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15 mai 2015

Les animaux de Tchernobyl

Des caméras révèlent la vie secrète de la faune sauvage de Tchernobyl


BBC News, 26 avril 2015


Traduit par Hélios


Un loup gris solitaire qui surveille son environnement, image capturée dans la zone d'exclusion de Tchernobyl par une caméra télécommandée

La mise en place de caméras automatiques dans la partie ukrainienne de la Zone d'Exclusion de Tchernobyl (ZET) a donné un aperçu inédit de la vie secrète de la faune sauvage des lieux contaminés.



Les caméras seront positionnées tout au long de l'année 2015 à 84 endroits différents, permettant à une équipe de scientifiques d'enregistrer le type d'animaux qui traversent la zone et leurs lieux de vie.

Quatre mois après le déploiement des caméras, l'équipe a "capturé" plus de 10.000 images d'animaux, suggérant que la zone de 30 km, définie peu de temps après la catastrophe nucléaire d'avril 1986, abrite aujourd'hui une faune riche et variée.

Des meutes de loups gris ont été enregistrés dans la zone et ils semblent s'être bien adaptés à une vie avec un minimum d'interférence humaine


01 mai 2015

Incendies de forêts alarmants près de Tchernobyl

Un article (assez pessimiste) de Stephen Lendman sur les incendies de forêt qui sévissent actuellement près de la centrale et les risques d'irradiation pour l'Europe.

Feux de forêts en Ukraine : risque d'un nouveau Tchernobyl



Traduit par Hélios

Des feux de forêts font rage en Ukraine, dangereusement proches de Tchernobyl. Le ministre de l'intérieur ukrainien, Arsen Avakov, a dit que les conditions "empiraient".

"Les feux de forêt se dirigent vers les installations de Tchernobyl", a-t-il déclaré. Les cimes d'arbres enflammées et de fortes rafales de vent ont créé un danger réel d'extension du feu dans une zone située à 20 kilomètres de la centrale nucléaire".

"Il y a environ 400 hectares de forêts dans la zone menacée. La garde nationale et les forces du ministère de l'intérieur ont été mises en alerte de combat."

05 décembre 2013

L'arche de Tchernobyl

Tournons aussi notre regard vers Tchernobyl, qui reste pour l'instant toujours aussi dangereux, bien que les menaces de Fukushima aient pris le devant de la scène. En 2015, ces dernières devraient diminuer ou disparaître, tout du moins on l'espère.




L'arche de Tchernobyl : condamner le sarcophage radioactif







Par Nick Meo, Tchernobyl

27 novembre 2013



Ces derniers jours le travail a commencé pour enlever petit à petit la cheminée géante qui surmonte la centrale nucléaire de Tchernobyl. C'est une minuscule partie du gigantesque projet, qui approche de son terme, conçu pour contrecarrer le risque d'une nouvelle libération majeure de radioactivité.

Massive et étincelante dans le faible soleil hivernal, l'arche à demi-construite se dresse au-dessus du paysage industriel délabré des tours de refroidissement et des câbles électriques.

L'un des plus grands projets d'ingénierie de l'histoire, on l'a comparée à un gigantesque igloo de métal, construit pour condamner des centaines de tonnes de combustible nucléaire et de poussière enfouies au cœur du réacteur 4, qui a explosé en 1986 et brûlé pendant 10 jours.


22 août 2013

Conséquences biologiques des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima (vidéo)

Une autre vidéo traduite et sous-titrée par Kna sur "Tchernobyl, Fukushima, conséquences biologiques, par le Dr Timothy Mousseau". Merci pour son travail.



Timothy Mousseau est titulaire entre autres d'une maîtrise en zoologie et d'un doctorat en sciences biologiques obtenu en 1988, après quoi il a complété une bourse postdoctorale de deux ans en biologie des populations. Depuis 1991, Il est professeur au département des sciences biologiques de l'université de Caroline du Sud. Auteur de nombreuses publications scientifiques et de 2 livres, il travaille depuis 1999 avec ses collègues sur les conséquences biologiques et évolutionnistes des contaminations radioactives des régions de Tchernobyl en Ukraine et maintenant Fukushima au Japon.

Dans cette vidéo de son intervention lors du Symposium de New York en Mars 2013, il nous fait part des résultats de ses recherches, fruits de 1600 inventaires détaillés sur le terrain à Tchernobyl et à Fukushima, sur des végétaux, insectes, oiseaux et mammifères :

- Augmentation significative des dommages génétiques,
  malformations et anomalies du développement.
- Fertilité, durée de vie et taille des populations réduites.
- Biodiversité en régression, extinction locale de certaines espèces.
- Transmission des mutations au fil des générations,
  avec phénomène d'accumulation et migration vers des populations
  non exposées.

Grâce à ce travail remarquable et courageux de pionniers, le Dr Mousseau et ses collègues nous démontrent que sur le terrain, on est bien loin de la légende de la zone interdite de Tchernobyl devenue un Éden florissant pour la vie sauvage, propagée par le Forum de Tchernobyl, les instances pro-nucléaires et certaines sources peu scrupuleuses.

Et comme nous le rappelle le Dr Helen Caldicott, il ne faut que quelques années pour que l'être humain montre les mêmes altérations génétiques et anomalies de développement, déjà clairement visibles dans certains cas en Russie, Suède...
Pour les enfants de la préfecture de Fukushima, les chiffres suivants viennent d'être publiés par les autorités, 2 ans 1/2 après la catastrophe :
- 18 cas de cancers de la thyroïde avérés après chirurgie
- 25 cas de tumeurs malignes suspectées, en attente d'intervention
- plus de 58% des enfants examinés présentent des nodules de la
  thyroïde jusqu'à 5 mm ou des kystes jusqu'à 20mm.

Vidéo réalisée à l'occasion du symposium "The Medical and Ecological Consequences of the Fukushima Nuclear Accident" (Conséquences médicales & environnementales de l'accident nucléaire de Fukushima) organisé par la fondation Helen Caldicott les 11 & 12 Mars 2013 à New York.

04 juillet 2013

La dangereuse radioactivité des arbres de Tchernobyl


À Tchernobyl, une dangereuse radioactivité se cache dans les arbres


24 juin 2013

Pendant 26 ans les forêts autour de Tchernobyl ont absorbé des éléments radioactifs, mais un incendie les projetterait de nouveau en direction du ciel – inquiétude due à des étés qui durent plus longtemps, qui sont plus chauds et plus secs.




Par Jane Braxton Little et The Daily Climate


Tchernobyl, Ukraine – Nikolay Ossienko patrouille presque tous les jours la forêt entourant la centrale nucléaire de Tchernobyl, enlevant des buissons et des arbres morts des traverses coupe-feu qui quadrillent une zone de 2600 km². Mais par les chauds après-midis de juillet, quand apparaissent à l'horizon de sombres nuages d'orage, il grimpe sur une échelle rouillée de 25 mètres pour atteindre un mirador. Quand il localise de la fumée, il envoie un message radio aux six autres tours pour leur préciser l'emplacement puis il se rend en camion sur le lieu de l'incendie.

Nilokay Ossienko

"Notre travail n°1 est de préserver la forêt du feu", dit Ossienko, un ukrainien baraqué aux yeux bleus et au sourire chaleureux.

C'est un travail aux conséquences internationales. Pendant presque trente ans les forêts autour de la centrale nucléaire ont absorbé la contamination laissée par l'explosion du réacteur en 1986. Aujourd'hui le changement climatique et le manque d'organisation présentent une situation très embarrassante : si ces forêts brûlaient, du strontium 90, du césium 137, du plutonium 238 et autres éléments radioactifs seraient libérés, selon l'analyse des impacts sur la santé humaine d'incendies dans la zone d'exclusion de Tchernobyl menée par des scientifiques d'Allemagne, d'Écosse, d'Ukraine et des États-Unis.