Un article écrit par Stéphane Lhomme pour la revue Nature et Progrès. Un bon récapitulatif sur cette abomination qu'on cherche à installer (souvent de force) dans nos foyers.
Merci à lui de m'avoir envoyé le document-texte, que j'ai reçu initialement sous forme de PDF.
Partagez cet article avec ceux qui n'auraient pas (encore) pris conscience des risques et inconvénients de ce compteur.
Vous trouverez tous les détails et les mises à jour sur le site Refus Linky créé par Stéphane.
Compteurs
communicants Linky, Gazpar et cie :
la
démocratie, l’environnement et la santé en jeu
Un
mouvement généralisé de refus des compteurs communicants se
développe dans toute la France, malgré les moyens puissants dont
disposent les distributeurs Enedis et GrDF pour tenter d’imposer
leurs compteurs Linky (électricité) et Gazpar (gaz), sans oublier
les sociétés d’eau qui ont aussi leurs propres compteurs
communicants. Autopsie d’une révolte citoyenne.
Depuis
janvier 2016, l’industriel Enedis (filiale d’EDF) a entrepris de
remplacer les compteurs d’électricité par des compteurs
communicants appelés « Linky ». Ces installations sont
programmées dans toutes les communes de France entre 2016 et 2021,
selon un déploiement en « taches de léopards »,
c'est-à-dire de façon disséminée ici où la sur le territoire.i
De
fait, c’est bel et bien dans toute la France qu’une véritable
fronde populaire se développeii
au fur et à mesure de l’avancée de ce programme. Partout naissent
des collectifs citoyens, des associations, des regroupements dont le
but est de refuser l’installation des compteurs communicants, et
pas seulement les fameux Linky, mais aussi le compteur communicant de
gaz (appelé Gazpar) et celui d’eau.
Simultanément,
des centaines de Conseils municipaux se prononcent contre
l’installation de ces compteurs sur leur territoire, allant de
toutes petites communes à des villes de plus de 100 000
habitants comme Caen ou Aix.iii
Éléments
de langage et mesures d’intimidation
Persuadées
comme toujours de détenir LA vérité, les « élites »
industrielles, politiques et médiatiques usent de tous les moyens
pour imposer les compteurs communicants. Enedis multiplie (vainement)
les argumentaires sous toutes les formes - brochures, conférences
pour les élus, publicités, intervention massive dans les médias,
etc - pour tenter de faire croire que l’objectif visé est
d’améliorer la vie des « clients » (autrefois appelés
usagers, lorsque le service public n’avait pas encore été
dévoyé).
Le
gouvernement et différents services de l’Etat diffusent aussi des
« éléments de langage », en tout point similaires à
ceux d’Enedis. Pire : les Préfets ont reçu l’ordre
d’attaquer devant la justice administrative les délibérations
municipales anti-Linky pour essayer de les faire annuler, démontrant
de façon limpide avec quel mépris la démocratie locale est
considérée en « haut-lieu ».
Enedis
se joint d’ailleurs aux procédures des Préfets et demande
systématiquement une pénalité de 4000 euros à l’encontre des
communes qui ont osé prioriser la protection de leurs administrés
aux intérêts industriels.
Les
délais de la justice étant ce qu’ils sont – au bas mot un an et
demi – les Préfets et Enedis ont sélectionné un certain nombre
de toutes petites communes pour les attaquer aussi en référé, une
procédure d’urgence permettant d’obtenir un jugement provisoire
(dans l’attente du jugement sur le fond) et surtout une
condamnation financière.
A
ce jour, les Tribunaux administratifs ont refusé de se laisser
instrumentaliser par ces procédures en référé, sauf hélas à
Bordeaux où deux petites communes du Périgord ont été condamnées
à verser 1200 euros à l’entreprise Enedis.iv
Cette
dernière s’est dépêchée de diffuser massivement cette
information en insistant bien sur le coup dur que représente une
telle condamnation pour une toute petite commune, oubliant de
préciser que c’était elle qui avait demandé ces condamnations :
pour les communes, ENEDIS est en train de devenir ENNEMIS…
Et
ce d’autant que, dans les communes dont les élus n’ont pas pris
leurs responsabilités, les installations de compteurs Linky ont
hélas lieu et sont faites par les sous-traitants d’Enedis avec de
véritables méthodes de voyousv.
Lorsque le compteur est accessible depuis la rue ou par exemple dans
les parties communes d’un immeuble, la pose est faite de façon
unilatérale, sans tenir le moindre compte des lettres recommandées
de refus, des panneaux ou autocollants « Ne touchez pas à mon
compteur », « Linky non merci », etc.
Mais,
en France, plus de la moitié des compteurs d’électricité sont
dans les logements : les installateurs ne peuvent y pénétrer
sans le consentement de l’habitant (même simple locataire). Aussi,
les poseurs de Linky se comportent de façon ignoble, passant jusqu’à
30 coups de fil par jour, avec des mensonges et des intimidations
comme « Nous allons appeler la police », « Si vous
n’acceptez pas le Linky maintenant, vous allez devoir le payer plus
tard », ou encore « Vous allez devoir payer une somme
mensuelle ». Mais aucune de ces mesures de rétorsion n’est
légale, il s’agit juste de bluff pour faire craquer les gens afin
qu’ils ouvrent leur porte. Enedis a remplacé le service public par
les sévices publics !
On
notera aussi l’étrange positionnement de l’association de
consommateurs la plus connue qui, tout en reconnaissant que les
compteurs communicants ne profiteront en rien aux usagers, et au
contraire risquent fort de faire augmenter leurs factures, n’en
tire pas la seule conclusion possible au vu de ses propres missions
et, au contraire, reprend les chansons trompeuses d’Enedis :
« On ne peut pas refuser ce compteurs », « Si on
les refuse, on risque la coupure de courant », etc.
On
trouvera peut-être l’explication de ce mystère en étudiant de
près les accords signés par l’UFC-Que choisir dans le cadre de
son opération « Moins cher ensemble »… qui prévoit le
libre accès au compteur pour les agents ou sous-traitants
d’Enedisvi :
difficile dans ces conditions de prôner la résistance citoyenne…
alors qu’elle est parfaitement justifiée, comme nous allons le
montrer maintenant.
Un
désastre écologique et financier, et une dégradation de la
distribution d’électricité
Alors
que les gaspillages et la fameuse « obsolescence programmée »vii
sont enfin dénoncés, il est injustifiable de se débarrasser de
plus de 80 millions de compteurs (35 millions pour l'électricité,
35 pour l'eau, 11 pour le gaz) en parfait état de marche. Les
opérateurs ont beau assurer que des filières de recyclage vont être
mises en place, elles ne devraient exister que pour des appareils
arrivés en fin de vie.
Ce
sont par ailleurs d’immenses quantités de matières premières et
d’énergie qui sont utilisées pour fabriquer les nouveaux
compteurs, sans oublier les conséquences financières : le
projet Linky est annoncé à un coût de 5 milliards, mais ce serait
bien la première fois qu’un tel programme respecterait son devis,
qui finira probablement aux environs des 10 milliards.
Pire
: alors que les compteurs actuels sont prévus pour durer 60 ans, les
Linky, Gazpar et compagnie devrons à nouveau être remplacés, à
nouveau à grands frais, dans moins de 20 ans… officiellement. En
réalité, comme il a été reconnu devant le Congrès des USA par
les représentants de l’industrie des compteurs communicants,
ceux-ci auront une durée de vie de 5 à 7 ansviii :
à peine installés, les Linky devront déjà être renouvelés.
Pas
de quoi se démonter pour Enedis dont on peut déjà prévoir la
communication : loin d’être lésés, nous auront la
« chance » de voir arriver le Linky II, « encore
plus efficace et fiable » un peu comme la nouvelle lessive lave
« plus blanc » que la précédente qui, pourtant, était
déjà censée laver parfaitement…
Pour
mémoire, Enedis est financée à 100% par nos factures d’électricité
dont une part lui revient automatiquementix.
Le remplacement de compteurs actuels par des compteurs communicants,
et les renouvellements successifs et rapprochés de ces derniers nous
coûteront donc des sommes incommensurables, entrainant la forte
augmentation de nos factures et, dans le même temps, la dégradation
du service.
En
effet, les milliards reçus par Enedis sont supposés être utilisés
pour enterrer les lignes et renforcer le réseau électrique afin
d’en réduire la vulnérabilité, en particulier face aux
évènements climatiques qui vont être de plus en plus fréquents et
violents. Or cet argent va être gaspillé pour financer les
compteurs communicants et les renouveler régulièrement, entrainant
le délabrement du réseau électrique et la dégradation du service.
Des
"vertus" absentes
En
toute logique, Enedis tente de présenter son projet industriel de
déploiement du compteur Linky de la façon la plus « sexy »
qui soit, en le parant de nombreuses qualités, mais la réalité de
ces vertus ne résiste pas longtemps lorsqu’on veut bien regarder
les choses de près.
Intégrer
les énergies renouvelables : le contre-exemple allemand
C’est
ainsi que les compteurs Linky sont prétendus "indispensable"
pour intégrer les énergies renouvelables dans le système
électrique. Or l'Allemagne, qui développe ces énergies beaucoup
plus que la France, a renoncé à la généralisation des compteurs
communicants : seuls les gros consommateurs (entreprises et autres)
en seront dotés.x
On ne voit donc pas pourquoi il serait nécessaire de mettre de tels
compteurs dans nos logements : les énergies renouvelables ont
bon dos, et les « élites » françaises feraient
d’ailleurs bien de les développer réellement au lieu de se
contenter de les instrumentaliser pour « justifier » les
compteurs communicants.
Factures
précises… mais en hausse
Autre
vertu supposée des compteurs Linky et autres, ils permettraient
d’avoir enfin des factures précises et non basées sur de simples
estimations. Or, pour cela, les usagers peuvent depuis longtemps
communiquer par téléphone ou Internet à leurs fournisseurs les
données affichées par les compteurs actuels. Le comble dans cette
affaire est que les compteurs communicants permettront surtout
d’avoir des factures… plus élevées (voir plus loin).
Des
économies… virtuelles
Le
compteur Linky serait un « pilier de la transition
énergétique » et permettrait aux citoyens de « maîtriser
leur consommation » et donc de « faire des économies ».
Voilà de bien belles promesses qui, hélas, ne seront suivies
d’aucun effet. Il faut d’abord se souvenir qu’Enedis est une
filiale à 100% d’EDF qui vit… en nous vendant de l’électricité,
et n’a donc aucune intention de voir ses rentrées fondre comme
neige au soleil.
D’ailleurs,
aucune étude n’a pu montrer par quel miracle les compteurs
communicants permettraient de moins consommer. D’ailleurs, les
experts reconnaissent la quasi inutilité de la mise à disposition
sur Internet de la courbe de consommation avec 24 heures de décalage.
De toute façon, des expériences menées à l’étranger ont montré
que les modestes économies observées lorsque la consommation était
consultable en temps réel grâce à un écran déporté (non prévu
en France par Enedis !) s’estompaient totalement au bout de
quelques semainesxi…
Recherche
des pannes… causées par Linky !
Ne
craignant jamais de se contredire, Enedis se plaint de recevoir de
nombreux appels téléphoniques lorsque des pannes se produisent…
tout en prétendant que ces dernières seront « plus vite
détectées » grâce aux compteurs Linky. Mais ces derniers ne
donneront aucune information supplémentaire, comme la nature et la
localisation de la panne, et n’apporteront donc aucun plus par
rapport la situation actuelle. Au contraire, comme nous l’avons vu,
le financement ruineux des compteurs communicants se fera au
détriment de l’entretien du réseau et entraînera donc une
augmentation du nombre de pannes : merci Linky !
Des
problèmes bien réels
Si
les vertus des compteurs communicants sont inexistantes, les
problèmes causés et les risques sont, eux, bien réels et vont
infliger de lourdes difficultés à l’ensemble des citoyens et en
particulier aux plus précaires d’entre eux.
Augmentation
des abonnements et des factures
Loin
de permettre des économies, les compteurs Linky vont au contraire
coûter plus cher aux usagers (devenus de simples « clients ») :
en effet, ces compteurs disjonctent bien plus tôt que les compteurs
actuels et entrainent d’innombrables coupures face auxquelles la
société Enedis a une réponse bien pratique… pour elle :
« Une fois le compteur installé, ce n’est pas à nous que
vous devez vous adresser mais à votre fournisseur ». Et ce
dernier (qui peut être EDF, Engie, Directe énergie, Enercoop, etc)
vous répond alors « Nous n’y sommes pour rien, c’est
Enedis qui a posé le compteur, pas nous. Ceci dit, nous pouvons
régler votre problème : il vous suffit de prendre un
abonnement plus élevé »xii,
et donc plus cher.
Mais
ce n’est pas tout : les Linky vont sonner le glas d’une
subtilité technique qui profitait aux usagers, à savoir que seule
la puissance activexiii
consommée était facturée. Désormais, ce sera la puissance
réactive. Si vous ne saisissez pas la différence, n’ayez
crainte : vous comprendrez lorsque vous constaterez que, pour
une consommation parfaitement stable, votre facture aura sensiblement
augmenté ! Enedis prétend qu’il ne s’agit là que d’une
régularisation parfaitement justifiée mais le fait est que le
programme Linky est clairement anti-social et a entre autre pour but
de récupérer des milliards dans les poches des citoyens.
Alerte
aux « appareils fous » !
Lorsqu’un
compteur Linky est installé chez vous, il est très probable que
vous ayez immédiatement l’impression d’habiter dans une maison
hantée : les volets électriques se ferment et s’ouvrent
n’importe quand, la télé s’arrête en plein film, les lampes
clignotent à toutes heuresxiv…
Pour Enedis, une fois de plus, les choses sont simples : c’est
de votre faute, ou du moins de celle de vos appareils qui ne
conviennent pas. Ils fonctionnaient pourtant très bien avant
l’arrivée de Linky ! Hélas, si vous voulez éviter ces
désagréments, vous devrez vous débrouiller seul, payer des
réparateurs, acheter de nouveaux appareils à vos frais…
Mise
en cause de la vie privée : des Big Brothers à domicile
S'ils
sont installés, les compteurs communicants vont capter sur nos vies
d'innombrables informations utilisables à des fins commerciales ou
policières. Les autorités promettent que ces données ne seront pas
utilisées sans notre aval, mais que vaudront ces belles paroles à
l'avenir ?
Il
suffira à un gouvernement quelconque d'arguer de la situation
économique ou sécuritaire pour décréter que les informations
collectées par les compteurs seront utilisables par les entreprises
ou la police. On veut installer dans nos logements de véritables
"Big Brother" en nous jurant qu'ils ne serviront pas à
nous surveiller… et nous devrions y croire ?
Et
l’on ne peut accorder aucun aux assurances la CNIL (Commission
nationale informatique et libertés) alors que cette instance a
validé ces dernières années quasiment toutes les remises en cause
de nos libertés à travers les lois dites sécuritaires et autres.
C’est
ainsi que, avec les compteurs communicants, vous serez surveillé à
domicile, et il sera possible de déterminer minute par minute si
vous étiez ou non chez vous, avec combien de personnes, quelles
étaient vos activités, etc.
Bien
entendu, il y a toujours de bonnes âmes pour ressortir l’argument
éculé selon lequel « Ceux qui n’ont rien à se reprocher
n’ont rien à craindre ». Mais, d’élection en élection,
de lois d’exception et Etat d’urgence, on ne sait pas qui sera au
pouvoir dans les mois et les années à venir, et ce qui est autorisé
aujourd’hui (comme recevoir des gens chez soi pour parler de choses
et d’autres, par exemple de politique) pourra être retenu contre
vous demain, y compris de façon rétroactive...
Émission
d’ondes électromagnétiques : de vrais risques pour la santé
Chaque
logement est susceptible de se voir doté de trois compteurs
communicants (électricité, gaz, eau) générant des ondes
électromagnétiques de différentes façons : le long des fils
électriques du logement (c'est la technologie dite du CPL, courant
porteur en ligne) pour les Linky, directement par ondes radio pour
les compteurs gaz et eau. Ce à quoi il faudra ajouter une multitude
d'appareils (répéteurs, répartiteurs, concentrateurs) installés
dans les rues pour capter les informations des compteurs et les
transporter. Qui plus est, une fois qu'elles ont convergé (vers des
antennes pour les compteurs gaz et eau, vers les transformateurs de
quartier pour les Linky), ces données repartent par téléphonie
mobile.
On
peut donc sans aucune exagération dire que les habitants vont être
plongés dans un véritable bain d'ondes électromagnétiques
lesquelles sont classées cancérigènes possibles par l'Organisation
mondiale de la santé (OMS). Cette dernière pointe aussi la
véritable incertitude en cas d’exposition « faible mais
prolongée »xv
or, avec les compteurs communicants, notre exposition sera peut-être
faible (et probablement bien plus forte que ce que l’on veut bien
nous dire) mais assurément prolongée puisque permanente. Nous ne
voulons pas servir de cobayes pour compter les cancers dans 5 ou 8 ou
10 ans !
Bien
sûr, on nous dit souvent « Il y a déjà le wi-fi, les
téléphones mobiles, les tablettes, etc, alors ce n’est pas
l’ajout d’un pauvre petit compteur qui va y changer quelque
chose ». Or, comme expliqué plus haut, il ne s’agit pas d’un
mais de trois compteur (électricité, gaz, eau) accompagnés de
nombreux autres appareils et émetteurs.
Et
surtout, alors que l’arrivée massive des technologies sans fil
s’est faite à marche forcée et sans aucun recul, la priorité
pour préserver notre santé et celle de nos proches est de réduire
notre exposition, certainement pas de l’augmenter.
Le
fin mot de l’histoire : « BIG DATA is watching you »
Outre
les informations évoquées dans le présent texte, il est nécessaire
de bien comprendre pourquoi ces programmes de compteurs ont été mis
en œuvre. Tout est parti d’une directive européenne de 2008 et il
serait bien naïf de croire que c’est l’intérêt général qui
est visé. D’ailleurs, il est de notoriété publique que les
entreprises les plus puissantes sont installées à Bruxelles, à
proximité des lieux du pouvoir européen et bien souvent dans les
couloirs des institutions. L’agence Euractiv vient d’ailleurs de
le confirmer : « Bruxelles, place forte du lobbying en
Europe »xvi.
La
véritable explication des programmes de compteurs communicants est
avouée de façon éclatante par Philippe Monloubou, le propre
président d’Enedis, qui s’enthousiasme ainsi : « Enedis
est un opérateur big data qui gérera bientôt 35 millions de
capteurs »xvii
Le
BIG DATA, c’est la nouvelle guerre mondiale, celle menée par les
Facebook, Google, Amazon et compagnie, c’est la captation de toutes
les informations possibles et imaginables sur nous et nos vie, c’est
la constitution de gigantesques bases de données dans lesquelles
nous sommes intégrés de force (sans notre consentement) et qui sont
utilisées, vendues, revendues, etc.
Pour
les dirigeants d’Enedis, la comptabilisation de nos consommation
est une activité désormais subalterne. Elle sera bien entendu
perpétuée car elle rapporte beaucoup d’argent, mais c’est bien
le Big data qui fait frémir les « élites » représentées
par M Monloubou, lequel ne parle d’ailleurs plus de compteurs mais
bien de capteurs. CQFD.
Oui,
il est possible de refuser les compteurs communicants
Si
vous avez la bonne idée de vouloir refuser les compteurs
communicants, il y a deux façon de s’y prendre : par la
commune ou à titre individuelxviii.
Refus
par les communes
Plus
de 300 municipalités ont pris des délibérations contre le
déploiement des compteurs communicants. Une véritable bataille
juridique est engagée et son résultat est loin d’être connu
malgré la désinformation massive délivrée par Enedis et par les
autorités françaises : non, les préfets ne peuvent pas
« annuler les délibérations municipales » ; non,
aucune délibération anti-Linky n’a été « annulée par la
justice » ; non, les communes n’ont pas « perdu la
propriété des compteurs » lorsqu’elles ont délégué leur
compétence à un syndicat. Cette affaire n’en est qu’à son
début et nous avons bon espoir de faire triompher la démocratie
locale que les « élites » voudraient bien écraser. Nous
vous tiendrons au courant de l’évolution de ce dossier.
Refus
à titre individuel
Lorsque
vos élus municipaux ne prennent pas leurs responsabilités et ne
vous protègent pas, vous pouvez refuser vous-même les compteurs
Linky, surtout lorsque votre compteur d’électricité se trouve
dans votre logement (ou dans votre jardin à condition qu’il soit
bien fermé et inaccessible sans votre accord) : la Loi vous
protège, les installateurs de Linky ne peuvent pas pénétrer chez
vous, y compris si vous n’êtes que locataire. Attention cependant
à ne pas vous laisser par les poseurs de Linky et leurs méthodes
évoquées précédemment.
Conclusion
Les
compteurs communicants sont de véritables chevaux de Troie que les
« élites » industrielles et politiques ont décidé
d’installer dans nos communes et jusque dans nos logements, qui
plus est en nous ordonnant de nous taire et de baisser les yeux.
Rejoignez les innombrables collectifs et associations qui organisent
la résistance contre ces programmes et pour garder les compteurs
ordinaires, qui fonctionnent très bien et ne posent aucun problème.
Ce sont tout simplement notre environnement, notre santé et nos
libertés qui sont en jeu.
i
Voir ici http://www.enedis.fr/linky-bientot-chez-vous...
pour savoir quand vous mobiliser
ii
Voir de nombreux exemples ici :
http://refus.linky.gazpar.free.fr/fronde-anti-linky.htm
iii
Voir la liste des communes répertoriées :
http://refus.linky.gazpar.free.fr
v
Vois des exemples ici :
http://refus.linky.gazpar.free.fr/methodes-voyous.htm
xi
Etude de l’Ademe :
http://ademe.typepad.fr/files/ademe_linky_011210.pdf
Merci.
RépondreSupprimerVoici un autre article éclairant sur ce compteur malfaisant :
LINKY, futur ennemi public n°1 ? de Annie Lobé pour "Alternative Santé" - Février 2017
Télécharger le PDF : http://pdf.lu/35g9
Les centrales nucléaires en état d'obsolescence sont maintenues en activité malgré le danger immense qu'elles représentent, mais conserver 80 millions de compteurs toujours fonctionnels, là d'un coup, ce n'est plus possible ? Qu'on arrête de se foutre de nous.
RépondreSupprimerRASSEMBLEMENT ANTI-LINKY LE 22 MARS À PARIS : http://refus.linky.gazpar.free.fr/rassemblement-stop-linky-paris.htm
RépondreSupprimerje suis bien d' accord, sinon, on ne supprimerait pas des compteurs bleus qui marchent parfaitement
RépondreSupprimerIMPORTANT : UN CABINET D'AVOCATS DONNE DES ARGUMENTS CONTRE LINKY (newsletter de Stéphane Lhomme) : https://www.artemisia-lawyers.com/fran%C3%A7ais/publications-et-interventions/compteurs-linky
RépondreSupprimerPÉTITION CONTRE LES AGRESSIONS PHYSIQUES, VIOLATIONS DE DOMICILES, MENACES, MENSONGES :STOP AUX EXACTIONS DES INSTALLATEURS DE COMPTEURS LINKY. Voir ici :http://www.mesopinions.com/petition/politique/agressions-physiques-violations-domiciles-menaces-mensonges/29500
RépondreSupprimerJOURNÉES NATIONALES D'ACTION ANTI-LINKY LES 20 ET 21 MAI. LIRE ICI :
RépondreSupprimerhttps://collectifantilinky.wixsite.com/journeesnationales/les-13-regions