Dans la série
"plus maso, tu meurs", ou "Il faut souffrir pour être belle", voici le "patch" lingual
pour perdre du poids. Les gens sont fous...
Un patch cousu sur la langue rend
intolérable la consommation d'aliments solides
6 juin 2013
Jusqu'où iriez-vous pour perdre du
poids ? Au Venezuela, des femmes attachées à leur apparence
qui n'ont pas la volonté de poursuivre longtemps un régime se font
coudre des patchs de la taille d'un timbre-poste sur la langue, ce
qui rend extrêmement douloureux la consommation d'aliments.
La soi-disant méthode d'amaigrissement
avec ce "patch miracle" a été inventée en 2009 par
Nikolas Chugay, un chirurgien esthétique de Beverly Hills qui
voulait offrir à ses patients(tes) un moyen efficace de se
débarrasser de leur excès de poids sans les inconvénients d'une
opération chirurgicale invasive. Mais bien qu'elle puisse aider des
gens à perdre jusqu'à 15 kg par mois, le fait d'avoir fait coudre
le patch sur le dessus de la langue s'accompagne d'une série
d'effets secondaires. Certains patients ont du mal à parler,
d'autres ont des troubles du sommeil, sans parler de l'atroce douleur
ressentie quand on bouge la langue. Le matériau du patch abrasif est
du "marlex", qui sert aussi couramment pour réparer les
hernies et son aspect poreux le fait adhérer à la langue si on le
laisse trop longtemps. "Le matériau est poreux, ce qui lui
permet de s'incorporer aux tissus. Si on le laisse plus d'un mois, il
commence à s'incruster dans la langue", dit Paul Chugay, qui
travaille avec son père Nikolas dans leur clinique de Los Angeles.
Après cette période, les patients consultent des nutritionnistes
pour garder leur poids sous contrôle.
Le "patch miracle" n'est pas
aussi populaire que les autres techniques pour maigrir aux US, et on
ne le trouve que dans la clinique du Dr Chugay, mais il fait un tabac
au Venezuela, où les femmes feraient n'importe quoi, même se faire
coudre un patch sur leur langue pour paraître au top. Ana Maria
Parra, qui travaille dans l'une des premières cliniques de Caracas à
offrir ce procédé extrême d'amaigrissement, a dit à Time
Magazine qu'elle avait eu autour de 900 clients par mois depuis
qu'elle a proposé cette technique il y a deux ans. Un coût modique
de 150 dollars, comparé aux 2000 dollars aux US, augmente encore la
séduction de ce patch miracle. Et selon Giovanni Sosa, une autre
femme médecin vénézuélienne, qui a pratiqué la pose du patch
pendant neuf mois, "Les vénézuéliennes sont très attachées
à leur apparence, quand nous offrons donc quelque chose qui donne
des résultats concrets, elles vont le privilégier malgré son côté
extrême."
"J'ai tenté de manger des
aliments solides, mais c'est impossible", dit Yomaira, une femme
qui a opté pour le patch miracle afin de perdre du poids. "C'est
un très gros inconvénient, mais je le fais pour me sentir mieux
avec moi-même. J'étais très grosse." Sa mère approuve son
choix, et dit que "cela apprend à manger différemment et
prouve qu'il y a des alternatives". En Amérique du sud, de
telles alternatives incluent aussi des injections d'insuline, des
sirops vomitifs et des compétitions de jeûne avec les amis. La
beauté est très importante au Venezuela, pays où on offre
couramment des implants mammaires comme cadeau d'anniversaire à des
jeunes filles dès l'âge de 15 ans et où les banques font des prêts
pour une chirurgie esthétique.
Allez voir la vidéo (la première de l'article) sur le lien, car elle démarre en automatique. ICI.
Traduit par le BBB.
Piste de réflexion intéressante. Ce seraient donc seulement les aliments solides qui font grossir? Alors, les sodas et autres coca-colas seraient incriminés à tort?
RépondreSupprimerLa seule solution - en l'état actuel des connaissances - est de leur fermer le gosier. Et la, il semblerait que la conscience des médecins soit hésitante. Une idée, peut être ?
RépondreSupprimerBonne journée
Cassandre
HS mais passionnant !!
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=eV_nvxghKcs