Newsletter du magazine Néosanté, 27
août 2014 par Yves Rasir
Belle boucherie et magie de la vie
Suite aux intermèdes Ebola, je
reprends et conclus ma série de « cartes postales du Portugal »
rapportant quelques souvenirs de vacances émaillés de réflexions
sur la santé. Je vais vous parler de la boucherie d’Almoçageme et
d’une mésaventure en voiture qui m’a ouvert les yeux – ni plus
ni moins – sur un des plus grands secrets de l’Univers !
Avant d’entrer dans cette sympathique
boucherie lusitanienne, j’ouvre la parenthèse pour vous rappeler
l’orientation informative des éditions Néosanté : tout en
affirmant haut et fort que la causalité des maladies se situe dans
le cerveau, nous reconnaissons l’influence des facteurs de
risque environnementaux, et notamment
le rôle délétère d’une alimentation dénaturée et inadaptée.
Parmi les différentes approches nutritionnelles, nous privilégions
résolument le « régime paléo », c’est-à-dire une manière de
manger correspondant aux habitudes de nos ancêtres
chasseurs-cueilleurs et à celles des peuplades dites primitives qui
n’ont pas encore sombré dans la malbouffe occidentale. La pierre
d’angle de ce régime, c’est le fait scientifiquement
incontestable que l’être humain est par nature omnivore, et qu’il
est donc diététiquement aberrant de répudier les protéines
animales. Je tiens ce discours
politiquement incorrect depuis plus de 20 ans et je me réjouis
d’être de moins en moins seul à souligner les faiblesses du
"mythe végétarien" pour reprendre le titre d’un ouvrage
récent que je vous recommande. Outre le site LaNutrition.fr
du journaliste Thierry Soucar, je vous recommande également le livre
qu’il vient d’éditer sur la paléonutrition
et dont l’auteur, Julien Venesson,
est un collaborateur de Santé Nature Innovation, l’excellente lettre hebdomadaire de Jean-Marc
Dupuis. Je ne prends pas ombrage que le titre de l’ouvrage soit
emprunté à la rubrique mensuelle de la revue Néosanté, car nous
ne sommes pas de trop pour rectifier les contre-vérités répandues
par les détracteurs du carnivorisme.
Ceci dit, je prolonge la parenthèse
pour bien préciser que nos convictions "omnivoriennes" » ne sont
pas à confondre avec l’apologie de la viande. Nous pensons au
contraire que, pour des raisons à la fois éthiques, écologiques et
diététiques, d’autres sources de protéines animales sont à
privilégier, comme les œufs, les petits poissons gras, les
insectes et les escargots. Ces derniers, on ne le dit que trop
rarement, font partie intégrante du fameux régime crétois. Et
comme vient de le rapporter le journal Le Monde, les gastéropodes
étaient déjà au menu d’Homo sapiens il y a plus de 30
millénaires !
Bref, nous ne prêchons pas l’orgie
viandeuse mais la diversification intelligente des apports animaux,
tout en reconnaissant que certaines sources de protéines végétales
(quinoa, algues, chanvre, plantes sauvages…) peuvent représenter
une alternative intéressante.
J’en viens aux charmes de la
boucherie d’Almoçageme : elle m’a épaté parce que mes enfants y ont poussé des cris d’horreur en y
découvrant, entre autres, des têtes de mouton, des langues de bœuf
ou des oreilles de porc. Chez nous, plus au Nord de l’Europe, on ne
trouve plus guère de boucheries osant montrer ce qui était
autrefois une évidence : la viande provient d’une animal qui a été tué pour être consommé. Grâce
à leur réaction dégoûtée, j’ai pu rappeler à ma progéniture
que les steaks ne poussaient pas sur les arbres et qu’il fallait
songer aux implications philosophiques de ses choix alimentaires. Je
leur ai partagé les miens : la mort fait partie de la vie et
j’honore ma nature omnivore en appréciant une escalope ou une
côtelette. Mais au passage, j’ai pu aussi plaider que notre statut
de « chasseur » allait de pair avec la responsabilité et le
respect : tout mangeur de viande devrait avoir à cœur de remercier
les animaux en ingérant également leurs « bas morceaux »
(lesquels, soit dit en passant, étaient les plus recherchés par nos
aïeux préhistoriques).
Personnellement, je peux me régaler
d’une salade de museau, d’une tranche de foie (surtout crue, en
marinade) ou de rognons à la sauce Madère. Je rends grâce à la
gastronomie traditionnelle française de conserver l’art de
cuisiner un animal entier et j’espère que mes trois filles
retiendront la leçon : soit elles renoncent à la viande et adhèrent
au romantisme végétarien, soit elles persévèrent dans un
omnivorisme conscient qui exige l’ouverture des papilles et le
renoncement à la sensiblerie. Des boucheries comme celle
d’Almoçageme, qui ne cachent pas l’envers du décor et ne
gaspillent rien,
sont à mes yeux des lieux de pédagogie
précieux.
J’en termine avec mes souvenirs
portugais en vous narrant mes déboires automobiles : un jour, en
faisant le plein de mon véhicule de location j’ai mis de l’essence
au lieu de diesel et je suis bien évidemment tombé en panne ! Je
vous passe l’origine de mon erreur et ses circonstances
atténuantes, car ce serait un peu long à raconter, pour en arriver
directement à mon motif d’émerveillement : alors que je
m’apprêtais à la remplir du mauvais carburant, cette voiture a
voulu me prévenir ! Arrivé à la pompe, j’ai en effet tenté
d’ouvrir le bouchon du réservoir. Or, dans ce nouveau modèle de
voiture, le capuchon est remplacé par un clapet qui s’ouvre
lorsque le pistolet est incliné d’une façon très précise. Je
n’y arrivais pas et un autochtone serviable n’y est pas arrivé
non plus, même après 10 minutes d’assistance téléphonique de
l’agence de location. C’est seulement en m’énervant beaucoup et
en multipliant les essais que j’ai finalement réussi à faire le
plein, avec la suite que vous savez. Le plus étrange, c’est que
j’ai reçu un véhicule de remplacement exactement semblable et que
j’y ai mis du diesel, dont le pistolet à la pompe a pourtant un
diamètre plus large, sans aucune difficulté. J’ai trouvé toute
de suite la bonne inclinaison et le clapet s’est ouvert comme par
enchantement. Moralité ? La vie est magique et nos existences
individuelles sont jalonnées de messages qui nous indiquent la bonne
direction et les fausses pistes. Si j’avais écouté mon émotion
négative – en l’occurrence un agacement virant à l’ulcération
- , j’aurais réalisé que quelque chose clochait et que j’allais
me mettre dans de sales draps. Ce n’est, bien sûr, pas la voiture
qui me parlait et se fermait délibérément au mauvais carburant,
mais mon corps/esprit qui me signalait une attitude inadéquate.
Ce ne sont pas tant nos pensées qui
nous pilotent, mais nos ressentis émotionnels et les actions qui
s’ensuivent. Si j’avais respiré un bon coup, fait un pause yoga,
harmonisé mes chakras ou Dieu sait quoi, au lieu de m’énerver sur
ce réservoir, je ne me serais sans doute pas trompé de pompe. Je
me suis promis que dorénavant, je serai plus attentif aux signes et
aux synchronicités qui alertent les Hommes lorsque leurs vies
dévient du bon sens … et de la bonne essence.
Ce qui est encore plus magique, c’est
que le positif surgit du négatif, que les emmerdements ont du bon et
que tous les maux que nous pouvons endurer sont aussi des cadeaux.
Dans un livre qui vient de sortir et que nous présentons bien
volontiers dans le Néosanté de septembre (« *Quelle chance, une
tuile ! *», éditions Le Souffle d’Or), l’écrivaine et «
formatrice en intelligence collective » Marine Simon ne dit pas
autre chose : derrière toutes nos déconvenues, au creux de toutes
nos mésaventures, et même au plus profond
de tous nos malheurs, se cache un trésor d’intention positive et
de magie initiatrice. Une logique de vie qui nous attend et qui nous
invite à nous ouvrir au mystère. En attendant la dépanneuse, au
lieu de pester sur mon sort, je me suis mis dans cet état psychocorporel d’acceptation et
j’ai alors été frappé par une autre péripétie qui avait
précédé mes ennuis automobiles : le matin, nous avions passé un
moment merveilleux sur une plage magnifique et déserte, à jouer
dans les vagues revigorantes de l’Atlantique. Petit bémol : j’en
étais remonté les plantes de pieds souillées
par des taches de pétrole. Des traces de pollution bien noires et
bitumeuses comme du fuel, et non huileuses et pâles comme de
l’essence. En m’interrogeant introspectivement à la façon de
Jean-Philippe Brébion, le Principe de cet événement m’est
apparu lumineux : pour me déplacer l’après-midi, j’avais besoin
d’un carburant brut et non d’un produit raffiné. Et dans ma vie
en général, je ne devais pas me tromper d’énergie. Je suis
davantage un moteur diesel qui démarre lentement et accomplit un
long trajet qu’un moteur à essence qui brille par sa nervosité
mais se retrouve vite à sec.
Je me doute que les plus rationalistes
d’entre vous doivent se marrer en lisant ça. Mais je m’en fiche
éperdument car, en ce qui me concerne, je mesure la chance de ma
tuile. Si je n’avais pas commis cette bourde de ravitaillement,
jamais je n’aurais perçu aussi clairement cette conjonction de
petits signes d’avertissement, reflets de la loi de l’attraction
à l’œuvre dans l’Univers. Si on ne tombe pas, on n’apprend
pas à marcher. Et si on pense que le mal n’a rien à dire, on
passe à côté d’opportunités de guérison. Tel un diesel, je
garde le cap d’une carrière journalistique dévolue à la
compréhension biologique des maladies et du mal-être. Tel un
diesel, Néosanté va continuer son petit bonhomme de chemin pour
diffuser durablement cet évangile de la nouvelle médecine du sens.
Yves Rasir
Je lis à fond , ce magazine Néosanté depuis le N° 1 ( on en est au 39 ! ) et je n'en ai jamais rien regretté. Yves RASIR son rédacteur en chef, auteur de cet article assure la cohérence et la qualité des différends articles de fond dans le cadre, judicieux, de la santé, plus exactement dans la recherche de la guérison et de transmission des bonnes infos justes .
RépondreSupprimerAbonnez-vous sans hésiter (en numérique ou papier ) c'est faire œuvre de salubrité publique ! ! ! ... parmi toutes les revues tapageuses et publicitaires que ne cherchent qu'a vous vendre le dernier "produit" du labo naturel du moment !
J'ai oublié de mettre un lien vers la revue, le voici :
RépondreSupprimerhttp://www.neosante.eu/
Pour s'abonner :
http://www.neosante.eu/je-mabonne-a-la-version-numerique-de-neosante/#more-3123
Bonjour Hélios,
RépondreSupprimerMerci pour ce texte libre comme la pensée, dans une heureuse confusion.... que je reprends.
Notre perception lointaine, parfois honteuse, du sort réservé aux animaux de boucherie est souvent identique à la distance qui nous sépare des objets du quotidien. Où sont les ouvriers de l'ombre qui les fabriquent ? Loin, très loin, au plan physique et mental : loi du nombre, invitation à fatalité,... besoin de se préserver d'une réalité dont les contours dépassent notre entendement.
Ainsi, je ne rends pas toujours hommage à l'animal dont les morceaux emplissent le fond de ma barquette, comme je n'ai pas toujours une pensée pour celui qui a assemblé mon t-shirt, noyé sous une pile de textile, sans heures, aux antipodes... j'ai seulement, sans agir, "conscience d'en avoir conscience". Douce défaite de la pensée, aveu de son imperfection ordinaire
Action/réaction, loi universelle, cerveau de la machine, synchronicité.
Les rêves prémonitoire sont très impressionnants. Les initiations chamaniques renvoient -depuis la nuit des temps- à l'animal totem qui nous habite, perceptible chez la plupart d'entre nous. Mammifère, poisson, oiseau... et la viande de boucherie ? qu'est-ce qu'elle vient faire là-dedans ? Incarnation des âmes damnées, erreur de la nature;
Pourquoi l'homme peut-il s' affranchir de toutes les conséquences de son vécu, tel un chevalier sans tête, avec l'insensibilité d'un hippopotame aveugle dans un palais de cristal ?
En effet je me suis bien marré en lisant la fin de votre texte. Merci.
RépondreSupprimerJe suis entièrement d’accord avec tout ce que vous dites sur cette « belle boucherie », nous avons en effet tendance à oublier ou à nier que nous sommes omnivores. Aujourd’hui les poissons sont carrés, les steaks ovales, les poulets en nuggets… Pauvre époque ! Même la mort des animaux nous dérange, pauvres mortels que nous sommes !
Quant à l’interprétation de votre acte manqué (si c’en est un … ?) avec votre pompe à essence, je laisse ça à ceux qui y croient. Par contre j’accepte bien l’idée que nous puissions être guidés par des intuitions. Vous dites « si j’avais fait ceci, si j’avais fait cela… » Cet exercice de réflexion, qui ne l’a jamais fait ? Moi le premier, il fut un temps. Mais maintenant (je ne suis plus très jeune et j’ai essayé de grandir), ce genre d’exercice me fait plutôt sourire. Mais alors, avec le coup des taches de goudron sur vos pieds… vous m’avez scié !!! On a bien le droit de rigoler dans un bistro, non ?
Ceci dit, je suis tout de même d’accord avec vous sur le côté positif de nos malheurs. On peut toujours tirer un avantage d’une expérience douloureuse, je ne vois là rien de magique. Peut-être même, quand elle nous tombe dessus, devrions-nous dire « Quelle chance, une tuile ! » Mais je n’en suis pas là, je préfère autant que possible les éviter.
Je précise que le texte est de Yves Rasir, l'éditorialiste de Néosanté...et non de moi.
SupprimerEn effet, je me suis aperçu, mais il était trop tard, que ce texte n’était pas d’Hélios mais de Monsieur Yves Rasir le rédacteur en chef de la revue Néosanté. Nous corrigeons.
SupprimerComme je disais, je me suis bien marré en lisant la fin de ce texte. Merci Monsieur Rasir.
Cordialement.
Y°
RépondreSupprimerOn peut voir ça comme ça ou aussi comme ci:
J’ai rencontré l’homme qui dit ne plus manger depuis près de huit ans - See more at: http://www.ouvertures.net/1-jai-rencontre-lhomme-qui-dit-ne-plus-manger-depuis-pres-de-huit-ans/#sthash.Q1ORZfnb.dpuf
et suites
http://www.ouvertures.net/1-jai-rencontre-lhomme-qui-dit-ne-plus-manger-depuis-pres-de-huit-ans/
Donc, plus de vaisselle à l'eau potable et savons endocrinophobes, de sorties carrefour en mammouth, d'attente aux caisses entre deux gosses surexités par les poisons qu'ils quémandent gentiment 400 fois à 110dB, de pv en revenant les doigts sciés par les plastiques en manque d'océans, de tri au compteur geiger des aliments consommables entre deux ogm qui réussiront surement à passer fukuc'estnoir puisqu'on ne sera plus là pour en rajouter... Et plus il en fait( H.M), plus il en a, (de l'énergie, du Ch'i). Et au lieu de supprimer des vies, des consciences, des sentiments (cf votre superbe série sur l'intelligence animale et la communication possible avec celle-ci, par télé-empathie. J'en eu les larmes aux yeux); au lieu donc de détruire pour se construire soi-même (STS), il répare et construit un tout harmonisé entre lui et son environnement. Enfin j'idéalise peut-être le résultat d'une vie de travail certain. D'ailleurs, "Y" disent tous ça:" ...un chemin long et pénible dont peu seront vainqueurs, blablabli bla bla (y'm dépriment là ;-µ).
Mais bon, a priori, le chemin actuel, pour un petit 90% de la population ressemble déjà bien à une tranchée pare-feu à 140 en patinette, et droit vers la falaise. Et qu'on soit en haut ou en bas de cette dernière, ya pa ni personn qui freine là ????
J'ai du voir dix papillons durant tout "l'été".
Encore un coup des MKultra.... ;-)
http://www.dailymotion.com/video/xebg5w_1-j-ai-rencontre-l-homme-qui-dit-ne_news
Merci pour la vidéo, que j'avais vue en son temps. Chez moi, il y aurait plutôt trop de papillons, mais tant mieux, pas de MKultra dans le coin.
SupprimerY°, avec plaisir;
SupprimerTiens Hélios, un article confrère, à propos d'alimentation... délicate....
http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2014/08/le-secret-des-ombres-de-la-nuit.html
Il est vraiment intéressant ce blog, on y lit de ces trucs !
SupprimerJe n’ai rien compris à ce qu’écrit l’anomyme qui commence par Y°. Peut-être s’agit-il d’une de ces dernières modes, comme le LOL… et alors je ne suis pas dans le coup. Normal, je suis un vieux. Mais un de ces vieux qui restent curieux, qui savent qu’ils ne savent finalement pas grand-chose.
Je ne connaissais pas ce truc, le MKultra, alors je suis allé voir sur Wikipédia (c’est bien finalement le Net…) J’ai lu en diagonale, et j’ai vite compris. Les expériences secrètes de la CIA… et bien sûr la théorie du complot. Je suis aussi allé voir ce site « leschroniquesderorschach.blogspot.fr… » Mon Dieu, quelle imagination ! Le secret des ombres de la nuit… Là, je n’ai fait que faire défiler les pages, inutile d’y passer du temps. Il est trop précieux.
Je sais bien que le Monde est malade, moribond… que nous courrons vers l’abîme, droit devant, toujours plus vite. Ce genre de symptôme que j’observe ici, vient encore me le confirmer. Et je ne crois pas une seconde que la décadence de notre société soit un coup d’une quelconque organisation secrète ou autre forces du mal.
!!
Supprimer@ Anonyme3 septembre 2014 11:06
SupprimerFaut pas vous inquiéter, je fréquente ce blog de temps en temps et j'avoue que bien souvent j'y entrave que couic ! Il me semble que la façon d'écrire maintenant est totalement stupide et incompréhensible, bien que cela soit un moyen de communication !
Bien à vous.
PARTIE 1 - Merci Hélios de tous ces articles qui communiquent si bien ensemble.
RépondreSupprimer« tout mangeur de viande devrait avoir à cœur de remercier les animaux en ingérant également leurs « bas morceaux » (lesquels, soit dit en passant, étaient les plus recherchés par nos aïeux préhistoriques). »
En effet les « bas morceaux » sont tout l’inverse de bas, ils sont les meilleurs pour la reconstitution de notre corps –et la paix de notre esprit.
Si nous tuons des animaux pour les manger, nous n’avons pas seulement besoin de savoir inverser complètement le formatage du « steak » carré avec « seulement » 5% de graisse. Nous avons besoin de ne rien gaspiller de l’animal tué, c’est le préalable fondamental : si nous adoptons une alimentation cétogène, manger au contraire toute sa graisse nous rassasiera pour longtemps et nous transformera complètement. Manger les nutriments de ses os sous la forme de bouillons d’os (os recyclables en ustensiles, bijoux ou dans le jardin après plusieurs bouillons), et manger aussi la « friture » des résidus de fonte du gras de bœuf ou porc que nous mettons en bocaux pour l’hiver nous bénéficiera bien plus que de manger des tournedos.
On imagine peut-être le nombre d’animaux tués en moins si le Peuple d’Occident déboulonnait sa programmation actuelle au gaspillage alimentaire, qui n’est fondée que sur les nécessités du « marché » –vendre toujours plus, programmer l’obsolescence des Humains -, loi de la Matrice par laquelle les usuriers-monopolistes-spéculateurs maintiennent le Peuple malade et détruisent sa planète.
Si les Humains se débranchaient de la programmation au gaspillage, on imagine déjà les conséquences, les premières visibles, sur le devenir des terres et sur le droit des autres peuples à s’alimenter. Les Humains tiennent leur pouvoir entre leurs mains. Ils commencent juste à mesurer à quel point.
De surcroît, la diminution spectaculaire de nos besoins alimentaires, leur division au moins par quatre en quantité, qui découle assez rapidement d’un choix alimentaire fondé sur les « très bas morceaux » (graisses animales, os) sans céréales ni agriculture, ferait drastiquement diminuer la consommation d’animaux.
Les meilleurs engrais pour les plantes ont pour noms : os broyé et sang de bœuf. Cela devrait interpeller les végétariens, sans pour autant suffire à lever leur objection de conscience à tuer pour manger. Et remercier la Force de Vie, l’Amour du Monde ou, si vous voulez, Dieu, pour chaque chose que nous mangeons est indissociable de l’acte de nous alimenter. Comme de l’acte quotidien de vivre, respirer.
Mais remercier les animaux à qui nous ne laissons aucune chance de défendre leur vie avant de la leur prendre relève d’un dangereux mensonge qui fatalement se retourne contre nous. Je doute que l’auteur de l’article accepterait les remerciements des êtres qui, à l’extérieur de la Matrice, pompent son énergie pour s’en alimenter.
PARTIE 2 - Tout cela nous amène au sujet introduit par Y° dans sa vidéo de l’homme qui a arrêté de manger.
RépondreSupprimerJe ne connais ni l’homme ni le livre auquel il se réfère, mais je peux attester qu’une alimentation à base de céréales nous maintient en état de faim et de MANQUE permanents. Le blé est un opiacé, c’est une drogue qui nous fait ressentir des symptômes de manque rythmiques, au contraire des graisses animales qui nous « remplissent » pour longtemps et nous laissent sereins.
http://newsoftomorrow.org/vie/nutrition/le-ble-est-un-opiace
L’introduction des céréales sur notre planète n’a pas été dans notre meilleur intérêt.
L’homme de la vidéo de Y° décrit bien ce qui nous arrive aussi en cas d’alimentation cétogène : il n’y a pas de jeûne, il n’y a aucun amaigrissement, il peut y avoir au contraire prise de poids si nous en manquions (à cause des pertes dues aux céréales, fruits et légumes sucrés) et pourtant au bout de quelques mois ou années, LORSQUE NOTRE CORPS EST RÉPARÉ, nous pouvons ne manger que toutes les 24 heures, et en très petites quantités.
De mon point de vue, l’alimentation cétogène n’est pas une fin en soi et il n’est pas utile d’en faire un plat… elle est le point de passage -l'atelier de réparation- vers la cessation des prélèvements sur les autres vies pour nous alimenter.
Brigitte
Très intéressant.
RépondreSupprimerDe quel point de vue, faut-il trouver ça intéressant ?
RépondreSupprimerPeut-on le dire librement sur ce blog, ou alors cela risque t-il de "gâcher l'ambiance du blog" ? Critiquer ouvertement telle ou telle croyance (pour ne pas employer d'autres mots... il faut rester correct, j'ai bien compris) apporte t-il quelque chose d'"intéressant", ou pas, au débat ? J'aimerais bien le savoir.
@Brigitte,
RépondreSupprimerJe plutôt contre le régime cétogène et pour avoir testé le jeûne total 12 jours, puis 21 puis 28 jours je peut déjà témoigner que l'on perd environ 500 g par jour (je suis en sur-poids) et que plus on s'approche du poids "normal" plus on stabilise, mais :
1. il faut faire du sport (1 h de marche /jour minimum)
2. il faut pouvoir dormir à tout moment (petites siestes) sans être dérangé pour que ça puisse aider le corps à se réparer réellement. Sinon c'est un nouveau stress...
Ceci dit c'est vraiment excellent et ça me semble être la meilleure méthode pour la "réparation", je suis impatient de passer à la prochaine étape.