Une majorité d'individus
intolérants au gluten ne peuvent
dire si la farine qu'ils ont
consommé contient ou non du gluten
Par Ross Pomeroy
Traduit par Hélios
Alors que l'engouement pour le sans-gluten grandit parmi les consommateurs, une nouvelle étude montre que seule une minorité de patients diagnostiqués avec une sensibilité au gluten non cœliaque ressentent des symptômes désagréables en réponse à une absorption de gluten.
La recherche, menée par une équipe de gastro-entérologues de l'université de Brescia en Italie, recoupe les études de plus en plus nombreuses mettant en doute la fréquence et même l'existence de cette affection.
La sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC) est diagnostiquée chez des patients qui n'ont pas de maladie cœliaque mais qui éprouvent des symptômes de ballonnements, diarrhée, maux de tête et douleurs abdominales après avoir consommé des aliments contenant du gluten. Selon des évaluations à grande échelle, sa fréquence dans la population serait de 0,6 à 6 %, ce qui veut dire qu'entre deux et vingt millions d'américains y seraient sujets. [le chiffre estimé en France serait de 0,2 à 0,6%, note d'Hélios] L'existence de cette affection reste douteuse, cependant, car aucun biomarqueur distinctif n'a été découvert. La seule preuve que nous ayons sont les symptômes rapportés par les personnes qui en souffrent.