Transcription du début du premier
chapitre du livre de Peter Levine, "Guérir par-delà les mots",
publié en langue française en août 2014. Le titre anglais est plus
évocateur, "In an unspoken voice", d'une voix
silencieuse, celle du corps qui peut se guérir tout seul des
traumatismes subis si on lui en laisse la possibilité en ne
l'assommant pas de tranquillisants et d'anti-dépresseurs. Peter
Levine démarre son livre en nous relatant son expérience d'un grave
traumatisme où il laisse son corps effectuer son auto-guérison.
LE
POUVOIR DE LA VOIX SILENCIEUSE
Quand un homme a appris dans son cœur
ce que signifient la peur et le tremblement, il est protégé contre
toute terreur produite par des influences extérieure.
I Ching, Hexagramme 34 ("Le
Puits")
Quelle que soit notre confiance en
nous, en une fraction de seconde, notre vie peut être complètement
dévastée. Comme dans l'histoire biblique de Jonas, les forces
obscures du traumatisme et de la perte peuvent nous avaler tout
entier et nous précipiter dans les profondeurs de leur ventre froid
et sombre. Pris au piège, nous sommes soudain glacés de terreur et
d'impuissance.
Vers le début de l'année 2005, j'ai
quitté ma maison par une matinée parfumée et caractéristique de
la Californie du sud. La chaleur douce et la légère brise marine
rendaient mon pas alerte. C'était certainement le genre de matinée
qui donnerait envie à ceux qui habitent ailleurs de planter à leurs
pelles à neige pour venir sur les plages chaudes et ensoleillées du
sud du pays. C'était le commencement d'un jour quasiment parfait,
une journée où vous savez que rien de mauvais peut vous arriver...
UN MOMENT DE VÉRITÉ
Je marchais, tout absorbé par le
bonheur de me retrouver bientôt avec mon cher Butch pour fêter son
soixantième anniversaire.
Je m'engage sur un passage pour
piétons...
… L'instant d'après, je suis couché
sur la route, paralysé, incapable de bouger ou de respirer. Je ne
comprends pas ce qui vient de se passer. Comment est-ce que je me
retrouve là ? Au milieu de ce tourbillon nébuleux de confusion
et d'incrédulité, une foule de gens se précipite vers moi. Ils
s'arrêtent, atterrés et forment au-dessus de moi un cercle qui se
resserre ; leurs yeux effrayés fixent mon corps avachi et
tordu. Dans mon état d'impuissance, ils me font l'effet d'une volée
de corbeaux voraces qui fondent sur une proie blessée – moi en
l’occurrence. Lentement je cherche à m'orienter et à identifier
le véritable agresseur. Comme sur une ancienne photo prise au flash,
je vois une voiture beige surgissant sur moi avec sa calandre comme
des dents et son pare-brise fracassé. La portière s'ouvre
brusquement. Une adolescente en sort, les yeux effarés. Elle me
dévisage, horrifiée. Curieusement je sais et en même temps je ne
sais pas ce qui vient de se passer. Mais tandis que les fragments se
mettent en place, l'horrible réalité me parvient : j'ai dû
être renversé par cette voiture en pénétrant sur le passage pour
piétons. Incrédule et confus, je sombre à nouveau dans une
demi-obscurité. Je réalise mon incapacité à penser clairement ou
à m'extraire de ce cauchemar.
Un homme se précipite et s'agenouille
à mes côtés. Il se présente comme auxiliaire médical. Quand je
me retourne pour voir d'où vient la voix, il m'ordonne avec
sévérité : "Ne bougez pas votre tête". Le
contraste entre cet ordre cinglant et le désir qu'a mon corps de se
tourner vers sa voix m'effraye et m'étourdit. Ma conscience se
divise et je ressens une étrange "dislocation". C'est
comme si je flottais au-dessus de mon corps, observant la scène.
Je suis brusquement ramené à la
réalité lorsqu'il me saisit brutalement le poignet pour prendre ma
tension. Puis il change de position et vient se placer au-dessus de
moi. Maladroitement, il attrape ma tête avec ses deux mains pour la
coincer et l'empêcher de bouger. Ses actions brutales et le son
métallique de sa voix me paniquent et me paralysent encore plus. Une
terreur s'introduit dans ma conscience embrumée : peut-être
ai-je le cou brisé... Je ressens le besoin impérieux de fixer mon
attention sur quelqu'un d'autre. Je voudrais rencontrer un regard qui
me réconforte, une "corde" à agripper. Mais je suis trop
terrifié pour pouvoir bouger et je me sens paralysé.
Le "bon samaritain" me
bombarde de questions en succession rapide : "Quel est
votre nom ? Où êtes-vous ? Où allez-vous ? Quelle
est la date d'aujourd'hui ?" Mais je ne puis me connecter à
ma bouche pour former des mots. Je n'ai pas l'énergie de répondre à
ses questions. Sa façon de me les poser me désoriente encore plus
et me plonge dans la confusion. Enfin, je parviens à former des mots
et à parler. Ma voix est forcée et tendue. Je lui demande, avec mes
mains et mes mots : "S'il vous plaît, reculez-vous".
Il accepte. Comme si j'étais un observateur neutre qui parle à la
personne étendue sur le bitume, je l'assure que je comprends bien
que je ne dois pas bouger ma tête et que je répondrais plus tard à
ses questions.
LE POUVOIR DE LA GENTILLESSE
Au bout de quelques minutes, une femme
intervient discrètement. "Je suis médecin pédiatre",
dit-elle. "Puis-je vous aider ?"
"S'il vous plaît, restez avec
moi", lui dis-je. Son visage simple, plein de bonté est calme
et amical. Elle prend ma main dans la sienne et je lui presse la
main. Elle me répond avec douceur. Tandis que mes yeux cherchent les
siens, je sens se former une larme. La senteur délicate et vaguement
familière de son parfum me fait comprendre que je ne suis pas seul.
Je me sens soutenu dans mes émotions par sa présence encourageante.
Une vague de relâchement me traverse et j'inspire profondément pour
la première fois. Puis un frisson en dents de scie me parcourt le
corps. Les larmes coulent maintenant abondamment de mes yeux. Dans
mon esprit, j'entends ces mots : "je ne peux pas croire à
ce qui m'est arrivé ; ce n'est pas possible ; ce n'est pas
ce que j'avais prévu pour l'anniversaire de Butch ce soir". Je
suis englouti par une vague de regret indicible. Mon corps continue à
trembler. La réalité prend le dessus.
Un peu plus tard, un tremblement plus
doux commence à remplacer ces frissons brusques. Je sens des vagues
de crainte et de chagrin alternativement. La possibilité que je sois
grièvement blessé m'apparaît. Peut-être vais-je finir dans une
petite voiture, infirme et dépendant. À nouveau de profondes vagues
de chagrin me submergent. Je crains d'être englouti par ce chagrin
et je m'accroche au regard de cette femme. Je respire plus lentement
et je sens de nouveau son parfum. Sa présence continue me soutient.
Je me sens moins accablé, ma peur commence à décroître. Je sens
une lueur d'espoir, puis une vague déferlante de rage. Mon corps
continue à trembler et à frissonner. Il est alternativement glacial
et brûlant. Comment cette gosse stupide a-t-elle pu me renverser
sur un passage pour piétons ? Elle ne pouvait pas faire
attention ? Qu'elle aille au diable !
Le hurlement strident des sirènes et
le clignotement de lumières rouges interrompent brutalement mes
pensées. Mon ventre se serre, je cherche des yeux le regard
bienveillant de cette femme. La pression de sa main sur ma main
dénoue le nœud dans mon ventre.
J'entends qu'on déchire ma chemise.
Interloqué, je me retrouve dans la position d'un observateur, en
train de planer au-dessus de mon corps affalé. Je regarde des
inconnus en uniforme m'attacher méthodiquement des électrodes sur
la poitrine. Le "bon samaritain médical" signale à
quelqu'un que mon pouls était monté à 170. J'entends ma chemise se
déchirer encore plus. Je vois l'équipe d'intervention d'urgence me
glisser une minerve autour du cou et me faire glisser avec précaution
sur une civière. Pendant qu'ils m'attachent, j'entends une
communication radio confuse. Les auxiliaires demandent une équipe
spécialisée en traumatologie. L'inquiétude me saisit. Je demande à
être transporté dans l'hôpital le plus proche, à deux kilomètres
de là, mais on me répond que la gravité de mon état peut
nécessiter mon transfert à l'hôpital de La Jolla, spécialisé
dans les traumatismes graves, à une cinquantaine de kilomètres. Je
m'effondre. Mais, curieusement, ma crainte se calme rapidement. Une
fois dans l'ambulance, je ferme les yeux pour la première fois. Un
reste du parfum de la femme et de son regard calme et bienveillant
persiste. J'ai de nouveau l'impression réconfortante d'être soutenu
par sa présence.
Ouvrant soudain les yeux dans
l'ambulance, je me sens dans un état de vigilance accrue, comme si
j'étais chargé à bloc d'adrénaline. Cette impression,
quoi-qu’intense, ne me submerge pas. Mes yeux voudraient parcourir
l'environnement inconnu et menaçant, mais je me force à me
concentrer sur mes sensations internes. Je commence à analyser ces
sensations corporelles. Cette attention concentrée me rend conscient
d'un bourdonnement intense et désagréable à travers mon corps.
Je remarque aussi une tension
particulière dans mon bras gauche. Je laisse cette sensation
parvenir à ma pleine conscience et j'observe cette tension qui
augmente continuellement. Peu à peu, je m'aperçois que mon bras
cherche à se plier et se lever. Et tandis que cette impulsion
intérieure grandit, le dos de ma main essaye aussi de
pivoter. Je sens ma main se rapprocher tout doucement du côté
gauche de mon visage – comme si elle voulait le protéger d'un
coup. Soudain l'image fugitive du pare-brise de la voiture beige
passe devant mes yeux et, une fois encore – comme sur une photo
prise avec un flash – un regard effaré me fixe à travers le
pare-brise fracassé comme une toile d'araignée. J'entends le bruit
sourd de mon épaule gauche qui fracasse le pare-brise. Puis, contre
toute attente, une sensation enveloppante de soulagement m'envahit.
Je me sens revenir dans mon corps. Le bourdonnement électrique a
disparu. L'image des yeux vides et du pare-brise fracassé s'éloigne
et semble se dissoudre. Je me vois quittant ma maison avec la douce
et chaude sensation du soleil sur mon visage et la joyeuse attente de
retrouver Butch dans la soirée. Mes yeux se détendent et je regarde
autour de moi. L'ambulance me semble moins étrangère, moins
menaçante. Je vois plus clairement avec une sensation de douceur.
J'éprouve le sentiment profondément rassurant de ne plus être
figé, que le temps a repris sa marche et que je suis en train de me
réveiller du cauchemar. Je regarde l'auxiliaire médicale assise à
côté de moi. Son calme me rassure.
Après avoir été ballotté par les
cahots de la route pendant quelques kilomètres, je ressens à
nouveau une forte tension venant du haut de ma colonne vertébrale.
Je sens que mon bras droit veut s'étendre. Je vois, dans un flash,
l'asphalte noir de la route se précipiter vers moi. J'entends ma
main qui frappe la chaussée et j'éprouve une sensation de brûlure
sur ma paume droite. Je fais le lien avec la perception de ma main
qui s'étend pour protéger mon visage et l'empêcher de s'écraser
contre la route. Je ressens un incroyable soulagement, et en même
temps un profond sentiment de gratitude envers mon corps qui ne m'a
pas trahi, qui savait exactement que faire pour préserver mon
fragile cerveau d'un choc qui aurait pu être mortel. Tout en
continuant de trembler doucement, je sens une chaude vague de
fourmillements et une force qui émerge depuis les profondeurs de mon
corps.
Tandis que la sirène fait entendre son
bruit criard, l'auxiliaire prend ma tension et note mon
électrocardiogramme. Quand je lui demande de me donner mes signes
vitaux, elle m'informe d'une manière douce, professionnelle, qu'elle
ne peut me fournir ces renseignements. J'éprouve un désir fort et
subtil d'engager avec elle une relation plus personnelle. Calmement
je lui dis que je suis médecin (ce qui est une demi-vérité). Il
règne une légèreté de plaisanterie complice. Elle tripote les
appareils et me dit que les indications ne sont sans doute pas
justes. Puis, une ou deux minutes plus tard, elle m'annonce que mon
rythme cardiaque est à 74 et tension à 12,5/7.
"Quels étaient mes chiffres quand
vous avez regardé la première fois ?" lui demandai-je.
"Eh bien, votre rythme cardiaque
était à 150. Le gars qui l'avait pris avant que nous arrivions a
dit qu'il était environ à 170."
Je respire avec un profond soulagement.
"Merci, lui dis-je. Et j'ajoute :
Dieu merci, je n'aurai pas de syndrome de stress post-traumatique."
"Que voulez-vous dire ?
Demande-t-elle avec une curiosité sincère.
"Eh bien, je veux dire que je
n'aurai probablement pas de stress post-traumatique." Et comme
elle reste perplexe, je lui explique que mes tremblements et le fait
d'avoir été attentif à mes réactions d'autoprotection m'avaient
aidé à rétablir mon système nerveux et m'avaient ramené dans mon
corps.
"Ainsi, dis-je, je ne suis plus en
mode 'combattre ou fuir'."
"Hum, serait-ce la raison pour
laquelle les victimes d'accidents luttent parfois avec nous –
sont-ils encore sur le mode 'combattre ou fuir' ?"
"Oui, c'est ça."
"Vous savez, ajoute-t-elle, j'ai
remarqué qu'on empêchait les gens de trembler quand on les amenait
à l'hôpital. Quelquefois, ils les attachent de manière à les
immobiliser ou ils leur font une piqûre de Valium. Peut-être que ce
n'est pas très bon ?"
"Non, en effet, confirma en moi le
professeur. Ça peut les soulager pendant un moment, mais ça les
maintient figés et bloqués."
Elle me dit qu'elle a récemment suivi
un cours sur les premiers secours à donner en cas de trauma, appelé
'Debriefing des épisodes critiques'.
"Ils ont essayé sur nous à
l'hôpital. On nous a demandé de dire comment nous nous sentions
après un accident. Mais en parler m'a fait me sentir plus mal et
c'était pareil pour mes collègues. Je ne pouvais plus dormir après
– mais vous, vous n'avez pas parlé de ce qui s'est passé. Vous
avez juste tremblé, si j'ai bien compris. Est-ce que c'est ça qui a
fait descendre votre rythme cardiaque et votre tension ?"
"Oui", lui dis-je et j'ajoute
que c'était aussi les petits mouvements spontanés que j'avais faits
avec mes bras.
"Je parierai, dit-elle songeuse,
que si on laissait se produire ces tremblements plutôt que de les
empêcher, le rétablissement se ferait plus vite et peut-être que
la douleur post-opératoire serait diminuée."
"C'est vrai", dis-je en
souriant.
Aussi horrible et traumatisante que fut
cette expérience, elle m'a permis d'expérimenter la méthode pour
traiter les traumatismes ponctuels, cette méthode que j'avais
développée et sur laquelle j'avais écrit et enseigné au cours des
quarante dernières années. En écoutant la "voix silencieuse"
de mon corps et en lui permettant de faire ce qu'il avait à
faire ; en n'arrêtant pas le tremblement, en "suivant la
trace" de mes propres sensations tout en permettant
l'accomplissement des réponses de défense et d'orientation, et en
ressentant les "émotions de survie" de rage et de terreur
sans en être submergé, j'ai pu m'en sortir indemne, tant
physiquement qu'émotionnellement. Je n'étais pas seulement
reconnaissant ; cela a été aussi une leçon d'humilité pour
moi de voir que je pouvais utiliser ma méthode pour me sauver
moi-même.
Guérir par-delà les mots
Comment le corps dissipe le traumatisme
et restaure le bien-être
Peter A. Levine, Interéditions
éditeur.
Document à ajouter dans ses papiers perso dans son porte feuille bien visible ?
RépondreSupprimerNE PAS M'INJECTER un produit anti tremblement, laissez passez la crise merci du fond du cœur !
Merci Hélios pour le travail de transcription !
RépondreSupprimerVoilà donc rassemblées en un seul texte les clefs de l’auto-guérison, que le trauma soit physique ou psychique, présent ou passé :
• « je sens se former une larme » « Les larmes coulent maintenant abondamment de mes yeux »
= Ressentir l’émotion et laisser les larmes –l’eau de mer- réinformer toutes les cellules de notre corps avec des informations de santé. Comme Angèle Lieby qui avait été sauvée de la paralysie par une larme au moment où elle était entrée en résonance avec l’amour témoigné par ses proches.
• « j'inspire profondément pour la première fois »
= la respiration profonde (en abaissant le diaphragme) agit sur le nerf vague, calme l’esprit et produit les larmes. Les bâillements les favorisent aussi au quotidien.
• « je ne peux pas croire à ce qui m'est arrivé ; ce n'est pas possible ; ce n'est pas ce que j'avais prévu »
= une pensée pure comme un rayon laser, une volonté sans mélange, sans doute, sans contradiction : reprendre la conduite de notre vie.
• « Mon corps continue à trembler. »
= les tremblements remettent en place la structure physique et la structure psychique. Ils sont le plus évident symptôme de la guérison en cours.
• « un tremblement plus doux commence à remplacer ces frissons brusques »
= À ce stade, certains ressentent une activité dans leur moelle épinière, comme des fourmillements. Je suppose que la production de cellules souche est lancée.
• « Je sens une lueur d'espoir, puis une vague déferlante de rage. »
= la rage ou la colère forte est très positive pour retrouver notre intégrité : nous nous servons de son énergie comme d’une vague à surfer pour passer de l’autre côté, où notre volonté de vivre va nous emmener.
Mais le chagrin aussi est un véhicule, il est juste plus difficile d'accepter d'y embarquer pour le voyage. Et pourtant...
• « Mon corps continue à trembler et à frissonner. Il est alternativement glacial et brûlant. »
= l’hypothermie alternée avec l’hyperthermie, encore un accélérateur de guérison dont nous sommes équipés.
• « Un reste du parfum de la femme et de son regard calme et bienveillant persiste. »
= internaliser une présence absolument bienveillante, même quand on est entouré de robots. On peut aussi se connecter à l’Amour du Monde directement.
• « je me sens dans un état de vigilance accrue, comme si j'étais chargé à bloc d'adrénaline. »
= mission accomplie : on se sent en hyper vigilance et hyper énergisé, on est définitivement sauvé.
• « Tout en continuant de trembler doucement, je sens une chaude vague de fourmillements et une force qui émerge depuis les profondeurs de mon corps. »
= c’est ce que j’appelle la danse des cellules. C’est une fête avec la Vie, qu’il ne faut pas accepter d’échanger contre une drogue artificielle si nous ne voulons pas nous laisser voler notre pouvoir de guérir…
Brigitte
Vous écrivez : "l’hypothermie alternée avec l’hyperthermie, encore un accélérateur de guérison dont nous sommes équipés." J'aimerais avoir plus d'information sur ce que vous écrivez là. Pourriez-vous me donner des liens ou m'indiquer des références sur le sujet ? Merci
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerTout témoignage sur l'autoguérison est précieux. Je vous remercie pour la transcription du début du chapitre 1 du livre de M. Levine et je remercie M.Levine.
Je suis scientifique pure et dure (physico-chimiste) et je n'étudie QUE l'autoguérison. (Je rappelle que les médecins ne sont pas des scientifiques) Vous trouverez les URLS des pages ci-dessous.
Ce témoignage est important en soi comme tout témoignage d'autoguérison et aussi bien sûr aussi par la méthode que présente de M. Levine plus respectueuse du corps et de ses mécanismes naturels de sauvegarde. Il est important qu'elle soit diffusée partout où c'est nécessaire.
Il y a cependant deux aspects qui n'ont font qu'un que je relève.
Le premier :
"Quelle que soit notre confiance en nous, en une fraction de seconde, notre vie peut être complètement dévastée. Comme dans l'histoire biblique de Jonas, les forces obscures..."
Il n'y a PAS de force obscure !! En étudiant la santé je me suis rendu compte qu'un mot était étrangement souvent utilisé, le mot fatalité. J'ai cherché dans le dictionnaire pour savoir ce que cela voulait dire au juste. La définition est : "Puissance occulte qui, selon certaines doctrines, déterminerait le cours des événements d'une façon irrévocable.' Les scientifiques par définition n'aiment pas "les forces occultes" en fait le but même des scientifiques est de faire reculer la croyance en "une ou des forces occultes" (il n'y a pas si longtemps les êtres humains croyaient que lorsque les orages éclataient c'était parce que les Dieux étaient en colère). J'affirme donc qu'en matière de santé il n'y a PAS de force occulte indépendante de nous qui nous ferait tomber malade ou qui par la maladie nous enverrait une quelconque punition !
Ce matin là, donc, M. Levine déborde de confiance en lui, son travail, ses amis, sa vie mais cela ne veut pas dire qu'un scénario, pas forcément négatif, ne s'est pas écrit en arrière plan de cette vie qui le comble.
Scénario qui se déclenchera le moment venu, au bon endroit et avec les bonnes personnes.
Notez que M.Levine n'a pas eu son accident en rase campagne, qu'une ambulance a pu être présente rapidement et qu'il a pu être transporté rapidement à l'hopital....
S'il avait eu un traumatisme aussi grave dans d'autres conditions par exemple en tombant d'une falaise au cours d'une randonnée... il n'est pas certain qu'il aurait pu être là pour raconter son histoire.
Personnellement je ne le trouve pas très reconnaissant de la présence de celui qu'il appelle "le bon samaritain".......
Il n'y a PAS de force occulte en oeuvre dans la déclaration d'une maladie ni dans le fait d'avoir un accident. C'est LA première chose à comprendre en matière d'autoguérison et de guérison.
Heureusement le hasard n'existe pas dans l'Univers ! (Même le loto n'est pas une question de hasard mais de probabilités qui plus est le loto n'existe que pour faire rêver ceux qui croient au hasard tandis que certains se servent au passage puisque ce n'est jamais la totalité des paris qui est remise en jeu...)
Deuxième aspect : La raison du scénario ?
RépondreSupprimerElle est donnée en fin du texte :
"Aussi horrible et traumatisante que fut cette expérience, elle m'a permis d'expérimenter la méthode pour traiter les traumatismes ponctuels, cette méthode que j'avais développée et sur laquelle j'avais écrit et enseigné au cours des quarante dernières années." et "de voir que je pouvais utiliser ma méthode pour me sauver moi-même."
Voilà tout est dit.
M.Levine a vécu cette EXPERIENCE programmé par LUI, dans des conditions parfaites élaborées par lui pour vérifier la validité de sa méthode.
En disant cela je ne remets ni la méthode ni le travail de M.Levine, moi-même en tant que scientifique je me suis mise plus ou moins consciemment, mais plus consciemment que moins, en situation de vérifier par l'expérience personnelle TOUS les principes UNIVERSELS que j'avais compris sur les mécanismes d'autoguérison. Comme par définition nous travaillons sur les capacités naturelles du corps il est logique de vérifier par l'expérience que s'appuyer sur les capacités naturelles du corps marche !
Tout est en ordre donc.
Je tenais à éclaircir ces aspects qui n'en font qu'un parce que je veux vraiment faire comprendre qu'il n'y a PAS de force "occulte", ni de "fatalité" donc en matière de santé et comme M.Levine qu'il est préférable d'écouter le corps qui est NATURELLEMENT conçu pour l'autoguérison.
La page facebook sur l'autoguérison : http://www.facebook.com/autoguerison
Le site : http://www.bioenergetique.com/crbst_20.html
A Attia Chantal. Je ne suis rien, juste "moi" en simplicité . ;-)
SupprimerTout ce que vous exprimez ici, j'y adhère ABSOLUMENT.
Rien ne "porte bonheur", Rien ne "porte malheur" ! Le hasard, dans l'Univers n'existe PAS. Il n'y a que les lois Cosmiques, qu'hélas, nous savons pas toujours (et ou bien trop peu) reconnaître et de ce fait pouvoir les appliquer ...
Quant à la médecine quantique, qui, dirai-je pour faire simple, arrive bien à fouiller l'inconscient du subconscient...de nos cellules, ( pas que dans notre psy par la psychanalise ! Faut pas tout mélanger dans ce que j'essaie d'exprimer !) Bien que notre psy n'y soit pas étranger... Grand débat que voilà !!! Je laisse la place à ceux qui y travaille... je ne suis que passionnée, en espérant que ce comm. n'est pas trop brouillon !
;-)
Merci Attia !
• ""l’hypothermie alternée avec l’hyperthermie, encore un accélérateur de guérison dont nous sommes équipés." J'aimerais avoir plus d'information sur ce que vous écrivez là. Pourriez-vous me donner des liens ou m'indiquer des références sur le sujet ? Merci"
RépondreSupprimerJe vous laisse trouver des références, faute de temps. C'est un processus connu depuis la nuit des temps. Il ne s'agit évidemment pas d'hypothermie intense et prolongée qui ferait mourir la personne ou lui diminuerait ses chances de survie, mais d'un abaissement temporaire et naturel de la température qui a pour effet au contraire de provoquer des frissons et ensuite une hyperthermie avec une irrigation sanguine optimale. On en fait l'expérience fréquemment lors de traumatismes, pas seulement corporels, aussi suite à de simples réactions de peur.
Si nous nous trouvons subitement dans une situation où le fonctionnement de notre corps paraît bloqué (en réponse ultime à des agressions de l'entourage, par exemple, ou à un vaccin), mais n'avons pas l'intention de mourir pour autant, nous pouvons, en nous plongeant dans un bain à 40° additionné d'argile verte, nous mettre à trembler comme des feuilles et avoir très froid, et nous apercevoir rapidement que les fonctions de notre corps sont en train de reprendre.
Il est inutile d'expliquer cela à un médecin orthodoxe, mais sachez que les bains d'argile (appelée bentonite) ont été et sont utilisés par des médecins aux USA pour traiter et nettement améliorer l'état d'enfants atteints d'autisme après vaccins.
Ici dans le texte d'introduction de Peter Levine, ce que je trouve intéressant est de relever, dans le récit spontané des phases par lesquelles il est passé, les éléments clefs qui permettent à n'importe quel Humain de prendre conscience de la manière dont son propre corps conduit sa guérison suite à un trauma.
Tout comme le récit d'Angèle Lieby est intéressant parce qu'il dit en clair que sa guérison a été déclenchée par une émotion, matérialisée par une seule larme au regard extérieur d'un observateur, mais aussi par toute une vague de réinformation dans le corps, invisible, dont la source était cette émotion juste, associée à une volonté pure.
Brigitte
Merci Brigitte (j'avais essayé de trouver des informations à partir de google en vain)
SupprimerUne référence en voici une :
RépondreSupprimerLa méthode GARDELLE :
http://mabouillotte-et-mondoudou.over-blog.fr/article-la-methode-gardelle-ou-la-thermotherapie-differentielle-98696012.html
Merci je ne connaissais pas du tout cette méthode !
SupprimerH.S..mais quel talent !
RépondreSupprimerhttp://fawkes-news.blogspot.fr/2014/09/une-rue-entiere-de-londres-sarrete-pour.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+FawkesNews-PlusOnEstDeFawkesMoinsIlsRient+%28Fawkes+News+-+Plus+on+est+de+Fawkes+moins+ils+rient+!%29
...il fait pousser des sourires sur les visages, le partage, un formidable pouvoir d'ouverture sur le monde, non tout n'est pas noir.
" Pour faire disparaitre les ténèbres il suffit d'allumer la lumière ! "
Alors, plein feu sur l'artiste...