Notre courageux Stéphane, qui donne beaucoup de son temps depuis plusieurs mois pour nous informer sur les dangers du compteur Linky et sur les moyens de l'éviter (son site et ses conférences bénévoles partout en France), a été mis en examen hier, jeudi 3 août, pour des plaintes déposées par l'UFC-QueChoisir.
Cette société, censée défendre les consommateurs, a choisi de soutenir Enedis.
Stéphane a besoin de nous, car il doit payer un avocat et également ses frais de déplacement à Paris (il habite en Gironde).
Aussi il lance une souscription. J'ai envoyé mon soutien hier et si vous vous sentez concernés, je vous prie de le faire aussi. Voici son article avec les explications de l'affaire :
Compteurs
Linky : Stéphane Lhomme a été
mis en examen jeudi 3 août au TGI de Paris
suite à trois plaintes... de l'UFC-QueChoisir !
Au lieu de combattre Enedis et son
compteur Linky (qui surfacture et oblige à prendre un
abonnement plus cher), l'UFC-QueChoisir attaque les
citoyens engagés contre les compteurs communicants...
Se présentant généralement comme des "chevaliers
blancs" n'ayant pas peur de défier les plus grands puissances
industrielles et commerciales, les dirigeants de l’UFC-Que choisir on adopté
une position tout à fait surprenante à propos du déploiement des compteurs
communicants Linky : tout en reconnaissant que ces
compteurs vont faire augmenter les factures de beaucoup de consommateurs, ils
ne cessent de tenter de démobiliser ces même consommateurs et, aujourd'hui,
s'attaquent même directement aux citoyens engagés contre le déploiement des Linky...
C'est ainsi que Stéphane Lhomme, conseiller municipal de
Saint-Macaire (1), un des animateurs de la lutte contre le déploiement des
compteurs Linky (2), a été mis en examen le 3 août
2017 au TGI de Paris par la Vice-Présidente chargée
de l'instruction, suite à... trois plaintes déposées à son encontre par
l’UFC-Que Choisir.
Notez bien que cette mise en examen est quasi automatique
lorsqu'il y a plainte avec constitution de partie civile, mais que cela ne préjuge
aucunement du résultat final de l'affaire.
Dans un premier temps pourtant, dans un article publié le 2
décembre 2015 (3), explicitement titré « Linky
: l’intérêt des consommateurs à la trappe », l’UFC ne mâchait pas ses mots
à l’encontre du programme d’Enedis (ex-ErDF) :
« Linky va alourdir la facture
d’électricité des ménages. D’abord parce que même s’il n’apparaît pas en tant
que tel et qu’ERDF assure pouvoir le financer par des gains de productivité,
son coût pourrait finalement y être intégré via le tarif d’acheminement de
l’électricité. Surtout parce que d’après une étude menée par l’UFC-Que Choisir
sur un panel de consommateurs, 37 % des ménages consomment au-delà de leur
puissance d’abonnement. Les compteurs actuels supportent ces dépassements
ponctuels sans disjoncter, Linky pas toujours. De
nombreux usagers pourraient avoir à souscrire à une puissance plus élevée, donc
à un abonnement plus cher ! »
Mais, contrairement à certaines de
ses associations locales, la direction de l’UFC Que choisir a rapidement «
oublié » de s’opposer au programme Linky et, pire,
est étrangement venue au secours d’Enedis, confrontée
à une vague de refus.
Dans un
article publié sur son site web consacré au Linky, Stéphane Lhomme a pointé
les comportements et arguments étranges développés par un chargé de mission de
l'UFC, dépêché dans les médias pour dissuader les usagers de refuser les
compteurs Linky, et les textes de même tonalité
publiés dans la revue QueChoisir.
Mais l'article a aussi pointé le conflit d'intérêt
né de l'opération "Moins cher ensemble" organisée par l'UFC-QueChoisir avec les producteurs d'électricité et, de fait,
le distributeur Enedis : comment appeler
les citoyens à fermer leurs portes aux installateurs de compteurs Linky alors que les Conditions générales de vente, annexées
à l'opération "Moins cher ensemble", prévoient au contraire le libre
accès aux compteurs ?
Prise la main dans le sac, la direction de l'UFC-QueChoisir
a décidé se s'appuyer sur ses puissants moyens financiers pour tenter de
réduire ces critiques au silence. Ce sont donc trois plaintes - une du chargé
de mission M Mouchnino, une de la rédactrice Mme Chesnais, et surtout une de l'UFC en tant que telle - qui ont
été déposées contre Stéphane Lhomme. De toute évidence, l'UFC a choisi... le
camp d'Enedis et du Linky,
au détriment des citoyens et des consommateurs !
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Voici ce qu'il a
envoyé hier à sa liste d'abonnés :
Bonjour à toutes et
tous,
Me voilà rentré de
mon périple de ce jour au Tribunal de Paris du fait des 3 plaintes
déposées à mon encontre par UFC-QueChoisir qui, de toute évidence,
a "choisi"... de soutenir Enedis et Linky. 4h de voyage
aller, autant au retour, le tout à mes frais...
Il faut avant tout
dire que la procédure choisie délibérément par UFC-QueChoisir ne
laissait aucune possibilité à la juge chargée de l'instruction,
qui ne pouvait que me convoquer... et me mettre en examen (sans que
cela ne préjuge du résultat final), ce qui est donc fait.
UFC avait pourtant
la possibilité de faire ce que l'on appelle une "citation
directe" : une date d'audience aurait alors été fixée dans
quelques mois et le tribunal aurait alors jugé s'il y a ou non
diffamation de ma part.
Mais UFC-QC a
délibérément choisi la plainte avec constitution de partie civile,
ce qui a pour effet d'allonger terriblement la procédure (on aura
l'audience probablement... en 2019 !), ce qui montre bien que
l'objectif de l'UFC-QC n'est absolument pas d'obtenir au plus vite
"réparation" et de "laver son honneur" (auquel
cas ils auraient fait une citation directe) mais bien de m'intimider
et surtout de me ruiner.
Mon avocat me fait
un forfait à tarif d'ami, mais il ne peut pas travailler pour rien,
et il y a aussi les frais de déplacement pour lui et pour moi.
D'ores et déjà, je dois sortir plus de 4000 euros de ma poche, soit
3 mois et demi de mon salaire (le smic. Pour rappel, je suis
conseiller municipal totalement bénévole, comme la majorité des
élus locaux).
Et ce n'est qu'un
début, car il ne s'agissait aujourd'hui que de la première des
trois plaintes...
Je me permets donc
de lancer un appel à la solidarité. Je ne souhaite cependant pas qu'on envoie de l'argent directement à mon nom, je remercie
donc à l'avance les gens qui voudront bien souscrire, d'envoyer un
petit quelque chose à l'association que j'ai créée et qui me paye
: l'Observatoire du nucléaire.
C'est cette
association qui paiera l'avocat et les frais, ce qui aura d'ailleurs
pour avantage que tout sera public (car les comptes de l'association
sont bien sûr publics et publiés sur le site web).
POUR SOUSCRIRE (si
vous le voulez/pouvez) :
ou alors :
Adresser un chèque
à l’ordre de l’Observatoire du nucléaire à :
Observatoire du
nucléaire, 12 rue des Pommiers, 33490 Saint-Macaire
ou faire un
versement par RIB ou RIP
MERCI D'AVANCE...
Stéphane Lhomme
Conseiller municipal
de Saint-Macaire (33)
Attention : il ne
s'agit pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul, svp ne vous
mettez pas en difficulté si vous êtes en situation financière
précaire.