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23 septembre 2017

Les couches, bébé peut s'en passer...


Un sujet peu abordé, mais qui intéressera les futurs parents ou ceux qui ont de tout petits enfants. Cet article des magazines Néosanté n° 69 et 70 va peut-être changer en vous l'idée préconçue que les bébés ne sont propres qu'après 2 ans au minimum (idée qui arrange bien les fabricants de couches et produits d'hygiène), et vous faire faire d'importantes économies. Lisez donc...


LES COUCHES, bébé peut s’en passer… (N° 69 de Néosanté)


Par Emmanuel Duquoc

Un bébé peut être propre dès un an ! Certes, dans nos contrées civilisées, la plupart des pédiatres affirment le contraire. Et pourtant, partout où les couches-culottes sont un luxe inaccessible – c’est-à-dire sur la majeure partie de la terre, la propreté est acquise dès la première année de vie, au même moment que la marche... Père d’un enfant qui semblait rétif à cet apprentissage, j’ai expérimenté l’une des méthodes possibles. Avec un succès immédiat...

En France, presque tous les pédiatres et la majorité des sites spécialisés dans l’éducation des bébés l’affirment : la propreté s’acquiert entre deux et quatre ans, pas avant ! Question de maturité physiologique et psychique, avancent-ils... Sauf qu’en Chine, comme le détaillait la journaliste américano-taïwanaise Mei Ling Hopgood dans son best-seller Comment les Eskimos gardent les bébés au chaud, les petits utilisent couramment le pot dès l’âge de six mois et sont tous propres à un an. Le truc des bébés chinois ? Des pantalons fendus qui leur permettent de se soulager quand et où ils en ont envie. Normal. La plupart des habitants de l’Empire du Milieu n’ont pas les moyens de se payer des couches. Seuls les Occidentaux sont prêts à y consacrer le budget moyen de 1100 € par enfant ! Et puis en Chine, la tradition fait que même les familles aisées évitent de mettre des couches à leurs bébés trop longtemps. Même observation au Vietnam où des chercheurs suédois de l’Université de Göteborg ont constaté que l’apprentissage de la propreté commençait dès l’âge de trois mois, grâce à une communication parents-enfant. Mais peut-être ces habitudes sont-elles aussi à mettre en lien avec une certaine décontraction vis-à-vis des fluides du corps, des excréments et de la perspective qu’ils s’écoulent sur le sol de la maison…

L’été propice

En l’absence d’une tradition et de vêtements appropriés, les beaux jours peuvent être l’occasion d’un apprentissage accéléré, et ce dès un an si certaines conditions sont réunies : beau temps, sol lavable et décontraction... C’est la méthode que j’ai mise en œuvre un peu par hasard au profit de mon fils. En septembre 2004, alors qu’il avait deux ans et un mois, la nounou nous indiqua qu’il était temps de lui apprendre la propreté. À heure fixe, sitôt terminé le repas de midi, elle retirait sa couche et le mettait sur le pot et lui expliquait que c’était là l’endroit et le moment où l’on doit faire caca. Ayant tout juste terminé la lecture du célèbre ouvrage Tout se joue avant six ans, publié en 1970 par Fitzhug Dodson, je lui passai le livre ouvert à la page où le psychologue américain alertait précisément le lecteur quant aux méfaits de cette méthode.

On pouvait y lire que mettre l’enfant sur le pot à heure fixe crée un conflit entre les discours de l’adulte et les messages du corps de l’enfant. En effet, le côlon ayant toutes les chances de ne pas se contracter pour l’évacuation des selles à ce moment précis, imposer le pot revient à dire : « Ton corps se trompe. Fais ce que je te dis. » Conséquence, expliquait le psychologue américain : soit l’enfant va se couper des messages de son corps, perdre sa confiance en lui et développer une forme d’inhibition, soit il va se rebeller, considérer le discours adulte avec défiance et développer une résistance à ses avis, donc aux apprentissages. Dans les deux cas, cela compliquera la suite de son éducation... En dépit de cet avertissement, la nounou persista.

13 avril 2016

La langue de bois dans le discours médiatique actuel (suite et fin)



Les dix derniers termes et expressions du double langage actuel selon Makia Freeman.

Traduit par Hélios.

Expression n° 11 : Armes de destruction massive

Pourquoi parler d'armes de destruction massive au lieu de dire simplement, d'une manière plus directe, armes chimiques ou nucléaires ? Les US ont plus d'armes de destruction massive que quiconque. Le Royaume-Uni en a beaucoup aussi et Israël est assis sur ce que certains pensent être un arsenal de 300 à 400 armes nucléaires non déclarées dans le volatile Moyen-Orient. Pourquoi ne parle-t-on pas plus des armes que détiennent ces nations et qu'elles utilisent en réalité comme des menaces ou pour réaliser leurs buts impérialistes et terroristes ?

Expression n° 12 : anti-sémitisme

Tôt ou tard, tous les chercheurs qui exposent la conspiration mondiale doivent se retrouver face au fait qu'Israël est une nation (propriété des Rothschild) fripouille qui exerce une influence exorbitante et disproportionnée sur le monde, tout en commettant un génocide quotidien (désolé, un "nettoyage ethnique") sur les Palestiniens. Nous devons nous élever contre l'appellation infâme d'anti-sémitisme, clairement un terme lancé pour détourner l'attention et les critiques sur Israël. C'est une ruse astucieuse pour faussement dépeindre quelqu'un d'intolérant et de raciste. Voici ce qu'en a dit un officiel israélien (l'ancien ministre Shulamit Aloni) :
"En effet, c'est une ruse. Nous l'utilisons tout le temps. Quand quelqu'un en Europe critique Israël, alors nous remettons l'Holocauste sur le tapis. Quand dans ce pays (les USA) ils critiquent Israël, ils sont anti-sémites… il est très facile de condamner ceux qui critiquent certains actes du gouvernement israélien...cela justifie tout ce que nous faisons subir aux Palestiniens."

11 avril 2016

La langue de bois dans le discours médiatique actuel

Toutes ces expressions volontairement banalisées que les médias nous ressassent. C'est au final une sorte d'opération psychologique par le langage.
 Aujourd'hui, les 10 premières.
Et en introduction, une démonstration par George Carlin sur la transformation du langage moderne (vidéo sous-titrée).



Langue de bois : le top 20 des 
expressions actuelles à connaître

Par Makia Freeman
Traduit par Hélios



Le double langage (ou "langue de bois") est très répandu dans notre monde d'aujourd'hui. La langue de bois peut se composer d'euphémismes (Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont le côté cru aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant), des phrases délibérément ambiguës (expressions destinées à cacher la vérité) ou de véritables inversions (des mensonges manifestes qui déclarent le contraire de la vérité). Même si le terme de langue de bois ne figure pas dans le livre 1984, on l'associe souvent à George Orwell. Après tout, c'est bien lui l'auteur de la devise du parti dirigeant totalitaire dans 1984 : "La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force" – un bel exemple d'inversion. Orwell inventa cependant le terme de novlangue pour décrire un nouveau type de langage réduisant drastiquement l'étendue des mots et expressions disponibles, ce qui diminuait parallèlement la portée d'une éventuelle liberté de pensée parmi la population gouvernée.

Dans la liste suivante on trouve beaucoup de termes de langue de bois qui sont des oxymores, des figures de style réunissant deux termes apparemment contradictoires. La vérité est cachée parce qu'elle est trop crue, dérangeante, désagréable ou carrément horrifiante. Il est d'une importance vitale d'observer notre langage, car il joue un grand rôle dans la manière de donner forme à notre monde et de créer notre réalité. En se servant inconsciemment de ces termes à la place de termes plus appropriés ou plus réalistes, nous nous mentons à nous-mêmes, ou sommes un minimum d'accord pour subir mensonges et programmation. Le politiquement correct est un bon exemple de la façon dont on peut introduire un contrôle du langage et de la pensée et un double langage dans toute une population, sans que les gens ne réalisent qu'ils sont trompés et manipulés. Voici une liste des expressions de double langage orwelliennes modernes les plus usitées, dont la première partie portera sur des termes militaires et géopolitiques.


Expression n° 1 du double langage orwellien : guerre au terrorisme, terrorisme, terroriste, combattant ennemi

La guerre au terrorisme est une expression fabriquée totalement fausse et frauduleuse. On l'a inventée et médiatisée pour fournir une excuse aux manipulateurs du Nouvel Ordre Mondial et outrepasser des notions comme les droits de l'homme, la loi naturelle et la constitution, ainsi que pour envahir, infiltrer et renverser des états étrangers. Les US se sont efforcés de définir le terme "terreur" dès le jour où ils ont déclaré la guerre au terrorisme. Ce qui est assez drôle est qu'ils ne sont pas d'accord sur la définition exacte du terrorisme. Nous avons donc une guerre nébuleuse au sujet d'un concept différent selon chacun.Voici la définition première du terrorisme pour le FBI, que ce soit au sein du peuple américain ou qu'il soit international :
"Implique des actes dangereux pour la vie humaine en violant la loi d'un état ;
Semble prévu pour intimider ou contraindre une population civile ; influencer la politique d'un gouvernement par intimidation ou contrainte ; ou affecter la conduite d'un gouvernement par destruction massive, assassinat ou kidnapping."
Selon leurs propres définitions, les US sont les plus grands terroristes au monde, car ils attentent fréquemment à la vie humaine (bombes, missiles, drones, guerres), tuent des civils, influencent les gouvernements étrangers (quand ils ne les renversent pas purement et simplement – Irak, Libye, Ukraine) et assassinent des officiels de gouvernements depuis 1953 au moins, via la CIA.

Les politiciens utilisent le terme terroriste ou combattant pour décrire essentiellement un membre d'une milice étrangère ou un soldat qui a été désigné comme l'ennemi et qu'ils veulent détruire ou assassiner. Le terrorisme islamique est le dernier à la mode, bien qu'un meilleur terme puisse être terrorisme islamique sioniste, car Israël se tient derrière la création, le financement et le fonctionnement de l'Islam radical et gère aussi les nombreuses attaques "islamiques" sous fausse bannière comme le 11 septembre et les attentats de Paris.


17 mars 2016

Cessez de vous plaindre !


La version intelligente de la science, c'est aussi quand elle vient confirmer la subtilité des capacités de l'esprit.



Se plaindre influence négativement 
le 
cerveau et la science le corrobore




Traduit par Hélios


Entendre quelqu'un ou soi-même se plaindre n'a jamais fait de bien. Certains diront que cela peut fonctionner comme une catharsis, une manière d'évacuer les émotions et expériences négatives et que tout laisser sortir de temps en temps peut sembler bénéfique, mais si on examine de près comment agissent les plaintes sur le cerveau nous aurons encore plus de raisons d’aspirer à un état d'esprit positif en stoppant ces récriminations.


"Les synapses stimulées en même temps se reconfigurent ensemble"

Le cerveau est un organe complexe qui travaille en tandem avec la conscience pour créer la personnalité de l'être humain par un perpétuel apprentissage, une recréation et une régénération constante. Il est aussi bien le produit que le créateur de la réalité et la science commence finalement à comprendre comment le cerveau crée en fait la réalité.

06 octobre 2015

La larme à l’œil

Pleurer est l'apanage de l'être humain (même si certains pensent que des animaux puissent le faire aussi). L'expression physique de l'émotion liée aux pleurs se manifeste par les larmes, le liquide qui baigne les yeux.

On trouve beaucoup de locutions du langage courant où figurent le mot "larme" (comme "pleurer à chaudes larmes", "rire aux larmes", "fondre en larmes") et on peut pleurer dans de très différentes circonstances émotionnelles. Mais saviez-vous qu'à chaque émotion correspond une larme d'apparence différente ?

Vues au microscope, les larmes 
diffèrent en fonction des émotions


 

Extrait d'un article du Dr Mercola

Traduit par Hélios

Notre corps produit trois types différents de larmes. Il y a les larmes de base, prévues pour lubrifier et protéger les yeux. Elles sont constamment sécrétées en toute petite quantité (un gramme environ par période de 24 heures) et balayent l’œil quand on cligne des yeux.

Nous produisons aussi des larmes réflexes. C'est une autre forme de protection et des larmes sont libérées en réponse à une irritation, comme le vent, la poussière, la fumée ou quand vous épluchez des oignons. Le troisième type de larmes – créées sous le coup d'une émotion ou larmes "psychiques" comme on les appelle parfois – sont sans doute celles dont on parle le plus et ce sont les plus mystérieuses.

Les larmes, peu importe sous quelle forme, sont une combinaison d'eau salée, de substances huileuses, d'anticorps et d'enzymes. Mais l'examen au microscope fait apparaître chaque type de larme comme infiniment différent.

D'intrigantes photos révèlent une "topographie des larmes"

Dans un projet appelé "Topographie des larmes", la photographe Rose-Lynn Fisher a utilisé un microscope pour étudier ce à quoi ressemblait de près les larmes humaines. Elle a examiné pendant plusieurs années plus d'une centaine de larmes, les siennes, celles de volontaires et même celle d'un nouveau-né, en les passant sous un microscope.

Il en a résulté une belle collection d'images extrêmement différentes, plusieurs donnant l'aspect de paysages à grande échelle. Elle les a décrites comme "des vues aériennes du terrain des émotions". Voici ce qu'elle en dit :
"Je trouve curieux la ressemblance des modèles de la nature, quelle que soit leur échelle… On peut voir des modèles d'érosion imprimés dans la terre au cours de milliers d'années et quoi qu'il en soit ils ressemblent beaucoup aux motifs cristallins ramifiés d'une larme sèche qui n'a demandé qu'un instant pour se former.
Les larmes représentent le moyen le plus primaire d'exprimer un langage dans des moments aussi intenses que la mort, aussi basiques que la faim, et aussi complexes que les rites de passage… C'est comme si chacune de nos larmes charriait un microcosme de l'expérience collective humaine, comme une goutte dans l'océan."
Comme on dit, une image vaut mille mots, voici donc quelques photos extraites du site de Rose-LynnFisher. [Les larmes sont séchées sur une lame, puis photographiées au microscope, note d'Hélios]

Humecter les yeux : un microclimat

01 décembre 2014

Les pupilles de vos yeux, reflets de votre état intérieur


On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Les pupilles y contribuent sûrement pour une bonne part.



Vos pupilles révèlent ce qui se passe en vous



Extraits d'un article de Gary Vey pour Viewzone


Traduit par Hélios


Une chose à connaître...

La "pupillométrie" est une technique qui permet de lire avec précision dans les pensées.

Vous allez apprendre dans cet article que la science de la pupillométrie – comment mesurer les changements du diamètre de votre pupille en temps réel – est capable de révéler l'activité mentale associée à toute sorte de choses, depuis votre préférence sexuelle, votre comportement au travail et vos souvenirs refoulés jusqu'à l'état de votre système nerveux autonome, votre santé globale et les médicaments ou drogues que vous avez consommé.

Mais cela ne s'arrête pas là.


19 janvier 2014

Wilhelm Reich, savant exclus (3/3)

Troisième partie

(...)
ACCUMULATEUR POUR ORANUR

Les années qui suivirent, les patients de Reich rapportaient que l'accumulateur d'orgone était une aide pour le traitement de nombreux types de troubles, comme l'arthrite et surtout le cancer. Il n'a jamais prétendu que c'était un traitement contre le cancer, mais il acquit quelque part la réputation de s'en être vanté.

Il déménagea de New York pour rejoindre une petite communauté rurale, à Rangeley dans le Maine et il mit en place un institut qu'il appela Orgonon. Au cours des années 40, il faisait ses recherches sur l'orgone tout en les mettant en pratique et en publiant son propre journal, Le Journal International de l'Économie du Sexe et de la Recherche sur l'Orgone.

Reich parla aussi de la découverte d'une force motrice – il prétendait qu'une énergie suffisante se rassemblait dans l'accumulateur d'orgone pour faire fonctionner un moteur électrique de la taille d'une orange. Les plans pour le moteur ne furent jamais publiés parce qu'il disait que l'humanité n'y était pas prête. Comme pour tous les phénomènes avec l'orgone, comme dans l'accumulateur, le moteur à orgone variait avec le temps. Le musée Wilhelm Reich possède aujourd'hui un film du moteur.

La saga à l'institut Orgonon prit un tour effrayant quand en 1951 Reich tenta de mettre une petite quantité de matériau radioactif – du radium – dans un accumulateur à orgone. Son hypothèse était que la puissante orgone balaierait les mauvais effets des radiations nucléaires. Il avait tort. Une force inconnue, différente et plus puissante que le matériau radioactif lui-même, fut prise de folie.

La réaction d'une zone fortement chargée d'orgone et ensuite exposée à la radioactivité engendra une catastrophe locale ; "l'expérience d'Oranur" de Reich contamina son laboratoire, tua des souris qui étaient dans le laboratoire pour des expériences et rendit tout le monde très malade à l'institut, dont Reich, qui s'évanouit plusieurs fois dans l'atmosphère malsaine causée par l'expérience.

17 janvier 2014

Wilhelm Reich, savant exclus (2/3)

Deuxième partie

(...)
APATRIDE

Malgré de telles expériences, Reich garda toute sa vie une honnêteté intellectuelle, peu en importaient les conséquences. Sans aucune erreur de sa part, une grande partie de sa vision d'une révolution sexuelle – en vue d'aider les gens à devenir matures – se perdit avec les événements de la société de l'époque. Il s'opposait à la pornographie, en insistant sur les éléments perverses et destructeurs pour les enfants.

Le biographe David Boadella disait que Reich souhaitait abattre les barrières en vue de la 
"ré-émergence d'une sexualité vraiment personnalisée qui pourrait approfondir et enrichir la vie des gens si pleinement que les 'trips' vers une élévation de conscience par des drogues deviendraient ...sans objet..."

En étudiant la relation entre la sexualité et l'angoisse, Reich le psychanalyste mit au point une théorie qui envisageait l'orgasme en termes d'un accroissement de tension électrique de surface suivi d'une diminution. Ce champ d'étude le conduisit à s'intéresser aux mouvements plasmatiques des animaux unicellulaires. Ces derniers suivaient aussi les rythmes d'avancée vers le monde et de retrait.

Au cours du dernier mois de cette année-là, le ministre danois de la justice refusa de renouveler le permis de séjour de Reich, en raison de psychiatres qui n'étaient pas d'accord avec les écrits non-orthodoxes de Reich. Il déménagea pour la Suède en traversant le détroit de Malmo et beaucoup de ses étudiants danois commencèrent à faire régulièrement la traversée pour le rejoindre. Mais deux psychiatres de Copenhague contactèrent leurs confrères suédois et les polices suédoise et danoise coopérèrent pour garder un œil sur Reich et ses étudiants. La police de la ville fouilla sa maison de Malmo sans mandat. Aucune charge ne fut déposée contre Reich ou ses étudiants, mais de nouveau son permis de séjour ne fut pas renouvelé. Sur le conseil d'un ami, Reich retourna au Danemark, en tant qu'immigrant illégal cette fois.

Wilhelm Reich, savant exclus (1/3)

Article en trois parties rédigé par Jeane Manning, auteur du livre "Energie libre et technologies" et co-auteur avec le Dr Nick Begich du célèbre livre "Les anges ne jouent pas de cette HAARP"(édités chez Louise Courteau). 

Reich a dérangé toute sa vie et ses travaux ont été brûlés. Pourquoi ?


Première partie


Un scientifique de caractère – Wilhelm Reich




par Jeane Manning

Les employés fédéraux travaillèrent avec ardeur après avoir reçu l'ordre de détruire le travail d'un scientifique, le Dr Wilhelm Reich, dans son laboratoire de l'état du Maine. L'ordre du tribunal délivré en 1956 disait que les matériaux de construction qui protégeaient "l'accumulateur d'orgone" pouvaient être épargnés, mais les employés déchiquetèrent si bien les panneaux isolants de Celotex qu'ils finirent à la poubelle.

Plus au sud à New York, on obligea les associés de Reich, les Dr Michael Silvert et Victor Sobey, à charger un gros camion des écrits stockés à l'Institut Orgone. La cargaison déchargea les documents dans un incinérateur du bas Manhattan, selon l'ordre d'autodafé de la FDA (Food and Drug Administration).

L'Union américaine pour les Libertés Civiles intervint trop tard avec un communiqué de presse disant que l'ordre du tribunal était une violation de la liberté d'expression parce que un seul des livres brûlés pouvait être considéré promouvoir ou expliquer l'accumulateur d'orgone controversé. (L'orgone est le nom que Reich donna à la force de vie qui, selon ses découvertes, résidait au cœur et autour de tous les organismes vivants, y compris la terre)

Un extrait du communiqué de presse disait,

"C'est une sérieuse remise en cause de la liberté de la presse, un principe de libre pensée sur laquelle se base notre gouvernement démocratique, quand une agence du gouvernement profite d'une injonction sauvage pour contrecarrer la dissémination de la connaissance aussi excentrique ou impopulaire que cette connaissance puisse être".

LES MÉDIAS ONT REGARDÉ AILLEURS

Aucun grand journal n'a repris le communiqué de presse. De plus, six scientifiques et enseignants envoyèrent à tous les grands journaux d'Angleterre une lettre de protestation pour l'autodafé et la condamnation de Reich. Tous les journaux gardèrent le silence à ce sujet.

Qu'en était-il vraiment de la suppression du travail scientifique de Reich ?

12 décembre 2013

Le pouvoir du NON (2ème partie)


Exprimer le NON


C'est simple, un NON n'est pas un message chaleureux. Il est pénible à prononcer, en grande partie parce que nous savons instinctivement comment il sera reçu – mal.



La neuroscience confirme notre pressentiment qu'un NON va s'enregistrer avec bien plus de rudesse que voulu. Le cerveau humain est câblé pour répondre à un NON plus rapidement, plus intensément et avec plus de persistance qu'à un signal positif. NON est plus fort que OUI.



Le penchant du cerveau à une prétendue négativité, décrit pour la première fois par le psychologue Roy F. Baumeister de l'université de Floride, explique pourquoi des expériences négatives ont un impact plus durable au niveau émotionnel que des événements positifs d'égale intensité. Le cerveau réagit agréablement aux stimuli positifs mais douloureusement aux stimuli négatifs. Peu importe qu'il soit enveloppé dans du papier-cadeau, le NON est un événement négatif. Cela reste vrai que nous discutions de questions financières (nous sommes bien plus bouleversés par la perte d'une somme d'argent que satisfaits d'avoir gagné la même somme), d'événements interpersonnels (la première impression négative est toujours difficile à surmonter), ou d'une information personnelle (un retour négatif au travail a un effet bien plus profond qu'une information positive).

11 décembre 2013

Le pouvoir du NON (1ère partie)

Une capacité qui doit nous servir dans les temps actuels. Sur tous les plans.




Le pouvoir du NON



Manié avec sagesse, le NON est un instrument d'intégrité et un barrage à l'exploitation. Il faut souvent du courage pour le dire. Il est difficile à entendre. Mais la mise en place de limites nous rend libres.



Par Judith Sills, 5 novembre 2013

Il arrive un moment où l'on va dire "Ne m'appelle pas" et que cette fois on pense vraiment ce qu'on dit ; où l'on renvoie le charmant cadeau parce que l'on a enfin réussi à reconnaître que c'est un fil à la patte; où l'on dise non à l'ami qui demande un coup de main, à la supplication d'un collègue pour un conseil urgent, et même à son fils adolescent qui s'attend à ce que son dîner apparaisse tout cuit sur un plateau – tout cela parce qu'on refuse de se voir détourné de ses buts personnels. Qu'ils soient futiles ou préoccupants, tous ces moments constituent un exercice de cette force mal comprise, je parle du pouvoir du NON.


On parle beaucoup du pouvoir du OUI et il y a beaucoup à en dire. Le OUI encourage à prendre des risques, à être fort et oriente vers une ouverture du cœur dont on ne peut minimiser la beauté. Mais le NON – qui tombe tel une porte qui claque et stoppe la communication entre soi et l'influence des autres – est rarement célébré. C'est un pouvoir peu connu parce qu'il est facilement mal compris et difficile à mettre en œuvre. 


21 novembre 2013

Avez-vous vu CET HOMME en rêve ?


Champs morphogénétiques, induction par ondes, hologrammes pendant le sommeil ? Aujourd'hui, tout ce qui semble farfelu peut paraître vraisemblable. Votre avis ?


Dossier mystère : Pourquoi plus de 2000 personnes autour du monde ont-elles fait le même rêve ?


MessageToEagle.com – Il est très inhabituel que des gens partagent le même rêve.

Il est encore plus étrange que plus de 2000 personnes de par le monde aient rapporté avoir eu le même rêve.

Qui est l'homme que tant de gens prétendent avoir rencontré dans leurs rêves ? Existe-t-il une explication scientifique qui puisse faire la lumière sur ces remarquables compte-rendus ou faisons-nous encore une fois face à un mystère insoluble ?

Nous allons vous laisser décider quoi penser de cette histoire bizarre.

Pour comprendre l'enchaînement des événements, il nous faut remonter en 2006 quand tout a commencé.

20 août 2013

Les traumatismes se gravent dans l'ADN et dans la mémoire familiale : preuves scientifiques

Voilà une vidéo diffusée par MK-polis (nouveau site à conserver, voir ci-dessous et dans les liens du blog) bigrement importante. Écoutez jusqu'au bout.

Elle démontre scientifiquement (pour une tragédie en l'occurence, des viols pendant l'enfance) que tout traumatisme se grave dans la mémoire du corps (confirmant quelque part les travaux du Dr Hamer) et que le travail sur la psychogénéalogie est une réalité.

La question suivante : peut-on, à l'aide d'une psychothérapie bien faite (pas facile!), effacer et remplacer par autre chose ces marques dans l'ADN et dans la mémoire psychogénéalogique, c'est à dire remettre une mémoire positive qui va contre-balancer le stress et éviter la perpétuation familiale ? D'autres études sont manifestement à faire.

La psychosomatique est prouvée. Je n'ai en ai jamais douté, mais la science vient ici en apporter une preuve éclatante.


Les traumatismes dans l'enfance marquent l'ADN... par JaneBurgermeister

Le nouveau site de MK-polis (anciennement Pédopolis) est ici. Allez les encourager. Ils font un gros travail unique en son genre :

http://mk-polis2.eklablog.com/

07 août 2013

Psychiatrie et symbolisme mystique

Les cabinets de psychiatres fleurissent généreusement aux États-Unis. On y va pour un oui ou pour un non. Décodage façon Jon Rappoport. Valable pour le département psychiatrie de nos contrées. Connaissez-vous quelqu'un qui a été guéri en allant voir cette branche de la médecine ?

La psychiatrie en tant que mystique du symbole

Par Jon Rappoport

31 juillet 2013

Si vous êtes un propagandiste, vous allez surveiller en permanence les symboles qui semblent avoir une signification très spécifique...mais qui disparaissent dans l'obscurité d'une impasse au milieu de nulle part.

De tels symboles peuvent piéger beaucoup de gens et les entraîner dans l'esclavage des camps psychologiques.

Si vous voulez que le monde devienne encore plus ignorant qu'il ne l'est, pas besoin d'aller chercher plus loin que le domaine de la psychiatrie, qui est plein de symboles utiles, qui sont ...

Les noms des soi-disant troubles mentaux. Il y en a environ 300 dans la bible officielle de la psychiatrie. Ils semblent désigner de vrais états mentaux, mais en regardant de plus près, ils sont vides de signification scientifique.

09 juillet 2013

Guérir du sentiment de culpabilité


Culpabiliser l'autre, c'est le manipuler, vouloir le contrôler en le dévalorisant. C'est une arme utilisée à tous les niveaux de la société, que ce soit dans le couple, entre parents et enfants, au travail et à un échelon très large par les dirigeants mondiaux pour mieux asservir les masses.


Guérir de la culpabilité

Stuart Wilde, 2013


Se culpabiliser est de la bêtise, de la complaisance et de la faiblesse. C'est souvent l'affleurement émotionnel d'une mauvaise image de soi.


Vous n'êtes pas venu sur terre parce que vous êtes parfait – c'est tout à fait l'inverse. Vous êtes venu parce que vous aviez besoin d'apprendre des leçons disponibles ici. Si vous avez cafouillé pour certains aspects de votre vie, cela signifie juste que vous avez suivi un séminaire de vie et que vous avez reçu un message.

Il n'y a pas de vraie offense - ce n'est qu'un problème d'énergie, élevée ou faible.

Si vos actions n'ont pas été optimales, vous pouvez vous pardonner et décider de faire mieux la prochaine fois. Il n'y aura probablement pas de prochaine fois. Il suffit habituellement de ne cafouiller qu'une fois pour comprendre. Vous auriez certainement pu mieux agir, mais ce ne fut pas le cas. Pardonnez-vous. Vous n'êtes pas un ange, sinon vous ne seriez pas ici.

Le passé est le passé et il ne peut être réparé. La seule tragédie est d'en emporter une mémoire négative dans l'avenir. Accordez-vous des excuses. Si nécessaire faites une petite cérémonie, allumez une bougie, faites une méditation, libérez-vous des anciennes erreurs.

Si vous avez blessé des gens d'une manière ou d'une autre, écrivez-leur une lettre mentalement et envoyez-là dans leur cœur – dites-leur que vous êtes désolé. Ou, encore mieux, passez les voir et excusez-vous en personne. C'est très purificateur pour eux et pour vous.

N'oubliez pas, la manière dont les autres vous perçoivent est obscurcie par leur propre programme et par ce qui est souvent un manque extrême de perception. Ils vous voient sous des registres qui vont les aider à confirmer leur opinion. Ce que vous êtes en réalité est en grande partie caché. Cela repose au cœur de votre soi spirituel et souvent n'apparaît pas aux yeux des autres. Accrochez-vous à cette réalité et peu importe ce que pensent les gens.

Tenter de gagner l'approbation des autres en se comportant régulièrement en "béni oui-oui" n'est souvent que se référer à l'enfant intérieur qui recherche l'acceptation des parents. Ce n'est pas nécessaire à l'adulte mature.

S'inquiéter de ce que pensent les gens est dévalorisant. Cela permet à leurs opinions et réactions de prendre de l'ascendant sur vous.

Laissez les gens penser ce qu'ils veulent. Ils le feront de toute façon.

Vous n'avez pas à vous comporter comme les hommes politiques qui n'agissent que pour gagner des faveurs. Agissez à la place aussi honorablement et correctement que possible. Les autres seront ou non d'accord. Laissez-les à eux-mêmes et rappelez-vous de ne pas poser leur poser de questions.

Vous n'aurez pas ainsi à vous remplir la tête pour découvrir ce qu'ils pensent de vous, à analyser leurs réactions et à vous expliquer. C'est un gâchis d'énergie. Ne vous fourrez pas dans ce guêpier.

Pour finir, la culpabilité est l'une des armes émotionnelles que les gens utilisent pour établir un contrôle, surtout dans le cadre familial.

N'utilisez pas la culpabilité pour contrôler les autres et ne succombez jamais vous-même à cette manœuvre. Dénoncez-là dès que vous en prenez conscience. Quand les autres verront que vous ne jouez pas le jeu, ils vous ficheront la paix. Après avoir été piégé émotionnellement par l'extérieur, au moyen de la culpabilisation, il est difficile de s'en libérer.

Y échapper vraiment impliquera en général une grande lutte. Le truc est d'esquiver poliment et gentiment le guet-apens émotionnel avant qu'il ne vous piège.

Source
Traduit par le BBB.



21 juin 2013

Accélérer ou ralentir le temps (2/2)


La théorie de la perception

À mon avis cependant, l'accélération du temps que nous vivons se rattache principalement à notre perception du monde qui nous entoure et à notre vécu, et à la manière dont cette perception change quand nous vieillissons.

La vitesse d'écoulement du temps semble être largement déterminée par la quantité d'informations que notre esprit absorbe et traite – plus il y a d'informations, plus le temps se ralentit. Ce lien a été vérifié par le psychologue Robert Ornstein dans les années 60. Lors d'une série d'expériences, Ornstein fit entendre des enregistrements à des volontaires comprenant divers types d'informations sonores, comme des cliquetis et des bruits de maison familiers. Il leur demanda à la fin d'estimer le temps d'écoute des enregistrements et trouva que lorsqu'il y avait plus d'informations sur l'enregistrement (par exemple quand le nombre des bruits de cliquetis doublait), les volontaires estimaient que le temps écoulé était plus long. Il découvrit que cela s'appliquait aussi à la complexité de l'information. Quand on leur demandait d'examiner différents dessins et peintures, les participants estimaient que c'était avec les images les plus complexes que l'écoulement du temps semblait le plus long.

J'ai testé cela moi-même avec une simple expérience musicale. Pendant un cours, j'ai demandé à des participants d'écouter deux morceaux de musique. L'un était un concerto au piano déchaîné et frénétique de Rachmaninov, avec des notes tombant en cascade au rythme de 10 par seconde environ. L'autre était un passage de musique d'ambiance de Brian Eno, qui flottait dans la pièce avec douceur et tranquillité. Nous avons écouté les morceaux pendant différentes périodes de temps et j'ai demandé aux participants d'estimer le temps passé. Si la perception du temps se rattache à l'information, ils auraient dû avoir la sensation d'un temps plus long pour le morceau de Rachmaninov. Il contient beaucoup plus d'informations que le morceau de Brian Eno – beaucoup plus de notes, de tons et d'instruments. Toutes ces informations supplémentaires auraient dû allonger le temps.

Et voici ce que les résultats ont donné. Nous avons écouté le morceau de Rachmaninov pendant 2'20'' et la moyenne des gens a estimé qu'il durait 3'25''. Nous avons écouté le morceau de Brian Eno pendant 2', alors que l'estimation moyenne a été de 2'32'' – toujours une surestimation, mais plus faible.


20 juin 2013

Accélérer ou ralentir le temps (1/2)

Un article qui ne se base pas sur des explications à la mode "new-âge.


Pourquoi le temps semble s'accélérer et comment le ralentir

1er septembre 2007

Par Steve Taylor

J'ai six ans, je suis dans la voiture avec mes parents et mon frère, nous faisons le voyage de retour de nos deux semaines annuelles de vacances au Pays de Galles. Il fait nuit et le trajet semble durer éternellement. Je suis assis à l'arrière et regarde défiler les lampadaires et les maisons et je me demande si nous arriverons jamais à la maison.

"Nous sommes presque arrivés ?" je demande à mon père.

"Ne dis pas de sottises," dit-il. "Nous ne sommes partis que depuis une demi-heure".

Ma mère joue avec nous au jeu du "ni oui, ni non" et aux "20 questions" pour faire passer le temps plus vite. Nous écoutons la radio pendant un moment. Puis je m'endors. À mon réveil, il me semble que je suis dans la voiture depuis une éternité et ne peux croire que nous ne sommes pas encore arrivés à la maison.

"Nous sommes bientôt arrivés ?" je demande de nouveau.

"Nous sommes tout près maintenant", dit mon père.

Nous jouons à d'autres jeux et enfin je reconnais les rues de notre banlieue de Manchester. Je m'ennuie et me sens malheureux et je me dis que je ne passerai plus jamais autant de temps dans une voiture.

Le voyage du Pays de Galles à Manchester a pris deux heures quand j'étais enfant et il prend en gros toujours deux heures aujourd'hui (même plutôt moins grâce aux routes en meilleur état). J'ai refait le voyage il y a quelques années et n'ai pu réaliser qu'il semblait aussi court à ce moment-là, de ma perspective d'adulte. Ces deux heures – qui semblaient une éternité quand j'avais 6 ans – n'étaient rien. Mon amie conduisait et nous bavardions, écoutions des cassettes, regardions le paysage gallois laisser place à l'agglomération du nord-ouest de l'Angleterre, et nous étions de retour à Manchester presque avant de dire ouf. C'était un peu effrayant – qu'était-il arrivé au temps que représentaient deux heures quand j'avais six ans ?


09 juin 2013

Les phobies

Des situations qui empoisonnent la vie. Présentation des phobies les plus courantes et de quelques  pistes pour s'en débarrasser.


Stratégies pour gérer les phobies d'animaux

La confrontation est le meilleur moyen de gérer la peur.


29 mai 2013 par Fredric Neuman



L'agoraphobie et la panique qu'elle engendre constitue la phobie la plus courante et la plus grave. Les individus touchés ne sont pas tant effrayés par les circonstances particulières que par leurs sensations personnelles. Ils pensent qu'ils pourraient souffrir d'une panique croissante qui les rendrait impuissants, c'est à dire leur ferait perdre leur self-control et leur ferait faire quelque chose de fâcheux ou de dangereux. Ils ressentent donc le besoin d'échapper à tous les endroits où ils se trouvent. Ils peuvent se sentir piégés n'importe où, mais la plupart du temps dans certaines circonstances stéréotypées : enfermés dans des endroits comme les ascenseurs, voyager en avion ou en train ; dans des zones avec de la foule, comme des places ou des centres commerciaux ; se déplacer à un endroit où faire demi-tour est difficile, comme les tunnels et les ponts ; être assis passivement et tranquillement, comme dans une église ou une salle de cinéma ; ou faire la queue. Comme le sentiment d'être emprisonné résulte presque toujours d'une oppression venant d'un contact avec la société, la difficulté de sortir de table pendant un repas, de quitter une soirée, et même d'interrompre une conversation ordinaire, les font se sentir piégés n'importe où.


Les phobies spécifiques, incluant les phobies animales, sont plus faciles à guérir. Elles ne sont pas considérées comme la peur d'un sentiment intérieur – qui peut accompagner la personne touchée partout – mais c'est plutôt la peur d'une chose très particulière. Vouloir échapper à cette chose ne mène pas en général à un évitement, comme dans le cas de l'agoraphobie. Le DSM (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux, NdT) donne la liste de ces phobies spécifiques :
  1. Animaux— y compris les insectes.
  2. Environnement naturel — y compris les orages, les lieux élevés ou l'eau.
  3. Injections intraveineuses, blessures— y compris les examens médicaux.

Le manuel mentionne aussi les types de situation, qui sont en réalité des variantes de l'agoraphobie. En fait, la peur des lieux élevés, d'après mon expérience, précède et conduit souvent à de l'agoraphobie. (la personne touchée a peur de sauter ou de tomber – une sorte de perte de self-control)


30 mai 2013

Les phénomènes de synchronicité vus par un psychologue (2/2)


ND: Si c'est la façon dont fonctionne notre réalité, alors pourquoi n'y a-t-il pas plus de gens au courant de cela?

KS: Il existe une mesure de la conscience de soi appelée « test du miroir» développé par le biopsychologue Gordon Gallup. On montre à des animaux leur propre reflet dans un miroir. S'ils reconnaissent le reflet dans le miroir comme le leur, on considère que c'est l'indication d'une conscience de soi. Les humains, certains grands singes, les éléphants et les dauphins reconnaissent généralement leur propre reflet, quelques oiseaux le font aussi. Fait intéressant, certains oiseaux et certains chiens qui ne peuvent reconnaître au départ leur propre reflet peuvent le faire après un entraînement.

La synchronicité est une forme de test du miroir. Les gens voient dans le miroir des événements les images de leur propre vie intérieure. Ils voient ce qu'ils pensent, ressentent et croient. Ils voient même leurs fantasmes sur ce qui cause ces reflets. Tout le monde a expérimenté des coïncidences significatives. On les explique par des croyances en le surnaturel et par des influences religieuses, archétypales, ou par des mythes personnels plus exotiques. L'ES renvoie le reflet de ces croyances à l'observateur. Les ES sont souvent pris à tort comme des confirmations de la réalité objective des croyances personnelles. La plupart des gens se plongent dans le miroir des ES chaque jour. Ils ne réalisent pas que les images qu'ils voient sont leurs propres pensées.

Vous avez une capacité étonnante. Vos pensées et vos sentiments, vos souvenirs et vos expériences se reproduisent dans les événements autour de vous comme des coïncidences. Le monde vous offre des coïncidences significatives basées sur votre vie intérieure. Chacun crée ses propres ES, constamment. La capacité du cerveau à traiter l'information pour en trouver une signification est innée. Cette capacité apparemment magique est largement méconnue, inexpliquée et incomprise, sauf si elle se présente sous une forme spectaculaire, simplement parce que les gens ne s'interrogent sur l'ES quotidien de leur miroir.


29 mai 2013

Les phénomènes de synchronicité vus par un psychologue (1/2)


Une approche différente.

Synchronicité : l'art de la coïncidence – Une interview du Dr Kirby Surprise


8 septembre 2012 par davidjones

Vivre des coïncidences significatives est universel. On en trouve des descriptions parmi les gens de toutes les cultures, de différents systèmes de croyances et à toutes les époques. Une tradition veut que ces événements synchronisés soient rendus acceptables en les attribuant à des forces surnaturelles, comme des divinités, ou à l'époque moderne, comme des influences archétypales impersonnelles.


Le Dr. Kirby Surprise démontre, en se basant sur l'activité mentale, que les événements de synchronicité,, sont en fait causés par la personne qui les perçoit, et reflètent différents niveaux de conscience.

Sa recherche révèle que nos croyances et notre recherche de modèles extérieurs génèrent des événements synchronisés qui reflètent comme un miroir nos propres suppositions. En décodant la science de la synchronicité, le Dr Kirby a découvert la façon dont nous créons en fait ces événements et comment nous co-créons notre réalité.

Psychologue diplômé qui passe sa vie à évaluer, diagnostiquer et traiter les délires et les troubles mentaux, le Dr Kirby Surprise est certainement qualifié pour démêler l'écheveau des significations et des fausses hypothèses au sujet des événements de synchronicité..

New Dawn s'est entretenu avec le Dr Surprise.


NEW DAWN (ND): Dr. Surprise, n'est-il pas étrange pour quelqu'un appelé Surprise d'écrire un livre sur les coïncidences?

DR. KIRBY SURPRISE (KS): Oui, Surprise est bien mon nom de famille, et je suis psychologue diplômé. C'est certainement une coïncidence significative d'avoir fini par écrire un livre sur la synchronicité. Avoir un nom comme Surprise est probablement l'une des raisons pour lesquelles le livre semble avoir fait l'objet d'une publication de rêve. Le nom et le livre lui-même constituent leur propre événement de synchronicité.