Promouvoir une supplémentation en vitamine C pour prévenir les maladies, c'est parfait. Il est important de préciser que la vitamine C a été à tort classée dans les vitamines, alors que c'est un glucoside. Il faut donc en consommer des doses substantielles pour être en bonne santé (elle est parfaitement assimilable sous sa forme chimique, en poudre, qui n'entraine aucun trouble digestif à haute dose et qui est surtout beaucoup moins chère que sa forme naturelle à base d'acérola).
Mais il est dommage de ne pas coupler cette notion avec le résultat des travaux de Hamer et de ses successeurs, en particulier pour les cancers. Il y a encore un gros travail d'information à réaliser dans le domaine des thérapies alternatives.
Hommage ici à Linus Pauling qui a permis la vulgarisation de la vitamine C.
La vitamine C : retour sur les
travaux de Linus Pauling
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Linus Pauling (1901-1994) |
"Ne
laissez jamais les autorités médicales ou les politiciens vous
tromper. Constatez les faits et décidez vous-mêmes comment vivre
une vie heureuse et comment édifier un monde meilleur." - Linus
Pauling
Comme très souvent dans le cas d'un diagnostic de cancer, s'ensuit une intense période de peur, de tension et d'angoisse où les personnes concernées tentent de déterminer quoi faire exactement ensuite. On trouve habituellement une tendance à se fier totalement, et souvent désespérément, aux conseils du corps médical, ces gens que nous respectons non seulement en tant qu'experts dans leur domaine, mais aussi comme susceptibles d'effectuer la meilleure prise en charge des protocoles et traitements disponibles.
Nous faisons confiance à ce qu'ils disent pour la suite des opérations, nous supposons qu'ils donnent les meilleurs conseils possibles et de ce fait, la personne atteinte de cancer s'en remet totalement à eux et à eux seuls pour sa survie ou sa guérison.
Ce qui fait que l'une des premières choses que devait faire (ou plutôt ne pas faire) la mère de mon ami parut d'autant plus étrange.
La nutritionniste attachée à l'hôpital, tout en passant correctement en revue les nombreux changements de vie et d'alimentation qui permettraient d'aider sa patiente dans ces circonstances dangereuses, fit tout ce qu'elle put pour la dissuader de prendre de la vitamine C et alla jusqu'à lui dire qu'elle était toxique et pouvait même entrainer une aggravation du cancer !
C'était vraiment un conseil très étrange, surtout pour sa fille, naturopathe compétente. Même pour quelqu'un qui s'intéresse seulement de loin à la médecine et aux avancées médicales ou à la santé en général, ce conseil peut non seulement sembler discutable, mais même bizarre, étant donné que la dame en question était en principe une nutritionniste qualifiée.
Son discours allait carrément à l'encontre de l'un des nouveaux modèles médicaux les plus fortement médiatisés et les plus encourageants de notre époque (modèle qui devrait être parfaitement connu de la nutritionniste) : la vitamine C aide non seulement à la prévention du cancer, mais elle peut aussi être employée avec succès pour son traitement.
Il n'y a malheureusement rien de nouveau, et cette attitude empêche de faire évoluer les idées de Pauling vers un degré minimum d'acceptation et un début d'approbation, au moins partiel, par le corps médical.
Ce fut à la fin des années 70 que Pauling et le Dr Ewan Cameron (chef du département de cancérologie à l'hôpital Vale of Leven en Écosse), commencèrent une étude clinique sur les effets de grosses doses de vitamine C sur des patients cancéreux épuisés par les traitements conventionnels. Ils purent démontrer que la vitamine C aidait non seulement à prolonger la vie de malades sérieusement atteints, mais améliorait aussi de manière importante leur qualité de vie.
Ces résultats ne furent pas spécialement bien accueillis par l'industrie médicale. D'une part en raison du stade précoce et peu concluant des recherches de Pauling et Cameron à l'époque, mais aussi parce qu'il fallait prendre en compte la menace potentielle qui planait sur l'industrie en plein essor et hautement lucrative du traitement des cancers. De manière prévisible, la suite fut une tentative tout à fait réussie et bien médiatisée pour discréditer les premières découvertes de Pauling et Cameron.
Déclarations et contre-déclarations s'enchaînèrent, mais le principal sujet de discorde vint de la clinique Mayo [aux USA], qui avait relevé le défi des travaux de Pauling en prétendant reproduire ses essais en administrant de hautes doses de vitamine C par oral plutôt que par voie intraveineuse. Ce fut cette divergence essentielle dans l'activité de départ qui rendait impossible un apport suffisamment concentré au niveau cellulaire de vitamine C, comme le déclarait nécessaire Pauling. Tous les bénéfices thérapeutiques étaient donc amoindris.
Pourtant, malgré cette évidente erreur de méthodologie, aucune tentative ultérieure ne fut ou n'est faite pour reconduire les essais de la clinique Mayo. Ce qui soulève clairement le problème d'une science médicale ignorant délibérément un nouveau traitement du cancer peu coûteux, non-invasif, et non toxique uniquement en se basant sur le fait qu'il ne rentre pas dans les objectifs d'exploitation commerciale par l'industrie médicale.
Il est certain que s'il avait existé un autre nouveau traitement ou produit conçu par la science médicale qui puisse démontrer ne serait-ce qu'une infime partie de la promesse faite par la vitamine C, il aurait été acclamé comme l'une des plus prometteuses avancées du siècle. À la place, et en conséquence, cette nouvelle et très encourageante approche indolore, universellement disponible et non coûteuse de thérapie du cancer croupit toujours dans l'obscurité ou le dénigrement.
D'autres études indépendantes et nombreuses ont été accomplies par des chercheurs privés qui ont tenté de copier à la lettre le travail original de Pauling ou qui ont bâti leurs propres concepts nutritionnels dessus.
Un exemple est donné par le Dr Abram Hoffer qui a développé son programme de nutrition personnel pour des centaines de patients cancéreux entre 1978 et 1999. Malgré son approche avec addition de plusieurs autres minéraux et vitamines à la vitamine C, le pilier de sa thérapie restait l'usage de fortes doses de vitamine C.
Hoffer a pu démontrer que sa thérapie augmentait de manière significative les taux de survie au cancer à hauteur de 75 % contre 15 % dans le groupe témoin et sa recherche publiée illustre plusieurs exemples éclairants (bien trop nombreux pour n'être que des coïncidences) de rémission spontanée.
Les résultats de la recherche, connus et encouragées à l'époque par Pauling, ont constitué une preuve évidente de la capacité de la vitamine C à non seulement faire disparaître de nombreux types de cellules cancéreuses, mais à améliorer les bénéfices des traitements conventionnels en diminuant leurs hauts niveaux de toxicité et en procurant aux cellules saines des niveaux de protection et d'immunité largement augmentés.
La meilleure chose pour les travaux de Pauling est qu'ils ont été publiés par un scientifique qui était simplement trop important et trop puissant pour être totalement ignoré. C'était de toute évidence un être humain remarquable et plein de compassion doté d'immenses pouvoirs d'observation et de déduction. Il a couplé ces rares talents avec un amour stoïque de la vérité et un engagement à la défendre (attribut rare dans la communauté scientifique) quoiqu'il arrive.
On se souviendra de lui pour nombre de ses œuvres, mais reconnaitre enfin son travail de pionner dans le traitement et la prévention du cancer par l'utilisation de vitamine C serait peut-être une suprême récompense posthume.
Des recherches complémentaires mettent aujourd'hui en évidence trois rôles vitaux joués par la vitamine C dans le traitement du cancer. Premièrement, elle inhibe la croissance de la tumeur en ré-harmonisant l'intégrité des tissus cellulaires, deuxièmement elle améliore grandement le système immunitaire quand elle est consommée en quantités suffisantes et finalement elle possède des propriétés cytotoxiques, ce qui veut dire qu'en combinaison avec d'autres substances naturelles, elle élimine les cellules cancéreuses sans endommager les saines. En d'autres mots, elle agit comme une sorte de chimiothérapie non-toxique.
Ne pas le faire, face aux preuves qui s'accumulent, serait sans aucun doute un crime.
Bonsoir,
RépondreSupprimerCe que j'ai retenu de mes lectures ces dernières années, sur l'absorption de la vitamine C par voie orale, ce sont deux phénomènes observés par les chercheurs :
1) Jusqu'à 100 mg quotidien de vitamine c, la concentration plasmatique évolue fortement. Ensuite la courbe fléchie pour atteindre un plateau à partir de 400 mg. Donc consommer quotidiennement 400, 500, 1000, 2000, 3000 mg.... apporte quasiment le même bénéfice.
2) Au delà de 3000/4000 mg de vitamine C quotidien il y a une saturation de l'absorption intestinale.
Cordialement
Des lectures ne remplacent jamais l'expérience directe.
SupprimerLes limitations observées par l'absorption orales de vitamine C, sont exposées dans le lien ci-dessous :
Supprimerhttp://advances.nutrition.org/content/2/2/78.full.pdf
Pour les fortes doses de vitamine C il est nécessaire de compléter ou de remplacer la voie orale par des perfusions. Voir l'expérience du Dr Klenner :
http://www.seanet.com/~alexs/ascorbate/198x/smith-lh-clinical_guide_1988.htm
quelle quantité journalière est préconisée.?
RépondreSupprimer3 grammes par jour sont recommandés en usage courant. On peut augmenter largement les doses en cas de souci de santé (jusqu'à 20 grammes sans problème).
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