Voici des extraits d'une très longue conversation entre Jon Rappoport et un expert en propagande à la retraite. Elle s'étale entre 2001 et 2005. Je me suis cantonnée à traduire des extraits en lien avec l'aspect médical, car cet homme a également exercé son "art" pour bien d'autres opérations psychologiques, comme la Guerre Froide, le Watergate, les histoires d'OVNIs, le 11 septembre...
On doit le développement de la propagande à Edward Bernays (le neveu de Sigmund Freud). C'est en 1919 qu'il a suggéré de remplacer ce mot par "relations publiques".
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Entretien avec Ellis Medavoy
Traduit par Apolline
Introduction
Ellis Medavoy (un pseudonyme) a été ma première source d'interviews avant-gardistes pour nomorefakenews.com.
Avant de prendre sa retraite, il était un maître de la propagande et des relations publiques. Son travail consistait à faire gober au public d'importants narratifs pour changer la donne, comme le SIDA et autres épidémies.
Et elles ont toutes été fabriquées de toutes pièces.
Exactement, fabriquées. C'était un montage de preuves litigieuses que les médias faisaient entrer de force dans le crâne des gens.
Mais derrière chacun de ces narratifs existe une campagne organisée et derrière chaque campagne, on trouve un "formulateur".
C'est ainsi que se définit parfois Ellis. Ce qui veut dire qu'il inventait des histoires à la demande de personnes d'en haut puis les vendait aux médias.
On lui disait ce qu'il devait faire passer pour réel, ce qu'il a fait.
Il vit confortablement aujourd'hui et comme il le dit, "je n'écris pas mes mémoires."
Roublard, vigilant, généreux, piquant, irritant, méchant, sarcastique… ne fait que commencer à décrire l'homme. Il s'est un peu adouci au fil du temps, mais pas au point d'être "un témoin coopératif."
Ellis est celui qui sait comment on invente les narrations à l'usage du public et jusqu'à quel niveau on peut empiler la couche de mensonges.
Peu de temps après notre première rencontre, il m'a dit, "Vous savez, je peux vous dire comment gouverner le monde."
Ce qui m'a fait rire.
"Vraiment ?"
"Tout à fait', dit-il. "Vous fabriquez un truc compliqué. Puis vous le mettez à circuler dans la société et suivez sa propagation. Vous le rendez suffisamment compliqué pour nécessiter qu'une armée de gens s'en occupent et en débattent et alors c'est tout bon. Autre chose, ce que vous inventez doit coûter de l'argent. Beaucoup d'argent."
"Pourquoi ?"
"Parce que les gens veulent que leurs mensonges aient une valeur et plus c'est cher meilleur c'est.
"Supposons que les citoyens arrêtent de payer pour ces mensonges," ai-je dit.
"Supposons ?" répondit-il. "Supposons ? Bien sûr qu'ils vont payer. Ils vont payer jusqu'à en souffrir. Vous connaissez la vieille expression, "voir, c'est croire ?" C'est de la connerie. PAYER, C'EST CROIRE. Rappelez-vous en."
Je m'en suis rappelé.