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17 décembre 2017

Vous êtes la foule


J'ai déjà traduit quelques articles de David Cain, qui présente quelques leçons de vie à partir des expériences du quotidien (comme par exemple mieux gérer ses émotions ou vivre les choses en pleine conscience) ou se lancer des défis (comme de ranger sa maison, 1ère et 2ème partie).

L'expérience cette fois-ci consiste à considérer la foule autrement, ce qui peut être utile à tous ceux qui fréquentent ou habitent les grandes villes.


Vous n'êtes pas au milieu de la foule, vous êtes la foule

Par David Cain
Traduit par Hélios

J'ai eu pendant presque dix ans un boulot qui nécessitait des déplacements incessants. Je traversais la ville par tous les itinéraires possibles, souvent pressé par le temps. Le thème de l'une des innombrables émissions de radio que j'absorbais durant cette période s'orienta un jour sur la gestion de la circulation aux heures de pointe. Quelqu'un présenta pendant le débat un concept nouveau :
"Vous n'êtes pas coincé dans le trafic, vous êtes le trafic".
J'étais par chance dans des embouteillages à ce moment-là, ce qui m'a donné tout le temps de réfléchir à cette idée.

Nous avons tendance à considérer le "trafic" comme synonyme d'un "tas de voitures en travers de notre chemin". Vous tentez d'aller quelque part pour vous acquitter de vos responsabilités. D'autres personnes ont des intérêts opposés, perpendiculaires et c'est ce qui vous ralentit. Il y a vous et il y a le trafic – le trafic étant l'obstacle.

Aussi évident que cela semble a posteriori, je n'avais guère considéré ma propre voiture comme l'autre voiture anonyme, celle que voient toujours les autres. Ce n'est jamais qu'une voiture qui encombre, mais ce n'est pas la mienne. Et c'est un fait essentiel pour comprendre ce qu'est le problème quotidien du trafic – nous essayons tous de rentrer à la maison et tous nous encombrons le passage.

16 avril 2017

Comment empêcher les émotions de gouverner notre vie

Une autre leçon de vie par David Cain.


Comment empêcher les émotions de gouverner notre vie



Par David Cain
Traduit par Hélios

La pire période de ma vie s'est achevée peu après une découverte fondamentale : la plupart de mes expériences désagréables venaient directement de mon besoin désespéré de les éviter.

J'avais des problèmes scolaires à l'époque. J'étais un mauvais élève parce que j'évitais de demander de l'aide ou de revenir sur des concepts que je n'avais pas saisis la première fois. J'évitais ces choses précisément parce qu'elles me donnaient le sentiment que j'étais mauvais élève.

C'était une stratégie parfaitement défaitiste, mais je ne l'ai compris que bien plus tard.

21 février 2017

Vivre les choses en pleine conscience, pas si facile...

Un sujet très sérieux aujourd'hui. Le courant New Age nous rabâche qu'il faut  vivre les choses en conscience, qu'il faut être dans le ici et maintenant, etc. Mais l'esprit humain est très réticent à se plier à cette discipline et trouve cela très ennuyeux. David Cain nous explique en quoi cela consiste exactement et ce qui nous manque pour y parvenir.

Voilà pourquoi vivre en pleine conscience peut sembler ennuyeux


Par David Cain
Traduit par Hélios

En novembre, un article intitulé "En fait, ne vivons pas le moment présent" a eu un certain succès. L'auteur y raconte avec beaucoup d'humour comment elle a échoué à faire sa vaisselle en pleine conscience.

Vous l'admettrez facilement s'il vous est arrivé un jour de vouloir vous forcer à "faire un avec" une quelconque tâche domestique rébarbative comme trier les déchets pour le recyclage ou récurer le bac du lave-vaisselle. Même si l'idée de vivre en pleine conscience vous attire, le fait est que tenter de communier avec des expériences fastidieuses ou répugnantes se révèle souvent ni édifiant ni épanouissant.

L'article se veut surtout une réfutation sur un mode exaspéré de la doctrine New Age nous invitant à nous forcer à "vivre le moment présent". C'est une diatribe compréhensible et je pense qu'elle représente un sentiment de plus en plus partagé dans le monde du développement personnel : vivre en pleine conscience est ennuyeux.

06 janvier 2016

David Icke démythifié

C'est le titre d'une longue vidéo de Chris White publiée sur YouTube en 2010. 

J'ai trouvé la version VOSTFR sur le blog MK-Polis. Elle comprend 3 parties.

Ce travail n'a pas pour but "d'assassiner" David Icke, il serait sans le savoir l'instrument du N.O.M., conclut Chris White.

Présentation des 3 parties :

Part 1
Les similitudes entre l’enseignement de David Icke et celui de la Société Théosophique
Alice Bailey, la Société Théosophique et la Lucis Trust, les expériences de channeling de David Icke, les maitres ascensionnés, le concept du Logos Solaire et des Sept Rayons, la théorie de la Lune et de Gaïa, Robert Muller, Maurice Strong, l’Atlantide et la Lémurie, les liens entre Nazisme et Théosophie.



Part 2
Les sources utilisées par David Icke
Brian Desborough, Arizona Wilder, la théorie des Reptiliens, Credo Mutwa, Sai Baba, la version »Zeigeist » du Christianisme, la théorie de l’Univers Hologramme et Michael Talbot.


Part 3
De la Théosophie à l’instauration du Nouvel Ordre Mondial
Les expériences de channeling de David Icke, Terence McKenna, la nature des entités extra-dimensionnelles, la notion centrale d’évolution spirituelle, la Ceinture de Photons, les pratiques liées à l’occultisme, la paralysie du sommeil, les sacrifices rituels, les lignes de Ley, la molécule DMT, le Nouvel Ordre Mondial et sa religion universelle, le Facteur X et les Extraterrestres, conclusion.


Qui est vraiment David Icke ? 3/3 par Guilux04

19 décembre 2015

Sommes-nous obligés d'aider les gens ?


Quelques idées qui vont à l'encontre des croyances, en particulier celle de "l'amour inconditionnel" de tendance nouvel-âge qui veut qu'on s'oublie au profit des autres. La notion développée ici par Cammipham (dont le métier est stratège en marketing) concerne plus particulièrement le travail, mais on peut l'étendre à d'autres registres de la vie.

Pourquoi j'ai arrêté d'aider les gens
 et pourquoi vous devriez également
 le faire


Par Cammipham
Traduit par Hélios


Ma mère m'a appris à ne jamais donner de conseil non sollicité ni à tenter d'aider quelqu'un sauf s'il le demande. J'ai toujours pensé que c'était peut-être de l'insensibilité. En vieillissant, je me suis rendue compte qu'elle avait raison. Ma mère est l'une des personnes les plus bienveillantes que je connaisse.

La société insiste toujours sur la nécessité d'aider les gens. Ce que je fais aussi.

Il est dit qu'on doit apporter une aide inconditionnelle aux gens et au moment où ils s'y attendent le moins. Rien de tout cela n'est faux, bien sûr. Des actes de bonté gratuits peuvent changer dans de nombreux cas la vie d'une personne. Mais il y a toujours un revers à la médaille. Et il est essentiel de ne pas oublier l'autre moitié de l'impact de ce geste.


Tout n'est pas mauvais. De même, tout n'est pas bon. Il y a du bon dans le mauvais. Et il y a du mauvais dans le bon. Aider les gens n'est pas nécessairement la plus mauvaise idée. Mais ce n'est pas non plus la meilleure. Et voici les raisons pour lesquelles j'ai personnellement arrêté d'aider les gens et pourquoi vous devriez le faire aussi :

1. Arrêtez d'aider les gens qui ne méritent pas votre aide

Ce n'est pas toujours facile. On nous a appris que venir en aide aux gens est une bonne chose. Vous devez oublier cette croyance populaire.
"En vieillissant, vous découvrirez que vous avez deux mains, l'une pour vous aider, l'autre pour aider les autres." - Sam Levenson
Les créateurs de "start-up" demandent souvent de faire appel à mes lumières. Je sais combien il est difficile de gérer une start-up, j'en gère une moi-même. J'ai pourtant arrêté d'offrir mon savoir gratuitement.


01 novembre 2015

Les addictions



L'addiction est-elle reliée au 
plaisir ?

Par le Dr Lance Dodes

Traduit par Hélios

Le penser est une erreur de très longue date.

Depuis 5000 ans, on confond plaisir et addiction. La raison en est que les formes habituelles d'addiction, comme la consommation d'alcool, de drogue, ou les jeux d'argent procurent souvent du plaisir. Cette correspondance de surface a conduit historiquement les gens à conclure que quelqu'un fortement déterminé à boire, à prendre des drogues etc. doit rechercher davantage de plaisir. Il n'y a qu'un pas à franchir avant de croire que les dépendants sont des hédonistes sans morale, des gens qui sont à la recherche d'un plaisir personnel, peu importe ce qu'il en coûte à leur entourage ou même à leur propre avenir. Bien entendu, tout ceci est faux.

L'addiction n'a rien à voir avec le plaisir, même si ceux qui souffrent d'addiction le pensent. J'ai connu pas mal de personnes souffrant d'alcoolisme, par exemple, qui m'ont dit que la boisson était chez eux facile à comprendre : ils aiment simplement l'effet de l'alcool. Mais un bref instant de réflexion montre l'écueil de ce raisonnement. Presque tout le monde apprécie l'effet de l'alcool. En fait, même si beaucoup de gens aiment l'effet de l'alcool, ils n'en sont pas pour autant alcooliques. En réalité, si aimer l'alcool était la raison de l'alcoolisme, la plupart d'entre nous serions alcooliques. Aimer ce qu'on boit ne peut être une explication de l'alcoolisme.

29 juillet 2015

La magie du rangement (2ème partie)



Après l'expérience, il y a quatre ans, du rangement de sa maison , David Cain nous explique comment s'y prendre au mieux pour que cette tâche devienne magique !


Hors de la vue ne veut pas dire hors de la tête

Par David Cain (Raptitude)


Traduit par Hélios




En 2011, pendant une brève période, chaque chose a eu sa place. J'ai jeté plus de la moitié de mes possessions, dans l'idée de ne rien posséder qui n'ait son crochet, son emplacement ou son étagère. Une fois chaque chose à la bonne place, je pouvais tout ranger en cinq minutes et découvrir un espace net et garder un esprit clair.

Cela a pris environ un mois pour le faire – et environ 6 mois pour le défaire. Quand j'ai mis ma réussite par écrit, je lui ai donné le titre ambitieux de ''Chaque chose à sa place, définitivement et pour toujours''. Les choses retournèrent à un désordre tolérable. Plus de tas de vêtements par terre en pagaille, mais il y a des objets sur la table de la salle à manger qu'on n'utilise jamais pour manger et des livres qui gisent à des endroits autres que les rayons de la bibliothèque.

Je n'ai jamais oublié l'étrange paix qui se dégage d'une maison débarrassée de son chaos. C'est une expérience domestique totalement différente, libérée d'une certaine forme de tension qu'on ne remarque que lorsqu'elle a disparu. Tous les objets qui subsistent à la fin demeurent un problème en suspens, aussi bien dans le monde réel que dans l'esprit. Ils donnent à votre vie quotidienne un sentiment d'indécision perpétuelle, comme d'hésiter au travail entre améliorer un logiciel ou le remplacer par un neuf.


27 juillet 2015

La magie du rangement (1ère partie)


L'optique de vie de David Cain est de réaliser des expériences sur divers aspects de sa vie. Ici, il nous fait partager celle de la remise en ordre de sa maison.
C'est une vision personnelle, masculine, très détaillée et relativement intransigeante d'un célibataire (le titre de son article le prouve). 

Les notions qu'il fait ressortir sont malgré tout intéressantes sur le plan du développement personnel. Qu'apporte le fait d'avoir une maison vraiment rangée ? Et s'y prend-il au mieux ? Vous le saurez dans la deuxième partie...


Chaque chose à sa place, définitivement et pour toujours


Traduit par Hélios


AVANT...


J'ouvre les yeux chaque matin sur une maison sans désordre. Je n'ai jamais été un bourreau de rangement et je ne le suis toujours pas, mais j'ai installé les choses pour que mon lieu de vie reste ordonné.

Chaque objet a maintenant sa place propre. Il y a un peu plus d'un mois, je me suis fait la promesse d'éliminer le chaos de ma maison. Mon raisonnement a été que si je suis incapable de faire l'effort d'attribuer un emplacement correct à mes possessions en me couchant le soir, c'est que j'en possède bien trop. Je ne veux posséder que ce qui est utile ou ce que j'apprécie. Je ne veux plus de trucs, uniquement des choses.

''Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place'' est un ancien lieu commun qui nous est familier, mais je ne pense pas avoir jamais été dans la maison de quelqu'un qui vit vraiment cet adage. Je suppose que dans les temps anciens les gens ne possédaient qu'une douzaine de possessions, ce n'était donc pas si difficile.

Mais il est parfaitement normal dans notre culture qu'une personne possède des milliers d'objets, bien au-delà de sa capacité de les mémoriser, sans parler de s'en servir ou de les conserver bien rangés.


26 juin 2015

Les derniers préparatifs dans l'au-delà avant de se réincarner


Ce texte s'adresse aux lecteurs qui sont persuadés que la réincarnation et le karma existent.

Extrait du chapitre 14 du livre de Michael Newton "Souvenirs de l'au-delà", où l'auteur fait revivre sous hypnose (en état de "surconscience", comme il le dit ce qui se passe entre deux vies terrestres. J'ai déjà transcrit un chapitre de cet auteur (dans le deuxième tome, "Journées dans l'au-delà") ICI, concernant "le suicide et l'au-delà".

Le chapitre 14 s'intitule "Le retour", c'est à dire le stade juste avant que l'âme ne quitte l'au-delà pour venir se réincarner. Ce sont les tout derniers préparatifs. Là, les différents acteurs de la "pièce de théâtre" qui va se jouer dans la prochaine vie terrestre se mettent en place au sein de la "famille d'âmes".

La "classe de reconnaissance" mentionnée dans le texte va pouvoir expliquer les phénomènes de déjà-vu, les synchronicités que nous rencontrons dans notre vie et aussi certains rêves prémonitoires. On va comprendre avec ce qui suit qu'il est crucial d'y prêter une grande attention. Et aussi que tous les événements et rencontres importants de notre vie sont programmés en fonction de la vie choisie, même s'ils sont désagréables...

Transcription manuelle par Hélios du livre de Michael Newton publié par Le Jardin des Livres.


"Les âmes prennent la décision de s'incarner après avoir consulté leurs guides et leurs pairs et après avoir éclairci les nombreuses ramifications physiques et psychologiques inhérentes au choix d'un nouvel hôte [le bébé] et d'une nouvelle vie [cela est appelé par les âmes le lieu de sélection des vies]. Il serait donc logique de présumer qu'à ce stade elles vont directement sur terre, mais non, il reste encore une étape importante à franchir avant la réincarnation. Vous aurez compris que les âmes ne doivent pas seulement choisir le meilleur candidat humain lorsqu'elles repartent du lieu de sélection des vies : elles doivent aussi coordonner leur décision avec les autres acteurs du drame qui se jouera dans le futur. Comparant la vie à une superproduction cinématographique, nous dirons que nous y jouons le rôle principal. Dans le scénario, toutes nos actions affectent la vie des autres personnages (qu'ils aient un rôle secondaire ou mineur). Nous avons le pouvoir de changer les rôles des acteurs et vice-versa (résultat du libre-arbitre) pendant que la scène se joue et que le scénario change. Les âmes avec qui nous serons en étroite association sur la scène de la vie représentent les acteurs secondaires et tous jouent un rôle important. Mais comment les reconnaissons-nous ?

Bien des clients qui viennent me consulter le font pour savoir comment trouver leur âme-sœur ou d'autres personnes importantes pour leur vie. Mais en état de surconscience, la plupart d'entre eux trouvent d'eux-mêmes la réponse. En effet, apprendre à reconnaître les êtres qui joueront un rôle important dans leur vie future fait partie intégrante des préparatifs de départ du monde spirituel. L'endroit où les âmes se rendent pour cela s'appelle le lieu de reconnaissance ou la classe de reconnaissance. L'activité qui y règne ressemble à la préparation d'un examen comme le baccalauréat (avec des "antisèches"). Mes sujets emploient également l'expression "classe prépa" pour décrire cet exercice de révision spirituel qui a lieu juste avant d'embarquer pour la terre. 

11 avril 2015

Au delà de notre vue


Un documentaire d'Alban Barbier et Anthony Chene

"Au-delà de notre vue" est un documentaire qui traite des expériences aux frontières de la mort, du fonctionnement de notre cerveau, et de la communication avec l'au-delà.

Nous vous proposons de partir à la rencontre de personnes ayant eu des visions de l'au-delà à la suite d'une mort clinique ou d'un coma.

Le Dr Jean-Jacques Charbonier, qui récolte les témoignages de ces  "expérienceurs" depuis de nombreuses années, nous livre une explication de ces phénomènes grâce à une modélisation inédite du cerveau humain. Cette grille de lecture ouvre la porte à l'hypothèse selon laquelle la conscience peut subsister après la mort physique, et que nous pouvons communiquer avec un au-delà.

Les médiums Reynald Roussel et Florence Hubert témoignent de leur extraordinaire faculté à percevoir dans leur quotidien cet au-delà.

Que vous soyez sceptique ou non, ce documentaire vous enrichira et il vous fera vous poser des questions passionnantes sur cette question universelle que représente la mort.

Intervenants :
- Jean-Jacques Charbonier (anesthésiste-réanimateur)
- Reynald Roussel (médium)
- Florence Hubert (médium et expérienceuse)
- Cathy Cavaleiro (expérienceuse)
- Jean Morzelle (expérienceur)





(Vu sur lesbrinsdherbe.org)

02 janvier 2015

Les bonnes résolutions du jour de l'an et leurs échecs

Article dédié à tous ceux qui s'adonnent à la tradition des résolutions du Nouvel An... et qui ont bien du mal à s'y tenir. Explications des échecs et quelques pistes pour les limiter.




De la difficulté de respecter les bonnes résolutions du Nouvel An



Traduit par Hélios

Le début d'une nouvelle année est souvent le moment idéal pour tourner une page de notre vie, c'est pourquoi beaucoup de gens prennent des résolutions au Nouvel An. Mais pourquoi est-il si difficile de tenir ces résolutions ?

Des chercheurs se sont penchés sur le taux de réussite de ces résolutions : les deux premières semaines, en général tout se passe bien, mais dès février, il y a rechute. Et au mois de décembre suivant, on retrouve les gens d'où ils sont partis – souvent même à un stade pire qu'avant. Pourquoi y-a-t-il autant de gens à ne pouvoir tenir leurs résolutions ? Manquent-ils juste de volonté ou sont-ils paresseux ?

Selon le chercheur John Norcross et ses collègues, qui ont publié leurs découvertes dans le Journal of Clinical Psychology, 50 % approximativement de la population prend de bonnes résolutions à chaque début d'année. Parmi les résolutions-vedettes, on trouve perdre du poids, faire de l'exercice, arrêter de fumer, mieux gérer son argent et réduire son endettement.


23 novembre 2014

L'effet miroir

Jeu de miroirs

Un article du site e-ostadelahi.



Pour compléter et affiner mon autoportrait, j’avais décidé d’utiliser les autres comme miroir, autrement dit, observer le comportement des autres à mon égard et essayer d’en tirer des informations sur ce que je suis et des directions pour mon travail de perfectionnement spirituel. Ayant pris cette résolution, le matin, je me suis préparée pour aller au travail. J’ai sorti ma voiture du garage mais au moment de prendre la route, j’ai réalisé que j’avais oublié mon téléphone. J’ai laissé ma voiture en épi face au portail et j’ai foncé chercher mon téléphone. Quand je suis retournée à la voiture moins de deux minutes plus tard, j’ai aperçu la vieille dame grincheuse du quartier donner un grand coup de canne dans la jante de la roue avant. « C’est systématique, me suis-je dit, à chaque fois que je laisse la voiture deux minutes devant le portail, elle arrive comme par hasard et balance un coup de canne dedans ! » Cette fois-ci, mon sang n’a fait qu’un tour et je lui ai dit plutôt vertement ce que j’en pensais : « je ne reste jamais plus de deux minutes, il ne faut pas exagérer, c’est devant chez moi, etc. »

Énervée, j’ai démarré et allumé la radio histoire de me calmer un peu. À ce moment-là, j’ai entendu l’animateur dire « Et vous, qu’avez-vous pris comme bonne résolution aujourd’hui ? ». Et là, je me suis figée… J’avais totalement oublié le jeu du miroir. J’ai alors essayé de voir ce que la scène qui venait de se dérouler pouvait m’apprendre sur moi, mais j’avais beaucoup de mal, j’étais encore passablement énervée : « quand même, cette bonne femme exagère, elle fait des histoires pour rien, je n’ai laissé ma voiture qu’une minute sur le trottoir, elle peut bien la contourner quand même, ça lui prend trois secondes et elle n’a que ça à faire. Non, il n’y a aucun élément de connaissance de soi à tirer de cette histoire ». En dépit de cette belle conclusion, je n’étais pas tranquille. Je revoyais la mamie qui, même avec l’aide de sa canne, a du mal à marcher. Je revoyais la rue étroite où certaines voitures déboulent à toute vitesse. Je revoyais ma voiture qui a obligé la vieille dame à descendre sur la chaussée pour la contourner… C’est à ce moment que suis arrivée au travail et que le fil de mes pensées a été interrompu.


30 octobre 2014

Le suicide et l'Au-Delà


Que se passe-t-il dans l'au-delà pour une âme qui s'est suicidée pendant sa vie terrestre ?

Les croyances inculquées par la religion nous font envisager le suicide comme un acte tout à fait condamnable, un péché, qui empêche "d'aller au ciel". Au plan spirituel, on parle d'une "rupture de contrat". Qu'en est-il vraiment ? Il semble que plusieurs choix (préétablis) existent simultanément dans une situation donnée. Le libre-arbitre fera le reste.

C'est ce que j'ai pu lire dans le livre du Dr Michael Newton, "Journées dans l'au-delà". J'ai déjà évoqué le travail de ce médecin à travers des interviews diffusées ICI. Je vous conseille d'aller voir ces vidéos avant de lire ce qui suit, pour comprendre comment se passe son travail. J'ai mis les liens qui vous donneront un aperçu de ses livres, en fin d'article.


Extraits du chapitre 5


"L'imagination humaine n'a pas de limite quand il s'agit de faire peur. La crainte d'une punition terrible pour les suicidés en est le meilleur exemple. Il est vrai, ne pas être admis au ciel dissuade du suicide, mais c'est une approche erronée. Ces dernières années, j'ai remarqué que même l'Église catholique n'est plus aussi intransigeante sur le suicide comme péché mortel, méritant un châtiment spirituel extrême.

(…) Le prochain cas n° 29 est celui d'une femme qui s'est donnée la mort dans sa dernière vie. Elle décrit comment elle procède à l'examen de cet acte. Puisque nous allons examiner son suicide, il est temps d'aborder les questions qu'on m'a posées sur le suicide et son châtiment dans le monde spirituel. Lorsque je travaille avec des suicidés, les premières paroles que la plupart lancent juste après leur mort sont : "Oh mon dieu, qu'est-ce que j'ai été stupide !". Il s'agit de personnes en bonne santé physique et qui ne souffrent pas de maladie débilitante. Le suicide d'un sujet, jeune ou vieux, et dont l'état physique a réduit la qualité de sa vie presque à néant, est traité différemment dans le monde spirituel que celui de sujets en bonne santé. Si les suicides sont traités avec bonté et compréhension, les suicides avec un corps sain sont examinés. D'après mon expérience, les âmes n'ont pas le sentiment de faute, ou de culpabilité quand il y a eu euthanasie. Quand il existe une souffrance intolérable, nous avons le droit d'être soulagés de la douleur et de l'humiliation d'être traité comme un enfant sans défense relié à des appareils de survie. Dans le monde spirituel, j'ai découvert que l'âme ne conserve pas les stigmates d'avoir quitté un corps délabré, et dont elle s'est libérée d'elle-même ou par la main d'un soignant compatissant. J'ai travaillé avec plusieurs personnes qui ont essayé de se suicider, quelques années avant de venir me voir, et je pense que le travail accompli leur a donné une vision salutaire. Certains étaient encore troublés lorsque je les ai rencontrés, alors que d'autres avaient rejeté leur pensée d'auto-destruction. J'ai surtout appris que ceux qui affirment ne plus appartenir à la terre doivent être pris au sérieux car ils peuvent encore tenter de se suicider. Ces patients se trouvent dans l'une des trois catégories d'âmes :

  1. Âmes jeunes, très sensibles qui ont commencé à s'incarner sur terre, mais n'y ont pas passé beaucoup de temps. Certaines ont eu beaucoup de difficultés à s'ajuster au corps humain. Elles pensent que leur existence est menacée parce qu'elle est très cruelle.
  2. Âmes jeunes ou anciennes qui se sont incarnées sur d'autres planètes avant de venir sur terre. Si ces âmes ont vécu sur des mondes moins austères, ou cruels, que la terre, elles peuvent être terrassées par des émotions primitives et la haute densité du corps humain. Ce sont des âmes qui ont avant tout la sensation d'être dans un corps étranger.
  3. Âmes moins évoluées et qui se sont incarnées sur terre depuis leur création, mais qui ne fusionnent pas correctement avec leur corps actuel. Ces âmes ont accepté un contrat de vie avec un corps humain dont l'ego est radicalement différent de leur âme immortelle. Elles se semblent pas se trouver elles-mêmes de leur vivant.

24 octobre 2014

Le cheval à l'écoute des âmes






HIPPOTHÉRAPIE


Le cheval à l'écoute des âmes

La parole est d’argent mais le silence est d’or. Voilà un adage que l’on pourrait adapter aux chevaux. Sans la moindre parole, ces thérapeutes à quatre jambes chuchotent à l’oreille de qui veut les entendre ce que notre inconscient recèle, et nous obligent à être en phase avec nos émotions.

Xénophon l’avait dit en son temps : « Le cheval est un bon maître. Non seulement pour le corps, mais aussi pour l’esprit et pour le cœur ». Deux mille cinq cents ans plus tard, la multiplication des structures équestres qui s’orientent vers un public en situation de handicap montrent que le philosophe et historien grec né au Ve siècle avant JC avait raison. Amélioration du sens de l’équilibre et de la coordination des mouvements, renforcement musculaire, conscience du corps, contrôle des réflexes, estime de soi,… La liste des avantages de l’hippothérapie (ou équithérapie) est longue, comme l’illustre le site de la fondation « Cheval pour tous » : « Le cheval, animal noble, grand, puissant, mythique, légendaire est aussi doux, chaud, vivant. La relation que nous établissons avec lui est plus sensuelle qu’intellectuelle. Elle existe au travers du toucher, de la sensation, du mouvement. Ce premier élément prend toute son importance avec des personnes souffrant de difficultés de communication. Nul besoin de connaître le langage humain pour entrer en communication avec cet animal. (En outre) le cheval est absolument non jugeant. Rien dans son regard ou dans son attitude ne laisse entendre le rejet, le dégoût, l’incompréhension. Il accepte globalement la personne handicapée pour autant que celle-ci le respecte dans sa réalité de cheval. » Enfin, cette relation donne à la personne handicapée une image valorisée d’elle-même puisque « le handicap, si souvent perceptible dans le quotidien et surtout si violemment lu dans le regard de l’autre se dissout facilement lors de la pratique équestre, le couple cheval-cavalier provoquantl’admiration des piétons »… Quand il ne provoque pas carrément la surprise. En Caroline du Nord, il n’est pas rare en effet de croiser un non-voyant guidé par un cheval miniature ! Bizarre, vous avez dit bizarre ?

29 septembre 2014

Le jeu de la déresponsabilisation

Un petit jeu auquel nous nous livrons tous les jours sans le savoir, savamment entretenu par la Matrice et qui nous prive sans le vouloir d'une partie de notre force intérieure.

Un article de Soren Dreier

Traduit par Hélios



Le jeu de la déresponsabilisation



La Matrice, ou société, fournit globalement les directives pour manipuler les populations afin de les réduire à l'impuissance et nous devons prendre garde à ne pas communiquer ce vilain modèle de syndrome de Stockholm à notre entourage.

D'une certaine façon nous nous retrouvons à des niveaux vraiment basiques de notre existence.

Nous pourrions nous poser cette question :

"Est-ce que j'apprends vraiment aux gens autour de moi à se retrouver impuissants et pourquoi suis-je enclin à le faire ?"

Les "programmeurs à l'impuissance", par exemple, prendront toujours soin des besoins matériels de leur partenaire, manger, s'habiller etc.

Maintenant il n'y a rien de mauvais là-dedans si c'est fait à un niveau très conscient, ce peut très bien être une expression sincère d'amour, de tendresse, et d'attention.


20 septembre 2014

Le pouvoir d'auto-guérison


Transcription du début du premier chapitre du livre de Peter Levine, "Guérir par-delà les mots", publié en langue française en août 2014. Le titre anglais est plus évocateur, "In an unspoken voice", d'une voix silencieuse, celle du corps qui peut se guérir tout seul des traumatismes subis si on lui en laisse la possibilité en ne l'assommant pas de tranquillisants et d'anti-dépresseurs. Peter Levine démarre son livre en nous relatant son expérience d'un grave traumatisme où il laisse son corps effectuer son auto-guérison.


 LE POUVOIR DE LA VOIX SILENCIEUSE


Quand un homme a appris dans son cœur ce que signifient la peur et le tremblement, il est protégé contre toute terreur produite par des influences extérieure.
I Ching, Hexagramme 34 ("Le Puits")


Quelle que soit notre confiance en nous, en une fraction de seconde, notre vie peut être complètement dévastée. Comme dans l'histoire biblique de Jonas, les forces obscures du traumatisme et de la perte peuvent nous avaler tout entier et nous précipiter dans les profondeurs de leur ventre froid et sombre. Pris au piège, nous sommes soudain glacés de terreur et d'impuissance.

Vers le début de l'année 2005, j'ai quitté ma maison par une matinée parfumée et caractéristique de la Californie du sud. La chaleur douce et la légère brise marine rendaient mon pas alerte. C'était certainement le genre de matinée qui donnerait envie à ceux qui habitent ailleurs de planter à leurs pelles à neige pour venir sur les plages chaudes et ensoleillées du sud du pays. C'était le commencement d'un jour quasiment parfait, une journée où vous savez que rien de mauvais peut vous arriver...

UN MOMENT DE VÉRITÉ

Je marchais, tout absorbé par le bonheur de me retrouver bientôt avec mon cher Butch pour fêter son soixantième anniversaire.

Je m'engage sur un passage pour piétons...

… L'instant d'après, je suis couché sur la route, paralysé, incapable de bouger ou de respirer. Je ne comprends pas ce qui vient de se passer. Comment est-ce que je me retrouve là ? Au milieu de ce tourbillon nébuleux de confusion et d'incrédulité, une foule de gens se précipite vers moi. Ils s'arrêtent, atterrés et forment au-dessus de moi un cercle qui se resserre ; leurs yeux effrayés fixent mon corps avachi et tordu. Dans mon état d'impuissance, ils me font l'effet d'une volée de corbeaux voraces qui fondent sur une proie blessée – moi en l’occurrence. Lentement je cherche à m'orienter et à identifier le véritable agresseur. Comme sur une ancienne photo prise au flash, je vois une voiture beige surgissant sur moi avec sa calandre comme des dents et son pare-brise fracassé. La portière s'ouvre brusquement. Une adolescente en sort, les yeux effarés. Elle me dévisage, horrifiée. Curieusement je sais et en même temps je ne sais pas ce qui vient de se passer. Mais tandis que les fragments se mettent en place, l'horrible réalité me parvient : j'ai dû être renversé par cette voiture en pénétrant sur le passage pour piétons. Incrédule et confus, je sombre à nouveau dans une demi-obscurité. Je réalise mon incapacité à penser clairement ou à m'extraire de ce cauchemar.

10 septembre 2014

Comment être heureux quand il y a tant de souffrance dans le monde


Dave Markowitz est ce qu'on appelle un "empathe". Un empathe est une personne qui peut vivre les pensées, les émotions, l'énergie et les expériences directes des autres. 

Dialogue entre un empathe et un sage.

 

Comment être heureux quand il y a tant de souffrance dans le monde



Septembre 2014
Traduit par Hélios

Il n'y a pas très longtemps, j'ai demandé à Carl, un vieil homme sage, "Comment pourrais-je être heureux quand il y a tant de souffrance dans le monde ?"

Il réfléchit pendant un bref instant et répondit à ma question par une autre question, "Tu es donc en train de me dire que tant qu'il y a de la souffrance, tu ne mérites pas d'être heureux ?"

"Eh bien, je pourrais être heureux si je me contentais de rester dans ma petite bulle, mais sachant que nous nous entre-tuons et assassinons notre planète... Je veux dire, regarde ce qui se passe au Moyen-Orient !"

Carl répondit alors, "Donc tant que la paix n'existera pas dans une région marquée par des milliers d'années de guerre, tu ne pourras jouir de la vie ?"

"Aïe ! Bon, ne devrais-je pas y faire QUELQUE CHOSE !??!?!?" répondis-je. "Que PUIS-je faire ?"

"Tu peux te focaliser sur ta mission".

"Hein ?" demandai-je.

Il fit une pause et me demanda, "Ne penses-tu pas qu'il y a quelqu'un de mieux qualifié que toi pour créer la paix au Moyen-Orient ? Quelqu'un de formé aux résolutions de conflit, peut-être ? Ou un résident parfaitement initié à toutes les cultures et religions en guerre, ce qui n'est pas ton cas ?"

"Bon, ouais, je le suppose."

"Et dont ce serait la mission, d'accord ? Voudrais-tu que ce pacificateur fasse ta mission ?"

"Plus on est, mieux c'est !" répliquai-je.

Carl sourit et reprit, "Bien, c'est peut-être vrai, mais chaque âme a sa propre mission personnelle. Les pacificateurs ont leur mission, et ceux qui souffrent ont leur mission, aussi."


29 août 2014

Le pouvoir des mots



Le pouvoir et la psychologie des mots


Par Luis Valadez, 15 août 2014


Traduit par Hélios pour le BBB.

"Peu importe ce que vous disent les gens, les mots et les idées peuvent changer le monde" ~ Robin Williams

Pour une grande partie de la société prédomine la notion que "les mots n'ont pas d'importance" et qu'à partir du moment où une action voit le jour, peu importe ce que nous disons. Pour ceux qui nient cette notion, j'aimerais expliquer pourquoi il se fait que les mots ont une réelle importance et qu'ils ont un effet profond sur chacun d'entre nous. Tant que les gens en douteront, rien n'ira mieux, et ce monde mérite de devenir un endroit où les mots peuvent nous faire sortir du précipice et nous permettre de nous aventurer vers la compréhension de nos semblables.



Mots et cerveau

Commençons par le fonctionnement des mots et comment ils sont traités dans le cerveau. Le Dr Scott de l'université du Collège de Londres l'explique,

"Le cerveau capture le discours et le sépare en mots et en "mélodie" – l'intonation modulée d'un discours qui révèle l'humeur. Les mots sont ensuite aiguillés vers le lobe temporal gauche pour être traités, alors que la mélodie est canalisée vers le côté droit du cerveau, zone qui réagit plus à la musique".

Cette nouvelle recherche est révolutionnaire parce qu'elle explique pourquoi le rythme et l'intonation d'une voix nous touchent à un niveau émotionnel aussi profond. C'est la raison pour laquelle écouter un discours de quelqu'un comme Martin Luther King et le comparer à une lecture à haute voix de "J'ai un rêve" par un individu ordinaire, va entraîner deux réactions très différentes. L'élocution puissante et mélodique de King sur les marches du Lincoln Memorial suscite un sentiment de respect et d'admiration chez les auditeurs. Le contenu de ses phrases n'était que la moitié de la magie qui a permis à son discours de toucher des millions de gens, l'autre moitié était son intonation et le rythme avec lesquels il a prononcé ces phrases célèbres.

27 août 2014

La manipulation émotionnelle

Quelques exemples pour détecter si vous êtes victime de cette manipulation.

Il est intéressant de comprendre pourquoi une personne se comporte ainsi, très probablement parce qu'elle l'a vécu elle-même et qu'elle en retire de l'énergie.

8 moyens pour se protéger des manipulations émotionnelles, autrement dit, d'agressions camouflées


Traduit par Hélios pour le BBB.

Voici 8 moyens de repérer une manipulation émotionnelle et de vous en protéger :

1. Pas besoin d'être honnête avec un manipulateur d'émotion


Vous dites une phrase dont l'idée va être dénaturée . Exemple : "Je suis vraiment fâché(e) que tu ais oublié mon anniversaire."

Réponse – "Cela m'attriste si tu penses que je peux oublier ton anniversaire, j'aurais dû te parler des soucis que j'ai en ce moment – mais tu vois, je ne voulais pas te perturber. Tu as raison, j'aurais dû mettre tous ces problèmes de côté (ne soyez pas surpris de voir de vraies larmes à ce stade) et me concentrer sur ton anniversaire. Désolé(e)."

Même si vous entendez ces phrases, une sensation s'insinue en vous qu'elles ne veulent vraiment pas dire du tout qu'il(elle) est désolé – mais en ayant malgré tout une réponse vous ne trouvez rien d'autre à dire. Sinon vous pourriez même en arriver subitement à consoler la personne de son angoisse !

En toutes circonstances, si vous sentez que c'est joué sous cet angle – ne capitulez pas ! Ne passez pas là-dessus, n'acceptez pas une excuse qui semble tout sauf sincère.

Si elle vous semble non sincère – c'est que c'est probablement la réalité. Règle numéro un – si vous êtes impliqué avec un maître-chanteur, FAITES CONFIANCE à votre instinct. FAITES CONFIANCE à ce que vous ressentez.

Dès qu'un manipulateur d'émotion découvre une manœuvre réussie – il l'ajoute à sa liste gagnante et vous serez régulièrement abreuvé(e) de ces con...ries.

22 août 2014

Peur de l'avenir : but et origine

Tout ce qui se passe sur la planète, accessible par internet, que ce soit vrai ou falsifié est un excellent réservoir pour alimenter la peur.


Peur de l'avenir : comprendre le but et l'origine de la peur



The Mindful Word, 17 juin 2014

Traduit par Hélios pour le BBB.

Adapté de Time in a Bottle : Mastering the Experience of Time [Le temps en bouteille : maîtriser le temps qui passe] par Howard Falco.

La peur est l'une des expressions émotionnelles les plus débilitantes et les plus négatives. Elle est l'une des principales raisons de l'anxiété et de la disharmonie de ce monde. Comprendre la raison d'être de la peur et remonter à sa racine est primordial pour en prendre le contrôle.

Si vous enlevez toutes les couches d'un oignon symbolisant la peur, vous découvrez qu'en son cœur, le message de cette peur est que quelque part votre survie est en péril. La survie dans ce cas parle de la manière dont vous souhaitez vivre votre existence. Donc la peur que quelqu'un achète la société où vous travaillez signifie en fait, "Me garderont-ils comme employé ?" La peur d'aller voir le médecin veut dire, "Va-t-il me dire qu'il y a quelque chose qui cloche ?" La peur d'un rendez-vous avec quelqu'un de nouveau pourrait dire, "Vais-je être rejeté ?"

Le point fort de tout ceci est que la peur est basée sur la projection de ce qui pourrait arriver de menaçant pour la survie. La peur est créée par l'ego pour éviter tout changement et nous garder dans la sphère du "connu" ou d'une "survie" en lien avec l'histoire passée, peu importe que cette situation ait causé de la souffrance. Si vous craignez qu'un changement de votre situation soit pire que votre état actuel, vous ne mettrez pas d'action créative en route.