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28 septembre 2020

Conversation avec un maître de la propagande

Voici des extraits d'une très longue conversation entre Jon Rappoport et un expert en propagande à la retraite. Elle s'étale entre 2001 et 2005. Je me suis cantonnée à traduire des extraits en lien avec l'aspect médical, car cet homme a également exercé son "art" pour bien d'autres opérations psychologiques, comme la Guerre Froide, le Watergate, les histoires d'OVNIs, le 11 septembre...

On doit le développement de la propagande à Edward Bernays (le neveu de Sigmund Freud). C'est en 1919 qu'il a suggéré de remplacer ce mot par "relations publiques".

****************

Entretien avec Ellis Medavoy

Source

Traduit par Apolline

Introduction

Ellis Medavoy (un pseudonyme) a été ma première source d'interviews avant-gardistes pour nomorefakenews.com.

Avant de prendre sa retraite, il était un maître de la propagande et des relations publiques. Son travail consistait à faire gober au public d'importants narratifs pour changer la donne, comme le SIDA et autres épidémies.

Et elles ont toutes été fabriquées de toutes pièces.

Exactement, fabriquées. C'était un montage de preuves litigieuses que les médias faisaient entrer de force dans le crâne des gens.

Mais derrière chacun de ces narratifs existe une campagne organisée et derrière chaque campagne, on trouve un "formulateur".

C'est ainsi que se définit parfois Ellis. Ce qui veut dire qu'il inventait des histoires à la demande de personnes d'en haut puis les vendait aux médias.

On lui disait ce qu'il devait faire passer pour réel, ce qu'il a fait.

Il vit confortablement aujourd'hui et comme il le dit, "je n'écris pas mes mémoires."

Roublard, vigilant, généreux, piquant, irritant, méchant, sarcastique… ne fait que commencer à décrire l'homme. Il s'est un peu adouci au fil du temps, mais pas au point d'être "un témoin coopératif."

Ellis est celui qui sait comment on invente les narrations à l'usage du public et jusqu'à quel niveau on peut empiler la couche de mensonges.

Peu de temps après notre première rencontre, il m'a dit, "Vous savez, je peux vous dire comment gouverner le monde."

Ce qui m'a fait rire.

"Vraiment ?"

"Tout à fait', dit-il. "Vous fabriquez un truc compliqué. Puis vous le mettez à circuler dans la société et suivez sa propagation. Vous le rendez suffisamment compliqué pour nécessiter qu'une armée de gens s'en occupent et en débattent et alors c'est tout bon. Autre chose, ce que vous inventez doit coûter de l'argent. Beaucoup d'argent."

"Pourquoi ?"

"Parce que les gens veulent que leurs mensonges aient une valeur et plus c'est cher meilleur c'est.

"Supposons que les citoyens arrêtent de payer pour ces mensonges," ai-je dit.

"Supposons ?" répondit-il. "Supposons ? Bien sûr qu'ils vont payer. Ils vont payer jusqu'à en souffrir. Vous connaissez la vieille expression, "voir, c'est croire ?" C'est de la connerie. PAYER, C'EST CROIRE. Rappelez-vous en."

Je m'en suis rappelé.

09 mai 2017

L'étonnante histoire de Dasha et Masha

Par Valuebreak


Je reproduis ici la majeure partie d’un article du site « la santé naturelle » disponible ici : http://www.lasantenaturelle.net/639/la-sante-naturelle.html
D'après le style, je pense que c'est une traduction directe d'un document russe, mais je l'ai gardé tel quel, j’ai juste pris la liberté de l’illustrer … Ceux d'entre vous qui en ont l'habitude pourront le lire avec une voix russe dans leur tête ...😊


Siamoises avec tronc commun et maladies différentes.


L’extra-ordinaire histoire de Masha et Dasha.


Un "pieux" mensonge.

L'on avait dit à la nouvelle maman que ses jumelles étaient décédées après leur naissance. Pourtant, la réalité était toute différente: elles avaient été envoyées dans un institut près de Moscou afin d’y être étudiées comme des cobayes de laboratoire.
C’était le destin qui attendait Masha et Dasha Krivoshlyapova, une paire de jumelles "siamoises" venues au monde de l'une des plus inhabituelles manières qui soient.

Masha et Dasha peu après la naissance : en arrière plan leur 3ème jambe commune
qui fut amputée plus tard.


Différences entre jumeaux monozygotes et siamois.

Les jumeaux identiques se forment lorsqu’un ovule fécondé se divise en deux, formant ainsi deux embryons, qui vont se développer en deux bébés identiques en tous points. Les jumeaux "siamois" se développent de la même façon que les jumeaux identiques, sauf que pour une raison inconnue, ils ne se séparent pas complètement, mais restent partiellement attachés.
C’est la façon unique dont les bébés Masha et Dasha, nées le 4 Janvier 1950, étaient connectés ensemble qui a provoqué un tel intérêt de la part des chercheurs soviétiques.

22 septembre 2015

Ce qu'on ne vous a pas dit sur le stress (+ vidéo)

Si on y réfléchit bien, sans stress il n'y a pas de vie possible. De notre naissance à notre mort, nous sommes sur terre pour expérimenter toutes sortes de choses et ce que nous appelons "stress" n'est qu'une incitation à évoluer.

Par ailleurs, qui a intérêt à ce que nous consommions des médicaments anti-stress ?



Ce qu'on ne vous a pas dit sur le 
stress



Par Wake Up World

Traduit par Hélios

Croyez-le ou non, la sensation bien trop familière de paumes moites, d'un cœur qui bat la chamade et d'un estomac noué peut en fait vous être bénéfique.

Chacun de nous a vécu cette spirale infernale du stress. À jongler avec les exigences d'une carrière, d'une famille et d'un mode de vie trépidant, il n'est pas étonnant que les niveaux de tension puissent atteindre d'épiques proportions au cours de nos occupations quotidiennes. Histoire de compliquer les choses, les médias encouragent la notion que le stress mène directement à la mort. Cette seule idée peut suffire à nous plonger dans l'angoisse et l'inquiétude. Mais une psychologue non-conformiste met à l'épreuve nos suppositions sur le stress – avec de surprenants résultats.


08 juin 2015

Sommes-nous soumis à un déterminisme génétique ?


C'est ce que la science dominante veut nous faire croire. Et puis la génétique permet de jouer aux "apprentis sorciers" pour le "bien" de l'humanité...



Tout peut-il dépendre de l'ADN ?





Les champs morphogénétiques et l'avenir de nos gènes


Par Christina Sarich (extrait du site Waking Times)


Traduit par Hélios


Nos gènes sont depuis longtemps l'objet de battages médiatiques, décidant d'une sentence de mort ou d'une touche de génie, nous gratifiant d'une santé parfaite et d'une vivacité d'esprit ou d'un cancer, d'une maladie neurologique ou d'une "anomalie" congénitale. Et si notre destinée était déterminée par quelque chose d'autre ? Et si nos gènes n'étaient simplement que des constituants de base et qu'une plus grande intelligence était responsable de notre capacité à faire un lancer franc au basket ou à mourir à 46 ans d'une prédisposition génétique aux arrêts cardiaques ?

Le déterminisme génétique est l'idée que les gènes, à l'exclusion de l'environnement ou du domaine de notre conscience et de notre expérience, déterminent comment se fabrique un organisme. On pourrait en parler comme d'une version extrême de l'inné versus l'acquis, où notre ADN nous dit tout ce qu'il est possible de savoir sur notre devenir.

L'idée sus-mentionnée impose que la programmation générationnelle soit la grande responsable. Nous sommes devenus en fait si obsédés par les gènes que tout est prétexte à faire des tests – rechercher les gènes du cancer du sein ou des ovaires jusqu'aux indices se rapportant à nos racines ancestrales. Ce n'est pas que ce genre d'information ne soit pas utile, voire amusant, mais il peut s'avérer faussement restrictif. Même si nous apprenons que nos arrière-arrière-grand-parents aimaient pêcher ou avaient des cheveux roux, nous pouvons aussi de tomber sur des "gènes" moins plaisants qui présagent de conséquences plus sombres.

10 février 2014

L'expérience du Minnesota (3/3)

(...)
Daniel Peacock suggéra que leur persévérance comportait un élément religieux : "...l'expérience devint en quelque sorte notre religion. Et nous gardions la foi. Et c'était un fichu gros boulot. Je pense donc être honnête en disant que pendant cette année-là l'expérience fut presque notre religion. C'est ce à quoi nous nous étions engagés." Marshall Sutton a découvert par le stress un certain genre de discipline, ce qui l'a aidé à traverser l'expérience : "J'ai travaillé à garder une discipline quotidienne de lecture et à simplement rester assis en silence et cela correspondait à mon état d'être." Max Kampleman et Roscoe Hinkle suggéraient que les cours relativement intensifs suivis à l'université leur ont fourni une distraction qui a facilité leur implication. Dan Miller fut plus succinct : "Bon sang, c'était le pouvoir de la volonté ! N'essayez pas de vous imaginer autre chose".



La période de réhabilitation de 3 mois commença fin juillet 1945 et se poursuivit jusqu'au 20 octobre. Avec l'armistice en Europe le 8 mai 1945 [en anglais, on l'appelle "VE day" = Victory in Europe day", jour de la victoire en Europe] et la reddition japonaise le 14 août 1945, les résultats de l'expérience devenaient de plus en plus pertinents. Plusieurs hommes, comme Earl Heckman, étaient déçus que les résultats ne soient pas disponibles dans les temps : "Nous avions espéré avoir un effet sur la situation de la famine dans le monde à la suite de la guerre...[mais] l'expérience a un peu tardé." Bien que la monographie complète n'ait été éditée qu'en 1950, Keys a publié les premiers résultats relatifs aux régimes de réadaptation les plus efficaces avant que l'expérience ne soit totalement finie. Lors d'une conférence à Chicago en 1945, Keys précisait : suffisamment d'aliments sont à apporter pour permettre aux tissus détruits pendant la privation de se reconstruire...nos expériences ont montré que chez un homme adulte aucune réadaptation notable ne peut se produire avec un régime à 2000 calories par jour. Le niveau correct est plus proche de 4000 par jour pendant des mois. Les caractéristiques du régime de réadaptation sont également importants, mais à moins d'avoir des calories en abondance, une supplémentation en protéines, vitamines et minéraux n'a que peu de valeur.

09 février 2014

L'expérience du Minnesota (2/3)

(...)
Le jour 1 de sous-alimentation, le 12 février 1945, les hommes s'assirent autour d'un repas qui comprenait un petit bol de semoule, deux tranches de pain, un plat de pommes de terre frites, une assiettée de gelée ("jello"), une petite portion de confiture et un petit verre de lait. Malgré le contenu nutritionnel précis des repas et les résultats individuels provenant de divers tests et analyses présentés scientifiquement en détails dans Biologie de la famine chez l'homme, les participants donnaient une image plus vivante de leur vie quotidienne durant l'expérience. Les hommes prenaient leur repas ensemble dans un réfectoire du campus. Deux repas étaient servis du lundi au samedi l'un à 8h et l'autre à 18h et le dimanche il y avait un repas légèrement plus riche qui était servi à 12h45. Au départ, l'équipe de football prenait aussi ses repas à la même heure, mais les autorités du campus annoncèrent ensuite un changement de programme pour que les joueurs ne fraternisent pas avec les objecteurs de conscience. Les participants étaient supposés perdre 1,100 kg par semaine pour atteindre la perte de poids de 25 % à la fin de leur période de sous-alimentation. 
 

La quantité de nourriture que recevait chaque homme au repas dépendait de sa plus ou moins bonne progression vers son but hebdomadaire. En général, la réduction ou l'augmentation se faisait par l'intermédiaire des tranches de pain. Daniel Peacock se souvenait qu'il y avait des manifestations émotives importantes à la cafétéria quand un des hommes recevait ne serait-ce qu'un tout petit morceau de pain en plus : "Nous étions en rang sur une ligne quand on nous distribuait la nourriture et si le gars devant vous recevait 5 tranches de pain, c'était plutôt difficile de l'ignorer. Et si on ne vous en donnait que trois, cela devenait épineux". Il parlait aussi de l'anxiété du vendredi soir quand on affichait les rations de la semaine suivante :"...chaque vendredi en fin de journée...ils affichaient une liste avec tous les noms et la ration correspondante de la semaine à venir...les calories...soit moins soit plus...il y en avait certains...qui partaient voir un film. En d'autres mots nous retardions le moment d'aller voir cette liste ; nous redoutions d'aller voir cette liste par peur que notre ration soit réduite...il y avait de grandes chances que ce serait de mauvaises nouvelles parce que nous étions supposés maigrir."

08 février 2014

L'expérience du Minnesota (1/3)

Les américains adorent faire des expériences, surtout en temps de guerre. Je reste étonnée du bon vouloir des participants à se retrouver à 45 kilos au bout de 6 mois...



Ils se sont affamés pour que d'autres mangent mieux : souvenez-vous de Ancel Keys et de l'Expérience du Minnesota




Résumé

Pendant la 2ème guerre mondiale, 36 objecteurs de conscience participèrent à une étude sur la privation de nourriture, dirigée par Ancel Keys et ses confrères à l'université du Minnesota. L'Expérience de Sous-alimentation du Minnesota, comme on la nomma plus tard, se révéla exténuante mais donna un aperçu des effets physiques et psychologiques d'une sous-alimentation et du problème de la réalimentation des civils ayant souffert de privation pendant la guerre. Les participants furent soumis pendant l'expérience à une sous-alimentation qui leur fit perdre plus de 25 % de leur poids et une bonne partie d'entre eux souffrirent d'anémie, de fatigue, d'apathie, d'une extrême faiblesse, d'irritabilité, de déficits neurologiques et d’œdèmes des membres inférieurs. En 2003-2004, 18 des participants originaux étaient toujours en vie et ont été interviewés. Nombre d'entre eux appartenaient au mouvement des Églises Traditionnellement Pacifistes (Mennonites, Anabaptistes et Quaker) et tous exprimèrent de fortes convictions sur la non-violence et étaient désireux d'apporter une contribution significative à l'effort de guerre. Malgré les problèmes d'éthique en soumettant des humains en bonne santé à une famine, les hommes interviewés furent unanimes à dire qu'ils referaient cette expérience, même après avoir connu les souffrances endurées. À la fin de l'expérience, un grand nombre de ces hommes participèrent à la reconstruction de l'Europe ravagée par la guerre, en travaillant dans des ministères, des ambassades et autres activités orientées sur la non-violence.


04 février 2014

Les fumées ne donnent pas le cancer

Infolettre du magazine Néosanté.




Les fumées ne donnent pas le cancer


Néosanté, 29 janvier 2014

La semaine dernière,  un  médecin belge, le Dr Christian Depamelaere,  a piqué une grosse colère dans la presse médicale.  Via un article intitulé «  Le gouvernement est-il responsable de milliers de morts ? », ce praticien  généraliste s’en est pris vertement  aux responsable politiques qu’il accuse de favoriser outrancièrement les véhicules roulant au diesel.  Or, selon lui,  en Belgique, ce sont les  émanations des moteurs diesel qui expliquent une mortalité par cancer du sein et du poumon nettement supérieure à la moyenne européenne.  Il est vrai que les données actuelles de la science semblent  lui donner  raison.  D’après le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), les cancers du sein et du poumon seraient  liés dans 30 % des cas à la pollution atmosphérique. Et selon la grande étude européenne ESCAPE ( Étude européenne de cohortes sur les effets de la pollution atmosphérique), il y a un lien avéré entre le cancer du poumon et les particules de suie rejetées par les véhicules diesel.  Mais de quels liens parle-t-on ?

En laboratoire,  il est relativement facile de prouver que la fumée du tabac ou celle des automobiles est cancérigène.  Mais pour ça, il faut enfumer des animaux pendant longtemps, et à des doses massives excédant largement les conditions de vie réelles des êtres humains. Effectuées hors labos, les études de cohorte permettent seulement de mettre à jour des corrélations, c’est-à- dire d’identifier des facteurs de risques,  et non des liens de cause à effet.  Comprenez-moi bien : je ne vais pas me faire l’avocat de  l’industrie du tabac ni  de celle de la bagnole. Il est un fait certain que la pollution de l’air, volontaire ou involontaire,  contribue à fragiliser les poumons.  Que la médecine prenne de plus en plus conscience de l’impact de l’environnement  et des comportements sur la santé,  c’est une réjouissante évolution.  Mais ce qui est regrettable, c’est qu’on transforme des complices en  coupables principaux.  Exemple: on nous répète sur tous les tons  que le tabac provoque le cancer du poumon.  Mais la grande majorité des fumeurs, même les plus invétérés,  ne développe jamais cette pathologie. Et parmi les malades,  15 % n’ont jamais touché une clope de leur vie.  Entre l’herbe à Nicot  et le cancer pulmonaire, le lien de causalité directe est donc assez… fumeux. Bien sûr, on va nous rétorquer que la maladie est multifactorielle.  Mais une fois encore, on nous fait prendre des vessies pour des lanternes, c’est-à-dire des complices pour des coupables. Non,  fumer ne donne pas le cancer !

Car si  le cancer était vraiment provoqué par le tabac, il faudrait à tout le moins qu’il y ait une correspondance statistique entre l’incidence du cancer du poumon et la quantité de fumée inhalée par une population.  Or, ce n’est pas le cas !  Dans le livre « La vérité sur le cancer que la médecine ne vous dit pas encore » (*) , Boris Sirbey a pris la peine de se pencher sur les chiffres et de comparer, entre les différents pays du monde,  le taux de mortalité par cancer du poumon et la consommation de cigarettes.  Il en ressort  clairement  que la maladie ne suit pas les courbes de la tabagie, et inversement.  Il y a donc « autre chose », il faut d’avantage que de mauvaises habitudes de vie pour déclencher un cancer du poumon. Sa vraie cause est ailleurs que dans le tabac, et sans doute aussi que dans le diesel.  La fameuse étude Escape ne porte que sur 9 pays européens,  ce qui est  un peu court pour affirmer une corrélation  entre cancer du poumon  et  exposition aux particules fines.  Elle a mis seulement en évidence un risque à long terme et, de toute façon, comme toutes les études épidémiologiques,  ne permet pas d’établir un lien de causalité.

Le problème majeur de ce genre d’études, c’est  qu’elles isolent toujours une variable « physique » (environnement ,  habitudes alimentaires, mode de vie, alcool, tabac.. .) mais qu’elle n’intègrent jamais  la dimension immatérielle,  psycho-émotionnelle, de la santé et de la maladie.  Parce que ce n’est pas une réalité  facilement mesurable,  les chercheurs font comme si le facteur psychique n’existait pas, comme si l’Homme était un corps sans âme. Ce sont toujours les agresseurs extérieurs qui sont dans le collimateur, et jamais les conflits de la vie intérieure. C’est pourquoi, à Néosanté, nous n’accordons pas une importance démesurée aux  alertes environnementales ni aux mises en garde contre des agents polluants.  Nous en parlons, c’est important,  mais en nous efforçant de ne pas surestimer leur responsabilité pathogène.  A nos yeux,  ce sont les événements existentiels qui importent le plus, et leur ressenti conflictuel, mais nettement moins leur contexte matériel.   Pour nous, par exemple,  la vraie cause de la flambée des cancers du sein réside dans l’explosion des divorces et l’éclatement des familles, avec toute la souffrance émotionnelle que cette réalité suppose chez beaucoup de femmes vivant la situation.  Et la vraie cause des cancers de la sphère pulmonaire, c’est une peur de plus  en plus prégnante et envahissante dans nos sociétés, celle de mourir  par impossibilité de respirer à pleins poumons. Évidemment, observe Boris Sirbey,  la fumée place l’organisme en situation de stress en lui envoyant un message biologique de « danger de mort » par étouffement.  Le fait de ne pas fumer ou de vivre loin des pots d’échappement réduit donc automatiquement le risque de cancer du poumon.  Mais ce n’est pas pour autant que le tabac ou le diesel provoquent le cancer ! Pour cette pathologie en particulier,  les messages anxiogènes sont  contre-productifs puisqu’ils alimentent la plus cancérigène des émotions.  À trop vouloir  protéger des facteurs de risque,  on renforce  la vulnérabilité au véritable  facteur déclencheur. Les complices sont écroués, mais le coupable court toujours !  Puisse le titre  - volontairement provocateur  - de cette infolettre hebdomadaire contribuer à réorienter les recherches et à dissiper quelque peu l’écran… de fumée.

29 juillet 2013

Pourquoi certaines personnes ne guérissent-elles pas ?

Un article bien vu à mon sens, que j'ai trouvé grâce au site de Rusty James. 

Ici on parle des conditions psychologiques qui font barrage à la guérison.

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Voici un texte que j’ai reçu d’une amie qui vit au Brésil. Je l’ai traduit pour pouvoir vous en faire profiter, car son contenu est admirable et extraordinairement clair ! Et tellement vrai…

Pourquoi les gens ne guérissent pas ? de Maria de los Ángeles Rodeiro

Un médecin intuitif partage avec nous sa vision unique de la raison pour laquelle les gens ne guérissent pas. Il a longtemps pensé que tout le monde voulait être guéri. Mais il a fini par se rendre compte que « la guérison était très désagréable ! » 

Les obstacles à la guérison comprennent le fait d’abandonner de vivre dans le passé, de cesser d’être une victime, et la peur du changement. Diriger notre pensée et notre énergie sur notre passé se fait au détriment de nos cellules et de nos organes qui ont besoin d’énergie pour fonctionner et guérir. 

La guérison exige de vivre dans le présent et de récupérer l’énergie piégée dans nos traumatismes et dans nos blessures. Ce médecin dit que la seule raison de nourrir et de garder le passé vivant, c’est l’amertume de ce qui s’est passé.


Refuser de pardonner à un évènement ou à une personne du passé produit des fuites d’énergie. Le pardon guérit les fuites. Le pardon n’a rien à voir avec le fait de ne pas responsabiliser les autres pour les blessures qu’ils ont causées. 

Il a plus à voir avec la liberté de la personne qui se perçoit comme une victime.
Quand nous arrivons à voir un évènement douloureux de notre vie comme un message ou un défi plutôt que comme une trahison personnelle, l’énergie de vie liée à cet évènement reflue vers les circuits énergétiques de notre corps physique. 

Les gens ne guérissent pas parce qu’ils ne se sont pas libérés de l’illusion d’être une victime. Trop souvent, les gens obtiennent du pouvoir sur les autres grâce à leurs blessures parce qu’ils ont trouvé que ça leur apportait du soutien. Les blessures deviennent alors un moyen de manipuler et de contrôler les autres. 

La guérison exige souvent des changements de mode de vie, d’environnement et de relations. Le changement peut être effrayant !!! 

Il est facile de rester dans un circuit d’attente, en affirmant que l’on ne sait pas quoi faire, alors que c’est rarement vrai. En fait, lorsque nous restons dans un circuit d’attente et que nous savons exactement ce qu’il faut faire, c’est que nous sommes terrifiés par le fait d’agir en conséquence…
Le changement est effrayant, et le temps d’attente donne un sentiment de sécurité, alors que la seule façon d’acquérir véritablement ce sentiment de sécurité est d’entrer dans le tourbillon des changements et de se sentir vivant à nouveau

La guérison nécessite une action. Manger, l’exercice quotidien, prendre le bon médicament produisent des changements sains dans le physique. 

Relâcher le passé, laisser tomber les emplois stressants ou les relations inappropriées sont des actions qui libèrent l’énergie du corps.

Ce qui améliore l’une améliore l’autre, la puissance physique et l’énergie sont intimement liées.
Même le processus de la mort auquel nous sommes tous confrontés, peut devenir un acte de guérison des vieilles blessures qui se libèrent en résolvant les questions laissées en suspens avec ses proches.
Paix
Je remercie Daniela Sorino de m’avoir fait connaître ce texte et je vous invite à méditer ces paroles enseignantes…