui est derrière", a-t-il ajouté en se référant aux normes imposées aux collectivités pour les ouvrages hydrauliques.
LES ALLEMANDS INQUIETS
EDF n'a pas nié que le centre de production nucléaire de Fessenheim puisse être affecté par une rupture de la digue du canal d'Alsace, qui maintient le Rhin à huit mètres plus haut, mais a soutenu que l'événement était hautement improbable.
François Laigle, l'un de ses expert géotechniciens, a retenu l'hypothèse d'un séisme majeur pour conclure que la digue ne souffrirait d'aucun dommage important.
Les fuites susceptibles d'apparaître entre les plaques de béton armé qui assurent son étanchéité ne dépasseraient pas, selon lui, sept mètres cubes par seconde.
La centrale a été conçue pour rester au sec face à un flux de 20 m3/s alors que le département, qui retient l'hypothèse d'une brèche par érosion interne, envisage 500 m3/s au plus fort de la crue.
L'étude avait été commandée par la Clis après l'accident de Fukushima au Japon, où un tsunami avait submergé la centrale nucléaire, mettant hors service ses systèmes de refroidissement.
La prise en compte d'un risque d'inondation majeure supposerait de rehausser les diguettes qui entourent la centrale et de détruire une ancienne digue du Rhin qui constitue un frein à l'étalement d'une vague d'eau dans la plaine alsacienne.
"On est ici pour imaginer l'improbable", a estimé Michel Habig, président de la Clis et vice-président UMP du Conseil général, en réponse au refus d'EDF d'envisager un tel scénario.
Il a reçu l'appui de son voisin allemand, le Regierung Praesident - un équivalent du préfet - de la région de Fribourg
"Je voudrais souscrire à vos conclusions. Il faut éviter ce cas de figure même si la probabilité est faible. Le débat tel qu'il a été mené ne me satisfait pas", a dit Julian Würtenberg.
Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse SOURCE
mercredi 29 juin 2011
Originale prévention des cambriolages
Une version atténuée à la sauce britannique du Patriot Act américain ?(je sais, c'est conspirationniste...) Merci à David pour le lien.
Grande-Bretagne : la police fait irruption dans les maisons et fait un cours sur les risques de cambriolage
28 juin 2011
Je ne croyais pas cela possible. J'ai pensé à un canular repris par un journal populaire ou que je l'avais rêvé.Non, c'est vrai. Voici « l'opération Poppins » (comme dans le film Mary Poppins, où elle entre par la cheminée, je suppose, NdT) qui figure sur le site de la police métropolitaine de Londres.
Via le Sun :
Des FLICS pénètrent dans les maisons dans une dramatique tentative de mettre en lumière le risque de devenir victime de cambrioleurs.
Une équipe de police du West Hampstead, au nord de Londres, grimpe aux fenêtres et passe à travers celles laissées ouvertes pour alerter les habitants de la sombre menace.
Les officiers effectuent des raids simulés dans une initiative bien en vue pour réduire le nombre de cambriolages.
Ils entrent par effraction dans les pièces, referment derrière eux et laissent une carte de visite pour notifier au propriétaire stupéfié qu'ils sont venus.
Une jeune femme qui se trouvait chez elle a sursauté quand un flic en uniforme est entré sans se presser dans son salon après être entré dans sa chambre par la fenêtre ouverte en escaladant le mur.
La police a dit qu'après le choc initial elle l'a remercié quand ils lui ont donné des conseils de prévention et des trucs pour sécuriser sa maison.
Inondations dans le Missouri, une raison possible
L'incendie s'approche du laboratoire de Los Alamos
La folie du nucléaire : après le suivi quotidien du Japon, puis celui du Nebraska, en voici un troisième, celui du labo de Los Alamos...
Ex-SKF
Les incendies s'approchent du laboratoire de Los Alamos contenant des milliers de barils de déchets contaminés de plutonium
Au moins ils ne disent pas « ils sont en sécurité »
De l'AP :LOS ALAMOS, NOUVEAU MEXIQUE – Un incendie près du désert où est né la bombe atomique a progressé vers le laboratoire de Los Alamos et de milliers de barils en plein air de déchets contaminés de plutonium, pendant que les autorités redoublent d'efforts pour protéger le site et surveiller la radioactivité de l'air.Lire cet autre article ICI
Les officiels du premier laboratoire d'armes nucléaires de la nation ont donné l'assurance que les matériaux dangereux étaient stockés de manière sûre et capables de résister aux flammes d'un incendie de 175 km², qui à un certain endroit a approché à 1,50 mètre des fondations.
Un petit secteur de terrain du laboratoire a pris feu lundi avant que les pompiers ne l'éteignent. Des équipes étaient en alerte pour bondir sur tout embrasement et ont passé la journée à enlever les broussailles et les basses branches d'arbres du périmètre du laboratoire.
Le feu a forcé à évacuer entièrement la ville de Los Alamos, peuplée de 11.000 personnes, et a projeté des panaches géants de fumée au-dessus de la région et soulevé des craintes parmi les veilleurs nucléaires que le feu puisse atteindre les 20.000 barils de 200 litres de déchets.
« L'inquiétude est que ces barils chauffent au point de s'enflammer. Ce qui ajouterait des matériaux toxiques dans le panache de fumée. C'est une inquiétude pour tout le monde, » a déclaré Joni Arends, directeur des citoyens concernés par la sécurité nucléaire, un groupe anti-nucléaire.
L'organisation d'Arends s'inquiète aussi que le feu pourrait faire remonter de la terre contaminée de la radioactivité sur le terrain du laboratoire où des expériences ont été menées il y a des années. Les animaux qui creusent des terriers ont apporté cette contamination à la surface, a-t-elle déclaré.
Les officiels du laboratoire ont dit qu'il y avait très peu de risque que le feu atteigne les barils de déchets de niveau nucléaire, car les flammes devraient traverser d'abord les canyons. Les officiels sont également prêts à recouvrir les barils de mousse ignifuge si besoin.
La porte-paroles du laboratoire Lisa Rosendorf a dit que les barils contenaient des déchets du temps de la Guerre Froide que le laboratoire envoie par cargaison hebdomadaire pour stockage. Elle a dit que les barils étaient sur une zone pavée avec très peu d'arbres autour. Mardi midi, les flammes se trouvaient à environ 4 km du matériel.
« Ces barils sont conçus selon une norme de sécurité pour être capables de résister à un incendie pire que celui-ci, » a dit Rosendorf.
Fukushima et Fort Calhoun 29 juin
Radioactivité au Japon : le gouvernement va utiliser SPEEDI pour la surveillance de l'exposition aux radiations des habitants de Fukushima
Le gouvernement japonais, qui a caché maintes fois les données de simulation de SPEEDI qui prédisait correctement la plupart du temps la dispersion des matériaux radioactifs dans les premiers jours cruciaux de l'accident (du 11 au 25 mars, les deux premières semaines), avec pour résultat une exposition à la radioactivité qui aurait pu être évitée, dit aujourd'hui qu'ils veulent utiliser le SPEEDI pour trouver la quantité de radioactivité externe des habitants de la préfecture de Fukushima.
Les habitants de Fukushima sont supposés les remercier pour cela ?Et pour le reste de Tohoku et de Kanto, où des particules chaudes de haute radioactivité sont apparues partout ?
Plus de trois mois après l'accident et avec une radioactivité qui s'accumule sans cesse pour les gens, de nombreuses institutions publiques et privées du gouvernement national deviennent de fervents adeptes des tests de radioactivité. Oui, collectons maintenant les données au niveau mondial ! (désolé d'être cynique)
Du Yomiuri Shinbun (28 juin) :
Les chefs du gouvernement japonais ont annoncé le 28 juin que le système SPEEDI sera utilisé pour la surveillance des habitants de Fukushima pour déterminer l'exposition aux radiations après l'accident de la centrale. Le système SPEEDI est conçu pour prévoir la dispersion des matériaux radioactifs.
Le gouvernement utilisera SPEEDI pour calculer les niveaux de radioactivité de l'air entre le 12 et le 16 mars pour aider à déterminer l'exposition aux radiations externes des habitants.
De nombreuses stations de surveillance des radiations ne fonctionnaient pas après le séisme du 11 mars et les niveaux de radiations de l'air n'étaient pas connus jusqu'au 17 mars quand les stations de surveillance mobiles furent utilisées pour les mesures.
Le gouvernement utilisera SPEEDI pour calculer le montant des matériaux radioactifs libérés et créera des cartes horaires de contour des radiations, puis calculera le niveau personnel de radiation externe de chaque habitant en trouvant où il/elle était durant cette période.
Le gouvernement pense que cela prendra environ 2 semaines pour créer et publier les cartes, et un mois pour calculer les niveaux de radiation individuel.
Sauvegarder l'apparence : le système de circulation de TEPCO pour refroidir les réacteurs
Le système, comme il fonctionne en ce moment, augmente la quantité d'eau hautement contaminée à 72 tonnes par jour, parce que TEPCO la mélange à de l'eau douce.
Voici le diagramme du système provenant de la conférence de presse de TEPCO du 28 juin. Il semble que l'eau contaminée provienne de la sous-canalisation extérieure du bâtiment de la turbine du réacteur 2 et du bâtiment de turbine du réacteur 3. Rien ne provient du réacteur 1. L'eau traitée se combine avec de l'eau douce avant d'aller aux réacteurs. Le débit d'eau est ajusté par de nombreuses valves (plus bas à droite du diagramme) :Sur un document PDF à part, il y a un diagramme encore plus alambiqué du système de traitement de l'eau contaminée de Toshiba-Kurion-Areva-Hitachi. En permutant la valve, ils peuvent traiter l'eau d'abord dans le système Areva, puis dans le Kurion. En considérant les fréquentes pannes du système Kurion (les cuves ayant besoin d'être changées souvent et souvent congestionnées), c'est peut-être une bonne idée.
Voici comment tout se déroule concrètement, y compris les canalisations en PVC connectées sur 4 km de longueur.
Il existe deux autres diagrammes du système. Vous pouvez visionner les 4 autres dans ce document ici:
(http://www.tepco.co.jp/en/nu/fukushima-np/images/handouts_110627_01-e.pdf)
Des nouvelles pas si mauvaises sont cachées dans l'un des diagrammes (page 3 du document ci-dessous) qui dit « Débit d'eau traitée injecté aux réacteurs : 13 m3/heure. »
La quantité totale actuelle d'eau devant aller aux réacteurs est de 16 m3/h. Ils utilisent de l'eau douce (filtrée) d'un total de 3m3/h.
Donc, au moins pour l'instant, ils AJOUTENT 72 m3 d'eau contaminée, ou 72 tonnes, par jour.
Bon, c'est infiniment mieux que d'ajouter 400 à 500 tonnes chaque jour, comme ils l'ont fait pendant les 3 mois passés.
Centrale nucléaire de Fort Calhoun : de l'eau boratée dans le réacteur et dans la piscine de combustible usé, procédure normale, dit le chef de la direction de la centrale
Petits bouts d'infos sur la centrale de Fort Calhoun au Nebraska :
Ils utilisent de l'acide borique dans le réacteur et la piscine de combustible usé (CNN) ;- « L'imperméabilité » devient « barrage anti-eau » et levées devant les bâtiments qui abritent les systèmes clé (CNN) ;
- Les cuves de combustible usé sont à l'extérieur des zones protégées « parce qu'elles sont scellées et boulonnées » (Iowa Independant) ;
- 2/3 des barres de combustible actives sont toujours à l'intérieur du réacteur (« rumeur sans fondement » flottant dans le cyberespace).
Dans une interview de CNN, le chef de la direction de la centrale dit que lui et ses gens se battent contre les rumeurs qui « soufflent dans le vent » comme pour le gouvernement japonais à propos de la centrale de Fukushima et les radiations et la contamination. Mais si vous regardez la vidéo ci-jointe, vous vous demandez : pourquoi n'étaient-ils pas mieux préparés, si cette inondation était complètement prévue et que c'est un boulot habituel, comme le chef essaie de nous le dire ?
(Au fait, je ne pense pas que cette vidéo soit ce que CNN avait l'intention de diffuser. La seule partie intentionnelle semble être la brève interview avec le chef. Le reste de la vidéo montre le barrage anti-eau perforé, le pompage de l'eau derrière les sacs de sable, pas vraiment rassurant)
De CNN (28 juin) :
Fort Calhoun, Nebraska – Tim Nellenbach en mission qui montre un petit groupe de journalistes autour de son lieu de travail. Le manager de la centrale nucléaire de Fort Calhoun et ses collègues sont penchés sur les rumeurs dispersées sur la condition de leur installation : rumeurs de fusion, ou de perte de courant. Les rumeurs sont manifestement fausses, disent-ils, et ils est frustrant d'avoir à les gérer alors qu'ils se battent en même temps pour une crise réelle.
Ces officiels sont aussi totalement conscients de la comparaison avec le séisme et le tsunami catastrophiques du Japon, qui a détruit une centrale nucléaire, conduisant au pire accident nucléaire depuis Tchernobyl en 1986.
« Il n'y a aucune probabilité d'un incident de type Fukushima ici », dit Nellenbach.
Gary Gates, patron de la centrale, dit la même choses.
« Ce n'est pas un autre Fukushima. La différence est l'inondation rapide qui s'est passée à Fukushima. C'était un événement prévisible, dans une certaine mesure, par les ingénieurs. La crue à Fort Calhoun est extérieure à la centrale. Il n'y a pas d'eau à l'intérieur de la centrale. Le réacteur est recouvert d'eau boratée. Le combustible usé est recouvert d'eau boratée, ce que nous voulions. C'est intentionnel. C'est où cela doit être. L'eau est à l'extérieur de Fort Calhoun, pas à l'intérieur », explique Gates.
Il y a quand même une vraie crise à la centrale. L'inondation du Missouri en crue a encerclé l'installation. Tous les parkings sont sous l'eau. Le courant rapide du fleuve tourbillonne contre plusieurs bâtiments de l'enceinte. Les bâtiments abritant le coeur du réacteur, les barres de combustible usé et d'autres composants cruciaux sont protégés par de petites levées et des barrages anti-eau. Mais à l'extérieur de ces barrières, l'eau est à moins 60 cm du niveau du sol.
La centrale de Fort Calhoun possède une piscine souterraine de combustible usé de 12 mètres de profondeur, et aussi des cuves de stockage à sec au niveau du sol. (info de wiki)
Comme pour les rumeurs sans fondement que les 2/3 des barres de combustible nucléaire sont toujours à l'intérieur du réacteur, je dirai que c'était vrai après tout, s'ils mettent de l'acide borique dans l'eau de refroidissement.
Le président Jaczko de la commission de régulation nucléaire, en tournée sur le site lundi, a eu ces mots inconfortables, selon l'article de CNN :
« En fin de compte, a dit Jaczko, ce challenge est le vôtre. »
C'est bizarrement une réminiscence des régulateurs japonais qui ont dit quasiment ceci à TEPCO pendant plus de trois mois.
Il semble me souvenir aussi que cela a pris du temps à TEPCO pour finalement admettre que les réacteurs 5 et 6 étaient entièrement chargés de barres de combustible nucléaire quand le séisme et le tsunami ont frappé la centrale de Fukushima, bien qu'ils étaient en maintenance programmée.
Je me souviens aussi de ces « debunkers » officiels et non officiels allant répandre les rumeurs aux journalistes et aux bloggers les premiers jours suivant l'accident de Fukushima.
Fukushima : une sorte de fission toujours en cours quelque part ?
De l'iode radioactif (I-131) à l'intérieur de la barrière anti-vase à la prise d'eau du réacteur 2 continue à être détecté, quoique la quantité ne soit rien en comparaison de ce que c'était en avril.
Publiée par TEPCO pour la presse, la quantité d'iode-131 à l'intérieur de la barrière anti-vase à la prise d'eau du réacteur 2, en becquerels/litre :22 juin : 310
23 juin : 1000
24 juin : 180
25 juin : 1300
26 juin : 1600
27 juin : 1200
La NISA démet Hidehiko Nishiyama de ses fonctions de porte-paroles
La NISA a démis Nishiyama de son poste de porte-paroles de l'agence le 29 juin et l'a renvoyé au ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), parce que son histoire d'amour avec une jeune femme (presque de l'âge de sa fille) est devenue une distraction, entravant la fonction correcte de l'agence. La femme travaille aussi au METI.
A la conférence de presse du 23 juin, Nishiyama, bureaucrate avec une carrière d'élite âgé de 54 ans (Ecole de lois de l'université de Tokyo – Ecole de lois de Harvard) marié et père de deux enfants adultes (sa fille travaille pour TEPCO, je ne sais pas pour son fils), a exprimé le regret que sa vie privée soit révélée dans un important magazine hebdomadaire le Shukan Shincho, mais nié qu'il voulait démissionner de son poste à la NISA en tant que porte-paroles.Il a été un visage familier de l'accident de Fukushima, étant devenu son 3ème porte-paroles depuis le 13 mars. Le premier porte-paroles a été rapidement remplacé après qu'il ait dit pendant la conférence de presse du 12 mars que le combustible à l'intérieur du réacteur 1 devait être en fusion. Le second porte-paroles a été également rapidement remplacé quand il a dit le 13 mars au matin « je ne veux pas faire cela mais on m'a dit de le faire, donc j'y vais ».
Bon, Nishiyama est parti maintenant. Son successeur est Yoshinori Moriyama.
Ah, la fin d'une ère.
mardi 28 juin 2011
Grandes inquiétudes concernant Fort Calhoun
Fort Calhoun : un scénario de cauchemar
(Pour faciliter la compréhension de l'article, car nous ne sommes pas forcément familiers des grands espaces américains, j'ai inclus des cartes trouvées sur wiki, pour bien situer les états américains et le Nebraska, qui se trouve en plein centre des USA.)
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Le Nebraska en plein coeur des États-Unis |
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Le fleuve Missouri constitue la frontière orientale du Nebraska. Fort Calhoun se situe au nord de la ville la plus peuplée de l'état, Omaha |
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Les états à l'est du Nebraska qui risquent une contamination radioactive en raison des jet stream |
Par Zen Gardner, 27 juin 2011
Nous ferions mieux d'y penser à l'avance au point où nous en sommes. Si ce n'est pas un sabotage pur et simple qui s'en vient au Nebraska, ce pourrait l'être aussi bien. Les infos sur un blackout et une zone de survol interdit de même que les assurances habituelles pour minimiser vous disent de toutes façons tout ce que vous avez besoin de savoir.Si Calhoun entre en fusion la contamination sera catastrophique, estimée par certains comme étant potentiellement 20 Fukushimas, en raison de toutes les barres de combustible qui y sont stockées. Super.
Mais cette fois il n'y a pas d'océan à traverser.
Et qui est dans le sens du vent ?
Selon le rapport du jet stream (les jet stream circulent d'ouest en est ) d'aujourd'hui, le Kansas, l'Iowa, le Missouri, l'Illinois, l'Ohio, la Pennsylvanie et tout droit vers la mégapole de NewYork et la totalité de la Nouvelle Angleterre... avec le gulf stream l'emmenant vers le bord de mer oriental tout du long par la Floride et le golfe de Mexico. Cela mettra en jeu en direct les zones fortement peuplées de St Louis, Chicago, Detroit, Cleveland, Philadelphie, New York et le district de Columbia.
Et nous savons aussi que le gulf stream bouge – naturellement, et de manière non naturelle, merci à la technologie HAARP de manipulation du climat.Et en aval alors ? Les inondations contaminées dévasteraient tout sur leur passage, tous les états, toutes les pêcheries, et toutes les terres agricoles le long des rives du Missouri et du Mississippi et plus loin le golfe du Mexique.
C'est la merde, je sais.
La tempête parfaite
Et ça ne traverse pas 9000 km de plein océan en premier. Ce serait une atteinte directe. On ne peut pas commencer l'estimation du nombre de vies de toutes formes qui seraient contaminées si un tel désastre devait arriver.
Au sommet de l'échelle, c'est le grenier à blé de l'Amérique qui part sous les eaux, dans les tornades et le nucléaire. Les répercussions seraient inestimables. Tout ce qu'il nous manque maintenant c'est la faille de New Madrid.
C'est presque au-delà du croyable.
Et malheureusement c'est comme cela que la plupart des gens vont classer tout ces choses...au-delà du croyable, comme pour la catastrophe du golfe, les grands séismes, les tsunamis et Fukushima. Aussi longtemps que les médias ne relâcheront pas leur vigilance en réagissant avec des inquiétudes authentiques ou de l'indignation, la majorité de la population choisira de penser que tout est OK.
Ne restez pas sans rien faire
Nous avons récemment quitté une zone que nous considérions comme dangereuse et nous programmons des déplacements futurs. Nous avons changé nos vies de façon à pouvoir nous arracher de n'importe où au bon moment si besoin, et avisons les autres de faire de même. C'est cela ou fermer les écoutilles avec une protection appropriée et des réserves. (L'iodure de potassium devrait être administré avec prudence et après recherche – d'autres bons suppléments et décontaminants sont disponibles sur les sites de médecine naturelle.)Alarmiste ? Vous pariez. Quelqu'un sonne l'alarme du mieux qu'il peut...Les « power that be » sûrement pas.
Soyez prêts.
Zen.
Traduit par Hélios
Un sinkhole dans l'Ontario
Cela aura des conséquences majeures pour les utilisateurs, bien sûr, car l'artère principale qui relie Ottawa et Gatineau à Pontiac sera hors service pour tout l'été.
Traduit par Hélios
Ramenez-nous les chiens, demande TEPCO
Un homme qui a récupéré deux chiens pour les mettre en sécurité loin de la centrale de Fukushima Daiichi a révélé que l'infâme opérateur TEPCO l'a appelé plus tard au téléphone pour revendiquer son droit de propriété sur les chiens.
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Un "collègue" de M. Hoshi avec les deux chiennes rescapées |
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Chien japonais de race Shiba |
« Il avait l'air de dire que ces chiens appartenaient réellement à TEPCO, parce qu'ils ont été trouvés sur une zone privée de la centrale » a déclaré M. Hoshi à The Australian.
Les chiens, qu'on pense être deux soeurs, ont d'abord été vus à la centrale en début de mois, trois mois après l'accident de la centrale, et semblent n'avoir absorbé que d'infimes quantités de radiations.
Ils ont néanmoins été trouvés en parfaite santé et ils ont été placés chez un couple de Yokohama.
M. Hoshi, 55 ans, a effectué une série de missions non autorisées dans la zone radioactive pour sauver des animaux en détresse. Il a reçu hier une offre de collaboration pour les efforts de sauvetage d'une organisation non gouvernementale nommée Sauvetage des animaux japonais du séisme, comprenant des organisations réputées de protection des animaux.
L'organisation a la permission du gouvernement pour opérer à l'intérieur du périmètre des 20 km autour de la centrale, mais M. Hoshi a critiqué la lenteur de ses membres à agir pour soulager la souffrance des milliers d'animaux de la zone.
« Je suis toujours à me décider si je dois accepter cette offre de regroupement des forces » a-t-il dit.
Traduit par Hélios
Volcans et climat : introduction : le changement climatique en 535
Le dernier lien cité dans cet article provient du laboratoire de Los Alamos, celui qui est menacé actuellement par un incendie...
En guise d’introduction au thème « L’action des volcans sur le climat », une analyse de la catastrophe climatique qui a marqué les années 535et 536, sur base d’écrits historiques et corroborée par des études récentes.
- Procope de Césarée (en grec Προκόπιος Καισαρεύς), est un historien byzantin du 6° siècle, dont l'œuvre constitue un récit détaillé du règne de l'empereur Justinien. Il raconte que : « Au cours de l’année 536, un présage d’épouvante se manifeste. Le soleil délivre sa lumière sans brillance, il ressemble de plus à un soleil en éclipse, il ne rayonne pas de façon nette ».
- Cassiodorus, un sénateur romain, écrit aussi : « nous avons un hiver sans tempêtes, un printemps sans douceur, un été sans chaleur. … nous trouvons deux éléments contre nous : un gel perpétuel et une sécheresse non naturelle ».
- Des documents d’époque, datés du règne du Roi Arthur en Angleterre, parlent d’un terrible « brouillard sec » obscurcissant le soleil, causant l’échec des cultures en Europe, et responsable des étés froids, secs, et accompagnés de famine en Chine.
(*) : La dendrochronologie est une méthode scientifique permettant en particulier d'obtenir des datations de pièces de bois à l’année près en comptant et en analysant la morphologie des anneaux de croissance (ou cernes) des arbres. Elle permet également de reconstituer les changements climatiques et environnementaux.
- Les écrits historiques de Michel le Syrien, un patriarche de l’église orthodoxe Syriaque, en témoignent aussi : « Le soleil s’est obscurci et cette obscurité a duré 18 mois. Chaque jour, il ne s’est montré que durant quatre heures, et sa lumière était faible. Les fruits ne mûrissent pas et le vin a le goût des grappes acides » … ces écrits furent analysés par la Nasa , car ils mentionnent des changements climatiques, connus maintenant pour leur lien avec les éruptions volcaniques.
Divers évènements au niveau mondial accompagnent cette période de catastrophes agricoles et d’émergence de la peste : la mort de civilisations anciennes, en Perse, en Indonésie, celle de la culture Nazca en amérique du sud et de civilisations en Arabie du sud, le schisme de l’Empire romain, la renaissance d’une Chine unifiée, l’origine et l’extension de l’Islam …
Les hypothèses émises par les scientifiques pour expliquer cette calamité climatique sont de plusieurs ordres, et bien que celle de la collision avec un astéroïde ou une comète soit séduisante, on retiendra plutôt que ces évènements furent causés par une éruption volcanique massive.
Cette éruption a envoyé tant de dioxyde de soufre dans la stratosphère qu’un « hiver volcanique » en a résulté.
Le dioxyde de soufre réagit avec les molécules d’eau pour former des micro-gouttelettes d’acide sulfurique et un aérosol hautement réfléchissant, qui va induire une réduction de la quantité de lumière solaire entrante dans notre atmosphère.
Pour obtenir de tels effets sur le climat, il faut avoir affaire à des éruptions « colossales », de VEI 6 ou 7, de puissance telle qu’on n’en rencontre qu’une tous les millénaires.
Le VEI – Volcanic Explosivity Index – est une échelle logarithmique utilisée pour qualifier l’importance d’une éruption volcanique. Créée par Newhall et Self, en 1982, elle intègre les données quantitatives et la description subjective d’observateurs pour donner à chaque éruption un degré de magnitude. Son échelle va de 0 à 8. Le tableau ci-dessous est une mise à jour du Global Volcanism Program, par Simkin et Siebert (1994) sur base de l’échelle de Newhall et Self.
La calamité climatique des années 535-536 n’est toujours pas attribuée avec certitude : deux volcans du sud-est asiatique sont mis en cause, individuellement ou peut-être ensemble.
- L’éruption du Rabaul, situé en Papouasie-Nouvelle Guinée, et en rapport avec la formation de sa caldeira, est datée au radiocarbone de 540 +/- 100 ans ; Son VEI est de 6 pour un volume de téphra émis de 11 milliards de m³.
- Des écrits Chinois et Indonésiens – dont le « Livre des anciens rois » , le « Pustaka Raja Purwa » - décrivent de rares phénomènes atmosphériques pouvant être liés à l’éruption d’un volcan de l’arc indonésien … en cause celle du Proto-Krakatau.
Une expédition d’Haraldur Sigurdsson a permis de retrouver des dépôts pyroclastiques épais suggérant un effondrement de caldeira marquant le Proto-Krakatau, daté du 6° siècle.
La bathymétrie confirme une caldeira de 40 à 60 km. de diamètre effondrée sous le niveau marin ; comme le suggère les anciennes histoires Javanaises, cet effondrement pourrait avoir créé le détroit de la Sonde, séparant Sumatra de Java.
La formation d’une telle caldeira implique l’éruption de plusieurs centaines de kilomètres-cubes de débris pyroclastiques et une interaction entre le magma et l’eau de mer à une échelle énorme. Des simulations par ordinateur nous donnent des chiffres impressionnants : un panache montant entre 25.000 et 50.000 mètres, accompagné de la vaporisation de 50 à 100 km³ d’eau de mer dans l’atmosphère, formant, selon le Los Alamos National Laboratory, une couche de nuages de glace et poussières super fines (< 10 µ) couvrant les deux hémisphères.
Une ancienne carte de l’Amirauté Britannique, d’avant l’éruption du Krakatau en 1883, témoigne de zones de faibles profondeurs dans le détroit et de la présence des îles de Krakatau, Bezee, Sebooko, et Rajah Bassa ; ces îles seraient les vestiges d’évents volcaniques entourant les flancs du Proto-Krakatau, prédécesseur du Krakatau. En mettant en communication ces évents, on délimite une caldeira d’un diamètre d’environ 50 km., centrée dans l’actuel détroit de la Sonde, à 20 km. au nord-est du Krakatau.
Certes l’étude des panaches volcaniques, de leur dissipation, de leur impact sur l'albédo (*) global, la hauteur de la tropopause (*) et l’ozone stratosphérique est à parfaire … elle fera connaître l’impact de certaines éruptions sur la déstabilisation du climat pouvant atteindre les années suivants celle-ci, et parfois toucher plusieurs décades.
Sociologiquement, l’effet-domino que ces phénomènes peuvent avoir sur l’agriculture, l’économie, la politique et la religion révèle le rôle du volcanisme et démontre, si besoin en est, l’intime lien entre la nature et la vie de l’homme.
(*) : L'albédo est une grandeur sans dimension, rapport de l'énergie solaire réfléchie par une surface à l'énergie solaire incidente.
La tropopause est la limite supérieure de la troposphère et la limite inférieure de la stratosphère. Il s'agit d'une couche plus ou moins épaisse où la température est stable alors qu'on observe une décroissance de celle-ci dans l'atmosphère à partir du sol et une augmentation par la suite dans la stratosphère à cause de l'absorption des rayons ultraviolets par l'ozone. La tropopause est ainsi la partie la plus froide de la basse atmosphère (-50 à -65 °C)
Sources :
- Global Volcanism Program - VEI
- “Were the Dark ages triggered by volcano-related climate changes in the 6th century ? – by Ken Wohletz / Los Alamos National Laboratory. - link
Les actionnaires de TEPCO en colère
Nucléaire: colère des actionnaires de Tepco à l'assemblée générale
Les dirigeants de Tokyo Electric Power (Tepco) ont affronté mardi la colère des actionnaires de la compagnie, lors d'une assemblée générale rendue houleuse par l'accident nucléaire de Fukushima.
Cris, appels à la démission du président, demande d'arrêt des réacteurs nucléaires encore exploités, le grand hôtel de Tokyo où près de 9000 propriétaires de titres Tepco - un record - ont pris place s'est transformé en arène.
"Nous sommes les actionnaires, nous vous avons confié notre argent. Fukushima, le Japon et le monde ne pourront redevenir comme avant l'accident. Je ne vous fais pas confiance !", a lancé une actionnaire en larmes en direction du président honoraire de Tepco, Tsunehisa Katsumata.
L'accident nucléaire du 11 mars intervenu à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), le plus grave depuis la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a entraîné une perte nette historique pour Tepco, de 1247 milliards de yens, soit près de 11 milliards d'euros, lors de l'exercice budgétaire du 1er avril 2010 au 31 mars 2011.
Petits porteurs ruinés
La valeur de l'action de la compagnie d'électricité a fondu de quelque 85% depuis, ruinant des petits porteurs issus de la classe moyenne, nombreux parmi les quelque 933'000 actionnaires du groupe. "Je n'aurais jamais cru qu'une entreprise notée AAA finirait ainsi", a expliqué Torao Ogawa, un actionnaire de 60 ans.
Auparavant considérée comme une entreprise correctement gérée, Tepco a longtemps été créditée de bonnes notes par les agences de notation internationales. Moody's et Standard & Poor's ont depuis l'accident relégué les obligations de la compagnie en catégorie spéculative.
"Je suis tellement furieuse contre l'entreprise! Ils n'ont jamais changé malgré des problèmes répétés", a dénoncé une autre détentrice de titres, Mme Furukawa.
AFP
La réunion des actionnaires s'est finalement terminée au bout de 6 heures.
Tweet d'un journaliste présent :
Durant la réunion, un actionnaire en colère a crié à l'adresse de la direction, "Entrez dans le réacteur et crevez !"
Un grand vacarme s'est ensuivi dans la salle et un rire sarcastique du côté de la salle de presse de TEPCO.
lundi 27 juin 2011
Hugo Chavez recherché mort ou vif sur la toile
Le président vénézuelien n'a pas quitté Cuba et serait dans un état critique. Depuis, les réseaux sociaux s'organisent à monter et démonter les rumeurs.
En tournée officielle, le truculent président bolivariste se serait rendu chez son ami Fidel Castro pour se faire opérer d'un abcès pelvien. Concrètement, c'est une accumulation de pus dans un organe de la région inférieure de l'abdomen. Mais impossible d'en savoir plus sur son origine, ni sa gravité. Les médecins cubains n'ont pas communiqué sur le sujet.
Mort ou récupérant d'une liposuccion ?
Du coup, c'est l'affolement sur les réseaux sociaux. Diverses rumeurs farfelues émergent, avec un certain succès. Si la mort de Chavez est évidemment la plus citée, l'hypothèse d'une liposuccion a également fait son appararition.
Selon ses ministres, le président se remet favorablement de son opération à Cuba, d'où il continue à donner des ordres sur les sujets urgents. "Le président récupère", a voulu rassurer le vice-président Elias Jaua, "Hugo Chavez sera bientôt ici, au Venezuela".
Ces explications ne satisfont en aucun cas la population, habituée à entendre son président à la télévision ou à la radio tous les jours depuis son élection en 1998. Aucun commentaire de la présidence sur la crise électrique que traverse le pays, ni sur les incidents qui ont éclaté dans la prison d'El Rodea, avec 25 morts la semaine dernière...
Seulement des traces de lui sur Twitter. Mais...
Seul le compte Twitter officiel d'Hugo Chavez a ponctuellement délivré des messages depuis le 24 juin, mais après 19 jours d'absence. Est-ce vraiment lui qui communique à travers le réseau social ? On sait que 200 personnes ont été embauchées en 2010, afin de répondre aux questions des citoyens posées via son compte...
En tous cas, aucune information sur son état de santé n'a filtré.
Ces derniers jours, on peut voir quelques "tweets" (sept depuis son opération), toujours écrits sur le même acabit.
Ici : "et combien de souffle m'a été donné, en voyant le grand étalage de mes ministres et de cette grande équipe du gouvernement révolutionnaire ! Allez camarades ! Nous vaincrons !"
Selon les sources d'El Nuevo Herald, la version espagnole du Miami Herald, le chef d'Etat vénézuelien ne serait pas dans un état "grave", mais tout de même "critique et compliqué". Un cancer de la prostate, qui aurait provoqué l'infection citée ci-dessus, est évoqué.
La dernière trace officielle d'Hugo Chavez remonte au 12 juin, lors d'une rencontre avec les frères Castro. Les photos a été publiée six jours plus tard dans les pages de Granma, le quotidien du régime cubain. Le président apparaît très affaibli, mais debout.
Cette révélation a été immédiatement démentie par le compte Twitter officiel de l'organisation WikiLeaks, expliquant que "WikiLeaks Argentine n'est pas associé avec WikiLeaks. Cela a été utilisé pour répandre la rumeur que Chavez serait mort à Cuba. Dans quel but ?"
Ce lundi, c'est le journal mexicain El Editorial qui annonce le retour du président dans son pays le 5 juillet. Sa source proviendrait du président de l'Assemblée nationale vénézuelienne.
A Caracas, le capitale, ces rumeurs ont ravivé les tensions évoquant la succession d'un président au pouvoir depuis 13 ans.
L'élection présidentielle aura lieu dans un an, et la Constitution oblige Chavez à ne pas se représenter en 2012. Spécialement depuis le rejet de sa réforme de 2007, avec laquelle il souhaitait supprimer le nombre limite de mandats.