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23 novembre 2019

Stanley Kubrick et les missions Apollo (2ème partie)

Deuxième partie de l'article publié par Aulis.com sur les connexions possibles entre Apollo et Stanley Kubrick.

Première partie ICI

(...)


5. Objets disparaissant ou réapparaissant
Dans Shining, il y a des disparitions fréquentes, par exemple, "nous nous retrouvons avec un schéma qui fait penser à une évasion quand Danny, à la fin du film, revient en arrière en marchant dans ses propres traces, puis saute sur le côté à un angle de 90° et camoufle son passage. Il disparaît ainsi à la vue de Jack," dit Juli Kearns.

Puis à la suite de sa soigneuse analyse, Juli s'est rendue compte que dans Eyes Wide Shut, les peintures à droite de la porte d'entrée de l'appartement étaient situées à l'origine dans la chambre à coucher.

Ci-dessous, un exemple de deux photos Apollo très semblables mais avec une différence (une étude de Jack White):
 LES PHOTOS DE SCOTT AVEC LE DRAPEAU SOULÈVENT DE NOMBREUSES QUESTIONS ! EST-CE L'OEUVRE D'UN LANCEUR D'ALERTE ?
Ces deux photos ont à l'évidence presque le même angle de vision, rognées pour inclure les mêmes zones. Mais l'une est en couleur, l'autre en noir et blanc. Irwin, qui a pris les deux photos, a été obligé de changer la pellicule pour faire les deux versions. Mais regardez de plus près. Les empreintes de bottes dans la poussière ne correspondent pas. Les traces des roues du rover ne correspondent pas. Des objets apparaissent sur la photo couleur qui ne sont pas sur la photo noir et blanc. Mais Scott est presque identique... SAUF POUR LES APPAREILS PHOTO ! Sur la photo couleur, Scott a un appareil photo fixé à la poitrine. Sur la photo en noir et blanc, IL N'A PAS D'APPAREIL PHOTO ! Mais il n'a pas bougé !

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La fameuse roche accessoire "C" apparaît avoir servi dans des photos Apollo 16 et Apollo 11 :
Photos Apollo 11 à gauche et en haut à droite. L'image en bas à droite, trouvée par Scott Henderson, semble montrer la même roche accessoire "C" d'Apollo 16

22 novembre 2019

Stanley Kubrick et les missions Apollo (1ère partie)


Une étude, illustrée de 87 photos, que j'ai pris plaisir à traduire. Une manière un peu plus originale de traiter le sujet du canular des missions Apollo. Publié en deux fois, étant donnée sa longueur.


Le site Aulis.com s'est spécialisé dans la recherche des anomalies et canulars liés aux missions Apollo (de Apollo 11 en 1969 à Apollo 17 en 1972).

Comme il existe de fortes présomptions que Stanley Kubrick [1928-1999, d'origine juive] ait participé partiellement ou en totalité à la mise en scène, sur terre, des photos "lunaires" Apollo, les différents auteurs de l'article ont fait le parallèle entre les anomalies trouvées dans certains de ses films et celles observées sur les documents photographiques Apollo.

(Rappel, Stanley Kubrick a déjà fait l'objet en 2013 d'une traduction en trois parties du BBB avec le décodage du film Eyes Wide Shut, ICI, ICI et ICI)
 
Enquête sur une possible connexion entre Apollo et Stanley Kubrick

Par Aulis.com (avril 2019)
Traduit par Apolline

Les anomalies et incohérences des archives Apollo sont subtiles et elles sont passées inaperçues à l'époque de leur publication et diffusion, dans la période 1969-1972. Il en fut de même pour les 'erreurs' de continuité découvertes ces dernières années par les analystes des films de Kubrick.

Introduction
Kubrick en 1964

L'objet de cette investigation est de déterminer s'il existe des liens démontrables entre les œuvres de Stanley Kubrick et l'imagerie Apollo de la surface lunaire et d'examiner plus avant si l'on peut y trouver l'indication d'une paternité commune. Il appartient entièrement au lecteur de décider si ces apparents parallèles ont une quelconque validité.

Comme nous l'avons déclaré en 1999, nos recherches ont montré que les clichés Apollo sont " remplis d'anomalies et d'incohérences ". Ces innombrables erreurs ou erreurs intentionnelles de continuité dans l'ensemble des documents photos Apollo, sont totalement différentes des erreurs de continuité habituelles des cinéastes.

Les discontinuités, telles que détaillées par des analystes de cinéma comme Juli M. Kearns, Robert Ager, Jay Weidner, Owen Harris et d'autres, démontrent que les films de Kubrick contiennent aussi de nombreuses erreurs intentionnelles de continuité qui ne ressemblent pas non plus aux erreurs habituelles des cinéastes.

Concernant "Shining", Juli M. Kearns dit, "L'intrigue de départ peut tolérer ce genre de choses, car on supposera que ce sont des erreurs. Mais quand on comprend qu'elles se produisent à répétition dans les films de Kubrick, sont très semblables et forment une partie de la structure d'ensemble, le script de départ s'effondre et c'est alors une toute autre histoire.
"L'intrigue [dans les films de Kubrick] est certainement bien plus qu'une simple trame, [les films] mettent en scène des thèmes, des idées, une imagerie que Kubrick véhicule de film en film, mais le personnage le plus important du film est l’œil du spectateur qui va répondre consciemment et inconsciemment au matériel présenté." Elle ajoute, " les problèmes de continuité font partie de la méthode Kubrick."

De même, pour l'imagerie Apollo, notre recherche a démontré que ces erreurs sont délibérées et qu'elles forment aussi un ensemble de modèles répétitifs.

22 février 2015

Le film "Lucy" de Luc Besson : un message luciférien (2ème partie)

Deuxième partie du décodage du film "Lucy".

Un lien vers le film si vous souhaitez le visionner en fin d'article.



Le mal que cause Lucy est également psychologique. Quand un médecin demande à Lucy de prouver ses pouvoirs, elle "entre" dans le cerveau de cet homme et lui remémore des détails précis sur la mort de sa fille. Elle aurait pu lui parler de la couleur de sa voiture, mais pourquoi le faire quand on peut parler du souvenir le plus douloureux imaginable ?

La transformation de Lucy prend une direction très particulière et être une "bonne personne" n'en fait pas partie. Sa métamorphose a entraîné une absence complète de valeurs morales, de compassion et de considération pour les autres êtres humains. Apparemment, être extrêmement intelligent vous transforme en un robot transhumain diabolique. Lucy dit en parlant d'elle :
"Je ne ressens ni peur, ni douleur, ni aucun désir. C'est comme si tout ce qui fait de nous des humains semble s'éloigner de moi. C'est comme si je me sentais moins humaine, toutes ces connaissances sur toutes les choses, la physique quantique, les mathématiques appliquées, l'infinie capacité du noyau d'une  cellule. Tout explose dans ma tête, toutes ces connaissances."
Si on examine l'évolution de Lucy, on réalise qu'elle devient exactement ce que l'élite occulte représente. Elle utilise ses pouvoirs pour contrôler les gens et pour faire avancer ses projets malgré la souffrance qu'elle cause. Elle s'est transformée en quelque chose de non humain et, tout d'un coup, les humains ordinaires sont traités par Lucy comme des êtres inférieurs idiots, manipulables et corvéables.



Pendant la transformation de Lucy, nous voyons un gros plan de ses yeux qui n'arrêtent pas de changer de forme (apparaissant parfois reptiliens) ce qui souligne le fait qu'elle n'est plus humaine.

Lucy n'a non plus aucun problème à utiliser le sexe (l'une des faiblesses animales des humains) pour obtenir ce qu'elle désire.


20 février 2015

Le film "Lucy" de Luc Besson : un message luciférien (1ère partie)

Là, avec "Lucy", on n'est pas à Hollywood. On est en France avec un réalisateur, Luc Besson (auteur du "Grand Bleu" et de "Léon" entre autres), qui fait dans l'idéologie luciférienne. Le site Vigilant Citizen s'est intéressé à cette production sortie en août 2014 qui a dérouté les critiques, incapables de saisir le message occulte du film.

Voici la traduction de la première partie.



"Lucy" : un film sur la philosophie luciférienne




Traduit par Hélios



Le film de Luc Besson, Lucy, raconte l'histoire d'une femme qui a totalement déverrouillé le plein potentiel de ses capacités cérébrales, alors que les humains n'en utiliseraient couramment que 10 %. Bien que de nombreux spectateurs aient été désorientés par l'étrange mélange de pseudo-science et de scènes d'action, le fond du film repose sur un tout autre registre : il parle de la philosophie luciférienne de l'élite occulte et de son corollaire futuriste, le transhumanisme.


Lucy est un film de science-fiction qui combine de profondes questions existentielles et une collection de scènes d'actions impliquant des gangsters asiatiques. Bien que cette dichotomie n'ait pas été bien reçue par la critique, il s'y trouve caché un message ésotérique. Lucy est en fait bien plus que le film où Scarlett Johanson incarne une "teigneuse" – c'est un conte allégorique célébrant la philosophie de l'élite : le luciférianisme.

Le fait que le personnage principal se nomme Lucy est le premier indice qui pointe vers une base philosophique du film. Le nom Lucy (Lucie) et Lucifer dérivent tous deux du mot latin "lux" qui signifie "lumière". [ à noter que le prénom du réalisateur est "Luc", même étymologie, NdT] Lucifer veut dire "porteur de lumière" en latin, et les lucifériens estiment que cet ange déchu aurait apporté la connaissance divine (la lumière) aux humains après avoir été rejeté du ciel par Dieu. Dans les cercles lucifériens, Lucifer est perçu comme un "sauveur" qui a fait don aux humains de la connaissance nécessaire pour accéder à la divinité. Dans le film, Lucy est une version humaine de Lucifer, car sa capacité cérébrale augmentée lui permet d'acquérir la connaissance requise pour devenir un dieu.


19 août 2013

Décodage du film de Kubrick Eyes Wide Shut (3ème partie) + ajout vidéo


Voilà enfin la troisième et dernière partie du décodage du film de Stanley Kubrick, Eyes Wide Shut, par Vigilant Citizen.


Les messages plus ou moins cachés du film de Stanley Kubrick, "Eyes Wide Shut" (partie III)




Dans la troisième et dernière partie de cette série sur Eyes Wide Shut (EWS), nous allons étudier le voyage de Bill dans son intégralité et sa signification ésotérique sous-jacente. Nous verrons comment le symbolisme déposé par Kubrick relie toutes les femmes du film, faisant des rencontres de Bill une exploration à plusieurs facettes du principe féminin.


Note: Il est recommandé de lire d'abord la première et la deuxième partie de cette série.

Les parties précédentes de EWS n'étaient consacrées qu'à la société secrète découverte par Bill. Le club de l'élite, fréquenté par les gens les plus puissants du monde, trempe dans le satanisme, la magie noire et même les sacrifices rituels. Aidé par son ami Nightingale, Bill s'infiltre dans l'un des rituels occultes de la société et assiste à une cérémonie présidée par un grand prêtre. Puis s'ensuit une orgie.

Dans le second article, j'ai expliqué comment dans la vraie vie, des sociétés secrètes, comme le Hellfire club et le O.T.O (Ordo Templi Orientis), pratiquent en fait ce genre de rituels. Les principes occultes qui y sont rattachés dérivent du yoga tantrique, où l'énergie est générée par une stimulation physique qui sert à atteindre un "état supérieur". Ce concept fut réutilisé (et peut-être corrompu) par Aleister Crowley qui le nommait "Magie sexuelle". Selon lui et ses adeptes, la connaissance de ce type de magie était le plus grand secret des anciennes sociétés secrètes et n'était dévoilé qu'aux plus hauts initiés.

On ne trouve pourtant aucune mention (directe) de tout ceci dans EWS. En fait, la cérémonie à laquelle assiste Bill, avec sa chorégraphie élaborée et sa musique glaçante, apparaît comme une pièce de théâtre grandiose, vide et factice qui n'existe que pour donner à des gens riches une sorte de raison mystique de se livrer à une débauche gratuite. Alors que Kubrick a dépouillé le rituel occulte de son côté ésotérique, de sa signification "magique", il y a fait baigner le film tout entier. En regardant le rythme du film, le voyage de Bill et les gens qu'il rencontre, il devient plus ou moins apparent que la "magie" ne se passe pas pendant le rituel lui-même, mais pendant toute la durée du film. Kubrick était-il initié à des secrets occultes ? Essayait-il de les communiquer par son film ? Regardons les concepts derrière le rituel.


01 août 2013

Décodage du film de Kubrick Eyes Wide Shut (2ème partie)



Les messages plus ou moins cachés du film de Stanley Kubrick, "Eyes Wide Shut" (partie II)


La deuxième partie de cette série d'articles sur Eyes Wide Shut examine de plus près la société secrète de l'élite découverte par le principal personnage du film, Bill Hartford, et de quelle manière elle ressemble à des organisations de la vie réelle. Stanley Kubrick essayait-il d'attirer l'attention du monde sur l'élite occulte et ses habitudes dépravées ?



Il est recommandé de lire d'abord la première partie du décodage.


Dans la première partie de cette série sur EWS, nous avons porté notre attention sur les principaux personnages du film et sur le monde symbolique que Kubrick a créé autour d'eux. Nous avons vu que Bill et Alice Hartford sont un couple marié de la haute société non exempt des tentations de l'adultère. Nous avons vu aussi que le couple était en contact avec le "gratin" new yorkais et ses manières décadentes – un monde qui fascine Bill, mais qui possède un côté sombre, caché au public. Dans cet article, j'irai droit à la partie la plus déstabilisante du film : le rituel de la société secrète.


30 juillet 2013

Décodage du film de Kubrick "Eyes Wide Shut" (1ère partie)

Après Marylin Monroe, Vigilant Citizen retourne au décodage cinématographique avec l'ultime film réalisé par Stanley Kubrick (1928-1999), auteur de 13 longs métrages dont 2001 l'odyssée de l'espace, Orange Mécanique, Barry Lyndon, The Shining, Full Metal Jacket.
Il y aura deux autres parties après celle-ci. À l'heure où je publie, la troisième partie n'a pas encore été publiée sur VC.


Les messages plus ou moins cachés du film de Stanley Kubrick, "Eyes Wide Shut*" (partie I)


(*Eyes Wide Shut : les yeux grand fermés ; j'utiliserai dans l'article l'abréviation EWS pour le film)

8 juillet 2013

“Eyes Wide Shut” a été présenté comme un film torride à suspense mettant en scène "le" couple de l'année : Tom Cruise et Nicole Kidman. Bien que les acteurs aient été mis très en évidence dans le film, c'est ce qu'on voit autour d'eux qui raconte la vraie histoire de "Eyes wide shut". L'attention aux détails et au symbolisme du réalisateur Stanley Kubrick a donné au film une toute autre dimension – invisible pour ceux qui ont "les yeux grand fermés". Cette série en plusieurs parties va étudier le symbolisme caché de l'ultime film de Kubrick.


Je me souviens de la première fois où j'ai regardé EWS, en 1999. Fichtre, que je l'ai détesté. J'ai détesté sa lenteur, j'ai détesté la manière dont Nicole Kidman essayait de paraître saoule ou défoncée et j'ai détesté voir Tom Cruise parcourir New York en faisant semblant d'être inquiet. Je pense avoir réagi comme les critiques à l'époque de la sortie du film et je pensais : "Ce film est ennuyeux et il n'y a rien de torride dedans". Plus de dix ans après, doté d'un peu plus de patience et de connaissances, je l'ai regardé de nouveau … et j'en suis resté bouche-bée. En fait, comme la plupart des films de Kubrick, un livre entier pourrait être écrit sur le film et les concepts qu'il expose. EWS ne parle pas que d'une relation, il parle de toutes les forces et influences extérieures qui définissent cette relation. Il parle de l'éternel chassé-croisé entre les principes masculin et féminin dans un monde confus et décadent. De même, plus important, il parle du groupe qui gouverne ce monde moderne – l'élite secrète qui canalise ce combat entre les principes masculin et féminin de manière spécifique et ésotérique. Le film pourtant n'explique rien clairement. Comme tout grand art, les messages sont communiqués au travers de subtils symboles et de mystérieuses énigmes.


Stanley Kubrick est mort de manière inattendue juste cinq jours après avoir soumis le découpage final du film à la Warner Bros, faisant de EWS son chant du cygne. Du fait que EWS parle d'une société secrète occulte qui élimine ceux qui croisent son chemin, certaines théories ont émergé sur la mort de Kubrick et sa nature suspecte. En a-t-il trop révélé au public et trop tôt ? Peut-être. 


09 mars 2012

Décodage du film "Contagion"

Suite à "l'épidémie ratée" de grippe H1N1 de 2009, l'élite (qui supervise les films) a "commandé" Contagion à Hollywood. Dans quel but ? 

Préparer les masses à l'éventualité d'une autre épidémie dont l'agent contaminant serait bien plus méchant ? Dans ce cas le scénario de "Contagion" pourrait s'avérer être celui qui sera mis en scène. 

Pour info, on voit que la propagande a bien fonctionné en France, quand on lit cet article.

'Contagion' ou comment les films-catastrophe ''éduquent'' les masses 

 

Par Vigilant  Citizen, 8 mars 2012


Les films hollywoodiens sont présentés habituellement comme une forme de divertissement, mais leurs scénarios masquent souvent un agenda spécifique. Les ''films-catastrophe'', films de fin du monde au travers de diverses crises populaires, sont particulièrement intéressants car ils suivent tous la même formule de base et glorifient les mêmes entités. Dans cet article, nous verrons le film-catastrophe 'Contagion' et sa manière d'enseigner aux spectateurs à qui faire confiance ou non durant une crise.

"Rien ne se répand mieux que la peur"

La plupart des gens vont voir des films pour se distraire. Et bien, pour moi je peux dire qu'il n'y a absolument rien de distrayant dans Contagion. En fait, la seule différence entre ce film et les films éducatifs sponsorisés par l'état montrés dans les écoles est qu'avec Contagion vous devez payer pour être endoctrinés...et pour voir Matt Damon. Pendant la guerre froide, on a montré à des étudiants comment apprendre à se mettre à couvert en cas d'attaque nucléaire. Contagion conditionne les masses à s'attendre à la loi martiale et à se précipiter d'eux-mêmes sur le premier vaccin disponible en cas de crise.

Mettant en scène de grandes stars comme Matt Damon, Laurence Fishburne, Jude Law et Gwyneth Paltrow (ainsi que Marion Cotillard, pour la distribution française, NdT), Contagion est un film à grand budget, mais également une promotion publicitaire spécifique nationale et des agences internationales tout en encourageant des comportements spécifiques de la part du public. Le scénario du film semble suivre la grande peur du H1N1 de 2009 qui a laissé dans l'incertitude sur le risque réel du virus. En fait, après des mois de nouvelles terrifiantes couronnés par une campagne de vaccination massive, une part importante de la population a conclu que la peur du H1N1 était grandement exagérée et a pensé qu'un vaccin n'était pas nécessaire.

À la suite de cette ''crise'', l'organisation mondiale de la santé des Nations-Unies (l'OMS) a été sévèrement critiquée et même accusée de collusion avec Big Pharma pour la vente de vaccins. Les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont vu aussi leur crédibilité ternie car des enquêtes ont révélé que l'agence avait trompé le public quant au nombre de cas réels de H1N1. Le résultat fut que ces deux agences ont eu besoin d'acrobaties de leur service de relations publiques pour restaurer leur crédibilité et flanquer la frousse au public. Voici où Contagion entre en scène.

Réalisé par Steven Soderbergh, Contagion a été produit avec l'active coopération du CDC, de l'OMS et d'autres organisations gouvernementales et sa fonction est claire : présenter un scénario catastrophe hyper réaliste pour justifier des campagnes de vaccination promues par ces agences tout en discréditant ceux qui les critiquent.

Rien dans le film ne fait allusion au fait que c'est une œuvre de fiction. Tout, au contraire, dans Contagion est fait pour être le plus réaliste possible, en utilisant des lieux réels et des agences du gouvernement pour rendre l'histoire plausible – et pour effrayer autant que possible les masses. Comme le dit le slogan du film : ''Rien ne se répand plus que la peur'' et les gars, il essaie vraiment de le faire. Le message de ce film est :''Rien n'a été exagéré, et la prochaine fois qu'il y a une épidémie de virus, écoutez-nous...sinon vous mourrez''.