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02 janvier 2018

L'Abondance pour 2018

C'est ce que je vous offre avec cette vidéo...

Philip Forrer nous parle de son jardin du Graal où règne l'abondance grâce à son respect des lois de la nature.


27 avril 2016

Des fruits et épices dans leur habitat naturel


Pourriez-vous reconnaitre un arbre à noix de cajou dans la nature ou un poivrier ? Ou encore un manguier ?

Nous achetons ces produits exotiques en magasin, souvent sans savoir à quoi ressemblent dans la nature les plantes ou arbres qui les fournissent.

Voici quelques photos et une rapide description pour vous les faire découvrir.

Je commence par les plus connus quand même, comme le safran, cette épice obtenue à partir des stigmates d'une variété de crocus, le crocus sativus, qui fleurit à l'automne.

On parle d'or rouge pour cette épice, car il faut récolter environ 60.000 stigmates pour obtenir à peine 500 grammes de safran.

Il existe de nombreux cultivateurs de crocus sativus en France, qui les font pousser dans une safranière. Si vous aviez envie d'en planter dans votre jardin (ils poussent à peu près partout), sachez que vous devez acheter des bulbes d'une circonférence minimum de 8 cm pour obtenir une fleur. Sinon, vous n'aurez que des feuilles.

On les plante au mois d'août et les fleurs apparaissent à l'automne. Puis on laisse les bulbes en terre jusqu'en avril pour qu'ils reconstituent leur réserve, on les laisse sécher, puis on les arrache en attendant la prochaine plantation. De nombreux bulbilles entourent le bulbe de départ et vous pouvez les cultiver pour les faire grossir et obtenir au bout de plusieurs saisons un bulbe qui donnera des fleurs.


Et voici le minutieux travail de fourmi pour récolter le safran :



03 avril 2016

Les plantes sont plus intelligentes qu'on ne l'imagine

Encore un article sur les plantes... direz-vous. Oui, mais sans elles nous ne serions pas en vie. Elles nous apportent de l'oxygène, de la nourriture, elles peuvent nous guérir et dernière chose et non des moindres, elles embellissent notre environnement. Ces êtres vivants ont leur propre intelligence et sont aussi créatives que les humains et les animaux pour survivre et s'adapter.

Dans cet article, les jardiniers apprendront aussi pourquoi le bêchage est tout à fait déconseillé.


Les plantes sont plus intelligentes qu'on ne l'imagine


Par le Dr Mercola

Traduit par Hélios

Les plantes ne sont pas de simples figurantes de l'environnement qui passent leur temps à se dorer au soleil et à mener une existence passive. Elles communiquent en réalité activement et développent des relations complexes avec leur environnement.

Les plantes communiquent non seulement entre elles, mais elles s'organisent aussi pour se protéger des prédateurs. Environ 200 espèces de plantes fabriquent par exemple une substance gluante qui va attirer du sable ou de la terre sur elles.

"L'armure de sable" qui en résulte, créée par le processus appelé psammophorie, a fait l'objet de nombreuses théories. Certains chercheurs ont suggéré que les plantes se couvrent de sable comme une sorte de camouflage ou une protection supplémentaire pendant les tempêtes de sable.

D'autres ont proposé que cela pourrait retenir l'eau ou protéger des rayons. Une nouvelle recherche publiée sur Écologie a cependant révélé ce qui serait le vrai but sous-jacent, c'est à dire dissuader les prédateurs de mordre dedans.


Les plantes se font une "armure de sable" pour ne pas être mangées


Des chercheurs de l'université de Californie ont étudié deux plantes différentes qui se recouvrent de sable : la verveine des sables et la navarretia. Lors d'une expérience, on a ôté le sable de verveines poussant dans la nature puis réalisé un suivi des dommages subis par les prédateurs.

10 janvier 2016

Les "arbre-repères" des amérindiens


Du temps où les innombrables tribus indiennes parcouraient leurs territoires avant l'intervention des colons américains et les massacres qui s'ensuivirent, elles avaient inventé un moyen pour se guider à travers ces vastes étendues où la survie était une nécessité. Ce moyen était respectueux de la nature, car il consistait à baliser des pistes à l'aide des arbres. 

Quand l'arbre était jeune (le choix se portait sur une essence au bois dur), on fixait son tronc en l'inclinant à un angle d'au moins 90° (entre 1,20 et 1,50 m à partir du sol, pas plus) pour qu'il pousse horizontalement puis on laissait partir une branche vers le ciel et on coupait ensuite l'extrémité de la branche horizontale, ce qui lui donnait cette forme très particulière.



L'orientation du tronc horizontal indiquait le sens de la piste et guidait vers une source, un passage de rivière à gué ou une caractéristique du territoire. Sachant que les éléments (vent, neige) peuvent incliner naturellement des arbres de cette manière, il faut un œil avisé pour les différentier des arbres-repères.

Même si les tribus ont disparu, certains de leurs arbres repères subsistent et des américains passionnés en ont fait un but de recherche et les ont immortalisés en photos.

Voici quelques beaux spécimens qui se sont conservés.



23 mai 2015

"Nature", documentaire à voir absolument

Un très beau documentaire de 87 minutes (sorti fin 2014 en France), raconté par Lambert Wilson, que je vous recommande chaleureusement. Vous ne serez pas déçus. Surtout, n'oubliez pas de mettre en grand écran.

Quelques captures d'écran :

Quand le désert fleurit

Coucher de soleil en Namibie
Les gnous sont assoiffés

Mais le crocodile veille, lui, il a faim

Les lionceaux
Beaucoup d'autres animaux aussi et des prises de vue superbes.

LIEN vers le film. (Le film est diffusé en 720p. Si le débit est trop lent,  passez en 360p)

21 mai 2015

Quand un arbre meurt...

De vieillesse ou de maladie. Plutôt que de s'escrimer à le dessoucher, gardez une hauteur et plantez des graines, des bulbes ou des plantes dans la souche après l'avoir évidé en partie. N'oubliez pas de prévoir sur le côté un trou d'évacuation pour l'eau.

Quelques idées trouvées sur Bored Panda.






11 mai 2015

Communiquer avec les plantes


Depuis les expériences de Cleve Backster, retranscrites dans le livre "La vie secrète des plantes", et celles d'autres chercheurs, l'homme a changé sa vision envers le monde végétal, qui manifeste de l'intelligence à sa manière. Pourquoi ne pas apprendre à communiquer avec lui ?
J'illustre l'article avec des photos de mes plantes. 
Communiquer avec les plantes

Bob Makransky (extrait de son livre, Vivre la magie)

Traduit par Hélios

Pour les plantes, l'expérience de l'existence dans le monde est très différente de celle des animaux (humains compris). Comme elles ne peuvent se déplacer, elles vivent dans un état de profonde acceptation et de paix intérieure. Des émotions comme la peur, la haine, la jalousie, la possessivité, etc., leur sont totalement inconnues. D'un autre côté, les plantes sont capables de ressentir une large gamme d'émotions élevées, d'un genre que nous animaux humains pouvons à peine concevoir.
En même temps, les plantes partagent comme nous des émotions telles l'amour, la souffrance, la joie, la soif, etc. Le ressenti partagé avec les plantes fournit la base de notre aptitude à communiquer avec elles.




Il n'y a pas une grande différence entre ressentir les plantes et ressentir les gens. Quand nous entrons dans une pièce en nous retrouvant face à une personne en colère après nous, nous nous sentons reliés à cette personne par une onde palpable de colère et de peur. Quand un bébé nous sourit, nous ressentons une soudaine joie qui nous fait automatiquement répondre au sourire.


19 mars 2015

La grotte la plus vaste du monde

Elle se trouve au Vietnam et c'est une doline ("sinkhole" en anglais) formée par l'effondrement du sol de surface. La grotte de Son Doong est un monde complet en miniature.
De bien belles photos.




La plus grande grotte au monde, avec ses propres rivière, jungle et  climat






Traduction par Hélios

L'entrée de la grotte


Les monts caverneux d'Asie sont parcourus de long en large depuis des siècles, mais étonnement, la grotte la plus grande grotte du monde est restée dissimulée dans les profondeurs des forêts du parc national de Phong Nha Ke Bang jusqu'en 1991.


13 mars 2015

Le pont en fibres de la tradition inca

Photos et vidéo de ce savoir ancestral à préserver. Rien que des herbes tressées pour faire ce pont. Le résultat est étonnant.



Le spectaculaire pont péruvien en fibres, le dernier en son genre, perpétue une tradition Inca



Traduction par Hélios




Chaque année, les communautés rurales du Pérou mettent en pratique une tradition ancestrale qui remonte à l'époque de la civilisation inca. En tant qu'expression sacrée d'un rituel, d'une histoire et d'un renouveau, les péruviens passent trois jours par an à tresser le pont de singe Q'eswachaka pour traverser l'un des nombreux précipices du système routier des anciens incas. Un pont unique en son genre.



Le dangereux processus consistant à suspendre un pont de singe au-dessus du vide doit être répété annuellement, mais il structure la vie des communautés participantes tout au long de l'année, établissant une communication, un renforcement des liens séculaires et en réaffirmant leur identité culturelle.

02 janvier 2015

Un calendrier nature pour chaque jour de l'année 2015

Nature365, beau cadeau de Jim Brandenburg et Laurent Joffrion.

Chaque jour de l'année sera diffusé un petit film de la nature sauvage.

Allez lire les explications sur l'article suivant et gardez le lien vers la chaîne Viméo en marque-page.

Voici le "trailer" de la série :

TRAILER NATURE 365 from FollowFocus on Vimeo.

et l'épisode du 1er janvier :

"Célébration"

Nature 365: January 1, 2015 from FollowFocus on Vimeo.

(Merci à Néo)

09 novembre 2014

L'avancée inexorable de la lave

Celle du volcan Kilauea à Hawaï (6 novembre)



16 août 2014

Pas de pot, il est cassé !

Oui, mais quelles jolies compositions nature on peut faire avec. On aurait même l'idée de casser les pots et jarres exprès que ça ne m'étonnerait pas...

Encore une belle série photo proposée par Bored Panda :





Vous pouvez admirer ou prendre d'autres idées sur leur site.

02 juin 2014

Tunnel magique


Le site Bored Panda a le chic pour dégotter de belles photos...

Cette allée d'arbres se situe en Irlande du nord le long de Bregagh Road et c'est l'un des sites les plus photographiés de ce pays.
Les photographes, qu'ils soient irlandais ou étrangers, affluent vers cette allée à différentes saisons de l'année pour capturer ce phénomène naturel unique sous différentes conditions d'éclairage. Par grand soleil, épais brouillard, couchers de soleil dorés et même tempêtes de neige, les photographes sont incités à capturer cet étrange tunnel dans toute sa gloire.
Les hêtres qui composent cette avenue sereine ont été plantés au 18ème siècle par la famille Stuart pour impressionner les visiteurs à l'approche de leur domaine, Gracehill House. Avec le temps, les branches du faîte se sont élargies et ont poussé en s'entremêlant, formant la cathédrale naturelle que nous voyons de nos jours.
Par épais brouillard resurgit la légende entourant cette mystérieuse allée d'arbres. On dit que ces hêtres sont hantés par une "Dame en gris" qui erre parmi les arbres au crépuscule, glissant silencieusement le long de l'avenue avant de disparaître au bout du tunnel.











01 juin 2014

La médecine des signatures

Extrait de la lettre d'information n° 20 de François Couplan. Les photos des plantes ne sont pas celles de sa lettre (impossible de les rapatrier), mais les plus proches possibles.


La médecine des signatures



Depuis la nuit des temps, l'homme a cru que les plantes pouvaient l'interpeller par des «signes » qu'il n'avait qu'à déchiffrer. En notre siècle moderne et raisonnable (...), un tel point de vue a de quoi faire sourire. Et pourtant, les recherches les plus récentes sont venues confirmer certaines indications de cette théorie, qui n'est peut-être pas si farfelue que ça !

C'est presque le printemps. Les feuilles de l'année passée pendent encore aux branches des chênes blancs, tandis que les bourgeons hésitent à s'ouvrir. Au pied des arbres, de petites étoiles bleu pâle, parfois blanches ou roses, parsèment le sous-bois. Ce sont les fleurs d'une jolie anémone au nom curieux, l'« hépatique ». Quel rapport peut-il y avoir entre cette gracieuse plante et le foie (en grec hêpar, hêpatos) ? Approchons-nous de plus près pour observer ses feuilles. Leur forme caractéristique, découpée en trois lobes profonds, évoque celle du plus gros organe de notre corps, et la couleur rouge vineuse de leur face inférieure est là pour renforcer la comparaison. On ne peut confondre l'hépatique avec aucun autre végétal.

Hepatica nobilis

Il ne semble pas que cette plante ait été employée dans l'Antiquité ni au Moyen-Age, du moins n'en entend-on pas parler. Mais on la voit apparaître dès le XVIè siècle comme remède spécifique du foie, avec son nom significatif d'« hépatique ». Vers cette époque, en pleine Renaissance, plusieurs alchimistes mettent sur pied un système de médecine par analogie, où le végétal est censé indiquer à l'homme la maladie ou la partie du corps qu'il peut soigner. Oswald Crollius dans La Royale Chimie explique : « Les herbes parlent au médecin attentif par leur signature, lui découvrant par quelque ressemblance leurs vertus intérieures, cachées sous le voile du silence de la nature. » Le plus célèbre de ces médecins-alchimistes est probablement le suisse Auréole Philippe Théophraste Bombast von Hohenheim, mieux connu sous le nom simplifié de Paracelse. Ses longs travaux le mènent à découvrir les propriétés thérapeutiques de nombreuses substances et à codifier les similitudes entre certaines plantes et les organes humains ou les maladies. Pour lui, la création se présente comme une parfaite architecture de miroirs qui révèlent l'omniprésence d'un dieu d'ordre et de bonté. Le microcosme se relie au macrocosme, l'homme au cosmos et la plante à l'homme.

Ce principe de similitude avait émergé longtemps auparavant. Dans la Chine du Vème siècle avant notre ère, le livre Houang-Ti Nei-King présente une vision du monde où tout est relié, la maladie résultant d'une rupture d'équilibre entre l'homme et les forces de l'univers. À cette époque déjà, on constate que les plantes par leur forme, par leur couleur, par la partie utilisée possèdent une application médicale précise qu'il suffit de savoir déchiffrer pour obtenir la guérison. On choisit par exemple les boutons et les fleurs pour soigner les parties supérieures du corps humain, et les racines pour les membres inférieurs. En Occident par contre se développe la médecine classique basée sur la pensée d'Hippocrate, qui oppose les « éléments » et leurs « qualités » pour entretenir ou rétablir l'équilibre du corps. C'est ainsi qu'un remède feu/chaud saura guérir une maladie eau/froid, par exemple le gingembre contre le rhume. Il faudra attendre le Moyen-Age pour que l'analogie apparaisse dans les pharmacopées européennes, de façon implicite. C'est ainsi que l'on préconise « la buglosse à trois graines » dans les accès de fièvre tierce (récurrente tous les trois jours) et « la buglosse à quatre graines » dans la fièvre quarte (récurrente tous les quatre jours). Le roseau, dont on fabrique des flèches, sert à soigner les blessures provoquées par ces projectiles. Paracelse mettra enfin en forme la théorie des signatures, qui exercera une énorme influence aux XVIe et XVIIe siècles. La pensée analogique qu'il développe en fait d'ailleurs le vrai pionnier de l'homéopathie, puisque c'est d'elle que s'inspirera plus tard Hahnemann dans ses célèbres travaux.

Bien sûr, nous avons du mal à y croire. Ce serait tellement simple si les plantes pouvaient vraiment nous indiquer ce qu'elles soignent... Ce qui est troublant en tous cas, c'est que bien souvent, ça marche ! Des recherches effectuées sur notre sympathique hépatique par exemple ont récemment prouvé que certains de ses composants possédaient une réelle action sur le foie, réhabilitant ainsi après plusieurs siècles d'oubli son usage traditionnel, contre lequel bien des médecins « sérieux » s'étaient élevés. La ficaire est une petite renoncule commune au printemps dans les bois et les haies fraîches qu'elle éclaire de ses superbes étoiles d'or. Ses racines sont renflées en forme de tubercules allongés et rappellent étrangement des hémorroïdes. De là viennent son appellation populaire d'«herbe-aux hémorroïdes » et son usage traditionnel contre ces douloureuses excroissances. La phytothérapie officielle n'y avait guère prêté attention, jusqu'à ce que, voici une trentaine d'années, des travaux scientifiques viennent prouver son efficacité comme analgésique et anti-inflammatoire. Aussi la ficaire, dont on utilisait les tubercules écrasés dans de la graisse sous forme de pommade, entre-t-elle aujourd’hui dans la composition de plusieurs spécialités antihémorroïdaires.

La ficaire était autrefois nommée « petite éclaire » par opposition à la « grande éclaire » qui est la chélidoine, cousine du coquelicot et du pavot. Ce qui est frappant chez cette belle plante des décombres, qui affectionne particulièrement le voisinage des murs, est le curieux latex jaune qui coule abondamment dès qu'on en brise une tige. La tradition voulait que les hirondelles en cassent les rameaux pour récupérer un peu de latex avec lequel frotter les yeux de leurs nouveaux-nés afin de les ouvrir. D'où son nom d'« éclaire », et celui de « chélidoine », tiré du grec chêlidôn, qui signifie hirondelle. 

Chelidonium majus
S'il semble que tout cela relève de la légende plutôt que de l'observation, l'usage du latex contre les affections de la vésicule biliaire est, lui, tout à fait justifié. La médecine des signatures voulait que sa couleur jaune, brunissant à l'air, rappelle celle de la bile, et donc qu'on emploie cette plante pour soigner les difficultés de son écoulement. La chélidoine calme effectivement les spasmes de la vésicule biliaire et se voit fréquemment prescrite par les phytothérapeuthes modernes. Mais c'est une plante assez toxique, qu'il ne faut utiliser qu'avec circonspection. Du moins en usage interne, car son emploi universellement répandu contre les verrues, s'il n'est pas garanti efficace à 100%, se montre en tous cas sans danger.

Le millepertuis présente lui aussi des signes manifestes. Comme son nom l'indique, ses feuilles arrondies semblent percées de mille trous – il s'agit en fait de minuscules glandes remplies d'une essence aromatique. Et si l'on écrase entre les doigts ses magnifiques fleurs jaune d'or, ils se tachent d'un rouge évoquant celui de la peau brûlée par le soleil. 

Hypericum perforatum
Cueilli autour de la Saint-Jean, lorsque le soleil est au plus près de la terre, le millepertuis permet de fabriquer une huile rouge foncé, indiquée depuis des siècles comme le grand remède des blessures et des brûlures. Il suffit de placer dans un bocal les sommités fleuries fraîchement cueillies, de les recouvrir d'huile d'olive et de les laisser macérer pendant deux à trois semaines au soleil de l'été, puis de filtrer. Cette préparation est couramment vendue contre les coups de soleil et se montre remarquablement efficace.

Devinette : que possèdent en commun deux végétaux aussi différents que le saule, arbuste ou arbre plus ou moins échevelé, et la reine-des-prés qui embaume les soirées de la belle saison ? Eh bien tous les deux ont les pieds dans l'eau... et tous les deux soignent les maladies que l'on attrape à vivre les pieds dans l'eau, ou du moins dans les lieux humides et froids. Dans ce cas, la «signature » ne se manifeste ni dans la forme ni dans la couleur de la plante, mais dans son habitat ! L'écorce du saule est employée depuis le XVIIe siècle comme fébrifuge, en décoction, tandis que les sommités fleuries et les feuilles de la reine des prés font depuis la Renaissance des infusions antirhumatismales réputées. Il se trouve que la chimie moderne a su extraire au siècle dernier de l'écorce du saule un principe actif que l'on nomma – puisqu'il provenait du saule, Salix en latin– « acide salicylique ». Quant à la reine-des-prés, ses feuilles, ou mieux ses curieux fruits en spirale, dégagent lorsqu'on les froisse une forte odeur médicamenteuse due au salicylate de méthyle, substance voisine de celle que contient le saule. Et quand on fabriquera par synthèse l'acide acétylsalicylique, on la commercialisera sous le nom d'« aspirine » en souvenir de la reine-des-prés,que l'on nommait jadis « spirée ulmaire ». On peut donc dire, en quelque sorte, que notre médicament le plus célèbre a été inspiré par la médecine des signatures !

La pulmonaire, qui fleurit rouge puis bleu au fond des bois, est encore un bon exemple du principe de similitude. Ses grandes feuilles allongées, d'un beau vert foncé, sont fréquemment couvertes de taches blanches. Pour les alchimistes, ces taches représentaient les alvéoles pulmonaires, d'où le nom de la plante, que l'on devait donc utiliser contre les affections des poumons. Cette indication se trouve confirmée par la médecine moderne car la plante est très riche en mucilage, ce qui lui confère des vertus adoucissantes et expectorantes certaines.

Pulmonaria officinalis

 Il en est de même d'un lichen, connu lui aussi sous le nom de « pulmonaire ». Profondément alvéolé et boursouflé, il ne faut pas beaucoup d'imagination pour y trouver l'image d'un poumon. Pratiquement inusité de nos jours, il a pourtant connu des siècles de bons et loyaux services dans la lutte contre la toux et les catarrhes pulmonaires chroniques.
Mais emportés par un « zèle analogique » qui confinait parfois à l'aveuglement, les auteurs de la Renaissance ont parfois aussi attribué des pouvoirs totalement imaginaires à d'autres plantes. C'est ainsi que l'on prescrivait la noix dans les maladies de la tête, dont la folie, parce qu'elle représente remarquablement le cuir chevelu avec le brou, le crâne avec la coque et le cerveau avec les cerneaux divisés en deux hémisphères. Il ne semble pourtant pas que la noix puisse avoir quelque efficacité que ce soit dans ce domaine – mais après tout, peut-être ne savons-nous pas encore tout sur la noix... Quant au domaine sexuel, il a bien entendu excité l'imagination des analogistes. Le meilleur exemple en est celui des orchidées, dont les tubercules jumeaux rappellent étonnamment dans certaines espèces les testicules de l'homme. Les grecs l'avaient d'ailleurs déjà remarqué, puisqu'ils avaient donné à ces plantes le nom grec des testicules, orchis. L'un des tubercules sert d'organe de réserve de nourriture pour assurer à la plante un démarrage rapide l'année suivante, tandis que l'autre s'épuise en la nourrissant pendant l'année en cours et se trouve flétri. Pour Oswald Crollius, on peut utiliser l'un ou l'autre suivant l'effet que l'on désire obtenir : « Le tubercule le plus haut, plus grand et plus plein, excite grandement au fait; mais le plus bas, mol et ridé, a un effet tout contraire: car au lieu d'eschauffer, il refroidit, merveille de la sagesse de la nature. » Il ne semble cependant pas que les tubercules d'orchidées aient jamais eu de propriétés aphrodisiaques bien réelles. Heureusement en fait, car sinon il ne resterait sans doute plus une de ces plantes déjà rares...

Philosophie pratique vérifiée dans les faits ou charlatanisme de bas étage ? La théorie des signatures a de quoi nous donner à réfléchir. Il ne faudrait en tous cas pas la réduire à un simple moyen mnémotechnique pour se souvenir des propriétés médicinales des plantes. Ou le reste morcelé d’une ancienne connaissance spontanée ? Peut-être est-il vrai après tout que chaque grain de sable est relié à une étoile ?

03 février 2014

Ikebana : la voie des fleurs



Cet art millénaire démarré en Chine puis développé au Japon est bien plus qu'une technique de composition florale, c'est une philosophie.

J'ai découvert le SITE d'Alain et Mireille Delaye où vous pourrez aller pour vous documenter sur l'Ikebana, son historique et ses différents styles.

Je vous propose une sélection de photos de styles divers qui vous donneront l'inspiration et/ou l'envie d'en apprendre plus sur le sujet.



16 décembre 2013

Ma récolte du jour + des chats

16 décembre, petite promenade à vélo dans mes coins à champignons, on ne sait jamais...

Ce matin il fait 11° et il n'y a eu que 3 ou 4 matins avec gel, et les champignons restent à l'abri sous les feuilles mortes. Le pied de mouton résiste bien aux premiers froids.

Voici ma récolte :




Pour en faire un plat délicieux, je les coupe en morceaux après nettoyage et les mets à sec dans une poêle, pour qu'ils rendent leur eau, ils en contiennent toujours beaucoup. Quand ils commencent à attacher au fond de la poêle, j'ajoute une échalote et un peu d'huile et les fais cuire à petit feu pendant une vingtaine de minutes. Au dernier moment, j'ajoute de la crème fraîche (de brebis, moins grasse), du sel, un peu de poivre et laisse encore mijoter quelques minutes. Va faire une sauce d'accompagnement sur légumes ou céréales.

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Chats, pour faire plaisir à ROD, ;-) :

Hermès a commencé son hibernation.

Au choix, soit dans un panier (que j'ai réussi à récupérer pour mettre les noix) :






Soit sur le dossier du canapé :











Et Gucci-aux-grands-yeux, un des 4 chats d'Aurore :



12 décembre 2013

Une mante fleurie


La mante religieuse orchidée imite les fleurs pour attirer ses proies

 




La mante orchidée, nommée d'après la fleur à laquelle elle ressemble de manière frappante, trompe aussi bien ses proies que les prédateurs. Elle imite si bien les orchidées que les insectes sont plus attirés par elle que par la plante réelle. 


02 décembre 2013

François Couplan : nous mangeons tous des symboles


Une réflexion de François Couplan sur la nourriture en tant que symbole, la consommation de viande et celle des plantes sauvages. 


Vous y trouverez d'autres informations sur les stages qu'il organise et un choix de livres.


Nous mangeons tous des symboles


Dans ma lointaine jeunesse, la viande figurait trois fois par jour à mon menu. Oui, même au petit déjeuner! J’aimais la viande, c’est sûr, mais ce n’est pas pour cela que mes parents m’en servaient : c’est une longue histoire qui touche aux racines de l’humanité…

Mes ancêtres paternels étaient de pauvres paysans bretons sans terre qui se nourrissaient de bouillie de sarrasin et de petit-lait. Mon grand-père décida de monter à Paris comme palefrenier, puis revint au pays avec ses économies et acheta l’un des bistrots du village : il y était devenu un notable. Mon père, né à Paris, ne supportait pas son milieu paysan et s’engagea dans l’armée où il intégra, sortant du rang, l’école d’officiers de Saint-Cyr. Une fois capitaine, il épousa une fille de médecin et c’est ainsi que je fus élevé à Paris, dans un appartement cossu du très bourgeois septième arrondissement.

Outre un remarquable exemple d’ascension sociale, cette brève biographie permet de réfléchir sur nos comportements : quand on est riche, on mange de la viande, beaucoup de viande – au point de s’en rendre malade, comme j’en fis l’expérience : à vingt ans, je me trouvais affligé de problèmes de santé auxquels la médecine ne comprenait rien… et qui cédèrent en quelques mois lorsque, sur les instances d’un oncle végétarien et philosophe, je cessai de manger de la viande.

23 novembre 2013

Magnifique Etna

Beau spectacle offert par l'Etna lors de sa récente éruption des 16 et 17 novembre. Mettez le son.



15 novembre 2013

Les plantes possèdent 5 sens comme les humains

Elles ont aussi une sorte de sixième sens, comme le prouvent les expériences de Cleve Backster. Voir l'article de 2012 sur le BBB.


Les plantes présentent cinq sens comme les humains, la vision, le tact, l'odorat, l'ouïe et même le goût

Daniel Chamovitz, Waking Times

8 novembre 2013

Vous êtes-vous jamais demandé ce que ressent l'herbe sous vos pieds, quelle odeur va sentir un pommier ou ce que voit un souci ? Les plantes stimulent nos sens en permanence, mais la plupart d'entre nous n'ont jamais envisagé qu'elles étaient aussi des êtres sensitifs. En fait les sens sont extrêmement importants pour les plantes. Quoiqu'il se passe dans leur vie, elles restent enracinées à un endroit – elles ne peuvent migrer à la recherche de nourriture, échapper à un nuage de sauterelles ou trouver un abri pendant un orage. Pour croître et survivre dans des conditions imprévisibles, les plantes ont besoin de capter leur environnement et d'y réagir en fonction. Certains pourront trouver bizarre la description de ce que les plantes voient, entendent, sentent, goûtent et touchent. Il leur manque bien sûr des nez, des yeux, des oreilles, des bouches et une peau, mais avec ce qui suit, j'espère vous convaincre que le monde sensoriel des plantes n'est pas si différent du nôtre.

Il a été scientifiquement démontré que les plantes tirent des sources alternatives d'énergie des autres plantes. Les plantes s'influencent mutuellement de plusieurs manières et elles communiquent par des vibrations "oscillatoires nanomécaniques" à une échelle atomique ou moléculaire infinitésimale ou très proche d'une communication télépathique. Cependant leur sensitivité et leur type de communication sont tout à fait mesurables comme ceux des humains.