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04 septembre 2015

Vous pouvez faire pousser un ananas chez vous (3ème partie)

La suite des aventures de ma bouture d'ananas !

Aventure commencée à la mi-juillet avec un ananas acheté au marché et mis à raciner dans l'eau après l'étape de préparation préliminaire (voir ICI pour ceux qui auraient loupé le début).

On peut dire que l'étape préliminaire a été une réussite. Dès le 20 juillet, on voyait plusieurs racines dans l'eau du verre.

Et comme je l'ai écrit début août, la bouture a été mise en terre le 28 juillet. J'ai acheté entre-temps un autre ananas (on en a fait une cure...), le n°3 (le n°2 a déclaré forfait), que j'ai mis à raciner directement en terre. Il a perdu ses feuilles centrales, mais il a bien raciné dans son pot, alors il refera peut-être de nouvelles pousses au milieu.

Voilà l'ananas n°1 planté le 28 juillet dans un mélange de terreau et de sable grossier :


Le voici en gros plan le 5 août, on voit des toutes petites feuilles au centre :



Pour être sûre de sa pousse, j'ai découpé délicatement aux ciseaux l'extrémité des jeunes feuilles du cœur pour ne pas les confondre avec les nouvelles.




Le 1er septembre, on aperçoit bien les nouvelles feuilles. 

On le voit ici à côté de mes plants de coton dont certains exhibent un premier bouton floral :


L'un des premiers boutons floraux de mes plants de coton (gossypium herbaceum)


J'ai lu qu'il demande une bonne humidité ambiante, je l'ai donc installé dans un grand bocal sur une couche de billes d'argile avec de l'eau qui affleure sous la soucoupe. 

Il est en compagnie de jeunes plants de curcuma (des bouts de la grosseur du petit doigt avec un départ de pousse, qui trainaient au fond du cageot d'une biocoop) et d'un départ de gingembre (idem que pour les curcumas, un petit morceau avec une pousse qui n'intéressait personne):


 À sa gauche, l'ananas qui a raciné directement dans la terre, mais qui n'a pas encore fait de nouvelles tiges au milieu.

Pour info, le morceau de romarin mis à raciner dans l'eau a fait des racines, il est maintenant en pot. 

Il est donc facile de multiplier certaines plantes aromatiques dans l'eau (romarin,thym et basilic tentés pour l'instant) et d'avoir un peu de ce dernier pour garder un souvenir de l'été dans la maison.

Avec de la chance et des conditions qui lui conviennent, je pourrai obtenir un nouvel ananas dans 18 mois à deux ans. La nature est une bonne école de patience...

Voilà à quoi il pourrait ressembler :



27 juillet 2015

Vous pouvez faire pousser un ananas chez vous ! (2ème partie)

La suite de l'expérience bouture d'ananas.

Je publie les photos de l'évolution des racines, y compris celle du 20 juillet pour voir l'évolution depuis le premier article.

20 juillet
 
22 juillet
22 juillet, d'autres racines sortent sur l'autre moitié

Nous avons mangé un autre ananas, acheté le 23 au marché. J'ai bien sûr gardé les feuilles pour donner un copain au 1er ananas. Je l'ai préparé et mis à sécher à côté de l'autre :



Puis le lendemain, je l'ai mis dans l'eau :

Les deux ananas, 23 juillet



1er ananas, 24 juillet


24 juillet, l'autre moitié


1er ananas, 26 juillet


 Les racines touchant presque le fond du petit verre, je l'ai donc mis dans un plus grand verre :

26 juillet, changement de récipient

Le 2ème ananas, qui semblait à l'achat dans le même état de fraicheur que l'autre, va avoir du mal à raciner, les feuilles et surtout le cœur commencent à brunir... S'il avait été brûlé, je pense que je l'aurais vu tout de suite.




Je lui laisse une chance quand même.


À suivre...

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Concernant le bouturage dans l'eau, j'ai tenté avec succès le basilic (une tige) et le thym (3 tiges) qui racinent en une semaine, tous mis sans problème en pot et je démarre l'expérience du romarin, également réputé pour raciner facilement dans l'eau.

21 juillet 2015

Vous pouvez faire pousser un ananas chez vous ! (1ère partie)

Une expérience végétale démarrée vers la mi-juillet.

J'ai acheté un ananas dont les feuilles me paraissaient bien saines et bien vertes, avec le cœur bien vert aussi (il est important de vérifier ce détail, car une pratique des producteurs est de brûler les feuilles du cœur pour que l'ananas mûrisse mieux, mais il sera évidemment impossible d'obtenir une plante).

Première opération après avoir dégusté l'ananas, il faut récupérer toute la partie feuillue. Couper à  environ 3 cm en dessous du départ de la rosette et enlever le maximum de chair. Détachez ensuite délicatement les feuilles de la base pour dénuder la tige sur 2 ou 3 cm. C'est là qu'apparaîtront les racines.

Puis laissez sécher pendant un ou deux jours. C'est important.

Prendre alors un verre d'eau et mettre à tremper la partie blanche de la tige, mais pas la base des feuilles pour éviter la pourriture.

Comme ceci :

Photo du 20 juillet
 

Gardez votre bouture le plus possible à la lumière et à la chaleur. Chez moi, c'est dans la véranda plein sud. 

Pensez à changer l'eau du verre tous les deux jours.

Au bout d'une semaine, des racines sont apparues, les voici en gros plan :


On passera à l'opération suivante quand il y aura suffisamment de racines tout autour. Elles devront mesurer au moins 3 cm.

Je publierai au fur et à mesure des photos de ma bouture, si tout se passe bien...

24 juin 2015

Huile de millepertuis + conservation d'herbes

Une rubrique médecine naturelle et une astuce pour conserver les herbes aromatiques du jardin.

Huile de millepertuis sauvage

Aujourd'hui, j'ai remis en route une huile de millepertuis. C'est une plante sauvage (hypericum perforatum) qu'on appelle aussi "Herbe de la St Jean" et les puristes cueillent ses fleurs le jour de la St Jean d'été, le 24 juin à midi "et uniquement s'il y a du soleil", car la fête de la St Jean est une très ancienne fête pratiquée au moment du solstice d'été en l'honneur du soleil. Les fleurs sont d'ailleurs jaune d'or et ressemblent à un petit soleil.

Pour l'huile, ce sont en effet uniquement les fleurs qui vont servir à fabriquer cette huile bénéfique aux multiples usages, qui garde ses vertus curatives deux ans. Après, il faut en refaire.

Les indications de cette huile sont nombreuses. En premier lieu, elle est cicatrisante. Elle est efficace contre les plaies ouvertes, les blessures récentes et les ecchymoses. C'est une crème dermique pour adoucir la peau du visage, qui va faire disparaitre toute irritation, mais aussi une huile de friction en cas de douleurs dorsales, lumbago, sciatiques et rhumatismes. C'est un excellent remède contre les brûlures par le feu ou si on s'est ébouillanté. Elle s'utilise aussi contre les coups de soleil. 


Comment la préparer ?

Il faut déjà identifier la plante. Elle a un port particulier et la couleur vive de ses fleurs attire le regard. 

La voici presque en entier, elle mesure jusqu'à 60 cm :



On la trouve dans les prés laissés sauvages, au bord des chemins.

La fleur mesure environ 1.5 cm de diamètre, la voici en gros plan :


Alors, pour récupérer les fleurs, coupez seulement l'extrémité de la tige florale pour permettre à la plante de repousser l'année suivante. Vous saurez que ce sont bien des fleurs de millepertuis si vos doigts se tachent de brun-rouge.

Mettez ces fleurs dans un bocal transparent et recouvrez-les d'huile d'olive vierge (bio). Puis laissez macérer environ un mois à la chaleur après avoir bien fermé le récipient.Voici mon bocal :


L'huile va acquérir au bout d'un certain temps une coloration rouge. Ensuite, filtrez en pressant les fleurs et versez l'huile dans un flacon en verre de couleur sombre. 

Étonnamment, même au bout de deux ans, l'huile d'olive ne rancit pas.

Profitez de vos promenades pour faire cette cueillette et vous sentir fier de fabriquer vos propres remèdes naturels.

J'ai découvert cette huile dans le livre de Maria Trében, "La santé à la pharmacie du Bon Dieu" et ne le regrette pas.

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Astuce pour conserver les herbes de votre jardin (ou de votre balcon).


Ici, de gauche à droite, origan, basilic, romarin et aneth


C'est bientôt la période où les herbes aromatiques seront au mieux de leur forme et il est dommage de ne pas pouvoir en profiter à la mauvaise saison.
Pour cela, il suffit de les congeler à l'abri de l'air (donc sans oxydation et sans perte de goût) dans des bacs à glaçon, recouverts d'huile de coco.

C'est possible avec la plupart des aromatiques, basilic, origan, sarriette, thym, romarin, aneth, coriandre, persil, sauge...

Cueillir les herbes, les passer rapidement sous l'eau, les sécher puis détacher les feuilles des tiges et les réduire en petits morceaux avec des ciseaux, chaque espèce séparément.




Garnir les bacs à glaçon, soit avec chaque herbe séparée, soit en faisant un mix qui servira à agrémenter une sauce, par exemple.



Faire tiédir de l'huile (ou graisse) de coco et remplir chaque bac.

Mettre au congélateur. Quand c'est congelé, vous pouvez transvaser dans un sac étiqueté.


Il suffira de mettre à fondre doucement le "glaçon" au fur et à mesure des besoins pour retrouver les vertus et le parfum de vos herbes et vous profiterez en plus des bienfaits de l'huile de coco.

Je me suis inspirée de cet article en anglais.

21 mai 2015

Quand un arbre meurt...

De vieillesse ou de maladie. Plutôt que de s'escrimer à le dessoucher, gardez une hauteur et plantez des graines, des bulbes ou des plantes dans la souche après l'avoir évidé en partie. N'oubliez pas de prévoir sur le côté un trou d'évacuation pour l'eau.

Quelques idées trouvées sur Bored Panda.






11 mai 2015

Communiquer avec les plantes


Depuis les expériences de Cleve Backster, retranscrites dans le livre "La vie secrète des plantes", et celles d'autres chercheurs, l'homme a changé sa vision envers le monde végétal, qui manifeste de l'intelligence à sa manière. Pourquoi ne pas apprendre à communiquer avec lui ?
J'illustre l'article avec des photos de mes plantes. 
Communiquer avec les plantes

Bob Makransky (extrait de son livre, Vivre la magie)

Traduit par Hélios

Pour les plantes, l'expérience de l'existence dans le monde est très différente de celle des animaux (humains compris). Comme elles ne peuvent se déplacer, elles vivent dans un état de profonde acceptation et de paix intérieure. Des émotions comme la peur, la haine, la jalousie, la possessivité, etc., leur sont totalement inconnues. D'un autre côté, les plantes sont capables de ressentir une large gamme d'émotions élevées, d'un genre que nous animaux humains pouvons à peine concevoir.
En même temps, les plantes partagent comme nous des émotions telles l'amour, la souffrance, la joie, la soif, etc. Le ressenti partagé avec les plantes fournit la base de notre aptitude à communiquer avec elles.




Il n'y a pas une grande différence entre ressentir les plantes et ressentir les gens. Quand nous entrons dans une pièce en nous retrouvant face à une personne en colère après nous, nous nous sentons reliés à cette personne par une onde palpable de colère et de peur. Quand un bébé nous sourit, nous ressentons une soudaine joie qui nous fait automatiquement répondre au sourire.


23 janvier 2014

N'oubliez pas le plantain

Très commun, il pousse partout et est bourré de vertus, aussi bien culinaires que thérapeutiques. Pensez-y.



Cette petite herbe sauvage est l'une des plus utiles médecines de la planète


Plantain lancéolé

Vous l'avez piétinée, ignorée, et tenté de l'éliminer de votre pelouse. Pourtant cette inoffensive petite herbe sauvage est l'une des plus puissantes médecines de la planète, ne demandant qu'à être récoltée.
Il existe deux grands types de plantain : le plantain lancéolé (plantago lanceolata)et le plantain à grandes feuilles (plantago major). Les 200 et quelques variétés de plantain donnent en général tous les mêmes résultats. Il pousse bien en sol pauvre et rocailleux (comme dans les lieux de passage) et on le voit souvent à côté des pissenlits. On verra facilement pousser le plantain dans les carrières de pierre et les sites de construction quand la nature cherche à régénérer le sol. Introduit en Amérique du nord dans les années 1600, les amérindiens l'appelaient autrefois "pied de l'homme blanc", ils avaient constaté que là ou les européens foulaient et dérangeaient le sol, le plantain sortait.
Le plantain a souvent été le remède incontournable des randonneurs tourmentés par les moustiques [écrasez une feuille et frottez l'endroit piqué, c'est magique]. Comme il draine les toxines du corps grâce à sa nature astringente, le plantain peut être écrasé (ou mâché) et placé comme cataplasme directement sur les piqûres d'abeille, les piqûres d'insecte, les boutons d'acné, les écorchures, les échardes ou les rougeurs. Bandez la zone et laissez agir le plantain pendant 4 à 12 heures. On peut aussi l'utiliser pour fabriquer un baume pour la trousse d'urgence ou en infusion qui servira à nettoyer la peau. C'est également un remède remarquable et doux pour les hémorroïdes.


Grand plantain

Le plantain est renommé pour son effet curatif sur le système digestif. Il est surtout utile pour ceux qui ont subi les méfaits des antibiotiques, des anti-inflammatoires ou des antalgiques, des allergies alimentaires ou la maladie cœliaque. Aussi bien les feuilles que les graines ciblent spécifiquement la guérison du système digestif. Les feuilles peuvent être infusées comme du thé, ajoutées aux soupes ou déshydratées. Les graines – un genre de psyllium – peuvent être moulues ou mises à tremper pour servir de mucilage (fibres absorbant l'eau), et, consommées avant les repas, peuvent aider à perdre du poids.
Comme le plantain est un expectorant doux et qu'il contient beaucoup de silice, il peut en infusion aider à résoudre les problèmes pulmonaires, la toux et les rhumes.
Le plantain est presque une panacée pour le corps, il traite tout depuis les difficultés menstruelles, les problèmes digestifs jusqu'aux affections de la peau et même l'arthrite. Ajoutez-en dans les salades [les jeunes feuilles du cœur, plus tendres], mâchez-le pour moins ressentir la soif ou appréciez-le sauté au beurre. Ce légume sauvage polyvalent vous gardera en bonne santé pendant les années à venir.

Source

18 juillet 2013

L'ortie : le légume de demain

Voici l'introduction du livre de Annie-Jeanne et Bernard Bertrand "Saveurs d'ortie".



Ortie : légume de demain

L'ortie, comme beaucoup d'autres végétaux indigènes, a perdu son statut de légume à part entière au moment où des espèces nouvelles rapportées des colonies firent leur apparition sur nos tables. La transition ne fut pas brutale, elle dura plusieurs siècles, la réticence des populations rurales était un frein sérieux à la progression des nouveaux venus. Néanmoins, peu à peu, panais, mouron, pourpier, chénopode, renouée, amarante et ortie disparurent de nos menus. 

Certes les légumes nouveaux qui les remplaçaient ne manquaient pas d'atouts :
grande productivité, facilité de stockage... , ils permirent dans bien des cas d'améliorer les conditions d'existence de nos aïeux. A l'époque, la quantité d'aliments ingérés primait sur la valeur nutritionnelle, et pour cause !

La consommation de ces plantes redevenues sauvages ne fut plus pratiquée qu'aux périodes de crises ou de famines ... Leur image devint celle de légumes de misère.

Cependant, quelques-unes gardèrent un statut privilégié, la mémoire populaire conservant le souvenir de leur action bienfaisante sur l'organisme. C'est le cas du pissenlit et de l 'ortie, encore aujourd'hui à la base des fameuses cures revitalisantes de printemps.

On a cru ce patrimoine culturel voué à une inéluctable disparition...  Mais, juste retour des choses, voilà que nos scientifiques, analyses à l'appui, démontrent que nos légumes indigènes assauvagis (on les appelle maladroitement les mauvaises herbes) surpassent bon nombre de fruits et légumes quant à la qualité et à la quantité des vitamines et éléments minéraux qu'ils contiennent (cf p. 10).

L'événement est d'importance, car à notre époque d'abondance, d'embonpoint, de stress et de déséquilibres en tout genre, les nutritionnistes sont à la recherche de denrées naturelles saines, équilibrées et surtout assimilables par notre organisme... Et nos légumes sauvages répondent tout à fait à cette attente.

En tout cas, même si la consommation de ces derniers n'est encore qu 'anecdotique, ils semblent intéresser de plus en plus de monde; et ils n'ont pas fini de faire parler d'eux, surtout avec un porte-drapeau aussi glorieux que l'ortie, chef de file de ces " légumes de demain " 

Pour télécharger leur livre qui contient pleins d'informations sur l'ortie et de savoureuses recettes, allez ICI.


LE SITE ARYANALIBRIS ÉTANT INACCESSIBLE, JE PEUX VOUS ENVOYER LE LIVRE SUR L'ORTIE EN PDF. CLIQUEZ SUR MON PROFIL, VOUS TROUVEREZ MON ADRESSE EMAIL.

22 avril 2013

C'est quoi ?

Quelqu'un connaît ces tubercules ?






























Au cas où personne ne trouve (ce qui m'étonnerait), je donnerai la réponse dans l'article.



Bon, tout le monde a trouvé. Ce sont bien des crosnes, et Léa vous a donné les indications essentielles sur ce délicat légume.
Si certains en ont en trop dans leur jardin, je suis preneuse...

04 février 2011

La consoude

Deuxième volet sur les vertus des simples grâce à Maria Trében.

Aujourd'hui la consoude, qu'on trouve à peu près partout. Son nom populaire indique qu'elle tend à consolider.



Les fleurs sont roses ou blanches




LA CONSOUDE
(Symphitum officinale)



Cette plante médicinale est l'une des meilleures et est irremplaçable parmi les simples que la nature nous a données. Elle pousse sur des prairies humides, en lisière des champs, dans des fossés humides et au long des cours d'eau (note d'Hélios : je l'ai acclimatée dans un coin reculé de mon potager, car elle est envahissante, mais on peut aussi consommer les feuilles, recette en fin d'article).

Les feuilles sont rugueuses et très pointues. La racine pérenne, brune foncée ou noire à l'extérieur est blanche ou jaunâtre à l'intérieur, grosse comme le pouce et est très visqueuse au toucher. A la coupe, elle exsude un lait gras et collant. La consoude a une racine très profonde et difficile à détruire par arrachage. On déterre les racines au printemps ou à l'automne avec une pelle tranchante. Les parties fraîches sont à ramasser avant et pendant la floraison.
 
L'alcoolat de consoude qu'on peut préparer facilement soi-même, a un effet merveilleux et puissant. Des malades qui ont été traités pendant des années avec tous les moyens possibles contre les rhumatismes et les gonflements articulaires, sans résultats, éprouvent maintenant généralement un soulagement rapide avec l'alcoolat.
 
Les feuilles de consoude ébouillantées et utilisées en emplâtre chaud toute une nuit sur les membres paralysés, soulagent le mal, quand celui-ci provient du surmenage, de luxation, de foulure ou d'apoplexie.
Des déformations au poignet ou au pied peuvent être guéries avec de la farine de consoude (racines). Je veux attirer aussi l'attention sur le fait que même des hémiplégies peuvent être valablement traitées avec des enveloppements ou des cataplasmes de consoude, qui apportent souvent un soulagement. 

Des enveloppements de farine chaude soignent aussi les escarres variqueux, les gonflements musculaires, les rhumatismes, la goutte, les tumeurs, le torticolis, les douleurs des moignons d'amputation et aussi les escarres des jambes.
 
Avec les racines, on peut aussi faire une tisane qui est utilisée contre les bronchites, les difficultés de l'appareil digestif, les hémorragies stomacales et les infections de la plèvre.
 
Des compresses de teinture de consoude sont recommandées pour les blessures internes et externes, pour toutes les meurtrissures, les bleus et les fractures.
 
Les feuilles de consoude sont utilisées en bains contre les douleurs rhumatismales, la goutte, les douleurs osseuses, les troubles de la circulation et les lésions des disques intervertébraux.

UTILISATION

Tisane de racine : 2 cuillers à thé de racine coupée menu sont mises à macérer dans ¼ de litre d'eau froide, pendant une nuit. Le matin, chauffer légèrement et passer sur un tamis. Boire par petites gorgées.

Sinapisme de farine : moudre finement des racines bien sèches. Mélanger rapidement la farine dans une tasse avec quelques gouttes d'huile et de l'eau très chaude. Etendre la pâte molle sur une toile de lin, appliquer chaud sur la partie malade en entourant d'une bande.

Compresse de feuilles (fraîches) : laver les feuilles, les écraser avec un rouleau à patisserie sur une planche. Les mettre sur la partie malade et les maintenir en place avec une bande.
On peut aussi ébouillanter les feuilles et en faire un cataplasme chaud, puis bander.

Teinture de consoude : des racines fraîches sont lavées et brossées, coupées menu. Remplir un flacon jusqu'au col sans tasser. Couvrir d'alcool et laisser 15 jours au soleil ou au chaud. L'alcool doit recouvrir les racines.

Pommade de consoude : 4 à 6 racines sont hachées menu, puis mises à cuire dans 250 g de graisse. Laisser reposer une nuit. Réchauffer le lendemain, tamiser sur un linge et presser. Remplir de petits pots qu'on conserve au réfrigérateur. Cette pommade peut remplacer des enveloppements et est irremplaçable pour traiter des blessures chez l'homme et les animaux.

Vin de consoude : 2 à 5 racines sont hachées menu après lavage (75 g environ) et mises à macérer dans un litre de vin blanc pur pendant 5 à 6 semaines minimum. C'est un remède souverain pour les problèmes pulmonaires.
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On mange les jeunes feuilles de consoude, qui sont plus tendres, soit en beignets, soit mélangées en petite quantité dans une soupe ou à un plat de légumes cuits.

Beignets de consoude : choisir des feuilles en nombre pair à peu près de la même taille. Les laver et les sécher. Les coller dos à dos, les poils servant de « velcro ». Les tremper dans une pâte à crêpes épaisse et les faire frire dans de l'huile à la poêle (une minute de chaque côté). Délicieux et fin, avec un goût de « sole ».

  Au potager, on peut faire également du purin de consoude.

28 janvier 2011

L'ortie

Il me trottait dans la tête depuis quelque temps de vous faire découvrir les écrits de Maria Trében, qui a écrit "la santé à la pharmacie du Bon Dieu".La Santé à la Pharmacie du Bon Dieu

C'était une autrichienne (elle est décédée en 1991) qui a découvert les bienfaits des "simples" au cours de sa vie et qui a choisi de les populariser par des conférences et des livres.
Je prend le temps de transcrire des extraits concernant quelques plantes très courantes en tout lieu et aujourd'hui je démarre, à tout seigneur, tout honneur, avec l'ortie. J'ai rajouté quelques notes personnelles (en bleu dans le texte) et des recettes culinaires en fin d'article.



L'ORTIE (urtica dioïca)

"Un médecin a exposé un jour au cours d'une émission radiophonique, que l'ortie était une de nos meilleures plantes médicinales. Si les hommes savaient combien elle est efficace, ils ne planteraient que des orties (note d'Hélios : d'autant plus qu'elle est excellente à manger, en soupe, gratin, ou crue en tartare sur du pain. Voir recettes en fin d'article).

L'ortie est utilisable de la racine aux fleurs, en passant par la tige et les feuilles.
J'ai conseillé à une femme de boire du thé d'ortie. Celle-ci, mère de sept enfants, avait continuellement depuis ses dernières couches, un eczéma rebelle. Celui-ci régressa et disparut en peu de temps ainsi d'ailleurs que les migraines qui l'accompagnaient. Je lui avais conseillé ce traitement, car l'ortie est efficace contre les calculs urinaires et rénaux et je pensais que cette femme avait une affection rénale depuis la naissance de son dernier enfant.
L'ortie est notre meilleure plante pour nettoyer le sang, mais aussi, en même temps, pour en activer la formation. De plus, elle a un bon effet sur le pancréas, ce qui provoque une baisse de sucre dans le sang. Elle a une action facilitant les selles, sa tisane est recommandée pour une cure dépurative de printemps.
Depuis que je sais combien l'ortie est efficace, j'ai pris l'habitude au printemps avec les jeunes pousses, à l'automne après le regain ( il suffit de raccourcir les tiges après la première récolte et la plante refera de jeunes pousses) quand les pousses repartent, de faire une cure de tisane de 4 semaines. Je prend le matin à jeun une tasse, et aussi au cours de la journée 1 à 2 tasses que je bois à petites gorgées. Je me sens indescriptiblement bien après une telle cure et j'ai toujours la sensation de pouvoir en faire trois fois plus qu'e d'habitude. Depuis des années, ni ma famille, ni moi ne prenons de médicaments et je me sens en pleine forme. La tisane d'ortie n'a pas mauvais goût. On la prend sans sucre. Dans la médecine populaire, la tisane d'ortie est bue en cure, durant des semaines, contre les calculs biliaires et hépatiques, contre les maladies de la rate, voire les cancers de celle-ci, contre les glaires d'estomac et des voies respiratoires, contre les crampes et les ulcères d'estomac, contre les irritations intestinales et les maladies pulmonaires.
Pour garder ses hautes vertus curatives, la tisane ne doit pas bouillire. A titre préventif, une seule tasse par jour peut être bue toute l'année. C'est une aide efficace contre les affections virales, ainsi que pour l'élimination des bactéries.
A partir d'un certain âge, la teneur en fer du corps diminue, c'est pour cela que l'on se sent fatigué, à bout de forces, on se sent vieux et la capacité d'effort est diminué. Dans ce cas, l'ortie fraîche peut être utilisée avec les meilleurs résultats. Elle nous aide à sortir du creux de la vague. Après une cure avec de la tisane d'ortie, on ressent relativement vite un mieux physique.
L'hydropisie (oedème) est combattue par la vertu diurétique de l'ortie. Par ses éléments actifs, elle reconstitue le sang et combat ainsi la pâleur, l'appauvrissement du sang, l'anémie et d'autres graves maladies du sang. En association avec d'autres simples, on l'utilise contre la leucémie.Si on a une allergie quelconque (le rhume des foins par exemple), une longue cure de tisane d'ortie est indiquée.

L'ortie diminue les dispositions aux refroidissements et aide dans tous les cas de goutte et de rhumatisme.

Il y a quelque temps, je connus une femme d'environ 50 ans, qui à cause de l'état effrayant de sa chevelure, devait porter une perruque, ce qui lui fit perdre ses derniers cheveux. Je lui conseillai de se laver la tête avec de la décoction d'orties fraîches et, en outre, de rincer à la décoction de racines d'ortie. Elle suivit mon conseil et l'on peut voir, semaine après semaine, comment ses cheveux guérissaient et repoussaient drus. La teinture d'ortie est bienfaisante pour tous les cheveux. On peut en préparer soi-même en déterrant, au printemps ou à l'automne, des racines d'ortie. Moi-même, je me masse quotidiennement le cuir chevelu avec cette teinture, même en voyage et pendant les congrès je l'emporte avec moi. Le résultat est visible, le cuir chevelu est sans pellicules, le cheveu souple et brillant.(Perso, j'ajoute un peu de teinture d'ortie diluée dans de l'eau, après avoir rincé mes cheveux)
Même dans les cas de vaso-constriction, l'ortie apporte une aide efficace. Bien des gens, qui souffrent de ce mal (l'artérite), peuvent éviter une amputation de la jambe s'ils prennent à temps des bains de pied, à la racine d'ortie.

Chaque crampe, où qu'elle soit, indique un trouble circulatoire. Des tamponnages et des bains à la décoction d'ortie sont à conseiller dans ces cas-là. Cela est aussi valable dans le cas de troubles circulatoires coronariens : en se penchant au-dessus d'une baignoire, on badigeonne la région du coeur, tout en massant légèrement.
Une femme de 51 ans, originaire de Bavière, souffrait d'une fistule et avait, cette année-là, des douleurs insupportables. Le professeur consulté doutait des résultats d'une opération, car la fistule était sur l'arcade zygomatique. En 1978, la malheureuse s'adressa à un guérisseur qui montra beaucoup de compréhension et qui lui prescrivit un régime de crudités, des exercices respiratoires et de la psychocybernétique (?). Son mal devint plus supportable, mais aucune guérison n'intervint. En mars 1979, elle commença à récolter ses premières orties et but chaque jour trois tasses de tisane avec chaque fois une cuiller de « liqueur du Suédois ». Elle m'écrivit : « Après deux semaines de traitement, ma fistule s'était refermée et j'étais libérée de mes souffrances. Ma guérison semble acquise aujourd'hui. »
J'ai toujours plaisir à savoir combien de gens ont pu éprouver les bienfaits de l'ortie sur leur propre corps. Une femme m'écrivit récemment qu'elle avait bu de la tisane d'ortie pendant des mois. Grâce à cela et malgré un dur labeur quotidien, elle avait oublié ce qu'était l'épuisement et la fatigue, mais aussi elle avait obtenu la guérison d'un oeil-de-perdrix infecté faute de soins et qui la faisait souffrir jusqu'à la cuisse, de plus une onychomycose (infection par des champignons de la matrice de l'ongle) qu'elle ne pouvait se décider à opérer, avait disparu.
Un jour, un homme âgé vint me trouver en pleurant. Trois ans auparavant, il avait eu une grippe. Depuis son urine était marron foncé et il souffrait de constants et insupportables maux de tête. Rien ne le soulageait, ni les nombreux médicaments, ni même les piqûres, dont les dernières dans la région de la tête. Au contraire les maux de tête devenaient si aigus qu'il pensait au suicide. Je l'encourageai et lui conseillai les orties fraîches : deux litres et demi de tisane répartis sur la journée. 4 jours après il me téléphona pour me dire que ses maux de tête avaient entièrement disparu.

Quelques temps après, une de ses amies qu'il m'envoyait, m'apprit qu'il se sentait mieux qu'avant la grippe. Utilisez vous aussi les jeunes pousses d'ortie de printemps et faites-en une cure de désintoxication, vous serez stupéfait du résultat.
Tous les faits cités montrent bien avec quelle rapidité un soulagement peut être apporté par les simples. En tout cas, dans les cas graves, une tasse par jour ne suffit pas, il convient d'en boire par petites gorgées, au moins deux litres par jour.
Une femme d'affaires me disait qu'elle emportait toujours avec elle en promenade, en voyage ou en voyage d'affaires, une bouteille thermos de tisane d'ortie. Elle est enthousiasmée par son bon effet. Cette tisane apaise parfaitement la soif mais en plus elle revigore et dissipe la fatigue.
Encore une indication spéciale : en cas de sciatique, lumbago, névrite aux bras ou aux jambes, frotter très doucement les endroits douloureux avec une ortie fraîche et poudrer ensuite.
Ne devons-nous pas remercier Dieu de nous avoir offert une plante effectuant de tels miracles. A notre époque de grande vitesse, les hommes passent distraitement devant elle et préfèrent prendre des analgésiques et souvent en quantité abusive. Mais une guérison véritable nous est seulement approtée par nos bons simples bien souvent méprisés.

Un lecteur de Westphalie écrit : « Mon voisin utilise aussi les orties pour combattre les parasites et les insectes nuisibles dans son jardin. Il met une grande quantité d'orties dans un grand bassin de 300 litres (on peut évidemment se servir d'un plus petit récipient) et les laisse macérer dedans. Avec cette solution d'orties, il arrose souvent ses plantes, qui, ainsi sans agents chimiques, restent exemptes de vermine. Même ses carottes n'ont plus de vers. » (sert aussi d'engrais ou d'activateur de compost)
Les orties qui poussent le long des bois non pollués ou au bord des vertes prairies, loin des routes et autres pollutions, sont souvent pulvérisées à l'herbicide par les cultivateurs. Ainsi ces poisons de l'humanité peuvent pénétrer dans des forêts non polluées. Que ces poisons détruisent aussi les insectes et les oiseaux leur importe peu. Il est malheureux que les cultivateurs ne prennent plus le temps de couper les orties à la faux. Comme les hommes sont devenus aveugles !"

UTILISATION

Tisane : une cuiller à thé bien remplie dans un quart de litre d'eau. Seulement ébouillanter, infuser rapidement. (note d'Hélios : la tisane change vite de couleur, c'est normal)

Teinture d'ortie : déterrer les racines au printemps ou à l'automne. Les laver et les brosser, les hâcher menu, remplir un flacon jusqu'au col et couvrir d'alcool à 38 ou 40°. Laisser macérer deux semaines dans un endroit tempéré. (20°)

Bain de pieds : prendre avec les 2 mains réunies le maximum de racines fraîches, bien râpées et brossées. Autant de plantes fraîches coupées (tiges et feuilles). Laisser macérer une nuit dans 5 litres d'eau. Le lendemain matin amener à ébullition. Prendre le bain de pieds aussi chaud que possible. Durée : 20 minutes. Réchauffé, ce bain peut être utilisé deux ou trois fois.

Note d'Hélios : pour consommer facilement de l'ortie toute l'année sans m'embêter, je récolte les 4 premières feuilles de chaque tige en bonne quantité et je les fais sécher deux ou trois jours dans un local chaud mais obscur. Ensuite elles sont faciles à réduire en poudre à la main (elles ne piquent plus). Mises dans un bocal à la cuisine, il est facile d'en ajouter dans l'assaisonnement de salade, sur des céréales, légumes, etc.

Soupe d'ortie : faire revenir des oignons dans de l'huile d'olive, ajouter quelques pommes de terre, les pousses d'ortie et de l'eau. Faire cuire, assaisonner, mixer (belle couleur verte qui a du succès auprès des invités !).

Gratin d'ortie : alterner des couches soit de céréales ou de rondelles de pommes de terre avec des couches d'ortie. Mouiller avec du lait (de vache pour les inconditionnels, végétal pour d'autres), salé et poivré, additionné d'huile d'olive. En fin de cuisson ajouter du fromage râpé.

Tartare d'ortie pour canapés : hacher très fin les pousses terminales d'ortie et mélanger à un peu d'huile d'olive, de l'ail haché, du beurre, sel et poivre. En faire un « beurre ». Tartiner en entrée ou pour l'apéritif. Perso, je décore mes canapés avec des fleurs comestibles, comme la fleur de bourrache, de primevère ou de violette. Cette recette est inspirée par François Couplan.

Pour ceux qui sont équipés d'un extracteur de jus, en ajouter à du jus de légumes ou le boire seul avec un peu de sel et de jus de citron (il faut en ramasser beaucoup, mais c'est du super concentré)

CONCLUSION : garder dans un coin de son jardin un endroit où elles vont se plaire !

Pour le prochain article, je donnerai les conseils de Maria Trében pour la récolte, la conservation et la préparation des simples.

13 juillet 2010

L'amarante aux mille vertus

Ci-dessus une partie de ma culture d'amarante et en arrière-plan un brugnonier (à partir d'un noyau) qui donne pour la première fois cette année.




Un magnifique massif


L'amarante

Description
:
Nom latin : Amarantus caudatus L.
Famille : Amarantacées

L'amarante est une plante herbacée annuelle qui pousse sur tout type de sol à condition d'avoir une exposition correcte à la lumière et de ne pas être exposée au gel.

Histoire :
L'amarante est originaire d'Amérique du Sud. Elle était cultivée par les Incas comme une céréale. Ils en consommaient les graines. Sa culture a été abandonnée après l'arrivée des Espagnols en Amérique du Sud. Elle était consommée sous forme de farine.

Propriétés nutritionnelles
:
L'amarante est riche en fer. Elle contient de la lysine un acide aminé rare dans les céréales. Elle ne contient pas de gluten.

 
Ces têtes ressemblent à celles du sorgho. Les graines d'amarante contiennent une grosse quantité de protéines, plus que d'autres céréales comme le blé, le maïs, le riz ou le sorgho. Les diététiciens affirment que la protéine de l'amarante est de qualité supérieure, même meilleure que la protéine du lait de vache.

L'amarante pousse bien sous la plupart des climats. Elle est particulièrement recommandée pour les régions sèches, les zones de mousson et les hautes terres tropicales. L'une des raisons qui font que l'amarante pousse bien sur des sols pauvres et infertiles est qu'elle a des racines profondes qui peuvent aller chercher l'eau et les éléments nutritifs loin sous la terre.

Et puis il y a un autre avantage qui vous réjouira : l'amarante a très peu de problèmes avec les insectes ou les maladies.

Son nom générique vient du grec "amarantos": qui ne se fane pas. Symbole d'immortalité et de gloire militaire, la fleur d'amarante promettait à ceux qui en portaient la protection de leurs supérieurs. Ce genre comprend une soixantaine d'espèces annuelles ou vivaces réparties un peu partout dans le monde: Amérique, Asie, Afrique, plantes comestibles à travers les siècles. Certaines espèces sauvages sont encore consommées durant les périodes de grande famine en Inde.

La plus ancienne variété aurait été découverte dans la région de Veracruz (Mexique) elle serait connu depuis plus de 4000 ans.


Certaines comme Amaranthus caudatus, Amaranthus hipochondriacus et Amaranthus cruentus ont un rôle important dans l 'alimentation car les graines sont riche en protéines, lipides et fécule appelé "kiwicha" ," huautli". Cultivée par les civilisations Mayas, Aztèques et Incas pour ses propriétés nutritives.


Consommée sous forme de farine ou grillée et éclatée comme du maïs soufflé, le feuillage et les tiges comme légume vert. Les Mayas lui attribuaient déjà des propriétés curatives. Le feuillage est aussi utilisé comme fourrage. Durant la conquête espagnole, Hernán Cortès en interdit la culture, car elle était le symbole de l'immortalité, dédiée aux morts et liée aux sacrifices. Il en exigea sa destruction. Aujourd'hui, les graines sont aussi utilisées dans la fabrication de cosmétique, et comme colorant. C'est une plante que l'on est en train de redécouvrir.


Portrait

L'amarante est une plante annuelle, robuste, de 1 mètre de haut, à feuilles entières, alternes, à long pétioles, glabres, à limbe clair et à bords plans, ovales ou lancéolées, assez insignifiante, veinées, de couleur vert pourpré. Les fleurs, très petites, pourpres, forment parfois de longs plumets très serrés, groupés en panaches retombants. Elle fleurit d'août à novembre.


En pratique

L'amarante n'est pas à proprement parler une céréale, mais elle est utilisée comme telle. L'amarante contient de la lysine un acide aminé rare dans les céréales. Elle ne contient pas de gluten. Riche en vitamines A et B, en acide folique, en vitamine C et en minéraux tels que calcium, fer, cuivre, magnésium et phosphore, on y trouve toute la gamme des acides aminés essentiels en quantités très équilibrées. Elle contient deux fois plus de fer et quatre fois plus de calcium que le blé dur.

Les protéines fournissent les matériaux qui servent pour la formation et la réparation des tissus de l'organisme. Fondamentales, elles améliorent la croissance, le développement et la conservation de la vie. Elles sont l'aliment basique des cellules et elles fournissent les matériaux qui constituent les muscles, les os, les glandes, les organes internes, le système nerveux. Les protéines purgent les autres liquides du corps, comme la peau, les cheveux et les ongles.

La qualité et la quantité d'aminoacides de l'amarante la transforme en un excellent aliment.

Les feuilles sont utilisées comme légumes et ses semences en qualité de céréales. De nos jours, dans les restaurants végétariens, on la sert comme une grande nouveauté.

L'organisme consomme des protéines mais ne les stocke pas. C'est pourquoi, il est nécessaire de les incorporer dans le régime de tous les jours.
Son contenu protéique est supérieur à celui de céréales comme le blé, l'avoine et même le quinoa, non en contenu total mais en qualité.

Le grain d'amarante a un profil supérieur d'aminoacides que l'organisme ne peut pas synthétiser comme la lysine et la méthionine.

Contre indication

Déconseillé pendant la grossesse.
Un surdosage peut entraîner des vertiges, des vomissements, des nausées.


Conseils d'utilisation

Le grain possède entre 12% et 16% de protéines et on le consomme complet, broyé ou raffiné, ce qui permet d'obtenir une farine très agréable ; tandis que les feuilles et les fleurs sont préparées comme légumes.

L'amarante a une saveur légèrement épicée. On peut en trouver à vendre dans certaines boutiques bio. Elle est facile à cultiver dans son jardin.
Il existe trois variétés de graines d'amarante: l'amarante hypochondriacus, l'amarante cruentus et l'amarante caudatus (queue de renard). L'amarante caudatus convient mieux aux températures froides. Toutefois, les trois espèces produisent des graines comestibles.

Note d'Hélios

Je confirme qu'elle est très facile à cultiver. Grâce aux graines fournies par notre ami Larmuse sur le forum, j'en ai une vingtaine de pieds qui égaient mon potager. Elles ne demandent pas beaucoup d'arrosages, ce qui tombe bien cette année et je vais récolter les graines que je consommerai telles quelles ou bien moulues pour faire une farine. On peut consommer les feuilles jeunes de toutes les amarantes, crues en salade ou cuites à la manière des épinards. Les graines peuvent servir moulues à la confection de galettes, mélangées ou non à des légumes.

Et puis de savoir qu'elle a tenu tête à Monsanto, la rend encore plus précieuse. Si vous ne savez plus quoi faire de vos graines d'amarante, jetez-les dans les champs OGM !



29 juin 2010

Récolte estivale de fleurs

Récolte estivale de fleurs
La saison d'été est un excellent moment pour faire des provisions !
Les conserves
De votre jardin... ou de celui des voisins, vous pourrez récolter les fleurs de : basilic (fleurs, mais oui !) bourrache, camomille, capucine, coquelicot, chrysanthème comestible, hysope, géranium odorant (fleurs et feuilles), jasmin, lavande, mauve, monarde, oeillets, pois de senteur, roses, sauge sclarée, sureau, soucis, tilleul, tagètes ...

Dans les champs, loin des routes et des cultures agricoles (traitées)vous récolterez : achillée, agastache, coquelicot, fenouil, marguerites, origan, sureau...dont vous ferez sécher les pétales ou petites fleurs pour réaliser des recettes fleuries au cours de l'hiver .
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