Que se passe-t-il
dans l'au-delà pour une âme qui s'est suicidée pendant sa vie
terrestre ?
Les croyances
inculquées par la religion nous font envisager le suicide comme un
acte tout à fait condamnable, un péché, qui empêche "d'aller
au ciel". Au plan spirituel, on parle d'une "rupture de
contrat". Qu'en est-il vraiment ? Il semble que plusieurs
choix (préétablis) existent simultanément dans une situation
donnée. Le libre-arbitre fera le reste.
C'est ce que j'ai
pu lire dans le livre du Dr Michael Newton, "Journées dans
l'au-delà". J'ai déjà évoqué le travail de ce médecin à
travers des interviews diffusées ICI. Je vous conseille d'aller voir ces vidéos avant de lire ce qui suit, pour comprendre comment se
passe son travail. J'ai mis les liens qui vous donneront un aperçu
de ses livres, en fin d'article.
Extraits du chapitre 5
"L'imagination humaine n'a pas de
limite quand il s'agit de faire peur. La crainte d'une punition
terrible pour les suicidés en est le meilleur exemple. Il est vrai,
ne pas être admis au ciel dissuade du suicide, mais c'est une
approche erronée. Ces dernières années, j'ai remarqué que même
l'Église catholique n'est plus aussi intransigeante sur le suicide
comme péché mortel, méritant un châtiment spirituel extrême.
(…) Le prochain cas n° 29 est celui
d'une femme qui s'est donnée la mort dans sa dernière vie. Elle
décrit comment elle procède à l'examen de cet acte. Puisque nous
allons examiner son suicide, il est temps d'aborder les questions
qu'on m'a posées sur le suicide et son châtiment dans le monde
spirituel. Lorsque je travaille avec des suicidés, les premières
paroles que la plupart lancent juste après leur mort sont : "Oh
mon dieu, qu'est-ce que j'ai été stupide !". Il
s'agit de personnes en bonne santé physique et qui ne souffrent pas
de maladie débilitante. Le suicide d'un sujet, jeune ou vieux, et
dont l'état physique a réduit la qualité de sa vie presque à
néant, est traité différemment dans le monde spirituel que celui
de sujets en bonne santé. Si les suicides sont traités avec bonté
et compréhension, les suicides avec un corps sain sont examinés.
D'après mon expérience, les âmes n'ont pas le sentiment de faute,
ou de culpabilité quand il y a eu euthanasie. Quand il existe une
souffrance intolérable, nous avons le droit d'être soulagés de la
douleur et de l'humiliation d'être traité comme un enfant sans
défense relié à des appareils de survie. Dans le monde spirituel,
j'ai découvert que l'âme ne conserve pas les stigmates d'avoir
quitté un corps délabré, et dont elle s'est libérée d'elle-même
ou par la main d'un soignant compatissant. J'ai travaillé avec
plusieurs personnes qui ont essayé de se suicider, quelques années
avant de venir me voir, et je pense que le travail accompli leur a
donné une vision salutaire. Certains étaient encore troublés
lorsque je les ai rencontrés, alors que d'autres avaient rejeté
leur pensée d'auto-destruction. J'ai surtout appris que ceux qui
affirment ne plus appartenir à la terre doivent être pris au
sérieux car ils peuvent encore tenter de se suicider. Ces patients
se trouvent dans l'une des trois catégories d'âmes :
- Âmes jeunes, très sensibles qui ont commencé à s'incarner sur terre, mais n'y ont pas passé beaucoup de temps. Certaines ont eu beaucoup de difficultés à s'ajuster au corps humain. Elles pensent que leur existence est menacée parce qu'elle est très cruelle.
- Âmes jeunes ou anciennes qui se sont incarnées sur d'autres planètes avant de venir sur terre. Si ces âmes ont vécu sur des mondes moins austères, ou cruels, que la terre, elles peuvent être terrassées par des émotions primitives et la haute densité du corps humain. Ce sont des âmes qui ont avant tout la sensation d'être dans un corps étranger.
- Âmes moins évoluées et qui se sont incarnées sur terre depuis leur création, mais qui ne fusionnent pas correctement avec leur corps actuel. Ces âmes ont accepté un contrat de vie avec un corps humain dont l'ego est radicalement différent de leur âme immortelle. Elles se semblent pas se trouver elles-mêmes de leur vivant.
Alors qu'arrive-t-il aux âmes qui se
sont suicidées dans un corps sain ? Elles se sentent, me
disent-elles, un peu diminuées dans les regards de leurs guides et
de leur groupe, parce qu'elles ont rompu leur engagement dans une vie
antérieure. Il y a une perte d'amour-propre venant d'une opportunité
manquée. La vie est un don et une bonne dose de réflexion a été
investie dans l'attribution de certains corps pour notre usage. Nous
sommes les gardiens de ce corps, ce qui demande une sacrée
confiance. Mes patients l'appellent "contrat". Quand une
personne en bonne santé, et jeune de surcroît, se suicide, nos
professeurs considèrent que c'est un acte d'immaturité flagrante et
un renoncement à sa responsabilité. Nos maîtres spirituels ont
fait confiance à notre courage et notre capacité de terminer une
vie avec des corps fonctionnels, quelles que soient les difficultés.
Ils sont très très patients avec nous, mais avec ceux qui se
suicident souvent, leur indulgence prend une autre allure. J'ai
travaillé avec un jeune patient qui avait essayé de se suicider un
an avant sa séance d'hypnose. Au cours de celle-ci, nous avons
trouvé la preuve d'une tendance à l'auto-destruction dans ses vies
précédentes. À la réunion de son Conseil pour sa dernière
existence, alors qu'il se trouvait face à ses professeurs maîtres,
un Ancien lui dit :
Une fois encore, tu es ici en
avance, et nous sommes déçus. N'as-tu pas appris que le test
devient de plus en plus difficile avec chaque nouvelle vie que tu
termines ? Ton comportement est égoïste pour plusieurs
raisons, dont celle, et pas des moindres, qui fait que tu affliges
ceux que tu laisses derrière toi et qui t'aiment. Combien de temps
continueras-tu à gaspiller les corps parfaitement valides que nous
te donnons ? Dis-nous quand tu seras prêt à cesser de
sous-estimer tes capacités et de t'apitoyer sur toi-même.
Je n'ai jamais entendu un membre du
Conseil s'en prendre aussi durement à l'un de mes sujets à propos
du suicide. Quelques mois après, ce patient m'écrivit pour me dire
que quand des pensées suicidaires lui venaient à l'esprit, il les
écartait, parce qu'il ne voulait pas affronter cet Ancien à
nouveau. Une petite suggestion post-hypnotique de ma part lui a
rappelé aisément cette scène dans son esprit conscient ; et
cela a eu un effet dissuasif.
Dans les suicides avec des corps sains,
deux possibilités : si elle n'est pas récidiviste, l'âme est
rapidement renvoyée dans une nouvelle vie, à sa propre demande,
pour rattraper le temps perdu. Ce qui peut arriver dans les cinq
années qui suivent son décès. L'âme moyenne est convaincue
qu'elle se remettra immédiatement en selle, après la chute de la
vie précédente. Après tout, nous avons des instincts de survie
naturels : la plupart des êtres humains se battent pour rester
en vie.
Pour les âmes qui utilisent trop
facilement ce parachute quand les choses deviennent trop dures, il
existe des lieux de repentir. Ces endroits ne comportent pas un
panthéon d'horreurs, et ne sont pas situés dans une quelconque
région du monde spirituel, inférieure, obscure et réservée aux
seuls pécheurs. Au lieu d'être envoyées dans un purgatoire
austère, elles peuvent se rendre sur une jolie planète avec de
l'eau, des arbres et des montagnes mais sans aucune forme de vie.
Dans ces lieux de solitude, elles n'ont pas de contact avec les
autres âmes, à l'exception de visites sporadiques d'un guide qui va
les aider dans leurs réflexions et leur évaluation personnelle. Ces
lieux d'isolement sont divers et je dois admettre qu'ils me semblent
terriblement ennuyeux. Mais c'est peut-être tout l'intérêt. Tandis
que vous attendez, assis sur un banc, la fin du match, vos
coéquipiers continuent à jouer leurs nouvelles existences dans
l'arène. Apparemment, ce remède semble fonctionner car ces âmes
reviennent dans leur groupe, fraîches et disposes, tout en sachant
qu'elles ont raté beaucoup d'actions et d'opportunités pour leur
évolution personnelle.
Néanmoins, il existe des âmes qui ne
s'adapteront jamais à la terre. J'ai entendu dire que certaines sont
affectées pour leurs futures incarnations sur d'autres mondes. La
femme du cas 29 (suicide) se verra présenter une série de choix
alternatifs qu'elle aurait pu faire dans sa vie passée. Ils sont
présentés en quatre séquences temporelles coexistantes. La
première est sa vie actuelle. Lors de ces scènes, elle sera
davantage observatrice qu'actrice. Nos guides décident du meilleur
moyen de se découvrir soi-même.
Cas 29 : Amy était revenue dans
le monde spirituel après avoir vécu dans un petit village rural
d'Angleterre où elle s'était donnée la mort en 1860 à 16 ans.
Cette âme attendra une centaine d'années avant de repartir sur
terre car elle avait des doutes sur ses capacités à affronter
l'adversité. Amy s'était noyée dans un étang parce qu'elle était
enceinte de deux mois sans être mariée. Son amant, Thomas, venait
juste de mourir en tombant d'un toit de chaume qu'il refaisait. J'ai
appris qu'ils étaient très amoureux et avaient l'intention de se
marier. En revoyant sa dernière existence au moment de la mort de
Thomas, Amy me dit avoir pensé que sa vie était finie. Elle ne
voulait pas déshonorer sa famille avec les ragots des villageois.
Les larmes aux yeux, elle me dit : "Je savais qu'ils me
traiteraient de putain, et si je m'étais enfuie à Londres, c'est
exactement ce qu'une pauvre fille comme moi serait devenue avec un
gosse."
Dans les cas de suicide, le guide peut
offrir la solitude, une régénération d'énergie combative, un
retour rapide, ou une combinaison de l'ensemble. Quand Amy repassa la
porte du monde spirituel, son guide et l'âme de Thomas étaient bien
là pour la réconforter quelques instants. Elle se retrouva ensuite
seule avec son guide dans le cadre d'un magnifique jardin. Amy sentit
un désappointement chez lui et s'attendit à être réprimandée
pour son manque de courage. Avec une certaine colère, elle demanda
pourquoi sa vie ne s'était pas déroulée comme prévu au début.
Elle n'avait pas vu la possibilité d'un suicide avant de s'incarner.
Amy pensait qu'elle devait se marier avec Thomas, avoir des enfants
et vivre heureuse dans son village jusqu'à un âge avancé. Elle
pensait aussi que quelqu'un avait fait capoter ses projets. Son guide
lui expliqua que la mort de Thomas était l'une des alternatives dans
cette vie, et qu'elle aurait pu mieux choisir que le suicide. Amy
découvrit aussi que le choix de Thomas (monter sur un toit élevé,
glissant et dangereux) était raisonnable, plus que raisonnable même,
car son âme avait déjà considéré que cet "accident"
serait un test pour elle. Plus tard, j'ai appris que Thomas avait
failli refuser de monter sur ce toit à cause des "forces
intérieures qui le poussaient dans l'autre sens". Apparemment,
toutes les âmes du groupe d'Amy pensaient que sa capacité de survie
était plus grande que ce qu'elle-même pensait, sachant qu'elle
avait démontré un comportement tenace dans des vies antérieures.
Une fois de l'autre côté, Amy réalisa que toute l'expérience
était cruelle et inutile. Son guide lui rappela qu'elle avait eu une
histoire d'auto-flagellation, et que si un jour elle voulait aider
les autres à survivre, elle devait réussir à dépasser cette
défaillance. Quand Amy répondit qu'elle n'avait pas eu d'autre
choix que de se tuer, vu les valeurs de cette Angleterre victorienne,
son guide lui montra la scène suivante dans la bibliothèque [qui
permet de visualiser les mémoires akashiques, note d'Hélios] :
Dr Newton : Où êtes-vous
maintenant ?
Amy : (un peu perdue) Dans un
lieu d'étude...ça a l'air gothique...des murs en pierre...de
longues tables en marbre...
Dr N : Pourquoi êtes-vous dans ce
genre de bâtiment ?
A : (pause) Dans l'une de mes
vies, j'ai été moine quelque part en Europe (au XIIème siècle).
J'aimais le vieux cloître de l'église pour y étudier au calme.
Mais je sais où je suis maintenant. C'est la bibliothèque des
grands livres...les archives.
Dr N : Beaucoup de gens les
appellent les Livres de vie. C'est la même chose ?
A : Oui, nous nous en servons
tous...(elle marque une pause, comme distraite par quelque chose) Il
y a un vieil homme inquiétant dans une tenue blanche qui vient vers
moi...il voltige autour de moi.
Dr N : Que fait-il, Amy ?
A : Eh bien, il porte une série
de rouleaux, des thèmes astraux. Il marmonne et secoue la tête dans
ma direction.
Dr N : Avez-vous une idée
pourquoi ?
A : C'est un bibliothécaire.
Il me dit : Tu es en avance.
Dr N : Que veut-il dire, d'après
vous ?
A : (pause) C'est que...je n'ai
pas de raisons convaincantes de revenir si tôt.
Dr N : Des raisons convaincantes ?
A : (s'interrompant) Oh...
(souffrant terriblement) pas capable de fonctionner dans la vie.
Dr N : Je vois. Dites-moi ce que
fait ensuite ce bibliothécaire.
A : Il y a un grand espace
ouvert où je vois de nombreuses âmes le long des pupitres avec des
livres partout, mais je ne vais pas dans cette pièce maintenant. Le
vieil homme m'emmène dans l'une des petites pièces privées à
l'écart où nous pouvons parler sans déranger les autres.
Dr N : Qu'est-ce que ça vous
fait ?
A : (secoue la tête en signe
de résignation) Je suppose que maintenant j'ai besoin d'un
traitement particulier. La pièce ne contient qu'une table et une
chaise. Le vieil homme tient un grand livre et il le pose en face de
moi comme un écran de télévision.
Dr N : Qu'êtes-vous supposée
faire ?
A : (brusquement) Faites
attention à lui ! Il pose son rouleau en face de moi et
l'ouvre. Ensuite il désigne une série de lignes qui représentent
ma vie.
Dr N : Allez-y doucement s'il vous
plaît et dites-moi ce que ces lignes signifient pour vous, Amy.
A : Ce sont des lignes de vie –
mes lignes. Les lignes denses, échelonnées, représentent les
expériences les plus importantes de notre vie et l'âge auquel elles
auront probablement lieu. Les lignes plus maigres coupent les
principales lignes et représentent une variété d'autres...
circonstances.
Dr N : J'ai entendu dire que ces
lignes moins marquées sont les possibilités d'action, par
opposition aux probabilités. C'est ça que vous voulez dire ?
A : (pause) C'est exact.
Dr N : Que pouvez-vous me dire
d'autre sur ces lignes importantes par rapport aux autres ?
A : Bon, les lignes
substantielles sont comme le tronc d'un arbre et les autres comme les
branches. Je sais que les lignes substantielles étaient mon
principal chemin. Le vieil homme montre cette ligne, il me gronde un
peu là-dessus, en parlant d'une voie sans issue.
Dr N : Vous savez, Amy, bien que
l'Archiviste vous embête à propos de ces lignes, elles représentent
une série de choix que vous avez fait. D'un point de vue karmique,
il nous est tous arrivé de prendre un mauvais chemin.
A : (avec passion) Oui, mais là
c'est sérieux. À ses yeux je n'ai pas fait juste qu'une petite
erreur. Je sais qu'il s'inquiète de ce que j'ai fait (marque une
pause puis s'écrie) J'AI ENVIE DE LE TAPER SUR LA TÊTE AVEC SON
FICHU ROULEAU. JE LUI DIS : "JE VOUDRAIS BIEN VOUS Y VOIR
UN PEU !"
À ce moment Amy me dit que le visage
du vieil homme s'adoucit et qu'il quitte la pièce quelques instants.
Elle pense qu'il lui donne le temps de se reprendre, mais il revient
ensuite avec un autre livre. Il est ouvert à une page où Amy peut
voir l'Archiviste, jeune, déchiqueté par des lions dans une arène
romaine à cause de ses convictions religieuses. Il met ensuite le
livre de côté et ouvre celui d'Amy. Je lui demande ce qu'elle voit.
A : Il s'anime en trois
dimensions et en couleurs. Le vieil homme me montre d'abord la
première page avec un univers composé de millions de galaxies. Puis
la Voie Lactée.... et notre système solaire … pour que je me
souvienne d'où je viens – comme si je pouvais oublier. Ensuite les
pages défilent.
Dr N : J'apprécie cette
perspective. Que voyez-vous ensuite ?
A : Ahh... des prismes en
cristal ...sombres et clairs en fonction des pensées envoyées.
Maintenant je me souviens que j'ai déjà fait ça. Encore des
lignes... et des images que je peux faire avancer ou reculer dans le
temps, dans mon esprit. Mais le vieil homme m'aide de toutes façons.
Dr N : Quel sens, quelle
interprétation donneriez-vous à ces lignes ?
A : Elles constituent les
points de vie dans l'ordre que vous désirez – dont vous avez
besoin.
Dr N : Je ne veux pas avancer sans
vous, Amy. Dites-moi juste ce que le vieil homme fait avec vous
maintenant.
A : D'accord. Il feuillette
les pages jusqu'à une page précise et je me vois sur l'écran dans
le village que je viens de quitter. Ce n'est pas vraiment une image –
c'est tellement réel – c'est vivant. Je suis là.
Dr N : Faites-vous partie de la
scène ou êtes-vous simplement en train de l'observer ?
A : On peut faire les deux,
mais là je suis juste censée regarder la scène.
Dr N : Parfait, Amy. Allons voir
de plus près cette scène avec ce vieil homme qui vous l'expose.
Expliquez-moi ce qui se passe.
A : Oh.... nous allons
regarder... d'autres choix. Après avoir vu ce que j'ai fait à
l'étang, la scène d'après me ramène en arrière, sur la rive
(pause) cette fois je ne me noie pas. Je marche jusqu'au village (rit
pour la première fois). Je suis toujours enceinte.
Dr N : (riant
avec elle) D'accord, tournez la page. Alors ?
A : Je suis avec ma mère,
Iris. Je lui dis que je porte l'enfant de Thomas. Elle n'est pas
aussi scandalisée que je l'aurais cru, mais elle est fâchée quand
même. J'ai droit à un sermon. Ensuite... elle pleure avec moi et me
tient dans ses bras (Amy fond en larmes tout en continuant à
parler). Je lui dis que je suis une fille bien, mais que j'étais
amoureuse.
Dr N : Iris le
dit à votre père ?
A : C'est l'une des
alternatives sur l'écran.
Dr N :
Suivez-là pour moi.
A : (pause) Nous déménageons
dans un autre village et on dit à tout le monde que je suis veuve.
Des années après, je me marie à un vieil homme. Ce sont des
moments très durs. Mon père a beaucoup perdu quand nous avons
déménagé et nous sommes devenus encore plus pauvres qu'avant. Mais
nous sommes restés une famille et nous avons finalement mené une
bonne vie (pleurant à nouveau). Ma petite fille était magnifique.
Dr N : Est-ce la seule
alternative et le seul cours des événements que vous étudiez
maintenant ?
A : (résignée) Oh non.
Maintenant, j'examine un autre choix. Je reviens de l'étang et
j'avoue que je suis enceinte. Mes parents me crient dessus et puis se
disputent pour savoir à qui la faute. Ils disent qu'ils ne veulent
pas abandonner notre petite ferme pour laquelle ils ont si durement
travaillé, ni quitter le village parce que je les déshonore. Ils me
donnent un peu d'argent pour aller à Londres et trouver un travail
de domestique.
Dr N : Est-ce que ça marche ?
A : (amèrement) C'est
exactement ce à quoi je m'étais attendue. Londres n'est pas une
bonne chose. J'ai fini dans la rue à coucher avec des hommes
(frémit). Je suis morte assez jeune et le bébé est un enfant
trouvé qui meurt aussi. Horrible …
Dr N : Bon, au moins vous avez
essayé de survivre dans cette autre vie. D'autres choix vous
sont-ils montrés ?
A : Je suis de plus en plus
fatiguée. Le vieil homme me fait voir un dernier choix. Il y en a
d'autres, je pense, mais il va s'arrêter là parce que je le lui
demande. Dans cette scène, mes parents pensent encore que je dois
m'éloigner d'eux, mais nous attendons jusqu'à ce qu'un marchand
ambulant arrive au village. Il est d'accord pour m'emmener dans sa
charrette, après que mon père lui eut donné de l'argent. Nous
n'allons pas à Londres, mais dans un autre village du canton.
Finalement je trouve du travail dans une autre famille. Je leur dis
que mon mari a été tué. Le marchand ambulant me donne une alliance
en cuivre pour que je la porte et confirme mon histoire. Je ne suis
pas certaine qu'ils me croient, ça n'a pas d'importance. Je
m'installe dans le village. Je ne me suis jamais mariée, mais mon
enfant a grandi en bonne santé.
Dr N : Après avoir vu ces pages
avec le vieil homme, et que vous avez réfléchi sur certaines
alternatives au suicide, qu'en concluez-vous ?
A : (tristement) J'ai été
nulle de m'être tuée. Je le sais maintenant. Je pense que je le
savais déjà. Juste après ma mort, je me suis dit : "Mon
dieu, quelle chose stupide, maintenant je vais devoir tout
recommencer". Quand je me suis rendue devant mon Conseil, ils
m'ont demandé si je voulais repasser le test tout de suite. J'ai
dit : "Laissez-moi un moment pour réfléchir".
Après cette séance, ma patiente parla
des choix pour sa vie actuelle et qui impliquaient du courage.
Adolescente, elle était devenue enceinte, avait surmonté cette
difficulté avec un conseiller de son école, puis avec sa mère, qui
n'était autre qu'Iris, la mère de sa vie précédente. Ils
l'encouragèrent à s'appuyer sur elle-même et à être courageuse,
sans se soucier des opinions des autres. Au cours de notre séance,
mon sujet apprit que son âme avait une tendance à porter un
jugement prématuré sur les graves événements de sa vie, et ce
d'une manière négative. Dans de nombreuses existences passées, il
y avait toujours l'idée tenace que la décision prise en période de
crise ne serait pas la bonne. Bien que réticente à l'idée de
repartir sur terre, elle est aujourd'hui une femme qui a davantage
confiance. Elle a passé une centaine d'années entre les vies à
réfléchir sur son suicide et sur les décisions qu'elle avait
prises avant cette vie-ci. Amy est une âme mélomane et à un moment
elle expliqua :
Comme j'ai gaspillé le corps qui
m'avait été attribué, je pratique une sorte de repentir. Pendant
les récréations, je ne peux pas aller dans la salle de musique, ce
que j'aime faire, car j'ai besoin de me retrouver seule dans la
bibliothèque. J'utilise les écrans pour revoir mes actions passées
impliquant des choix où je me suis nui, et où j'ai blessé ceux qui
m'entouraient.
*****************************
Pour avoir un
aperçu des deux livres du Dr Newton, lisez les premiers chapitres de
"Souvenirs de l'au-delà" en cliquant sur le lien suivant :
Et pour le
deuxième tome, allez lire les premiers chapitres de "Journées
dans l'au-delà" (livre d'où j'ai transcrit l'extrait
ci-dessus) :
http://ducielalaterre.org/fichiers/divers/le_suicide_2_yW5.php
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