Les dix mensonges les plus destructeurs sur la nutrition (1/2)
Dr Mercola, Waking Times
Traduit par Hélios
Les conseils en matière de santé ne manquent pas et les mauvais conseils ne manquent pas non plus. Certaines notions peu judicieuses restent inoffensives – mais d'autres sont nettement dangereuses et peuvent conduire ensuite à des problèmes de santé chroniques, voire à vous enlever des années de vie.
Il est capital de faire la part entre les faits et la fiction. De nombreux mythes sur la nutrition sont colportés indéfiniment au point de devenir de trompeuses vérités, encouragées en particulier par les organismes de santé qui les propagent indéfiniment.
Mais la bonne nouvelle, c'est que la vérité fait peu à peu son chemin dans l'audience grand public, comme le prouve l'empressement des satiristes à s'attaquer à l'industrie alimentaire, comme avec par exemple d'intelligentes parodies sur le Coca-Cola.
Dans un article sur les mensonges destructeurs en matière de nutrition, Kris Gunnars de Autorité Nutrition, figure parmi ceux qui essaient de façon admirable de débusquer les dangereux mythes alimentaires que continuent de répandre tant de nutritionnistes. Je suis d'accord avec la majorité de ses points de vue, mais j'en ai ajouté quelques autres qui me semblent importants. Lisez ma propre liste sur les dix mensonges, inspirée de la sienne.
Des études récentes suggèrent qu'un jeûne intermittent peut apporter les mêmes avantages pour la santé que la restriction en calories, démontré par l'augmentation de la durée de vie chez les animaux à la suite de nombreuses recherches. Il peut aussi être une aide pour ceux qui ont du mal à réduire leur apport calorique quotidien.
En plus d'être un efficace brûleur de graisse, le jeune intermittent peut également activer la production de l'hormone de croissance [ou somatotropine, connue sous le nom de "l'hormone du bien-être"] de 1200 pour cent chez les femmes et de 2000 pour cent chez les hommes.
Il a été montré que le jeûne intermittent et la restriction continue en calorie produisent une perte de poids et améliorent les marqueurs de risque métaboliques. Le jeûne intermittent a cependant tendance à être légèrement plus efficace dans la réduction de la résistance à l'insuline.
D'autres bénéfices sont une réduction de l'inflammation, l'amélioration de la tension artérielle et l'augmentation de la masse corporelle maigre. Le jeûne intermittent peut aussi améliorer la fonction cérébrale en augmentant les niveaux de BDNF [Brain-derived neurotrophic factor, facteur neurotrophique dérivé du cerveau], une protéine qui protège les cellules cérébrales des changements qu'on trouve dans les maladies d'Alzheimer et de Parkinson.
Il existe un choix de plusieurs types de jeûne intermittent, je recommande donc de les expérimenter pour savoir lequel fonctionne le mieux pour vous. L'un des plus faciles reste cependant de simplement sauter le petit-déjeuner, et de limiter quotidiennement vos apports de nourriture dans une étroite fenêtre de temps – disons entre 11 heures du matin et 19 heures le soir, pour démarrer. Vous pouvez revoir mon article complet sur le jeûne intermittent pour davantage de détails. [que je peux traduire si certains sont intéressés]
Le conseil de "manger six petits repas par jour" découle de principes apparemment logiques (contrôle des portions, conservation d'une énergie élevée, stabilisation du sucre sanguin, etc.) mais en réalité, manger de cette façon n'a pas été démontré comme fournissant ces bénéfices. Il semble que nous ayons besoin de jeûner pour une fonction métabolique optimale.
Et en y pensant, nos ancêtres n'avaient jamais accès à une épicerie 24/7 et ils traversaient régulièrement des périodes de festin et de famine. Le problème est que nous sommes pour la plupart en mode festin 24/7. Mettre en œuvre un jeûne intermittent est le moyen le plus rapide que je connaisse pour ré-inciter le corps à brûler les graisses, son carburant primaire.
Mensonge n°2 : Les graisses saturées entraînent des maladies cardiaques
"Les graisses saturées et le cholestérol des aliments n'ont aucun rôle bienfaisant connu dans la prévention des maladies chroniques et ne sont aucunement nécessaires dans l'alimentation".Dans le même ordre d'idées, l'académie de médecine recommande que pour des adultes, 45 à 65 % des calories proviennent des hydrates de carbone [ou glucides], 20 à 35 % proviennent des graisses et que 10 à 35 % viennent des protéines. C'est aux antipodes du rapport idéal graisses-hydrates de carbone et il vous garantit virtuellement un risque élevé de maladie.
Presque tout le monde bénéficie d'une alimentation où 50 à 85 % des calories journalières sont dérivées de graisses saines. Vous n'avez en fait que très peu besoin d'hydrates de carbone, voire aucun, pour une santé optimale. Bien que cette quantité de graisses puisse sembler beaucoup, les matières grasses ont une haute teneur en calories et constitueront donc toujours la quantité la plus réduite, en terme de volume, de votre assiette.
La vérité est que les graisses saturées de source animale et végétale fournissent la composante de base des membranes cellulaires et d'une variété d'hormones et de substances hormone-like, sans lesquelles le corps ne peut fonctionner de manière optimale.
Les graisses servent pour le transport des vitamines liposolubles A, D, E et K et sont nécessaires pour la conversion du carotène en vitamine A, l'absorption des minéraux et une foule d'autres processus biologiques importants. Les graisses saturées constituent aussi le carburant préféré de votre cœur ! De bonnes sources de graisses saines à ajouter à votre alimentation comprennent :
- Les avocats
- Les noix de coco et l'huile de coco.
- Le beurre fabriqué à partir de lait biologique d'animaux nourris à l'herbe.
- Les produits laitiers à base de lait cru.
- Les huiles d'oléagineux première pression à froid
- Les oléagineux, surtout les noix de macadamia et les graines crues (tournesol, pépins de courge, etc.).
- Le jaune d’œuf.
- Les viandes d'animaux nourris à l'herbe.
Mensonge n° 3 : Les huiles d'oléagineux et les huiles végétales riches en oméga-6 sont bonnes pour vous
De tous les aliments du marché qui détruisent la santé, ceux faits à partir d'huiles végétales et d'oléagineux fortement transformées sont parmi les pires. Consommées en grandes quantités, comme c'est le cas pour la plupart des américains, elles altèrent sérieusement l'important rapport oméga-3/oméga-6. Dans un monde parfait, ce rapport est de 1:1 – mais l'américain moyen consomme 20 à 50 fois plus de graisses oméga-6 que de graisses oméga-3. Trop de graisses oméga-6 provenant d'aliments transformés augmentent considérablement le risque de maladies cardiaques, de cancers, d'Alzheimer, de diabète, d'arthrite rhumatoïde et de nombreuses autres maladies.
Le cholestérol qu'on trouve sur les plaques des artères est du cholestérol oxydé et endommagé, ce que votre système immunitaire identifie comme des bactéries. En réponse, il envoie des macrophages pour l'attaquer, ce qui crée une inflammation à l'intérieur des parois artérielles. Un facteur majeur conduisant aux maladies cardiaques est ce cholestérol oxydé, que vous introduisez dans votre corps chaque fois que vous consommez des huiles végétales ou des aliments cuisinés avec.
De nombreux huiles végétales et d'oléagineux sont également transgéniques, ce qui ne fait qu'aggraver le risque pour la santé. Aux USA, plus de 90 % de l'huile de colza est transgénique. Quelle est donc la meilleure huile végétale pour la cuisine ? De toutes les huiles disponibles, l'huile de coco est l'une des meilleures pour cuisiner parce qu'elle est proche des graisses complètement saturées – ce qui veut dire qu'elle est beaucoup moins susceptible aux inconvénients de la cuisson. Et l'huile de coco est l'une des graisses les plus bénéfiques sur le plan nutritif. L'huile d'olive, tout en étant certainement une huile saine, est facilement endommagée par la chaleur et il vaut mieux la réserver aux crudités, en y ajoutant un filet de première pression à froid.
Mensonge n°4 : Les édulcorants artificiels sont des substituts sains du sucre pour les diabétiques et ils aident à perdre du poids
En 2005, des données rassemblées venant d'une étude menée sur 25 ans montraient que boire des sodas "light" [type Coca-Cola] augmentait de beaucoup la probabilité d'une sérieuse prise de poids par rapport aux sodas habituels. Chaque soda light consommé quotidiennement augmentait en moyenne de 65 % le risque de surpoids dans les 7 à 8 années suivantes et les prédisposait à 41 % à une probable obésité. Les raisons possibles sont :
- Le goût sucré à lui seul semble augmenter la faim, quel que soit le nombre de calories
- Les édulcorants artificiels semblent perpétuer le désir du sucré et la consommation totale de sucre n'est donc pas réduite, conduisant à d'autres problèmes de contrôle du poids
- Les édulcorants artificiels peuvent perturber la capacité naturelle du corps à "comptabiliser les calories", comme mis en évidence par de multiples études. Par exemple, une étude de l'université de Purdue a montré que des rats qui boivent des liquides avec édulcorants artificiels mangeaient plus d'aliments à forte teneur en calories que les rats qui buvaient des liquides sucrés hautement caloriques.
À suivre.
Y°
RépondreSupprimerBen OUiiiiii ! En plus ça fait ....SIX ( 6 ) apéros par jour.... (au moins...)
Et la nuit y a pas moyen d'éponger un peu, enfin diluer légèrement...
Y° Hélios, et tout autre translator
Il faudrait absolument sous-titrer cette vidéo de Mary
Rodwell, dont voici la première partie.
Mary Rodwell Part 1 Bases Conference Lecture
http://www.youtube.com/watch?v=cp9eZ8lLBSY
[Mary Rodwell Part 2 Bases Conference Lecture
http://www.youtube.com/watch?v=vecEqcUgewk]
Je vous laisse faire les liens lumineux avec:
Brien Foerster Elongated Skulls (Nephilim) Ancient Structures & Technology
http://www.youtube.com/watch?v=Rd_OKP4VAQs&feature=youtube_gdata_player
et une des vidéos de Lloyd Pye et son célèbre starchildskull, crâne 'd'enfant des étoiles'
Interview with Lloyd Pye, Starchild Skull February 16, 2103
http://www.youtube.com/watch?v=zK6_PXOHHto
Rigolons donc encore un peu, tant qu'on peut....
Car, et cela n'a soit rien à voir, soit tout à voir; pour moi c'est plutôt du déjà vu (et déjà cité) :
le renseignement américain nous "préviendrait" qu'il "manque" actuellement 12 avions"commerciaux"...
Minnnce, je ne connais qu'eux dernièrement pour
pratiquer ce genre d'activité. Un de moins ici, un de plus là. Et hop! Décontrasté! Hi Hi Hi.... Et gâre si more....
Pas traces vidéo de fumées dans le ciel, lieux de crash fléchés, quid bono flagrants, hyper-médiatisation des "faits" avec, entre deux pubs, l'adjonction de faux cadavres, poupées d'entrainement, membres rajoutés, l'emploi d'acteurs-actrices-avec enfants ou souvent plus
pour jouer les éplorés (sans larmes) en demande (avec trémolos n°7+, svp) de mesures de rétorsions exemplaires.
TRADUIRE:
La $ociété d'en "haut" ( 3°millénaire avancé, peut-être vers "2070"), va encore serrer la vis ;-(sans fin mais non sans vice;-) sur la Société d'en bas (2°millénaire, au environ de1980-90 en régression vers le 11° Siècle).
Tiens, encoreonzeencoresièclequelcercle
STARCHILD § Take care, you'r want'd, mostly 'caus need'd, , ..
See you les sioux, 6U
La societè d'en hault .... est "ici bas," sur notre planet. depuis tres longtemp bien entendue
SupprimerSelon Steiner la grand battaille est prevu vers le 2100 ici bas
ciao L
Bonjour,
RépondreSupprimer"... Vous pouvez revoir mon article complet sur le jeûne intermittent pour davantage de détails. [que je peux traduire si certains sont intéressés]
" ...
Oh oui, oh oui, pour la traduction .
1000 mercis !
D'accord, je publierai l'article du Dr Mercola sur le jeûne intermittent la semaine prochaine.
SupprimerIl vero super-terroristahttp://www.disinformazione.it/il_vero_terrorista.htm
RépondreSupprimerMaurizio Blondet – 8 novembre 2006
Effedieffe, visto su ComeDonChisciotte
disponibili.
Ecco un article sur le docteur Joseph Mercola... ecrit par le tres serieux jounaliste Maurizio Blondet
alcuni loro risultati:
Per «reazioni avverse ai farmaci» muoiono 106 mila americani l’anno.
Per «errori medici o diagnostici», 98 mila.
Per «piaghe da decubito», 115 mila.
Per infezioni ospedaliere, 88 mila.
Per «procedure non necessarie», 37.136.
A seguito di operazioni chirurgiche, 32 mila morti.
Il numero di «malati esterni» agli ospedali che muoiono è di 199 mila.
Ben 108.800 muoiono per «malnutrizione» di tipo iatrogeno, ossia per alimentazioni ordinate dai medici.
Nel complesso, secondo i dottori sopra citati, la medicina tecnologica, la farmacologia industriale e la chirurgia esagerata ammazzano, ogni anno, 783.936 americani.
Un solo farmaco della Merck, il Vioxx (anti-dolorifico ampiamente usato contro le artriti e i dolori mestruali) ha sterminato tra 60 e 130 mila persone.
Dicesi 783.936.
Poiché le morti in USA per qualsiasi causa sono ogni anno 2,4 milioni, bisognerà dedurne che un americano su tre muore di mala-medicina.
Per competere con queste cifre, Al Qaeda dovrebbe dirottare e far precipitare, diciamo, sei Jumbo-jet al giorno per un intero anno: cosa impossibile anche per i kamikaze più decisi, armati che siano di taglierino o di lozione dopo-barba.
Un americano ha il 16.400 per cento di possibilità in più di morire per mano dell’industria sanitaria, che di Osama bin Laden.
Il vero super-terroristahttp://www.disinformazione.it/il_vero_terrorista.htm
Maurizio Blondet – 8 novembre 2006
j'espere que l'envoye est arrivè
Ciao L
Je trouvais cet article très intéressant jusqu'à ce qu'on arrive au n°5 : Une étude récente à prouvé que l'expérience pratiquée sur des souris, qui à démontré qu'on risque le cancer du sein à cause du soja, était une belle foutaise financée par les lobbys du lait.
RépondreSupprimerDe plus, lait dont à aucun moment on ne parle du danger qu'il procure, pourtant bien un des "mensonges les plus destructeurs sur la nutrition", au contraire on conseille le lait cru.
Ce surtout mercantile docteur Mercola fait passer ses écrits passés dans le courrier des lecteurs de revues médicales, publiées automatiquement sans intervention humaine, pour des articles validés et publiés.
Pire Dr Mercantile déclenche une polémique en 2010, en lançant sa propre marque de lait artificiels pour bébés et s'en suit le projet Eats On Feets Global pour le contrer.
On peut aussi ajouter les différents produits de M... que ce type vend en son nom, ici nommé le "Dr. Mercola Miracle lactosérum" qui laisse songeur...
http://www.topvitamine.fr/dr-mercola-miracle-whey-protein-powder-chocolate-1-lb-454-g
Pour finir, un peu de lecture sur les mensonges du soja et surtout ne les forcez surtout pas, mais n'empêchez pas vos enfants de déjeuner (des fruits par exemple)
http://naturo-passion.com/soja-verites-et-mensonges/
Il faut respecter les besoins de son corps, apprendre à l'écouter. On a pas tous les mêmes besoins, ni le même métabolisme. Je serais bien de l'avis du monsieur en ce qui concerne le soja. pourquoi?
RépondreSupprimer1- La plupart est génétiquement modifié et contiennent, de fait des pesticides (toxiques et hautement cancérigènes par leurs effets de perturbateurs endocriniens, notamment)
2- Les Asiatiques en consomment beaucoup, mais sous forme fermentées, et c'est cette consommation qui protègerait des cancers du sein, par exemple. Oui, oki. mais... C'est toujours sous forme transformée, fermentée, pas comme ceux quo'n mange en occident. Et de plus, ils ne consommaient que très peu de viande et pas de laitages (ils s'occidentalisent aussi, il pousse des Mc Do à vue d'oeil, en Chine)
3- Maïs et soja ont été ajouté à l'alimentation des animaux pour les faire grossir plus vite. ça augmente l'appétit. Quid de l'effet chez les humains?
Bref, il faut lire beaucoup, observer ce qui nous convient le mieux pour se sentir en santé, et surtout, garder son esprit critique! Bon appétit ;-)
PARTIE 1 - "Pire Dr Mercantile déclenche une polémique en 2010, en lançant sa propre marque de lait artificiels pour bébés et s'en suit le projet Eats On Feets Global pour le contrer."
RépondreSupprimerSans aucun doute le Dr. Mercola a besoin de vendre des choses pour vivre et éventuellement assumer des frais de justice et alimenter un site internet.
Certainement, le Dr. Mercola, au fil des années, a fait des recherches émaillées de nombreuses erreurs pour tenter de sortir un tant soit peu du conditionnement mental auquel sa formation l'a soumis. Comme de nombreux autres, il a tâtonné et est revenu sur d'anciennes certitudes.
Mais je trouve extrêmement intéressant l'argument sur lequel se fonde la mise en cause ci-dessus.
Quoi ? Une association d'allaitement au lait maternel a été créée rien que pour contrer le projet de Mercola de mettre sur le marché un lait artificiel fabriqué à partir de lait de vache bio ? Et la fondatrice de l'association, absorbée jusque là dans d'autres pensées, n'avait pas eu le temps de remarquer avant qu'il existait depuis des décennies du lait artificiel pour bébés fait de lait de vache non-bio ?? Et elle n'avait jamais eu l'idée de créer une association mondiale pour contrer les multinationales qui le fabriquaient et les mettre en faillite ?
On pourra lire directement ses motivations ici : http://iinformedparenting.blogspot.com/2010/10/dr-mercola-to-produce-and-sell-infant.html, et déterminer soi-même si elles sont objectives ou émotionnelles.
L'association en question aurait rapidement été détournée de son but d'origine par l'une des participantes et la fondatrice en a créé aussitôt une autre.
De mon point de vue, cette brave militante n'a fait que priver des mères (dont je ne puis rien changer aux motivations) qui ne veulent pas allaiter, de la possibilité de donner au moins du lait bio à leurs bébés, si elles ne sont pas en mesure de trouver du lait maternel gratuit, ou si elles ne veulent pas faire assumer à d'autres mères -et enfants- leur choix.
Dans mon expérience, la production de lait s'adapte exactement aux besoins du bébé, j'ignore donc comment il pourrait y avoir des surplus, à moins de vivre à côté d'une maman dont le bébé a faim, auquel cas j'imagine bien que la lactation suivra. Car la production de lait n'est pas un processus mécanique : le lait est de l'AMOUR sous forme LIQUIDE. Il est donc produit par l'Amour, si aucun autre facteur ne s'y oppose. Il peut donc jaillir aussi pour un autre bébé. Le lait aura des propriétés particulières par cette mère-là pour ce bébé-là.
Je précise que je fais partie des mères qui ont allaité leurs enfants -contre vents et marées- dans les années 1980 en pleine émergence d'une clique de "spécialistes" auto-proclamés et largement diffusés par les radios, tels l'inénarrable "Aldo Nouri", et dont la première urgence était de rendre le bébé "autonome" le plus vite possible.
Traduire : de séparer le plus tôt possible le bébé de l'amour de sa mère. Cette démarche était motivée par une haine solide des femmes et de leur prétendu "pouvoir" (exorbitant aux yeux des robots) sur la Vie.
PARTIE 2
RépondreSupprimerMais ce qui m'intéresse le plus dans la démarche de cette courageuse militante anti-Mercola c'est la suite de l'histoire. Cette banalisation du don de lait par réseau à d'autres mères n'importe où sur la planète n'aurait-elle pas été autorisée et favorisée, dans un premier temps, pour des motifs bien moins altruistes qu'il y paraît ?
Récapitulons : dans un pays où la misère explose et où tout ce qui existe matériellement se monnaye, les Américaines vendent déjà leurs cheveux, leurs ovules, leur ventre, troquent leurs enfants. Et maintenant elles donnent leur lait ? Pour combien de temps les laissera-t-on faire gratuitement ? Juste le temps d'habituer la population à ce que le lait maternel soit anonyme et vienne de n'importe où, n'importe qui ?
Pour lever la dernière objection à la fabrication de bébés en batteries ? Pourquoi est-ce que je vois déjà les mentions sur l'étiquette : "Bébé de qualité supérieure, élevé au lait de femme", "Prix très élevé, réservé à la caste des dirigeants".
Merci à la brave militante.
Brigitte
Ce que décrit Brigitte a déjà existé en 1960, année de naissance de mon premier enfant. Cela se passait dans la maternité universitaire d'une grande ville de province. Comme j'ai appris plus tard, la survie d'un maximum de prématurés était alors la principale fierté de ses chefs de clinique. Mais j'ai aussi compris comment ils s'y prenaient.
RépondreSupprimerLes enfants nés à terme étaient enlevés aux mamans soit ignorantes, soit défendues par personne. On disait que c'était un privilège qui garantissait le repos optimal pour tous les deux. Ensuite, on se pointait avec une pompe à lait électrique au chevet des malheureuses, condamnées à rester au lit pendant 12 jours à la suite de l'épisiotomie quasi obligatoire, leur disant qu'il fallait à tout prix éliminer le lait des premiers jours, très mauvais pour leur bébé! Celui-ci était nourri avec l'excellent lait Guigoz, soi-disant infiniment préférable au lait maternel - que par ailleurs, on continuait à leur pomper jour et nuit. Je ne peux pas juger du bénéfice pour les prématurés, mais il est certain que la relation entre les autres bébés et leur maman a ainsi été fondamentalement perturbée.
En ce qui me concerne, j'ai quand même, au bout de plusieurs jours, réussi qu'on m'amène mon enfant sans qu'il ait déjà bu le fameux biberon. Et ma brave fille a bien voulu encore faire l'effort de téter. Mais il est évident pour moi que nous sommes toutes les deux restées marquées par cet épisode au début de sa vie.
Bonsoir,
RépondreSupprimerJe suis vraiment très impressionné par cet article.
Des milliers d'études ... l'auteur a vraiment passé beaucoup de temps à lire !
Mon expérience de 85% des américains ...l'auteur connait vraiement beaucoup de monde !
Une étude réalisée sur les excréments fossiles d'humains a démontré que nos ancêtres consommaient peu de graisses (1).
L'homme (150 000 ans) a commencé à boire régulièrement du lait, et donc à manger plus gras, il y a 10 000 ans environ (2).
Manger comme nos ancêtres 50 à 85% de graisses ???
Conclusion: l'auteur a certainement étudié à l'université de la désinformation et
.... l'auteur est un grand criminel !
Jean-Pierre Fux, PHD en biochimie et en bioénergétique université de Liège
1) EATON S. Boyd et KONNER M., « Paleolithic nutrition. A consideration of its nature and current implications », The New England Journal of Medecine, 1985, 312, 5 : 283-288.
2) http://www.hominides.com/html/dossiers/alimentation-prehistoire-nutrition-prehistorique.php
Bien contente de vous retrouver Hortense. On a essayé de me faire le même coup de m'enlever mon enfant dès la naissance avec les mêmes arguments "généreux". Et devant la persistance de mon refus à leur deuxième tentative, les aides-puéricultrices ont fait déplacer la sage-femme responsable de l'étage pour me "raisonner". Suite à ma proposition immédiate de signer une décharge et de partir pour avoir la paix, la sage-femme a opté pour la non-belligérance.
RépondreSupprimerEn effet le lait maternel est le seul moyen sûr de sauver les prématurés, "ils" le savent depuis longtemps, et ses propriétés sont tellement extraordinaires que des centaines de brevets sur ses composants ont été déposés... par des firmes US.
Les placentas font l'objet du même commerce.
Début des années 80, dans une grande maternité réputée de banlieue parisienne, on pompait nuit et jour le lait de ma voisine de chambre qui était assise sur une bouée (épisiotomie) officiellement pour le porter à son bébé qui était en couveuse. En naviguant dans la maternité avec mon enfant dans les bras, je me suis aperçue que les bouteilles n'étaient pas portées à son bébé et ne portaient pas d'identification. J'ai déclaré que j'allais les porter moi-même, alors on m'a assuré qu'on s'en chargerait. Il a fallu vérifier jusqu'à mon départ.
Une pédiatre m'a dit à quinze jours que mon bébé préférait le lait artificiel à mon lait, "car ce que les mères doivent comprendre, c'est que leurs enfants veulent être autonomes, et qu'ils préfèrent le lait maternisé parce qu'il a meilleur goût". Depuis quand la "rééducation" des femmes par la culpabilisation, et des professions médicales par l'abrutissement est-elle en marche, pour le plus grand bénéfice des prédateurs de l'Humanité ?
Un pédiatre m'a dit après trois mois d'allaitement que mon bébé n'avait plus besoin de mon lait parce qu'il avait "déjà pris assez d'anticorps" et m'a doctement conseillé le biberon. Il avait un enfant du même âge que le mien, ils se sont retrouvés dans la même classe jusqu'au bac et sont restés amis. Ainsi j'ai su que ce pédiatre est mort à 50 ans de maladie.
À cinq mois, ne voulant pas entraver plus longtemps la volonté d'autonomie de mon enfant, je lui ai proposé un biberon. Il a goûté et une fraction de seconde plus tard, une claque magistrale a envoyé le biberon à l'autre bout de la pièce, le mur arrêtant sa course. Et il s'est remis au sein avant que j'aie le temps d'ouvrir mon chemisier.
Brigitte