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12 juillet 2017

Notre soleil est-il conscient ?


Prévoir la météo est un casse-tête bien connu. Ce que ne disent pas les météorologues, c'est que le temps qu'il fait sur terre est déterminé par notre étoile. Certains se servent des données solaires (et d'autres paramètres) et savent prédire la météo avec beaucoup de justesse et assez longtemps à l'avance, comme Piers Corbyn sur Weatheraction.com (site britannique, malheureusement payant). On peut aller carrément beaucoup plus loin à propos du soleil en se demandant s'il possède (ainsi que les étoiles) une conscience.


Notre soleil est-il conscient ?

Par Robert M. Schoch
Traduit par Hélios

Cela fait plusieurs années que j'étudie notre soleil en me focalisant sur l'influence de son comportement erratique (erratique d'après la perspective moderne) sur le cours du développement et de la civilisation des hommes. L'une de mes principales conclusions est que le dernier âge glaciaire s'est terminé abruptement autour de 9700 avant notre ère à cause d'une explosion solaire majeure (ou d'une série d'explosions). L'activité solaire est intimement liée aux changements climatiques terrestres, qui ont à leur tour d'importants effets sur la vie de notre planète, humanité comprise.

À la suite de l'agitation et des perturbations solaires qui ont mis fin au dernier âge glaciaire et qui s'est sans doute poursuivi pendant plusieurs millénaires, le soleil s'est révélé relativement stable depuis les 8000 dernières années, avec des périodes de tranquillité. Dans les temps historiques par exemple, durant le minimum de Maunder (de 1645 à 1715 environ), le soleil a semblé "s'éteindre" ou s'endormir (comme en témoigne la rareté des taches solaires), ce qui correspond sur Terre au milieu du "petit âge glaciaire" (qui a duré en totalité de 1500 à 1860 environ). Vers la fin du petit âge glaciaire, en 1859, le soleil a "éructé", propulsant deux éjections de masse coronale (CME) accompagnées d'éruptions solaires, qui ont atteint la Terre. On connaît ceci sous le nom d'événement de Carrington (d'après le nom de l'astronome britannique Richard Carrington qui a observé l'éruption solaire précurseur de l'événement principal). Sous l'effet de l'explosion, la Terre a été le théâtre d'inhabituelles aurores boréales et les lignes télégraphiques primitives du milieu du 19ème siècle ont été saturées par les particules et par la tempête géomagnétique qui les accompagnait.

Dans l'ensemble, l'explosion solaire de 1859 n'a causé que des dégâts mineurs et quelques désagréments pour les usagers des lignes télégraphiques. Si un événement de type Carrington devait frapper aujourd'hui, l'histoire serait très différente ! Il pourrait mettre à bas l'électronique du globe, entrainant la paralysie des systèmes informatiques, des réseaux électriques, d'internet, des communications et de bien d'autres choses encore.

07 janvier 2014

Une grosse tache solaire + MàJ

est apparue récemment et elle fait maintenant face à la Terre. Une grosse éruption reste embêtante car elle se situe à l'équateur solaire.
Elle est tellement importante qu'on peut la voir à l'oeil nu (avec une protection, attention). Pas besoin de vous bousiller les yeux, voilà une photo diffusée par SpaceWeather :


La plus grosse tache du groupe (l'ensemble s'appelle AR 1944) pourrait englober plus de trois fois la Terre...

Voici l'ensemble des taches avec 1944 bien visible au milieu :


Elle a déjà produit une éruption M7 à 15h UT aujourd'hui.

Probabilités d'autres éruptions de classe M de 75% et d'une classe X, de 30%.

Donc, comme le dit Ferlin, on serre les fesses...

Mise à jour : une autre éruption qui frise le X : voir ICI.

30 novembre 2013

La deuxième et définitive mort d'ISON

Bon, ça commence à bien faire. SpaceWeather dit ce soir que la comète est bel et bien morte, juste un nuage de poussière. Un pilote d'avion volant à 36.000 pieds au niveau du cercle arctique, avec des conditions parfaites, n'a rien vu.
Alors voilà le dernier GIF que je diffuse sur cette affaire céleste :



29 novembre 2013

ISON (suite et pas... fin)

Le GIF qui montre qu'elle est bien en vie (SpaceWeather). Nous pourrons donc normalement la voir dans le ciel au sud-est le matin et au sud-ouest le soir dès début décembre.


ISON a survécu...

Bravo, elle a survécu, même si elle y a laissé des plumes.

Voici les dernières photos de LASCO C3 qui montrent la progression de sa réapparition.
Et puis en haut à gauche du cache du soleil, on voit peu à peu réapparaître une tache blanche :




Et la dernière photo en date :


Je rappelle que le soleil n'émet pas de chaleur directe, mais diverses ondes, et ce n'est pas la chaleur qui aurait en partie détruit le noyau d'ISON, mais l'échauffement dû à ces ondes (à la manière des micro-ondes qui chauffent un aliment).

28 novembre 2013

ISON à son périhélie du soleil + mauvaises nouvelles :(

Mise à jour 21 h : SpaceWeather vient de suggérer que le noyau de la comète se serait désintégré...Alors si c'est le cas, merci à cette comète pour le spectacle qu'elle nous a offert depuis plusieurs semaines.

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Voilà la dernière photo diffusée par la sonde SOHO sur LASCO C3 :



On voit bien la chevelure de la comète, mais son noyau ? SpaceWeather dit que c'est trop tôt pour dire s'il a explosé.

Voici le GIF qui couvre le 27 et le 28 novembre (l'explosion à la fin est celle du 27 quand on repasse du 28 au 27) :


27 novembre 2013

Comète ISON (suite)

C'est normalement demain le grand jour...pour ceux chez qui le ciel sera clair, ce qui n'est pas le cas chez moi en Bretagne. Levez-vous avant le lever du jour et observez le ciel à l'endroit où se lève le soleil en ce moment. Je dis "normalement", car certains astrophysiciens craignent que la comète à son périhélie solaire se désintègre...Mais si elle résiste, on pourra la voir en décembre et janvier quand elle repartira pour quitter le système solaire.

Sinon, sur les sondes solaires (SOHO dans ce cas), on peut la voir faire son apparition sur LASCO C3 depuis hier soir. Voici la dernière photo :






ISON arrive par la droite. Le point lumineux en bas à gauche est Antarès.

Voici la même chose en GIF qui montre son avance depuis hier (avec une éruption solaire en plus qui ne semble pas avoir perturbé la comète) :


21 novembre 2013

Ison aujourd'hui 21 novembre

Photo prise à partir d'un observatoire aux îles Canaries (SpaceWeather) :
En dessous à gauche, c'est Mercure. Plus qu'une semaine avant sa rencontre solaire.





































Note : une cinquième comète, Nevski, découverte le 8 novembre, sillonne nos cieux. Elle est visible comme Ison, haut dans le ciel à l'aube. Attention de ne pas les confondre !

18 novembre 2013

Comète ISON (suite)

Photo prise en Autriche hier 17 novembre. Magnifique.


17 novembre 2013

Récente photo d'ISON

Qui devient de plus en plus brillante. Sa traîne mesure plus de 8 millions de kilomètres ! (21 fois la distance entre la Terre et la Lune)

Il faut la chercher dans le ciel à l'est avant l'aube. Elle sera la mieux visible LE 28 NOVEMBRE. Et on ne sait pas encore si elle va survivre à son approche du soleil...

Voici la dernière photo prise par un astronome amateur allemand :


SpaceWeather

13 novembre 2013

Fin 2013, le temps des comètes

Sachant qu'il y a 4 comètes en ce moment au-dessus de nos têtes. Mais la plus brillante n'est pas celle qui est la plus médiatisée. Et il faut se lever avant l'aube pour les voir. (traduction rapide)

SpaceWeather :

Cette comète est plus brillante qu'ISON : la comète ISON retient l'attention des médias, mais une autre comète la surpasse en brillance de presque un ordre de magnitude. La comète Lovejoy (C/2013 R1) est presque 10 fois plus brillante qu'ISON pendant son passage à l'extérieur de l'orbite terrestre à la mi-novembre. Rolando Ligustri du Nouveau-Mexique a pris une photo de Lovejoy le 12 novembre à l'aide d'un télescope contrôlé à distance :


L'atmosphère vert pâle de la comète a presque deux fois la largeur de la planète Jupiter et il n'y a pas moins de trois queues dans le sillage de son noyau. Les observateurs célestes situés dans des cieux sombres disent qu'ils peuvent voir maintenant cette belle comète comme une tache floue en détournant le regard - pas besoin d'optique de précision. Mais un télescope est malgré tout recommandé.

La comète Lovejoy est l'une des quatre comètes qui se lève maintenant avant l'aube, les trois autres sont la comète LINEAR X1, ISON, qui frôle le soleil et la comète à courte période Encke, mais Lovejoy est la plus brillante d'entre elles. Toutes les quatre sont faciles à repérer avec des jumelles. Les dates intéressantes sont du 15 au 18 novembre quand LINEARC1 passe près de la brillante étoile Arcturus, les 17 et 18 novembre quand la comète ISON  passe près de Spica et du 18 au 20 novembre quand la comète Encke s'approche de Mercure. Ces étoiles et planètes font d'excellents guides à oeil nu pour la découverte des comètes. Pendant ce temps la brillante comète Lovejoy s'approche de la Grande Ourse; si vous ne pouvez la voir à oeil nu, un rapide tour de ciel avec des jumelles la montrera.



La comète ISON émet une queue double : les astronomes amateurs auront une meilleure vision d'ISON quand elle va plonger vers le soleil lors de sa rencontre du 28 novembre. Au fur et à mesure de son avance, la comète augmente de brillance, révélant tous les jours de nouveaux détails. Cette photo prise le 10 novembre par Michael Jäger en Australie montre une magnifique queue double :


Une queue est une queue d'ions. C'est un mince courant de gaz ionisé repoussé de la comète par le vent solaire. La queue de filaments ionisés s'éloigne presque dans l'axe du soleil.
L'autre queue est une queue de poussière. Comme Hansel et Gretel qui laissaient des miettes de pain pour marquer leur trajet dans la forêt, ISON laisse une traînée de poussière cométaire le long du système solaire. Comparés aux légères molécules de la queue ionisée, les grains de poussière cométaire sont plus lourds et plus difficile à repousser par le vent solaire. La poussière a tendance à rester où elle tombe. La queue de poussière, par conséquent, indique l'orbite de la comète et ne s'éloigne pas directement comme le fait la queue d'ions.

La comète ISON se déplace actuellement dans la constellation de la Vierge bas dans le ciel oriental avant l'aube. Brillante comme une étoile de 8ème magnitude, elle est encore trop faible pour une vision à oeil nu, mais une cible incroyablement facile pour le télescope d'un amateur.
Les dates intéressantes sont les 17 et 18 novembre quand la comète dépassera  la brillante étoile Spica (étoile de la constellation de la Vierge).



03 novembre 2013

L'éclipse solaire "hybride" du 3 novembre


À New York au lever du soleil :


À Tenerife en Espagne :





En Afrique :





À Nairobi au Kenya :


























Source

30 octobre 2013

Survol de la planète rouge par Mars Express



Vidéo publiée le 29 octobre.

25 octobre 2013

Deux éruptions de classe X le même jour !

Pas encore vu deux éruptions solaires de classe X  (X1.7 ce matin et X 2.1 ce soir, précédés d'une classe M) dans la même journée depuis que je m'intéresse au soleil (grâce à mon ami Ferlinpimpim...). Mais avec le soleil, le maître de notre système du même nom, tout est possible.
 
On pleurait après les éruptions solaires, le soleil a été d'un calme plat pendant plusieurs semaines, on se disant que le cycle actuel 24 était mort et enterré et là après plusieurs classes M ces jours derniers (par les taches 1875 et 1877), il a émis deux classe X le même jour. C'est la tache solaire numérotée 1882 qui a produit ces deux CME (coronal mass eruption, éruption de masse coronale). Elle  apparait juste à l'angle du soleil à gauche sur la représentation ci-dessous, ça promet quand elle fera directement face à la Terre s'il y a d'autres importantes CME. En tout cas, d'autres nuits avec sommeil léger sont possibles...




Les flux solaires dus aux éjections parviennent sur Terre plus ou moins rapidement (mais pas en 5 à 6 mn, comme le disait un commentaire, lol), il faut compter deux jours au moins. Elles ne sont absolument pas dangereuses pour la santé (peuvent juste énerver ou gêner le sommeil), simplement pour l'électronique, ce qu'on appelle l'effet de Carrington :

"(L'événement de Carrington) est une série d'éruptions solaires ayant eu lieu à la fin de l'été 1859 et ayant notablement affecté la Terre. Elle a notamment produit de très nombreuses aurores polaires visibles jusque dans des régions tropicales, et a fortement perturbé les télécommunications par télégraphe électrique." (Wiki)

On n'en est pas là. 

Comme vous le voyez sur le schéma ci-dessous qui enregistre la puissance des éruptions, il y a plusieurs niveaux, qu'on nomme "classes". Les éruptions de classe B et C sont faibles, celles de classe M dégagent des vents solaires créant des aurores boréales et la classe X est une échelle ouverte :


3-day GOES X-ray Plot

19 octobre 2013

La météorite de Russie a été récupérée (photos)


Tout au moins le morceau principal et dans l'attente de confirmation que c'est bien la météorite.
La météorite russe s'est écrasée près de Chelyabinsk le 15 février. Son élément le plus gros était tombé dans le lac Chebarkul. Il a été repêché dans la vase du lac mercredi 16 octobre. Il pèse 654 kg et mesure 1,50 m de long. Il aurait l'âge du système solaire (?).
D'après l'article du Siberian Times.





10 octobre 2013

Découverte d'une étrange planète flottant seule dans l'espace

Les amateurs de Nibiru seront-ils satisfaits? Mais elle est pourtant bien loin.

Découverte d'une étrange planète flottant seule dans l'espace



Des astronomes ont découvert une planète hors d'un système solaire flottant seule dans l'espace, sans être en orbite autour d'une étoile. Elle s'est formée il y a à peine douze millions d'années, ce qui pour une planète est la toute première enfance.

Cette exoplanète gazeuse, baptisée PSO J318.5-22, se situe à seulement 80 années lumière de la Terre (une année lumière équivaut à 9460 milliards de kilomètres) et a une masse six fois celle de Jupiter, précisent ces astronomes dont la découverte est publiée dans la revue américaine "Astrophysical Journal Letters".

"Nous n'avons jamais auparavant vu un objet comme cela flottant librement dans l'espace et qui a toutes les caractéristiques de jeunes planètes trouvées en orbite autour d'autres étoiles", explique Michael Liu, de l'institut d'astronomie de l'université d'Hawaii à Manoa, principal auteur de cette découverte.

Un millier d'exoplanètes détectées

Cette planète possède peut-être la plus faible masse jamais mesurée sur un objet flottant, mais en même temps ses caractéristiques les plus uniques, y compris la masse, la couleur et l'énergie émise correspondent à celles de planètes en orbite, précisent ces astrophysiciens.

Au cours de la dernière décennie, les découvertes d'exoplanètes se sont accélérées, avec environ un millier détecté par des méthodes indirectes, comme l'ombre qu'elles produisent sur leur étoile en passant devant.

Mais très peu de ces planètes ont pu être observées directement, vu que la plupart sont en orbite autour de jeunes étoiles de moins de 200 millions d'années, qui sont très brillantes.

Cette exoplanète fournira "une occasion unique d'observer le fonctionnement interne d'une planète gazeuse géante comme Jupiter peu après sa naissance", relève Niall Deacon du Max Planck Institute pour l'astronomie en Allemagne, coauteur de la recherche.

Romandie News
Multicolor image from the Pan-STARRS1 telescope of the free-floating planet PSO J318.5-22, in the constellation of Capricornus. The planet is extremely cold and faint, about 100 billion times fainter in optical light than the planet Venus. Most of its energy is emitted at infrared wavelengths. The image is 125 arcseconds on a side. Credit: N. Metcalfe & Pan-STARRS 1 Science Consortium

Read more at: http://phys.org/news/2013-10-strange-lonely-planet-star.html#jCp



Image multicolore prise par le télescope Pan-STARRS 1 de la planète flottante, dans la constellation du Capricorne. Cette planète est extrêmement froide et très peu lumineuse, 100 milliards de fois plus faible que la planète Vénus sur le plan optique. La plupart de son énergie est émise en longueurs d'onde infrarouges. Crédit N. Metcalfe & Pan-STARRS 1 Science Consortium


Multicolor image from the Pan-STARRS1 telescope of the free-floating planet PSO J318.5-22, in the constellation of Capricornus. The planet is extremely cold and faint, about 100 billion times fainter in optical light than the planet Venus. Most of its energy is emitted at infrared wavelengths. The image is 125 arcseconds on a side. Credit: N. Metcalfe & Pan-STARRS 1 Science Consortium

Read more at: http://phys.org/news/2013-10-strange-lonely-planet-star.html#jCp
Multicolor image from the Pan-STARRS1 telescope of the free-floating planet PSO J318.5-22, in the constellation of Capricornus. The planet is extremely cold and faint, about 100 billion times fainter in optical light than the planet Venus. Most of its energy is emitted at infrared wavelengths. The image is 125 arcseconds on a side. Credit: N. Metcalfe & Pan-STARRS 1 Science Consortium

Read more at: http://phys.org/news/2013-10-strange-lonely-planet-star.html#jCp

09 octobre 2013

Comète ISON





Prise en photo le 5 octobre. 


La comète devient de plus en plus lumineuse en se rapprochant du soleil. L'estimation de sa magnitude actuelle serait de 10 ou 11. C'est trop faible pour la voir à l’œil nu, mais suffisamment lumineuse pour une photo couleur avec un télescope. Michael Jäger d'Autriche a observé la comète le 5 octobre et l'a découverte de couleur verte.
La couleur verte d'ISON vient des gaz entourant son noyau glacé. Les émissions venant du coeur de la comète contiennent probablement du cyanogène et du carbone diatomique. Ces deux substances émettent une lueur verte quand elles sont éclairées par la lumière solaire dans le vide de l'espace.

Trouver ISON est facile. Elle se lève près de la planète Mars dans le ciel oriental juste avant l'aube.

La comète mérite d'être observée dans les semaines à venir. Alors que de nombreux experts pensent qu'ISON est en route pour devenir une "sungrazer" (qui se détruit au contact du soleil) fin novembre, l'astronome Ignacio Ferrin de l'université de Colombia prédit un autre dénouement. Il pense que la comète ISON est sur le point de se désintégrer. La légère inclinaison d'ISON, argumente Ferrin, ressemble à celle d'autres comètes qui se sont désintégrées prématurément. S'il a raison, la "Comète du siècle" terminerait ses jours comme beaucoup de comètes banales.

SOURCE : SpaceWeather


04 octobre 2013

Qui a construit la lune ?


Un peu de science-(fiction ?). Ce livre est paru en 2005, mais n'a jamais été traduit en français. Les anglophones pourront le trouver d'occasion. 
 

Qui a construit la lune ? Un entretien avec Christopher Knight




21 mai 2006, magazine New Dawn

Dans Qui a construit la lune ? ("Who built the moon?), Knight et Butler (co-auteur du livre) soulèvent quelques fascinantes et stimulantes questions, les principales étant : Se pourrait-il que la lune soit artificielle ? Pourrait-elle même être creuse ? Et la lune existe-t-elle vraiment grâce à un accident heureux, ou est-elle le résultat d'un programme – et si c'est le cas, qui en a été l'architecte ? New Dawn a parlé récemment avec Christopher Knight de son nouveau livre controversé et de ses étonnantes conclusions.

NEW DAWN: Malgré tout l'intérêt porté à la lune, certaines réponses manquent aux questions les plus fondamentales de son origine et de son importance. Votre nouveau livre Qui a construit la lune ? projette une lumière sur quelques faits extraordinaires concernant la lune et propose une conclusion stupéfiante sur son origine. Pourriez-vous donner un bref aperçu de ces faits peu connus ou totalement ignorés ?

CHRISTOPHER KNIGHT: La lune se situe très près de la Terre, elle est pourtant considérée comme le plus étrange objet de l'univers connu. C'est un peu comme si on savait que tous les individus du monde sont complètement normaux, sauf celui qui habite près de chez vous, qui possède trois têtes et se nourrit de lames de rasoir usagées.

Le livre fait une liste des étrangetés de la lune, comme le fait qu'elle ne possède pas un cœur solide comme tous les autres objets planétaires. Elle est soit creuse, soit son intérieur a une très faible densité. Bizarrement, la concentration de sa masse est située sur une série de points juste en-dessous de sa surface – ce qui a perturbé le premier engin spatial lunaire. Le matériau dont est composée la lune provient d'une portion de la surface extérieure de la Terre, ce qui a laissé un creux qui s'est rempli d'eau, que nous appelons aujourd'hui l'océan Pacifique.

La création de la lune grâce à ce rocher abandonné par la terre s'est faite très rapidement après la formation de notre planète il y a environ 4,6 milliards d'années.

La lune n'est pas seulement extrêmement bizarre dans sa construction ; elle se comporte également d'une manière rien de moins que miraculeuse. Elle est exactement quatre cents fois plus petite que le soleil mais quatre cents fois plus près de la Terre de sorte que le soleil et la lune semblent être précisément de la même taille dans le ciel – ce qui nous donne le phénomène appelé éclipse. Bien que nous pensions que cela va de soi, c'est l'une des plus grandes coïncidences de l'univers.

De plus, la lune copie le mouvement du soleil dans le ciel en se levant et se couchant au même point de l'horizon que le soleil aux solstices. Par exemple, cela veut dire que la lune se lève le jour de l'hiver (à son extrême position nord) au même endroit que le soleil le jour de l'été (à son extrême position sud). Il n'y a pas de raison logique que la lune copie le soleil de cette façon et cela n'est visible que par des humains sur Terre.


08 août 2013

Mars



Un article en anglais, mais avec de nombreuses photos de la planète rouge. Curiosity a fêté sa 1ère année "là-haut" le 5 août (si la mission n'est pas du pipeau...Kubrick est mort, mais d'autres peuvent faire)

Allez voir ICI.

26 mai 2013

En route vers Europe


En 2022 : L'Agence Spatiale Européenne (ASE) programme une mission vers la lune de Jupiter, Europe, en vue d'une recherche de vie mais cette lune recèle de nombreux dangers




25 mai 2013 – Espace – Le nouveau film, Europa Report (pas encore sorti en France, voir bande-annonce ci-dessous), offre une vision irrésistible d'une future mission spatiale habitée d'exploration de la lune glacée de Jupiter, Europe, comme prélude à une colonisation par l'homme. Les vues du film sont étonnamment détaillées et les méthodes utilisées par l'équipe pour explorer la lune et sa surface glacée semblent tout droit sorties des concepts de la NASA et d'autres agences spatiales d'exploration. Europe a longtemps été une cible tentante pour les scientifiques parce que son épaisse couche de glace semble cacher un vaste océan d'eau sous forme liquide. Des interactions entre cet océan et le cœur chaud d'Europe soumis à des marées pourraient servir potentiellement comme source d'énergie pour une vie primitive, si elle existe bien sur la lune de Jupiter. L'ASE programme de lancer vers Europe une mission grandeur réelle en 2022 pour l'explorer et explorer également d'autres lunes de Jupiter dans le cadre de la mission d'exploration de Jupiter, surnommée JUICE (en anglais, le "jus', Jupiter Icy en anglais). La NASA fournira l'instrumentation radar du vaisseau pour le projet JUICE en vue d'observations sous la surface d'Europe, mais la mission sera accomplie uniquement par des robots – pas d'astronaute à bord. Il semble donc que ce soient les voyageurs du film Europa Report qui ressembleront le plus à l'humanité envoyée en mission vers Jupiter dans les années qui viennent. Espérons que la suite sera un peu meilleure (allusion à la chute du film, je pense).


Radiations mortelles venant de Jupiter : On pense qu'Europe possède un océan d'eau liquide sous son enveloppe de glace. L'accès à cet océan liquide est une difficulté majeure, mais l'abondance d'eau sur Europe présente un bénéfice pour toute idée de colonisation. Non seulement l'eau peut assurer les besoins en eau des colons, elle peut aussi être décomposée pour fournir un oxygène respirable. On pense aussi que de l'oxygène s'est accumulé à la surface à partir de la radiolyse de la glace en se rassemblant juste sous la surface de l'océan et qu'il peut se révéler suffire à une vie marine basée sur l'oxygène. La colonisation d'Europe présente de nombreuses difficultés. 

Il existe toutefois quelques difficultés quant à la colonisation d'Europe ; un des plus importants problèmes est le haut niveau de radiation provenant de la ceinture de radiation de Jupiter (qui est approximativement 10 fois plus puissante que la ceinture de Van Allen sur Terre). Un être humain ne pourrait pas survivre longtemps près de la surface sans une importante protection anti-radiation.

Un autre problème est que la surface d'Europe reste inférieure à -170°C. Les colons devront descendre et remonter à la surface rapidement (quand Europe passe à travers la magnétosphère de Jupiter), et rester dans leurs habitats sous la surface pendant le passage dans la magnétosphère. Cependant, le fait que de l'eau sous forme liquide existerait sous la surface glacée d'Europe, ainsi que le fait que les colons passeraient la plupart du temps sous la couche de glace pour se protéger des radiations, peut réguler quelque peu les problèmes associés à de basses températures de surface. La faible gravité d'Europe peut aussi présenter des défis aux efforts de colonisation. Les effets d'une faible gravité sur la santé humaine sont toujours un domaine actif d'étude, mais peut inclure des symptômes comme une perte de densité osseuse, de densité musculaire et un affaiblissement du système immunitaire. 
 
Les astronautes en orbite terrestre sont restés sous faible gravité pendant au moins un an de suite. Les contremesures efficaces des effets négatifs de la faible gravité sont bien recensés, particulièrement un régime draconien d'exercices physiques quotidiens. La variation des effets négatifs de faible gravité dans le fonctionnement à différents niveaux de gravité n'est pas connue, car toutes les recherches en ce domaine sont réservées pour des humains en gravité zéro. Idem pour les effets potentiels de la faible gravité sur le développement du fœtus et des bébés. On a émis l'hypothèse que des enfants nés et élevés sous faible gravité ne seraient pas bien adaptés à une vie sous forte gravité comme sur Terre. On spécule aussi la possibilité d'organismes étrangers sur Europe dans l'eau présente sous la couche de glace. Si c'est exact, les colons humains auraient à faire face à des microbes dangereux ou à des formes agressives de vie. Des études plus récentes ont indiqué que l'action des radiations solaires à la surface d'Europe pourraient produire de l'oxygène, qui descendrait sous la surface de l'océan. Si ce processus se produit, la sous-surface océanique d'Europe pourrait contenir autant ou plus d'oxygène que la Terre, pouvant abriter de ce fait une forme de vie plus complexe.

Bande-annonce du film :