Sa lettre d'aujourd'hui.
Covid-19 :
on tient un suspect !
Ça va, vous tenez le coup dans ce monde devenu fou ? Moi,
je vous avoue que la situation commence déjà à me peser. Je n’ai
jamais supporté que mes enfants soient tristes, or ma fille aînée
m’a confié hier sa tristesse d’avoir assisté à une violente
dispute dans un magasin entre trois personnes : l’une d’entre
elles avait approché les deux autres à moins d’1,5 m, ce qui ne
leur a pas plu du tout ! Voilà où nous conduit cette
virophobie démentielle ayant accouché du confinement généralisé.
Il faut stopper ce cauchemar au plus vite ! Cette semaine, je
pare au plus pressé et je me focalise sur la situation en Italie.
Comme le répète invariablement l’infectiologue Didier Raoult dans
ses vidéos devenue virales, les pandémies sont une fiction. Ça
n’existe pas, ça n’a jamais existé et ça n’existera sans
doute jamais. Les flambées épidémiques sont écosystémiques et
doivent s’analyser dans leur contexte biotopique. De quel(s)
déséquilibre(s) relationnel(s) entre les êtres humains et leur
environnement sont-elles la conséquence ? Concernant Wuhan,
nous en sommes réduits au jeu des hypothèses. Selon une source que
je ne citerai pas encore car je n’ai pas pu la recouper, une
pollution majeure suivie d’une vive protestation populaire durement
réprimée pourrait avoir été le facteur déclencheur. Mais il
faudrait pouvoir longuement enquêter sur place pour étayer cette
possibilité. Laissons la Chine de côté puisque, de toute façon,
la maladie baptisée Covid-19 et attribuée au coronavirus SARS-Cov2
y a quasiment disparu. Ce qui n’est pas du tout le cas de l’Italie
qui a enregistré presque le double de décès avec une population
22 fois inférieure. Comment expliquer une telle tragédie ?
Deux observations s’imposent d’emblée. La première, c’est
qu’il ne s’agit pas d’une crise frappant l’Italie dans son
ensemble, ni même l’Italie du Nord qui compte ¾ des victimes.
L’épicentre de l’épidémie italienne se situe plus précisément
en Lombardie, région qui s’octroie 2/3 du fromage macabre. C’est
impressionnant et ça s’est concrètement traduit par des
crématoriums débordés et des colonnes de véhicules militaires
emportant les cercueils vers d’autres cimetières que ceux de
Bergame et Brescia. Images glaçantes qui parlent mieux que les
statistiques. La deuxième chose à noter, c’est que les médias
se trompent et nous trompent en affirmant sans cesse que « cette
maladie concerne tout le monde ». Selon le rapport officiel du
17 mars
de l’Instituto Superiore di Sanità, l’âge moyen des personnes
décédées était de 79,5 ans (3 ans de moins que l’espérance de
vie à la naissance) et seulement 0,8% des victimes n’avaient
pas de pathologies antérieures. Un quart en avait une, un autre
quart deux et la moitié trois. Dans l’ordre, les plus fréquentes
étaient l’hypertension artérielle, le diabète et les
cardiopathies ischémiques. Dans 20% des cas, il y avait présence
d’un cancer et dans 13% des cas, celle d’une BPCO
(Bronchopneumopathie Chronique Obstructive). Qu’on le veuille ou
non, que ça plaise ou non, la Covid-19 fauche très
préférentiellement les vieilles personnes déjà très malades. Il
n’y a aucun cynisme à constater cette réalité. Si on pense,
comme moi, que le virus n’est pas seul en cause, il reste
cependant à élucider la surmortalité lombarde. Pollution
automobile ? Le trafic à Milan est beaucoup plus intense que
dans les villes les plus touchées, et pas plus dantesque que dans
d’autres métropoles. Défaillances du système de santé ? Au
contraire, données et témoignages indiquent que les infrastructures
et le personnel médical sont ce qui se fait de mieux en Italie,
pays où les soins sont totalement gratuits. À mon avis, c’est
justement l’accès facile à cette offre abondante qui pose
question. Dans un de ses ouvrages majeurs (Némésis médicale,
1975), le penseur écologiste Ivan Illich montrait déjà que passé
un seuil de développement, la médecine occidentale moderne devient
« contre-productive », c’est-dire que ses inconvénients
commencent à dépasser ses avantages, ses risques à peser plus
lourds que ses bénéfices. Dans le monde industrialisé, l’art de
guérir est ainsi devenu celui de nuire à la santé. S’il
parvient paradoxalement à repousser l’âge de la mort, c’est au
prix d’une morbidité (nombre de malades dans la société) plus
répandue.
Vous me voyez venir ? J’insiste en effet sur la
composante iatrogénique de la crise sanitaire italienne. Selon le
rapport cité plus haut (*), 83 % des patients diagnostiqués, pris
en charge et décédés ont reçu des antibiotiques, 52% des
médicaments antiviraux et 27% de la cortisone. On peut bien sûr
supposer que nombre d’entre eux ont reçu les trois traitements en
même temps. Le rapport est muet sur l’usage d’antipyrétiques
et d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) mais on peut
également se douter que ces substances chimiques sapant le pouvoir
d’auto-guérison sont employées sans retenue et sans discernement.
Selon une de mes amies habitant là-bas et lisant la presse locale,
la chloroquine fait aussi partie de l’arsenal médical d’au
moins un hôpital. Or si elle est certainement peu nocive (le
contraire se saurait puisqu’on l’emploie depuis plus de 70
ans), la molécule préconisée par le Dr Raoult n’est quand même
pas un bonbon pour la toux. Au-delà d’1 g par jour, elle peut
mener à l’intoxication et celle-ci est fatale dans 20% des cas.
La mise sous oxygène ? Dans une infolettre précédente, je
vous ai signalé que cette pratique était loin d’être anodine et
qu’elle pouvait sérieusement léser les poumons. Mais savez-vous
que la version supérieure de cette technique, le respirateur
artificiel, nécessite d’endormir les patients ? L’anesthésie
générale, ce n’est pas non plus un geste médical dépourvu de
risque létal. En additionnant tous ces facteurs potentiellement
iatrogènes, on obtient une explication non négligeable du désastre
nord-italien. Toutefois, je vous avoue que je gambergeais pas mal ces
deux dernières semaines : même si elle compte pour beaucoup,
la iatrogénie subie peu avant ou pendant les soins intensifs ne
suffit certainement pas à expliquer l’ampleur du drame en Italie.
Il y avait forcément autre chose, mais quoi ?
La semaine dernière, je mentionnais une étude américaine
montrant que la vaccination anti-grippale favorise les infections à
coronavirus. C’est une pièce importante à verser au dossier mais
ça n’explique toujours pas la flambée lombarde. Ailleurs dans le
pays et dans plein d’autres pays, ce vaccin inutile et dangereux
est conseillé et injecté à de nombreux vieux de plus de 60 ans.
Si la valence influenza était si délétère, ça se verrait
davantage. J’en étais encore à me creuser la cervelle quand j’ai
reçu, il y a deux jours, un article saisissant de Dominique Guillet.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, cet explorateur de l’univers
végétal est le fondateur de l’association française Kokopelli,
qui a mené avec succès le combat pour la liberté de commercialiser
et d’échanger des semences non inscrites aux catalogues
officiels. Entérinée par une décision européenne, cette victoire
devrait lui valoir mille fois le prix Nobel alternatif. Quand il ne
poursuit pas cette lutte libertaire et qu’il ne rédige pas des
monographies sur des plantes alimentaires ou médicinales, Dominique
Guillet fait du journalisme citoyen et publie le résultat de ses
investigations sur son site internet. Dans le long article qu’il a
mis en ligne avant-hier et que vous pouvez lire en cliquant ici,
le fouineur amateur (mais néanmoins très pro) révèle une
information à mes yeux capitale : en janvier dernier, la
Lombardie a été le théâtre d’une grande campagne de vaccination
contre les méningocoques. Suite à une mini-épidémie de méningite
bactérienne ayant impacté… 6 personnes (avec 2 décès), les
autorités régionales ont en effet décidé de vacciner massivement
et gratuitement la population. En quelques semaines, plus de 33.000
personnes ont reçu le vaccin. Hier, Dominique m’a envoyé une
information supplémentaire tout aussi cruciale : comme vous
pouvez le vérifier en cliquant ici,
la campagne de vaccination était déjà en cours à l’automne
2019 ! Ce détail est essentiel parce c’est aussi en automne
qu’est apparue en Lombardie une étrange épidémie de pneumonies
bizarres nécessitant des examens radiologiques spéciaux. Vous ne le
croyez pas ? Regardez cette séquence télévisée où
le professeur Giuseppe Remuzzi, Directeur de l’Institut Mario
Negri de Recherches Pharmacologiques de Milan, répond aux questions
d’un journaliste plutôt énervé. Incroyable mais vrai, cette
interview est passée le 22 mars sur CGTN, chaîne de télévision
internationale… chinoise, sorte de Russia Today à la sauce Xi
Jinping ! Comme en atteste ce communiqué , la presse chinoise met le paquet sur cette enquête car elle
soupçonne le coronavirus d’avoir été importé d’Italie en
Chine ! Je m’interroge : comment se fait-il que cette
nouvelle sensationnelle n’ait pas encore fait le buzz dans toutes
les rédactions du globe ? Si j’ai loupé cet énorme scoop
dans l’actualité, merci de me corriger.
En fait, on se fiche un peu de savoir dans quel sens a voyagé un
hypothétique virus relativement inoffensif. Ce qui est très
important à vérifier, c’est s'il y a un lien entre la vaccination
et la multiplication de pneumonies atypiques en Italie. Vous en
doutez ? La probabilité est pourtant très élevée. Parmi
leurs effets secondaires très pervers, les vaccins ont en effet
pour conséquence de modifier l’écologie microbienne. La nature
ayant horreur du vide, la niche écologique devenue vacante par
l’immunisation artificielle est immédiatement occupée par
d’autres espèces de bactéries, plus insidieuses ou plus
dangereuses. C’est ainsi que les épidémies de poliomyélite ont
surgi dans la foulée de la vaccination massive contre la diphtérie,
ou que de nouvelles formes d’hépatite (C,D, E, etc..) sont
apparues en rançon des vaccinations contre les formes A et B. Ou
encore que les méningites ont gagné en fréquence et en sévérité
depuis qu’on les combat vaccinalement. Bien étudié, ce phénomène
de « remplacement épidémique » a récemment fait
l’objet d’une analyse par le Dr Michel de Lorgeril dans le 5ème
livre de sa série « Vaccins et société », celui
consacré aux méningites bactériennes. Dès janvier 2012, la revue
Néosanté avait lancé l’alerte sur cette catastrophe
écolo-sanitaire en publiant un dossier intitulé « Vaccins et
microbes : les relations désastreuses », rédigé par
notre collaboratrice française Françoise Joët, ex-présidente de
l’ALIS (Association Liberté Information Santé). Cet article
magistral et toujours actuel est en accès libre sur notre site et
vous pouvez le consulter en cliquant ici . Que devrait-on faire maintenant que le suspect vaccin est
identifié ? À mon sens, il faudrait d’urgence vérifier le
statut vaccinal des décédés italiens et de leurs proches. Le
vérifier aussi dans les autres régions (françaises, espagnoles…)
où un nombre anormalement grand de graves pneumonies sont signalées.
Certes, l’éventuelle corrélation ne va pas démontrer un lien de
causalité. Et le cas échéant, le puissant lobby vaccinaliste
investirait les médias à leur solde pour brandir l’explication
habituelle de la « coïncidence temporelle » entre
vaccinations et maladies. Mais qui serait encore dupe ? Qui
croirait encore à la pertinence des dogmes pasteuriens ? Pour
ma part, je lance un appel solennel à l’exploitation de cette
piste potentielle. Et je compte sur vous pour faire un maximum de
bruit en diffusant ce billet tous azimuts. Je vous embrasse d’avance…
sans distanciation sociale.
Yves Rasir
(*) Très troublant : dans son dernier rapport du 20 mars, l’Institut Supérieur de la Santé italien ne détaille plus les
traitements administrés aux patients. Vous avez dit omerta ?