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09 octobre 2013

Ce qu'il faut savoir sur le "shutdown" du gouvernement américain

Publié le 7/10/2013

Vous entendez parler du shutdown du gouvernement américain sans savoir ce qu'est cette suspension temporaire des activités fédérales ? Voici l'essentiel à savoir.

Par Pascal Dray.

À quoi correspond cette procédure du shutdown ?

Tout d’abord, il faut savoir que cette procédure a toujours été utilisée dans le cadre de stratégie dite politicienne. C’est soit le parti républicain, soit le parti démocrate qui déclenche cette procédure. Le Congrès aux États-Unis (à peu près l’équivalent de l’Assemblée nationale) est composé de la chambre des représentants et du sénat. Le Sénat est, lui, composé de 100 sénateurs et la chambre des représentants de 435 représentants.

"Le Congrès américain est chargé d'élaborer, de discuter et de voter les lois. Il exerce également un pouvoir sur le budget fédéral des États-Unis, le commerce et la défense du pays. Le Congrès peut soumettre des amendements à la Constitution. Il peut enfin lancer une procédure d'impeachment pour mettre en accusation le président ; un haut fonctionnaire ou un juge. Le Sénat américain représente les États et la politique nationale, alors que la Chambre s'occupe des problèmes de la vie quotidienne des citoyens. L'un n'est pas supérieur à l'autre. Les deux assemblées doivent travailler en coordination".

Dans le cadre de la procédure de "shut down" déclenchée le 1er  octobre 2013, il y a désaccord sur le financement de la loi dite Obamacare, une loi pour mettre en place aux États-Unis l’équivalent de notre Sécurité sociale. Les républicains soutiennent qu’il n’est pas possible de financer à ce jour la loi dite Obamacare et demandent de reporter son application et son financement en septembre 2014. Les républicains s’appuient sur la situation économique préoccupante du niveau d’endettement américain qui serait fortement alourdi si le financement de l’Obamacare était déclenché aujourd’hui.

Blocage budgétaire et services minimaux

Dans la pratique, les fonctionnaires fédéraux des services non régaliens sont priés de rester chez eux jusqu’au déblocage budgétaire. Les services de police, de justice et d’armée sont assurés, mais du fait d’un blocage dans le processus d’autorisations budgétaires les autres fonctionnaires ne doivent pas travailler.

Depuis 1960, 18 (17+1) procédures de "shut down" ont été déclenchées. La première a été déclenchée sous la présidence de G. Ford, président républicain en 1976. Le Congrès était majoritairement démocrate. Le président mit son véto à un programme lié au département du travail. Ce premier "shut down" s’étala du 30 septembre au 11 octobre. Sous Carter, démocrate avec un congrès démocrate, 5 procédures furent initiées. La plus longue dura 18 jours et concernait le programme Medicaid et le financement d’une centrale nucléaire.

Sous Reagan, républicain où le Sénat était républicain de 1981 à 1986, 9 procédures furent déclenchées. La plus longue dura trois jours. Sous G.H.W Bush (le père), une procédure fut déclenchée. Sous Clinton, 2 procédures furent déclenchées dont la plus longue dura 21 jours et qui concernait la présentation des comptes sur 7 ans, mais avec un budget émanant du département du Budget au Congrès plutôt qu’un budget du département du budget du président. Finalement, un compromis fut trouvé sur le budget.
Depuis le 1er octobre 2013, une nouvelle procédure de "shut-down" vient d’être déclenchée ; elle concerne le déblocage d’un budget pour la mise en œuvre de la loi dite Obamacare. Il s’agit en fait d’un programme dit de protection sociale qui concernerait tous les Américains.

Compte tenu de l’endettement américain qui dépasse 100 % du PIB, les membres républicains de la chambre des représentants ont demandé aux sénateurs et représentants de reporter le financement de la loi sur le système de santé à septembre 2014. Le président américain dénonce ce blocage, mais comme nous l’avons vu celui-ci n’est pas le premier et certainement pas le dernier. Nous ne savons pas combien de temps pourra durer ce "shut down".

Un calendrier risqué

Si cette procédure dure plus de 15 jours, une autre date butoir risque de déboucher sur une nouvelle incertitude. Cette date, c’est la date de relèvement du plafond de la dette. Si celui-ci n’est pas relevé, alors les États-Unis seront déclarés en "cessation de paiement". C’est donc la conjonction de ces deux procédures, "shut-down" et relèvement du plafond de la dette, qui constitue un risque majeur pour les États-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale.

En effet, comme la Réserve fédérale a injecté des liquidités depuis la crise de 2008, cette politique laxiste pourrait, si le pire se produisait à savoir que le plafond de la dette n’est pas relevé, conduire à une chute considérable du dollar avec toutes les conséquences en cascade sur les marchés financiers et sur l’économie mondiale (très forte hausse du prix des matières premières, hyperinflation, faillites d’entreprises en cascade, etc.). Évidemment, il existe des solutions que j'ai déjà évoquées dans un article sur Le Cercle Les Échos.

Sortir de l’impasse

Aujourd’hui, les politiques budgétaires et monétaires inspirées par les keynésiens et les monétaristes nous ont menés dans une impasse économique. Plus de croissance et un endettement public devenu la pierre d’angle du système économique. Pour lever les incertitudes liées à ces politiques, pour le moins hasardeuses, il est grand temps de revenir à des principes d’orthodoxie budgétaire et à la mise en place d’un vrai système monétaire reposant sur le libre échange, la division du travail et la spécialisation.
Libérons donc le système et sortons de l’impasse interventionniste !

Source via Rusty James

29 juin 2013

Les comptes bancaires des français seront bien ponctionnés de 8%

Les merdias n'en parlent pas, on ne va pas gâcher les vacances des gentils moutons français. Chypre était la répétition.

Voilà ce qu'écrit Pierre Jovanovic sur son blog :


MÉGA ALERTE: VOS COMPTES SERONT BIEN PONCTIONNÉS DE 8%

du 26 au 29 juin 2013 : Ne vous affolez pas, vous ne le verrez nulle part sur les merdias. Le vrai patron de l'Europe, le ministre des Finances allemand a déclaré que la meilleure solution pour sauver les banques (ex: Deutsche Bank, Société Générale, etc.) sera de ponctionner 8% sur le compte des clients et cela pour remonter le niveau de la piscine (réserve fractionnelle) des Picsous.

Traduisez: méga taxe de 8% sur la population, sur TOUTE la population puisque nos états pourris ont voté l'obligation à tout citoyen d'avoir un compte dans une banque.

Si vous suivez ce blog, vous êtes averti depuis longtemps puisque je vous en parle depuis Chypre (et plus que jamais ce reportage a en effet été le plus important de ma vie de journaliste, merci à vous). Cette fois, les choses vont se mettre en place à partir de la rentrée ou bien en janvier 2014.

Tous nos impôts sont pris DEPUIS 2008 POUR SAUVER LES BANQUIERS ET LEURS ESCROQUERIES. Mais cela ne suffit pas. Maintenant ils vont directement prendre 8% sur les comptes privés. Rappelez-vous, au début à Nicosie, les Allemands ont voulu prendre 10% sur les comptes. Le parlement ayant dit "non", ils ont alors braqué tous les montants au-dessus de 100.000 euros. Joli magot. Ça s'appelle aussi recel en bande organisée.

Certains ne me croient pas??? Eh bien regardez l'article de Audrey Duperron sur l'Express.be, merci à tous les lecteurs: "L'Allemagne veut sauver les banques en difficulté en opérant une ponction sur les dépôts et les actifs de 8%... Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a proposé que les actionnaires, les créanciers, les déposants et les titulaires de comptes subissent une ponction de 8%, affirmant que cette solution demeurait plus favorable pour eux, car leurs pertes seraient beaucoup plus importantes si les banques faisaient faillite ... L'idée de Schäuble n'est pas nouvelle. Déjà en 2011 le Boston Consulting Group avait estimé qu'imposer une taxe de 30% sur tous les actifs serait la seule façon de sortir de la crise de l'euro. Selon certains économistes il n'y a pas d'autre solution que de prendre l'argent là où il est : sur les comptes des épargnants.Entre 2008 et 2011, les contribuables européens ont consacré plus de 4,5 trillions d'euros, soit un tiers du PIB de l'UE, au sauvetage des pays et des banques"...

Voilà, une nouvelle fois, soyez prêts, et sachez que tout le monde sera ponctionné parce que ce système permet de prendre de l'argent aux classes moyennes et aux pauvres, sans distinction. Et si cela ne suffit pas, le prix de votre maison sera prise en compte pour calculer un impôt supplémentaire (comme l'avait révélé Ambrose Evans Pritchard dans le Telegraph). Ventilez vos comptes maintenant, y compris les entreprises).


Et pour avoir plus de détails, écoutez l'émission sur RIM (en date du 26 juin).

22 juin 2013

La situation économique de la France

Par Hervé Juvin (55'), économiste et essayiste.
Pas brillant...


06 mai 2013

Laurent Louis "La crise économique, une invention pour asservir les peuples"

Écoutez jusqu'au bout, Laurent Louis réintervient après le bla bla du 1er ministre belge.

Laurent LOUIS au Premier Ministre belge Elio Di Rupo (PS): « Ne venez alors pas me parler de la crise économique. Vous l'avez inventée cette crise pour prendre à la gorge nos travailleurs et imposer des régressions sociales. Vous n'encouragez pas le travail, vous n'encouragez pas les gens à entreprendre et à créer de l'emploi. Vous préférez maintenir les gens dans la dépendance pour mieux les manipuler ! Vous voulez sauver nos entreprises, j'ai un conseil pour vous : sortez notre pays de l'Union européenne, rétablissez les frontières, le protectionnisme économique, les taxes à l'importation, recréez une véritable banque nationale et refusez de rembourser la dette pour venir en aide à nos concitoyens ! »


30 avril 2013

Les échelles de notation financière

Juste pour info. Pas obligés de lire cet article.
 
Je suis tombée sur ce tableau en cherchant ce que signifiait "JGB" dans l'article d'Ultraman ce matin. C'est Wiki qui le publie.

Je ne sais pas comment sont établies les notations faites par les fameuses agences, une réalité virtuelle, un acte délibéré pour orienter les bourses mondiales, mais comme selon les spécialistes de la finance (écoutez les deux heures d'interview de Pierre Jovanovic sur RIM le 24 avril), on va droit dans le mur, vous saurez à quoi correspondent ces notations.


Moody's S&P Fitch Commentaire
Long terme Court terme Long terme Court terme Long terme Court terme
Aaa P-1 AAA A-1+ AAA A1+ Prime. Sécurité maximale
Aa1 AA+ AA+ High Grade. Qualité
haute ou bonne
Aa2 AA AA
Aa3 AA- AA-
A1 A+ A-1 A+ A1 Upper Medium Grade
Qualité moyenne supérieure
A2 A A
A3 P-2 A- A-2 A- A2
Baa1 BBB+ BBB+ Lower Medium Grade
Qualité moyenne
inférieure
Baa2 P-3 BBB A-3 BBB A3
Baa3 BBB- BBB-
Ba1 Not Prime BB+ B BB+ B Non Investment Grade
Spéculatif
Ba2 BB BB
Ba3 BB- BB-
B1 B+ B+ Hautement spéculatif
B2 B B
B3 B- B-
Caa CCC+ C CCC C Risque substantiel.
En mauvaise condition
Ca CCC Extrêmement spéculatif
C CCC- Peut-être en défaut
/ D / DDD / En défaut
/ DD
/ D