La newsletter d'Yves Rasir de ce jour, comme je l'ai annoncé :
Ma tentative de décodage biologique, ce sera pour plus tard. À
l’heure où nos libertés élémentaires sont sacrifiées sur
l’autel de la psychose, il me semble plus urgent de poursuivre mon
décryptage anxiolytique de cette grande mascarade
médico-politico-médiatique. Mon but ? Répandre viralement un
message apaisant en vous dévoilant des informations dissimulées ou
qui ne sont pas cachées mais qui restent peu audibles dans le
vacarme des discours alarmistes. Contrairement à d’autres
observateurs, je ne crois toujours pas que cette épidémie procède
d’un plan machiavélique ourdi par de lugubres comploteurs. Il y a
des gens qui tirent les marrons du feu, il y en a même (Georges
Soros, Bill Gates…) qui ont misé et spéculé sur un départ de
feu. Ça n’empêche pas qu’il s’agisse d’un feu de
broussaille d’origine naturelle et appelé à s’éteindre
bientôt, avec ou sans les lois martiales imposées aux
populations. Dans quelques semaines, on va sortir du cauchemar
et on s’apercevra que cette virose assez banale ne méritait pas de
se faire tant de mauvais sang. Voilà mon inventaire des vérités
que les médias dominants occultent ou font mine de ne pas voir pour
mieux épouser le sens du vent (de panique) qui fait vendre.
Vérité n°
1 : les chiffres chinois sont hyper-rassurants
Il
suffit de faire un rapide calcul : sur base des statistiques
établies en Chine (80894 cas, 3237 morts ) le terrifiant agent
infectieux SARS-Cov-2 y a fait très peu de dégâts. Il a
contaminé 0,005 % des habitants de l’Empire du milieu et
décimé seulement 0,0002% de la population. Certes, je
n’ignore pas que ce taux de mortalité global reflète mal les
disparités locales : dans la ville de Wuhan et la province de
Hubei, le bilan est singulièrement plus lourd, de l’ordre de 1%.
Il n’empêche qu’à échelle nationale, les « ravages »
du coronavirus sont ridiculement faibles, très inférieurs à ceux
de la grippe saisonnière. Avec environ 0,006% de mortalité,
celle-ci est 20 fois plus meurtrière. Par rapport à la grippe
espagnole (40 millions de morts, 2% de la population mondiale selon
les estimations les plus sérieuses), le CoVid-19 s’est avéré
5.000 fois moins meurtrier chez les Chinois. Je parle au passé car
là-bas, le nombre de nouveaux cas est en chute libre, ce qui augure
d’une fin très proche de l’épidémie. Évidemment, on me
rétorquera que cet excellent résultat résulte des mesures de
confinement spectaculaires et très coercitives adoptées en Chine.
OK, admettons la plausibilité de cette explication indémontrable.
Mais pourquoi, comme le font certains épidémiologistes belges et
français, agiter l’épouvantail d’un remake de 1918, avec
des centaines de milliers ou de millions de morts à travers le
monde ? Pour nous faire peur et nous inciter à être
disciplinés ? Je doute de la valeur pédagogique de ce
pessimisme exacerbé. On pourrait très bien faire le contraire et
faire miroiter que l’incendie apparu en Chine a été
remarquablement maîtrisé. L’éducation positive, jamais
entendu parler ?
Vérité n°
2 : les chiffres européens sont trop bizarres
La
justification de ce catastrophisme réside peut-être dans la
situation italienne. Ce matin, dans ce pays, on comptabilisait déjà
2503 morts, soit 0,004% de la population. On comprend que l’Italie
ait appelé la Chine à la rescousse pour tenter d’enrayer le
fléau. Mais si vous allez regarder la carte européenne de
l’épidémie, que remarquez-vous ? D’énormes
disparités entre pays et une très nette fracture Nord-Sud :
l’Italie et l’Espagne (523 morts) font exception dans un
continent où les pays scandinaves se distinguent par une mortalité
dérisoire : 3 en Norvège, 4 au Danemark, 8 en
Suède et… 0 en Finlande. Curieusement, l’ennemi viral
semble également très peu létal dans l’ancien bloc de l’Est :
5 morts en Pologne, 0 en Russie, Biélorussie, Ukraine, Tchéquie,
Slovaquie, ex-Yougoslavie et pays baltes. Faut croire que l’infâme
Poutine a mis ses agents secrets sur le coup et encore trouvé
le moyen de parer aux attaques occidentales… Plus sérieusement,
ces chiffres très contrastés indiquent indubitablement que le
pouvoir de nuisance du SARS-Cov-2 varie considérablement
selon le système de soins qu’il rencontre. Ou selon les décisions
des autorités. Ou selon le tempérament des habitants. Et si
c’était un mélange des trois ? En tout cas, cette
pathogénèse hétérogène demande à être élucidée. L’insolite
gravité de la situation italienne mériterait que tous les
journalistes d’investigation du monde convergent vers la péninsule
pour y mener l’enquête. Pour ma part, je subodore que le mystère
transalpin tient à une mixité d’éléments que j’évoque
ci-dessous. Les autres vérités tenues sous le boisseau pourraient
suffire à éclairer les bizarreries du « palmarès »
européen.
Vérité n°
3 : le patient-type n’a pas changé
Vous
vous rappelez du sida ? Au début, il était clair que ce
syndrome d’immunodépression frappait exclusivement des homosexuels
et des toxicomanes, et surtout les
gays s’adonnant à de
longues orgies rendues possibles par la surconsommation de
médicaments et de drogues récréatives. La découverte
providentielle du HIV a permis de faire croire que le tout-venant
était exposé au risque et que l’épidémie allait galoper dans
tous les milieux, ce qui ne s’est jamais vérifié.
Avec le
Covid-19, nous sommes dans un scénario similaire :
épargnant très étrangement les bébés et les jeunes enfants,
la maladie frappe très majoritairement les très vieilles personnes
déjà très malades. On veut nous faire avaler que tout le
monde est concerné mais le virus s’obstine à cibler ses victimes
dans le 4ème âge en état de délabrement avancé. En
Italie, selon l’Institut National de Santé cité par mon
confrère américain Jon Rappoport dans sa
dernière
newsletter, la moyenne d’âge des patients décédés et
testés positifs était de 80,3 ans. Et seulement deux d’entre
eux n’avaient pas d’autres pathologies connues ! Un de mes
amis a recueilli un témoignage de première main sur le premier
décès belge attribué au coronavirus. Il s’agissait d’un
octogénaire séjournant plus souvent à l’hôpital que dans son
home et fréquentant assidument le bistrot du coin. On voyait souvent
cet ivrogne tituber à la sortie du troquet et zigzaguer avec son
déambulateur. Il serait sans doute mort de n’importe quoi à brève
échéance mais il est désormais recensé comme une victime
aléatoire de la fatalité infectieuse. Ce week-end, les radios et
les télés belges diffusaient en boucle « l’information
recoupée» selon laquelle trois médecins urgentistes quadragénaires
étaient hospitalisés dans un état critique. Nous sommes mercredi
et cette nouvelle n’a pas encore confirmée officiellement alors
qu’il y aurait là un solide argument pour accréditer la thèse
d’un virus démocratique se détournant du patient-type. Ce qui
paraît avéré, c’est que le
Covid-19 tue 10 à 20 fois
plus de vieillards que la simple grippe saisonnière, du fait
d’atteintes pulmonaires plus sévères. Il n’en reste pas moins
vrai que l’agent infectieux fait preuve d’une sélectivité peu
compatible avec l’idéologie pasteurienne. Si, selon cette
religion, enfants, adolescents et adultes peuvent témoigner de
leur solidarité en protégeant les aînés, il est mensonger
d’insinuer qu’ils sont eux-mêmes des proies pour l’assaillant
viral. La prédilection de ce dernier pour les doyens déjà très
mal en point révèle incontestablement la primauté du terrain.
Reste à comprendre pourquoi
Corona exprime davantage
sa dégradation qu’
Influenza. La vérité suivante
pourrait nous éclairer.
Vérité n°
4 : c’est surtout une épidémie de iatrogénie
Je
sais que je radote mais c’est un clou sur lequel il est important
de taper : L’interventionnisme médical et ses effets
iatrogènes contribuent très certainement à la létalité attribuée
au
SARS-Cov-2. À Wuhan, 90% des patients ont
été (mal)traités à grand renfort de cortisone
(immunodépresseur notoire) et de médicaments antiviraux
redoutablement toxiques. Sans reparler de l’oxygénothérapie et de
ses risques (
voir ma lettre de la semaine dernière), je
vous rappelle que les anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS) sont aussi des « catalyseurs » de complications
infectieuses. À ce propos, vous avez vu ce que le nouveau ministre
français de la santé, Olivier Véran, a tweeté le 14 mars ?
Il a mis en garde contre les médicaments anti-inflammatoires
qui «
pourraient être un facteur d’aggravation de
l’infection ». Si même les membres d’un gouvernement
noyauté par Big Pharma osent l’ouvrir, c’est que le mutisme est
devenu intenable. Malheureusement, le successeur d’Agnès Buzin a
cru bon de conseiller à ses followers de «
prendre
du paracétamol en cas de fièvre ». À très bon escient,
mes confrères Xavier Bazin et Jean-Marc Dupuis ont souligné la
stupidité de ce conseil et je vous renvoie à leurs textes que vous
pouvez lire en
cliquant
ici et
ici.
Il est ahurissant qu’un haut responsable de santé ignore encore le
rôle crucial de la température corporelle dans le contrôle des
infections. La iatrogénie ne s’arrête cependant pas là. Dans
les
recommandations qu’elle a mise en ligne dimanche dernier ,
l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine
Scientifique Indépendante et Bienveillante) pointe en effet un doigt
accusateur sur d’autres médicaments susceptibles de favoriser les
pathologies infectieuses telles que les anti-hypertenseurs, les
sartans et.. les statines ou autre médicaments anticholestérol. Les
médecins bienveillants suggèrent d’affronter l’épidémie en ne
prescrivant rien pour l’enrayer et en déprescrivant les molécules
que les patients absorbent pour d’autres troubles. Mais l’AIMSIB
soulève aussi un énorme lièvre :
selon des données
émanant de l’armée américaine (1), la vaccination
anti-grippale favorise les infections à coronavirus !
Dans son étude, l’auteur a observé une augmentation de 36%
du risque d’infection par cette famille de virus chez les vaccinés
contre la grippe. Or doit-on souligner que la médecine vaccine
en priorité les personnes âgées ? Il faudrait d’urgence
comparer la liste des décédés avec celle des vaccinés. Et en
attendant, suspendre
sine die cette vaccination dont on sait
déjà qu’elle n’apporte rien de bon.
Vérité n°
5 : il y a probablement une part d’hystérie
Dans
son discours à la nation française, le président Macron a
fustigé l’ « hystérie collective » s’emparant
de ses compatriotes qui se ruent dans les magasins et s’arrachent
le papier de toilette. Sur ce coup-là, on ne va pas lui donner
tort. Mais il ne s’agit là que d’un épiphénomène. Le
phénomène, c’est tout autre chose. À la fois bien documenté et
mystérieux, l’hystérie collective est définie depuis Sigmund
Freud comme « une lutte contre l’angoisse par conversion
somatique », c’est-à-dire par le développement de
symptômes évoquant une maladie corporelle. Il ne s’agit pas de
signes cliniques imaginaires mais d’une somatisation réelle créée
par l’imagination, en l’absence de toute causalité matérielle
objective. La psychiatrie et la psychanalyse étudient ce phénomène
depuis des décennies et en ont trouvé de multiples exemples anciens
et récents. En 1985, une épidémie de symptômes inexpliqués
s’est encore produite parmi le personnel d’un hôpital de
Marseille. Par curiosité, je me suis acheté hier matin
l’ouvrage « Les peurs collectives », paru en
2013. Je n’ai pas tout lu mais je suis resté scotché devant
le chapitre « la peur sociale somatisée : l’hystérie
collective » écrit par Jean-Bruno Renard,
professeur des universités à Montpellier. On y lit ceci :
« L’hystérie collective se caractérise par des
symptômes psychosomatiques : oppression
respiratoire ou abdominale, mal de tête,
évanouissement, nausées, dermatoses ». Ses causes ?
« Une angoisse partagée » découlant autrefois
du refoulement sexuel et aujourd’hui, dans nos sociétés modernes,
du « stress dû à des pressions psychologiques ».
Les psys ne savent toujours pas comment des symptômes
physiques peuvent se transmettre par contagion psychique. Mais la
réalité de cette contagiosité ne fait plus débat dans leurs
rangs. Espérons que l’un d’entre eux va se pencher sur
l’épidémie de Covid-19 car le contexte de peur et de
stress transmis par les autorités se prête parfaitement à
l’émergence d’un tel processus psychosomatique. Merci Monsieur
Macron pour cette nouvelle piste explicative ! Elle m’a fait
songer que les Italiens, tifosi dans l’âme, sont
naturellement plus enclins à l’hystérie que les Scandinaves et
les Slaves à sang froid.
Vérité n°
6 : les experts ne sont pas unanimes
Pour
appuyer le pouvoir dont ils sont les valets, les médias mainstream
belges et français tendent à nous faire croire que les experts
(infectiologues, virologues, épidémiologistes…) sont
d’accord encore entre eux, sont tous très inquiets et préconisent
la même stratégie face à l’épidémie. C’est pourtant
faux : dès le début, on a bien vu que certaines sommités
médicales (Didier Raoult, François Bricaire, Éric Caumes…)
calmaient le jeu, tenaient des propos rassurants et
préconisaient des mesures d’endiguement légères ou
nulles. Les voix discordantes sont désormais étouffées pour
ne pas perturber l’union sacrée et faire accepter le lockdown. À
la place du débat d’idées, on fait parader l’inénarrable
Michel Cymes qui a retourné sa veste, changé d’opinion et rejoint
les troupes pétochardes du caporal Macron. Mais cette
unanimité de façade ne fait pas illusion : le monde
scientifique demeure divisé et ça se voit au niveau
européen : beaucoup de pays copient le modèle chinois mais
certains d’entre eux (Pays-bas, Royaume-Uni, Suède…) ont opté
pour une circulation relativement libre du virus afin de provoquer
une immunité de groupe. Le raisonnement est le suivant :
puisque l’agent infectieux est assez contagieux et assez peu
dangereux ( c’est logique, voir mes infolettres précédentes),
il est préférable de le laisser agir plus ou moins à sa guise et
de favoriser ainsi une immunisation collective. Chez les
partisans du confinement, on assiste plutôt à une surenchère de
mesures restrictives. Qui aura adopté la meilleure méthode ?
Ce match est passionnant car son issue en termes de
mortalité et de létalité sera riche en enseignements. Pour
l’instant, c’est plutôt le camp « libéral »
qui tient le bon bout par rapport au camp « autoritaire ».
Vous devinez mes préférences et mes espérances de victoire pour
l’équipe qui aura le moins paniqué…
Vérité n°
7 : les mesures démesurées feront pire
Dans
une
tribune qui n’a pas fait grand bruit, le Pr Gilbert
Deray, directeur du service de Néphrologie à l’hôpital
universitaire Pitié Salpêtrière, a averti samedi dernier :
«
attention danger, mais pas celui que vous croyez ».
Une phrase de ce texte m’a particulièrement touché : «
Je
suis inquiet pour nos anciens déjà seuls et qu’il ne faut plus ni
voir ni toucher de peur de les tuer. Ils mourront plus vite mais
“seulement” de solitude. » Ce passage m’a ému car
je vis exactement ce cas de figure : ma vieille maman de 89 ans
est en quarantaine dans sa maison de repos et nous ne pouvons plus la
visiter, la voir et la serrer dans nos bras. Nous lui
téléphonons plus souvent mais elle ne comprend pas trop cet
isolement forcé et elle manifeste les signes physiques d’une
souffrance morale. Question : combien de personnes âgées vont
hâter leur dernière heure en raison du lockdown ? Et
combien de petits entrepreneurs et commerçants poussés à
la faillite vont basculer en dépression ? Combien de suicides
dans les familles brutalement désargentées ou ruinées ?
Combien de morts en plus en sachant – tous les sociologues de la
santé le savent - que la précarité est synonyme de moindre
hygiène de vie ? Combien de victimes inconnues parmi les
angoissé(e)s qui vont encore consommer plus de médicaments
psychotropes pour calmer leur anxiété ? Combien
d’infections nosocomiales fatales supplémentaires dans les
hôpitaux aseptisant leurs installations et instruments à
grand renfort de produits biocides ? Combien d’effets
secondaires pervers de la folie désinfectante encouragée par les
autorités sanitaires ? Combien de maladies chroniques stimulées
par l’interdiction d’activités physiques en groupe ?
Et combien de troubles sévères générés par la peur et le
stress ? Dans le
Néosanté d’avril, on vous
parle d’une étude récente révélant que la mise en
quarantaine entraine un traumatisme psychologique pouvant
encore se détecter des années plus tard. Et d’une autre recherche
scientifique montrant comment le stress affaiblit le système
immunitaire et diminue la résistance aux infections. Il sera très
difficile d’évaluer toutes les conséquences engendrées par la
période de confinement. Mais on peut rationnellement imaginer
que les pertes humaines seront supérieures à celles occasionnées
par l’épidémie. La médicalisation et la pasteurisation de
nos existences, voilà ce qui les menace davantage que le
coronavirus !
Vérité n° 8 : non, nous ne sommes pas en
guerre
Dans son appel pathétique du 16
mars, le général de Gaulle du pauvre l’a décrété
solennellement : « nous sommes en guerre contre un
ennemi invisible ». Lui peut-être, mais pas moi, ni vous
sans doute. Quand il a séjourné chez l’Oncle Sam en tant que
Young Leader pour se préparer à diriger la France,
rallumer la russophobie, vendre Alstom à ses maîtres américains et
réformer les retraites au profit des fonds de pension US, le petiot
qui aime jouer au soldat a probablement regardé trop de
westerns et écouté trop de discours de Georges Bush Jr . Non, il
n’y a pas un axe du bien et un axe du mal. Le monde n’est pas
peuplé de gentils humains opposés à de méchants microbes qui
veulent leur peau. Cette vision binaire et belliqueuse de la
vie est puérile, profondément débile et scientifiquement
dépassée. Distrait, le jeune Macron ? C’est pourtant
aux États-Unis qu’a émergé il y a une trentaine d’années
la médecine évolutionniste. Comme son nom l’indique, cette
branche des connaissances médicales opère la jonction avec la
théorie de l’évolution de Charles Darwin, et plus
particulièrement avec son concept fondamental de sélection
naturelle. Puisque la nature sélectionne les organismes les
mieux adaptés à leur environnement, il est logique d’envisager
les êtres vivants comme des structures assez bien conçues et munies
d’outils d’autorégulation plutôt bien fichus. Or cette vision
change tout ! À la lumière de l’évolutionnisme, les
chercheurs engagés dans cette voie sont en effet occupés à
révolutionner l’art de soigner les maladies et d’en prévenir
l’apparition. Quelques exemples ? Ils nous disent que la
fièvre ou l’inflammation sont des symptômes à ne pas combattre
car ces mécanismes permettent d’accélérer l’auto-guérison des
maladies infectieuses. Rejoignant les travaux de l’obstétricien
Michel Odent, ils nous disent aussi que les accouchements
surmédicalisés sont une calamité, notamment par leurs
répercussions sur le microbiote des enfants. À propos du microcosme
bactérien, ils nous expliquent que l’antibiorésistance est
inexorable puisque, selon les lois de la sélection naturelle, les
souches les plus costaudes s’adaptent aux médicaments biocides.
Adhérant à « l’hypothèse de l’hygiène », ils sont
également d’avis que la hantise des microbes et l’excès
d’asepsie favorisent grandement les allergies et les troubles
auto-immuns. Les virus, les bactéries, et même les parasites
ayant co-évolué avec l’être humain trouvent grâce aux yeux de
la médecine évolutionniste. D’ailleurs, certains traitements
d’avant-garde consistent à réintroduire des vers dans
l’intestin ! Bref, l’ « EvoMed »
s’apparente bien davantage à l’hygiénisme naturopathique qu’à
la médecine allopathique classique. La convergence avec la
médecine nouvelle du Dr Hamer et la biologie totale du Dr Sabbah
relève également de l’évidence : s’ils n’emploient pas
exactement les mêmes mots, les médecins évolutionnistes nous
disent finalement que les maladies sont des solutions de survie que
les êtres vivants développent pour s’adapter à des facteurs de
stress. Dans le numéro d’avril de Néosanté, notre
dossier mensuel va vous raconter tout ça. Faites-moi penser à
envoyer un exemplaire à l’Élysée, des fois que le mari de
Brigitte se décide à grandir et à sortir de l’obsolète
paradigme pasteurien.
Yves Rasir