La dernière newsletter d'Yves Rasir, l'éditeur du magazine Néosanté. Je les partage souvent avec vous pour leur contenu toujours instructif, mais celle-ci qui date d'hier pousse un cri d'alarme. Lisez plutôt...
1984 ou 2017 ?
Par Yves Rasir
Quand la journaliste Sylvie Simon a publié son livre « La
nouvelle dictature médico-scientifique », j’ai trouvé qu’elle
poussait le bouchon un peu loin. Le mot « dictature » me semblait
excessif. Aujourd’hui, je me demande si notre regrettée
collaboratrice n’avait pas raison de dénoncer l’emprise
tyrannique des lobbies pharmaceutiques et la dérive despotique des
autorités de santé. En tout cas, quelques événements récents
semblent accréditer sa crainte que l’establishment médical se
comporte de plus en plus de manière autoritaire, voire totalitaire.
Exemple tout frais : demain, je devais me rendre au Parlement
Européen pour assister à une conférence de presse de la députée
française Michèle Rivasi consacrée à la sûreté des vaccins.
L’événement est maintenu, mais à la suite d’intenses
pressions, la parlementaire écologiste a été priée de le
déménager en dehors des bâtiments dévolus aux élus : interdit
d’y projeter c, déjà censuré à plusieurs
reprises en Europe et aux Etats-Unis, au motif que ce documentaire
américain fait le lien entre le vaccin ROR et l’épidémie
d’autisme infantile. Dans un tweet se réjouissant de la censure,
une lobbyiste acharnée a même prévenu qu’elle allait tenter de
faire interdire la projection privée déplacée dans un théâtre
bruxellois. C’est alarmant : en 2006, le député belge Paul
Lannoye avait pu organiser un débat dont plusieurs participants
remettaient carrément en cause la vaccination. Dix ans plus tard, il
semblerait que cette thématique ne puisse même plus se discuter
derrière les murs, ni même en dehors des murs du parlement
européen. La liberté d’expression et de réunion est
manifestement en péril.
L’omnipotence croissante du dogme vaccinaliste est
particulièrement perceptible en France. Dans ce pays, la ministre de
la santé a récemment mis sur pied un simulacre de concertation
ayant abouti à la conclusion qu’il fallait rendre obligatoire une
dizaine de vaccins (et non trois actuellement) avant de pouvoir
accorder la liberté vaccinale (sic). Durant cette période
transitoire, les parents pourraient être exemptés en acceptant que
leurs enfants soient exclus des crèches et des écoles. Or même
cette clause d’exemption vient d’être contestée par l’Académie
de Médecine. Pour elle, il faut à tout prix étendre la couverture
vaccinale en étouffant toute velléité d’échapper aux injections
forcées. Au pays de Pasteur, aucun mouton ne doit manquer dans le
troupeau à inoculer. Autre signe du raidissement autoritariste :
le Conseil National de l’Ordre des Médecins vient de confirmer
une sanction de radiation à l’encontre d’un généraliste
d’Annecy soupçonné d’avoir falsifié un carnet de vaccinations.
Ce brave homéopathe, qui conteste les faits et a demandé en vain
des contre-expertises, se voit ainsi condamné à la mort
professionnelle pour avoir manqué à « l’obligation de soins
consciencieux fondés sur les données de la science ». Au siècle
dernier, des médecins rebelles comme Alain Scohy et Marc Vercoutere
ont été radiés parce qu’ils ne voulaient plus vacciner et
qu’ils ne cachaient pas leurs opinions dissidentes. Désormais, un
disciple d’Hippocrate peut se faire assassiner professionnellement
parce qu’il aurait peut-être cédé à la demande d’une maman
inquiète. De toute évidence, les instances ordinales françaises
ont décidé d’accroître la répression à l’égard des
praticiens réfractaires. Si ce n’est pas une dérive totalitaire,
c’est très bien imité.
S’il est interdit de mettre en doute le bien-fondé des vaccins,
il est aussi très malvenu de sortir du rang en matière d’approche
de cancer. Le Dr Julien Drouin vient d’en faire l’amère
expérience puisqu’il vient également d’être radié par
l’Ordre. Dans
une précédente infolettre, nous vous avions dit
tout le bien que nous pensions de ce médecin marseillais interviewé
dans le Néosanté d’octobre dernier. Interpellé par plusieurs
cas de cancer dans sa famille et intrigué que la maladie se soit
déclarée à la suite de traumatismes psychiques, ce toubib
dynamique s’est plongé dans la littérature scientifique pour
examiner le rapport entre le stress et les pathologies cancéreuses.
Il y a moissonné des dizaines d’études montrant que les conflits
existentiels et le vécu émotionnel n’étaient pas sans lien avec
l’éclosion de tumeurs et le risque de leur succomber. Pour
rappel, il partagé ses recherches dans une vidéo très instructive
postée sur Youtube. Sauf erreur de ma part, le Dr Drouin ne s’est
jamais revendiqué de la médecine nouvelle du Dr Hamer ni de la
biologie totale du Dr Claude Sabbah. Il n’est donc pas suspect
d’appartenir à ces prétendues « mouvances sectaires ». Tout ce
qu’il partage, il l’a puisé dans des publications se conformant
aux exigences de l’Evidence Based Medicine. En dépit de quoi, on
vient quand même de le clouer au pilori et de lui interdire à vie
d’exercer son métier. Son crime ? Celui d’avoir plaidé pour la
médecine intégrative et d’avoir joint le geste à la parole en
prescrivant, à côté des traitements conventionnels, la gestion du
stress par la méditation et la libération des émotions par la
thérapie EFT (Emotional Freedom Technique). La cancérologie
orthodoxe n’a visiblement pas supporté ce qu’elle a considéré
comme des incartades coupables. Privé du jour au lendemain du droit
d’exercer, Julien Drouin a cependant décidé de ne plus se
défendre et il a sereinement décloué sa plaque. Se définissant
dorénavant comme psychothérapeute, il se consacre à l’écriture
d’un livre sur les rémissions spontanées du cancer et à la
publication d’une infolettre baptisée « Ascension santé ». Pour
le soutenir dans sa nouvelle vie de communicateur, je vous incite
vivement à vous abonner à cette newsletter gratuite en cliquant ici
. De notre côté, avec la permission de Julien, nous allons
régulièrement imprimer dans le mensuel Néosanté certains de ses
textes apportant une regard neuf et holistique sur le cancer. Big
Pharma et ses sbires médicaux oseront-ils les faire censurer ? On
verra bien.
Si vous me croyez parano, détrompez-vous : la mise en place
d’une dictature médico-scientifique se vérifie aussi par une
brutale mise au pas médiatique. Suite à l’élection-surprise de
Donald Trump obtenue sans leur soutien, les grands médias américains
ont sommé Facebook et Google de scruter la toile et d’y traquer
les « fake news » (fausses infos). Les deux multinationales US ont
répondu positivement et elles vont surveiller le web afin
d’identifier les sites jugés peu fiables. De ce côté-ci de
l’Atlantique, le moteur de recherche et le réseau social viennent
de s’allier avec 16 rédactions françaises (France Télévision,
Le Monde, Libération….) qui auront la mission de signaler aux
internautes les contenus douteux. Concrètement, ce consortium vient
de créer un outil, le Décodex, pour classifier les sources selon
qu’elles disent le vrai ou le faux. Vous voyez vers où on va ?
Comme dans le roman 1984 de George Orwell, on s’oriente vers une
police de la pensée exercée par le Ministère de la Vérité au
profit du dictateur Big Brother. Dans un premier temps, des
journalistes triés sur le volet vont affubler de feux rouges les
sites d’actualité jugés déviants. Dans un deuxième temps, il
coule de source que Google va les désindexer et que Facebook va
manipuler ses algorithmes pour diminuer leur fréquentation. Ces
deux géants du Big Data le font déjà ! Vous imaginez l’aubaine
pour Big Pharma : moyennant des accords similaires, l’industrie des
médicaments et des vaccins pourrait à son tour saper les sites
d’info qui lui déplaisent. Et si ça trouve, elle ne devra même
pas bouger le petit doigt pour faire la loi ! Je m’explique :
pour alimenter le Décodex, sont par exemple mobilisés les
Décodeurs du journal Le Monde. Sur la médecine en général et sur
les vaccins en particulier, ces journalistes « fact chekers »
(vérificateurs de faits) se contentent bien souvent de
copier-coller la propagande officielle « fondée sur la science ».
Je vous fiche mon billet que les sources critiques envers la
vaccination et à l’égard d’autres dogmes médicaux seront
bientôt estampillées « fake news ». J’ai vérifié : Néosanté
n’est pas encore recensé ni a fortiori évalué par les gendarmes
du Décodex. Il y a sans doute d’autres priorités. Mais comme je
vous l’ai déjà signalé, notre maison d’édition et ses
collaborateurs sont, depuis un lustre, dans le collimateur du site
Psiram. Or selon le Dr Marc Girard, qui en a minutieusement analysé
la désolante prose délatrice, ce site anonyme est très
probablement l’œuvre d’un ou plusieurs laboratoires
pharmaceutiques. Dans le contexte actuel de chasse à l’info
dérangeante, je ne serais pas du tout étonné que les inquisiteurs
se coalisent et que notre site internet soit subitement privé de
référencement ou que notre page Facebook subisse une soudaine
perte de trafic. Ce serait alors le début de la fin de nos
aventures éditoriales.
Serais-je donc pessimiste ? Pas du tout. À moyen et long terme,
je suis convaincu que la liberté de penser autrement la médecine et
la santé n’est pas menacée. Je pense que le public est de moins
en moins dupe, que la censure électronique va échouer et que les
internautes auront toujours accès à des sources d’information
alternatives. À court terme, je pense toutefois que l’offensive
des médias de masse en cheville avec la Silicon Valley pourrait
ouvrir une parenthèse orwellienne dans l’histoire et faire taire
des voix comme la nôtre. Comment l’éviter ? D’abord en
profitant de ce qui existe encore : n’hésitez pas à partager
cette infolettre (suivi de courriel en entête, icône Facebook
ici-bas) et à « liker » notre page. Ensuite en nous donnant les
moyens de ne pas trébucher financièrement : achetez nos livres et
abonnez-vous à la revue ! Mais il n’est pas obligatoire de se
cotiser pour nous aider : je vous rappelle qu’il y a beaucoup
d’autres façons de fortifier Néosanté. Au passage, je remercie
chaleureusement toutes celles et ceux qui ont déjà fait usage de
ces fortifiants. Ensemble, faisons en sorte que la réalité de 2017
ne ressemble pas à la sombre fiction
1984.
**************
Un peu de pub pour ce magazine courageux…
et étudiez l'offre que vous fait Yves Rasir à l'occasion de son anniversaire, une bonne opportunité pour découvrir les 64 numéros de la revue et de
considérer la santé et la maladie autrement. Et souhaitons-lui un excellent anniversaire...
C’est devenu une amusante tradition annuelle : à l’approche
de mon anniversaire (ce vendredi 10 février), je vous fais un
magnifique cadeau et je ramène le prix de vente de toute la
collection numérique de Néosanté au nombre de mes années de vie.
Comme je fête mes 57 printemps, vous pouvez acquérir les
64
numéros de Néosanté déjà parus au tarif dérisoire de 57 €
! Après paiement, vous recevez un lien menant à un dossier
compressé contenant les 64 revues en format PDF. Attention, dès
mercredi prochain, le tarif normal repassera à 105 €. Pour
profiter de cette offre exceptionnelle, rendez-vous à la catégorie
« promotion » (avant-dernière de la liste) dans
la boutique.