Réécrire l'histoire
La succession rapide de nouvelles
technologies éprouve sérieusement aujourd'hui une bonne partie des
croyances populaires
Par Franck Joseph, Atlantis Rising
Traduction par Hélios
L'avancée à grands pas de
développements technologiques dans tous les domaines scientifiques
n'a pas épargné l'archéologie. La succession rapide des récentes
méthodologies, l'informatique et la génétique entre autres,
déroule une liste apparemment sans fin de nouvelles découvertes,
trop, en fait, pour être suivies par la plupart des observateurs.
Pas mal de ces récentes découvertes ébranlent sérieusement la
version classique du passé que des générations croyaient
irréfutables.
Parmi ces paradigmes en
plein bouleversement, l'un des plus résistants à l'opinion
dominante est que notre continent [l'Amérique
du nord, NdT] était hermétiquement isolé du monde extérieur
jusqu'à l'arrivée de Christophe Colomb. Toute preuve contredisant
ce dogme académique était et est toujours ostensiblement ignoré ou
réfuté comme mal interprété ou frauduleux. Pour les érudits
traditionnels, 1492 était une limite infranchissable pour des
visiteurs de l'Ancien Monde. Les seules exceptions officiellement
admises sont que des sibériens auraient pénétré en Alaska via une
langue de terre traversant la mer de Barents, il n'y a pas plus de
15.000 ans, devenant les ancêtres de tous les peuples tribaux
amérindiens.
Ceux qui doutent de cette
explication toute faite ont passé plusieurs dizaines d'années à
compiler une très vaste collection d'indices affirmant le contraire,
en particulier pour les connexions pré-colombiennes avec l’Égypte
pharaonique. Parmi ces preuves figurent : dans le delta du Nil
des centaines (au moins) d'anciennes momies sur lesquelles on a
trouvé des résidus de cocaïne, extrait du coca qui ne fut jamais
cultivé en dehors de l'Amérique du sud ; un maïs
nord-américain dépeint sur les parois d'un tombeau de la 18ème
dynastie dans la haute vallée du Nil ; la découverte au début
des années 1930 d'un temple dédié à la déesse égyptienne Isis
au Tennessee, avec le nom-même de l'état se traduisant parfaitement
par "le pays" (tenne) d'Isis (en grec, d'après
l'original égyptien, esse) ; la statuette parfaitement
préservée d'une autre déesse égyptienne, Bast, retrouvée sur
Marco Island, au large de la Floride, et aujourd'hui en possession de
l'Institut Smithsonian de Washington, etc.
Ce qui figure peut-être
comme la contribution la plus significative jusqu'ici à l'ensemble
des preuves, a été découvert le 28 mars 2014. Selon le site
"Before It's News", "Une équipe [britannique]
d'archéologues sous-marins qui étudiaient une ancienne épave
d'origine inconnue près de la côte orientale des Bahamas … a
découvert une grande statue en pierre dont la forme et le style
ressemblent au Grand Sphinx égyptien... La base de la statue semble
avoir porté une inscription, mais l'érosion a rendu impossible le
déchiffrage ou l'identification en l'absence d'examen plus poussé.
L'article cite un membre de
l'équipe, James Neilson, qui expliquait, "L'érosion causée
par les éléments naturels, les coraux et les diverses formes de vie
installées dessus ont perturbé nos tentatives scientifiques de
datation, mais la nature du minéral utilisé dans sa construction
confirme sans l'ombre d'un doute que la statue est originaire du
Moyen-Orient".
Il s'est abstenu d'indiquer
l'emplacement précis de la découverte et n'a pas dit si la
structure d'une tonne et demie a été ramenée à la surface, ou si
un échantillon de basalte a été prélevé pour des tests. Mais
l'article qui présentait son interview déclare que "l'analyse
chimique de la pierre a démontré qu'elle a été presque
certainement extraite d'une carrière près de Wadi Rahanu, région
d’Égypte connue pour son exploitation de la pierre depuis 3500 ans
avant notre ère. Une première analyse des environs a révélé
qu'il [le sphinx des Bahamas] a pu reposer à l'endroit de sa
découverte pendant plus de 2500 ans."
Neilson poursuivait en
disant au World News Daily que l'objet a probablement été
transporté sur l'épave que nous étudions, dont les restes sont
éparpillés près de la statue. L'épave est malheureusement très
endommagée et en décomposition et nous avons pu seulement
déterminer qu'elle mesurait probablement entre 20 et 30 mètres de
long et qu'elle était en cèdre.
Alors que des détails sur
cette découverte sont à venir, son apparition à l'ouest de
l'Atlantique en général et aux Bahamas en particulier n'est pas
totalement sans précédent. L'origine et la signification de l'île
de Bimini, située à 80 km à l'est de Miami en Floride, sont
inconnues. Son nom réapparaît cependant dans l'ancienne langue
égyptienne comme Bam inini, ce qui veut dire "Hommage
(ini) à l'âme (ba) de Min." Min était en Égypte
le dieu protecteur des grands voyageurs, un dieu particulièrement
approprié pour être vénéré sur la lointaine Bimini si l'île a
bien été visitée par des voyageurs de la vallée du Nil.
Une autre preuve égyptienne
fit surface à la fin des années 30 quand Armand Viré, professeur
de géologie à l'université de Paris, fut engagé par le
gouvernement haïtien pour rechercher de nouvelles sources d'eau
douce. Pendant le forage d'une tranchée de 6 mètres sur une petite
île au nord-est d'Haïti, il eut la surprise de découvrir une
statuette de chien en pierre noire, de 25 cm de long et de 20 cm de
haut. Le travail et l'exécution de tous les détails anatomiques
étaient de premier ordre, bien supérieurs à tous les artefacts
fabriqués par les indigènes des Caraïbes ou les indiens Arawak.
L'animal était représenté dans une posture tranquille, couché, la
tête tenue droite, ses grandes oreilles en alerte et sa gueule
allongée droit devant dans la pose classique d'Anubis, l'ancien dieu
égyptien des morts.
Les découvertes
sous-marines d'une aussi grande importance que le sphinx des Bahamas
ne se cantonnent pas à l'océan Atlantique. Bien que les découvertes
datent du siècle dernier, peu de chose a été publié sur le site
archéologique urbain sous-marin le plus anciennement connu. Située
au large de la côte méridionale de Laconie, dans le Péloponnèse
(Grèce) et découverte en 1967, une cité submergée repose sous une
dizaine de mètres d'eau et le fait que le plan presque complet de la
ville ait survécu la rend unique.
Pavlopetri (son ancien nom
est inconnu), ou "Pierre de Paul" a été datée aux
environs de – 2800 mais elle contient du matériel des débuts de
l'âge de Bronze et du minoen moyen, y compris de nombreux poids de
tisserands et des jarres crétoises pitharis – indiquant que
la cité était un important port de commerce aux industries textiles
florissantes. Les temples, les rues, les tombes, les édifices
religieux et les cours intérieures sont bien préservés en raison
des sables mouvants et de l'emplacement du site dans une baie
abritée. Bien qu'érodé par les siècles, l'agencement de
Pavlopetri est le même aujourd'hui qu'il y a des milliers d'années.
Ses quinze bâtiments répertoriés sont actuellement en cours
d'investigation par un centre australien de robotique, son équipe
examinant numériquement les structures en trois dimensions.
Même si suggérer
l'Atlantide semble assez judicieux, le site était réputé, décrit
et même visité en tant que villégiature avant et pendant l'époque
de Platon, ce dernier ne pouvait donc se permettre de décrire une
zone de quelques centaines de mètres carrés comme la capitale
perdue d'un vaste empire. "Les précédentes générations ont
toujours su qu'il y avait quelque chose là", a dit un maire du
pays en parlant de Pavlopetri. Mais des liens indirects avec
l'Atlantide ne manquent pas.
Des géophysiciens pensent
que le site a été englouti lors d'un trio de séismes rapprochés
et de tsunamis cataclysmiques, il y a environ 3000 ans. C'est la même
période qui a vu la fin de l'âge de Bronze et le ravage de
l'hémisphère nord, époque géologiquement violente associée par
certains chercheurs à la destruction finale de l'Atlantide. De
nouvelles découvertes dans les eaux du sud de la Grèce devraient
apporter d'autres informations sur cette ère charnière.
Pavlopetri semble n'avoir
été qu'une parmi les nombreuses victimes de la catastrophe
atlantéenne qui a submergé d'autres cultures au-delà de la
Méditerranée occidentale. La mémoire populaire mondiale cite
généralement quatre catastrophes de ce genre associées à la
survie et à la destruction finale d'une civilisation ancestrale dans
un lointain passé. Les Aztèques allèrent jusqu'à inscrire une
imagerie symbolique de ces différents événements au centre de leur
fameux calendrier en forme de disque. Ces traditions indigènes
mondiales coïncident avec un quartet de rencontres rapprochées de
notre planète avec une comète périodique connue sous le nom
d'Encke, appelée ainsi d'après l'astronome du début du 19ème
siècle, Johann Franz Encke.
Si le déluge de Pavlopetri
s'est produit au tournant du 20ème siècle avant notre ère, une
calamité cométaire semblable l'a précédé de mille ans. Le
témoignage de cet événement dramatique se trouve toujours, sous 18
mètres d'eau, dans la Mer de Galilée [ou lac de Tibériade]. Malgré
la découverte par sonar il y a dix ans, les archéologues plongeurs
sous-marins n'ont commencé que l'année dernière leur investigation
de l'immense pyramide. Leur étude préliminaire a révélé que
c'est un cône de 10 mètres de haut fait de "pavés et de
roches de basalte non taillés", et qu'il "possède des
faces naturelles sans signe de découpe ou de gravure". "Bien
que les chercheurs admettent qu'ils ne connaissent pas le but de la
structure, ils sont d'accord pour dire qu'elle a été sans aucun
doute construite par l'homme, probablement sur la terre ferme ;
une montée des eaux l'aurait submergée plus tard". La base
circulaire de la structure de 6000 tonnes mesure 70 mètres de large,
le double précisément du cercle extérieur de la Stonehenge
britannique contemporaine. Les deux sites ont peut-être été
construits par les mêmes bâtisseurs de mégalithes, dont les
réalisations monumentales existent par dizaines de milliers autour
du monde.
Cette inondation, comme l'a
déclaré le Journal International d'Archéologie Sous-marine, s'est
produite aux environs de – 2200, période coïncidant avec la
collision évitée de justesse avec la comète Encke durant la fin du
troisième millénaire avant notre ère. Bien que moins massifs que
la structure de la Mer de Galilée, des tumulus [cairns] du même
genre disséminés en Israël ont été identifiés comme des tombes
datant du milieu de l'âge de Bronze. Mais l'identité de la culture
qui en est responsable reste inconnue.
Une découverte peut-être
en rapport a été faite à des milliers de kilomètres de là, dans
l'océan indien. Bien que les lecteurs d'Atlantis Rising
soient familiers des ruines de civilisation urbaine découvertes il y
a quinze ans sous la baie de Cambay, au large de l'Inde du nord, un
autre emplacement englouti a été localisé plus récemment au sud,
le long de la côte occidentale de Konkan. Selon un article, une
muraille de 3 mètres de large et de haut – son sommet se trouvant
à 6 mètres sous la surface – s'étend parallèlement aux cités
de Shrivardhan à Sindhudurg sur une longueur incroyable de 24 km !
"En tenant compte de
l'uniformité de la structure, il est évident qu'elle a été
réalisée par l'homme", a dit le Dr Ashok Marathe, du
département d'archéologie de Pune. "Nous étions en train
d'étudier les impacts des tsunamis et des séismes sur la côte
ouest quand nous avons découvert cette structure de Valneshwar",
explique-t-il. "Des recherches exhaustives ont été faites sur
l'eau de mer qui pénètre dans les terres. En se basant sur ces
calculs, les experts de l'Institut National d'Océanographie ont fixé
l'âge de la muraille à environ – 6000."
Cette datation est tout
aussi choquante que l'énorme étendue du rempart, parce que la
culture la plus anciennement connue du sous-continent est celle de la
civilisation de la vallée de l'Indus, qui a été fondée, comme
certains le pensent, 2700 ans plus tard. Apparemment, les bâtisseurs
du mur de Konkan possédaient déjà les compétences nécessaires
pour construire des édifices monumentaux et l'organisation sociale
requise pour les mettre en œuvre quand le site a commencé à
exister, il y a 8000 ans.
Alors que les spécialistes
conventionnels sont incapables d'estimer qui ont pu être ces
ingénieurs du bâtiment de la vallée de l'Indus, les chercheurs
alternatifs voient reflétées dans les découvertes sous-marines des
images de la "Patrie de l'Humanité", que l'enquêteur
britannique, le colonel James Churchward, décrivait comme le royaume
encore plus ancien de Mu. Il écrivait que les archives des
monastères de Brahma préservaient le récit de son engloutissement
programmé à l'endroit aujourd'hui recouvert du mur gigantesque.
Une autre cité perdue
resurgit, non pas sous les flots cette fois, mais au cœur de la
dense végétation de la jungle mexicaine. Surnommée Chactun ("roc
rouge" en maya) par les archéologues de terrain de l'université
de Pennsylvanie, ces derniers prétendent que le site cérémonial
est l'un des plus grands jamais découverts dans les basses terres du
centre du Yucatan. Le centre urbain de 20 hectares a pu abriter au
moins 4000 habitants qui ont bâti quinze pyramides à degrés, la
plus grande d'une hauteur de 23 mètres. Les fouilles ont déjà
révélé des places, des domiciles privés, des autels, des "terrain
de sport" et une plaque de pierre gravée décrivant le brusque
abandon de Chactun aux environs de – 1000.
Des photographies aériennes
furent prises en 1999 de cet endroit éloigné enfoui dans la dense
végétation, mais jusqu'à l'année dernière aucune expédition
n'avait été entreprise par manque de ressources. Pendant trois
semaines les explorateurs taillèrent leur chemin sur 16 km de jungle
périlleuse pour arriver enfin à la cité presque parfaitement
préservée. La condition quasiment vierge de Chactun lui attribue
une identité unique de remarquable capsule temporelle de l'empire
maya.
Et nos 200 années de "civilisations" industrielles disparaitront en beaucoup moins de temps je pense et dans 8000 ans je ne sais pas ce qu'il restera à "découvrir !
RépondreSupprimerhttp://www.chaos-controle.com/archives/2015/04/23/31939854.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=chaoscontrole
RépondreSupprimerNoam Chomsky
HS
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HS
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