Après avoir
alimenté les médias de publications populaires sur "l'homme du
Nebraska" et suffisamment intoxiqué un public malléable,
l'affaire disparut jusqu'en 1928 quand William Bryan et William
Gregory eurent l'occasion d'examiner indépendamment la dent. Leurs
recherches conclurent sans aucun doute que la dent n'appartenait pas
à un homme ou un singe, mais venait en fait d'une espèce éteinte
de porc sauvage américain appelé presthennops ! Après la
publication dans Science Magazine de l'article de Gregory,
"Hesperopithecus : apparemment ni un singe ni un homme",
tous les dessins et modèles de "l'homme du Nebraska" et de
sa "famille" furent prestement enlevés des publications
évolutionnistes.
Henry Osborn
lui-même fut obligé de concéder que l'homme du Nebraska,
"Hesperopithecus haroldcooki", exemple supposé de
"Pithecanthropus erectus du pliocène" et de sa famille
imaginaire étaient de totales fabrications. Il n'admit jamais de
fraude intentionnelle (et pourquoi le ferait-il?), mais en tant
qu'ardent évolutionniste, eugéniste et défenseur de la suprématie
de la race blanche, il manifestait probablement un certain parti
pris. Osborn était un raciste tellement sadique qu'on l'entendit
sans aucune honte dire lors d'un débat national sur les tests
d'intelligence de l'armée de la première guerre mondiale, "Je
pense que ces tests valaient bien le prix d'une guerre, même en vie
humaine… Nous avons appris une fois pour toutes que les
nègres ne sont pas comme nous".
"Après la publication de son livre, "La filiation de l'Homme" [The Descent of Man] dans lequel Darwin affirmait que l'homme descendait d'êtres vivants ressemblant à des singes, il commença à rechercher des fossiles qui soutiendraient ses assertions. Certains évolutionnistes pensaient cependant que des créatures 'mi-homme mi-singe' seraient découvertes pas seulement dans des fossiles mais également en vie dans diverses régions du monde. Ces poursuites en vue de 'liens transitoires vivants' menèrent au début du 20ème siècle à de malheureux incidents, l'un des plus cruels étant l'histoire d'un pygmée du nom de Ota Benga. Ota Benga fut capturé au Congo en 1904 par un chercheur évolutionniste. En langage pygmée son nom signifiait 'ami'. Il avait une femme et deux enfants. Enchaîné et mis en cage comme un animal, il fut emmené aux USA où des scientifiques évolutionnistes l'exhibèrent au public pendant la foire mondiale de St Louis avec d'autres espèces de singes et il fut présenté comme le 'lien intermédiaire le plus proche de l'homme'. Deux ans plus tard, il fut placé dans le zoo new-yorkais du Bronx et il fut présenté là sous la dénomination 'd'ancien ancêtre de l'homme', auprès de quelques chimpanzés, une femelle gorille nommée Dinah et un orang-outan appelé Dohung. Le Dr William Hornaday, le directeur évolutionniste du zoo, fit de grandioses discours sur sa fierté d'avoir cette exceptionnelle 'forme transitoire' dans son zoo et il traita Ota Benga dans sa cage comme s'il était un animal ordinaire. Incapable de supporter les traitements infligés, Ota Benga finit par se suicider. L'homme de Piltdown, l'homme du Nebraska, Ota Benga… Ces scandales démontrent que les savants évolutionnistes n'hésitent pas à employer toutes sortes de méthodes non scientifiques pour prouver leurs théories." - Harun Yahya, "La supercherie de l'évolution"